Biglower a écrit:G.E. a écrit:Pour débloquer la situation, il faudrait que l'Europe crée une dérogation sur demande des Etats membres. On sait qu’aucune démarche n'a été entreprise en ce sens.
Pas de dérogation, ça rajoute de la complexité inutile. Ce qui est valable en France l'est ailleurs en Europe. Les règles de la concurrence sont en effet bien trop faussées en ce qui concerne les concessions d'autoroute pour oser appliquer les mêmes principes que dans la plupart des marchés.
Certes il y en a théorie concurrence lors de l'appel d'offre mais lors d'un adossement, rien n'empêche de discuter avec plusieurs concessionnaires potentiels.
Et puis bon, la concurrence entre Eiffage, Bouygues et Vinci c'est un mirage, tout le monde le sait bien.
Enver a écrit:cela dit, au risque de passer encore pour un rabat-joie, on a déjà dit tout ça...
jml13 a écrit:Ah non, là c'est la N568 et elle est loin d'être aux normes autoroutières (carrefours à niveau, accès riverains, pas d'itinéraire parallèle). Ce n'est pas gênant vu le "relief" et le côté désertique, mais ce n'est pas une autoroute.
G.E. a écrit:Là, je suis d'accord avec toi : on pourrait faire un gros paquet avec le contournement d'Arles, l'A55 et l'A56. Reste que ce gros ensemble ne pourrait être financé avec le seul péage sur l'A54.
DEMANDE D'EXTENSION DES CONCESSIONS D'AUTOROUTE
La grande idée d'Eiffage, comme d'un de ses principaux concurrents, Vinci, est de proposer au nouveau gouvernement une extension de la durée des concessions des réseaux autoroutiers en échange de travaux supplémentaires sur le réseau existant.
Car, même "s'il n'y pas un effondrement des prises de commandes" et que des "dizaines de milliards d'euros" de travaux vont être effectués sur les centrales nucléaires pour allonger leur durée de vie, le PDG d'Eiffage est conscient que les carnets de commandes des groupes de BTP devraient diminuer. Même s'il pense "que le Grand Paris prendra le relais à partir de 2017".
"Le système des concessions est un outil fabuleux. Il faut s'en servir", assure M. Berger, au moment où les finances publiques rencontrent des difficultés pour financer les infrastructures de transport, comme vient de le prouver l'annonce jeudi du gouvernement de demander un rapport sur la faisabilité financière du projet de canal Seine-Nord Europe, aujourd'hui au point mort.
Au ministère des transports, on reconnaît étudier la possibilité d'allonger la durée de concession des autoroutes et on convient que des négociations vont être prochainement entamées avec l'ASFA (Association des sociétés françaises d'autoroutes). Eiffage, qui possède les réseaux APRR (Autoroutes Paris Rhin-Rhône), avec l'australien Macquarie, et AREA (Société des autoroutes Rhône-Alpes) va présenter ses souhaits dans le cadre du nouveau contrat de plan avec l'Etat qui doit entrer en vigueur en 2014.
otto a écrit:..... En effet pour les nouvelles sections existantes à concéder (genre A63 dans les Landes...
Le moniteur a écrit:Travaux contre allongement des concessions
Pierre Berger s’est attardé sur ses ambitions en matière d’autoroute. Eiffage, comme son concurrent Vinci, entend proposer au nouveau gouvernement une extension de la durée des concessions des réseaux autoroutiers en échange de travaux supplémentaires sur le réseau existant (raccordement A89-A6, rénovation de l’A6 entre le péage de Fleury et Paris, Route centre-Europe Atlantique…) dans le cadre de la négociation qui va démarrer en septembre sur son contrat de plan 2014-2018. « Nous pouvons démontrer que l’adossement n’est pas interdit par l’Union européenne. Je ne désespère pas que nous trouvions tous ensemble des solutions pour avancer dans cette période difficile». Au ministère des transports, on reconnaît étudier la possibilité d'allonger la durée de concession des autoroutes et que des négociations vont être prochainement entamées avec l'Asfa (Association des sociétés françaises d'autoroutes). « Je persiste à dire que le PPP est une bonne façon de financer les infrastructures : ça ne coûte plus cher qu’en apparence, car on compte la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance pour rendre un ouvrage à l’état neuf à l’issue du contrat », argumente Pierre Berger.
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