vynkce a écrit:Vous connaissez ce site?
http://www.espace-environnement.be/missions/n5/nationale5.htm
Le Soir a écrit:Charleroi
Trois routes à deux bandes au sud de la ville ?
lundi 27 mars 2006, 02:00
Doit-on s'attendre à une surprise dans l'épineux dossier de l'E420 ? Voici peu (« Le Soir » du 16 mars), on évoquait, pour la sortie sud de la métropole carolorégienne, un scénario associant une autoroute passant par l'ouest (entre Tarcienne et Marcinelle) et une route à deux bandes reliant la Nationale 5 ( hauteur de Gerpinnes) au grand ring de Charleroi (R3), à Bouffioulx. Selon nos confrères de « Sud Presse », le cabinet du ministre wallon des Transports et du Développement territorial, André Antoine (CDH), plancherait sur une nouvelle hypothèse de travail : deux routes à deux bandes, par l'ouest et par l'est, viendraient renforcer le tracé de l'actuelle Nationale 5. Il s'agirait principalement d'aménager les voiries existantes, afin de gagner du temps. Le chantier se déroulerait en même temps que le contournement de Couvin. (P.Lt.)
Jean Claude a écrit:C'était de toute façon le cas dans le projet initial ou il était prévu 25km de nationale (N5) à peine réaménagés et traversant des villages.
Il serait temps de réfléchir à un projet uniforme, autoroutier ou non.
Dans l'enfilade consacrée à la A34, luchar a écrit:Une question: l'abandon du côté belge de tout projet autoroutier va t il remettre en cause une autoroute du côté français ?
Le Soir a écrit:(...) E420. André Antoine (CDH - Mobilité) et Michel Daerden (PS - Équipement) se sont accordés. Sans surprise, c'est la solution du « trident » qui est retenue pour désengorger la sortie sud de Charleroi. Autrement dit, le dédoublement de la nationale 5 sera... double. Au départ du Bultia (Nalinnes), une route à quatre bandes partira vers l'ouest pour rejoindre Marcinelle via Nalinnes. Par ailleurs, une route à plus petit gabarit (deux bandes) gagnera par l'est le R3, à hauteur de la Blanche Borne (Bouffioulx). « Cette solution doit encore être validée par un complément d'étude d'incidences, signale André Antoine. Mais l'objectif était de prendre une option telle qu'on ne puisse plus revenir en arrière par la suite ». Les travaux pourraient débuter au début de 2009.
N54. Le dossier, lié sous le gouvernement arc-en-ciel, à celui de l'E420, est nettement moins complexe. Il s'agit de relier le R3 à Maubeuge en réalisant le tronçon manquant (entre Anderlues et Erquelinnes) de cette route à quatre bandes. À l'instar du dossier E420, une modification des plans de secteur est nécessaire. Par contre, le chantier de la N54 ne bénéficie pas d'un financement de la Sofico. Le gouvernement devra trouver ailleurs les moyens de ses ambitions. (...)
L'Union a écrit:Du côté belge, Couvin tombe enfin
Dépenser autant d'argent et d'énergie en France reviendrait à organiser un monstrueux gaspillage si, de l'autre côté de la frontière, les Belges ne se mettaient pas au diapason.
Heureusement, ils viennent en fin de semaine dernière d'effectuer un pas décisif en approuvant le dossier du financement du contournement de la ville de Couvin, principal point noir avant Charleroi.
Cette décision essentielle a été prise aux forceps par le gouvernement wallon, qui a donc donné son aval au financement d'une déviation autoroutière inscrite dans le projet européen E420 et estimée à 180 millions d'euros.
Une décision attendue depuis trente ans déjà… mais qui a failli faire chuter le gouvernement provincial, les écologistes n'acceptant le projet que du bout des lèvres, alors qu'ils l'avaient pourtant approuvé dans la « déclaration de politique régionale », le programme du gouvernement auquel ils participent. Il a donc fallu ruser et pour faire passer la pillule, le contournement de Couvin a été englobé parmi d'autres projets dont il fallait assurer le financement : la dalle de la gare de Namur et surtout le tram liégeois, estimé à 65 millions d'euros par an pendant 27 ans, auquel les écologistes belges sont très attachés.
Le dossier du contournement couvinois entame maintenant un marathon très serré : il faut présenter le dossier à la Banque européenne d'investissement, obtenir le prêt, lancer les soumissions et entamer les travaux de manière significative d'ici 10 mois.
Tout cela sachant qu'il faut traverser les vacances d'été, les congés de fin d'année 2011 et un hiver.
Sans cela, le permis d'urbanisme du projet ne sera plus valide et des années de tracasseries administratives s'imposeront à nouveau. Pour ceux qui connaissent les lieux, le contournement de Couvin prévoit l'évitement du centre-ville et de la vallée de Pernelle, où l'on enregistre de nombreux accidents de poids lourds chaque année. Le projet envisage la construction de 14 km d'autoroute, dans le prolongement de la N5, qui doit être aménagée. Viendra ensuite, toujours dans le projet E420, la construction d'un évitement des zones urbaines du sud de Charleroi, pour faire le lien avec la nouvelle autoroute.
RTBF a écrit:Contournement de Couvin : le chantier démarre ce vendredi
Depuis le temps que le dossier traine, de recours en recours, on n y croyait presque plus. Pourtant, cette fois, ça y est ! Le chantier peut enfin commencer. Le lancement officiel aura d’ailleurs lieu en grandes pompes ce vendredi matin à 10h30. Il s’agira de construire 14 km de déviation pour permettre au trafic d’éviter le centre-ville.
Il est amusant de constater qu'aujourd'hui, la plupart des Couvinois applaudissent des deux mains ce contournement. A la fin des années 70, ils n'en voulaient pourtant pas. Quelques années plus tard, l'idée d'un contournement par l'est refait surface. Riverains et hommes politiques se prononcent en faveur d'un contournement "léger" mais par l'ouest.
En 1992, la N5 qui traverse la ville est classée "route à grand gabarit" au niveau européen. Le dossier, lui, se complique. De plus en plus nombreux, les poids lourds commencent à asphyxier le centre-ville.
Six années s'écoulent avant de voir apparaitre, au plan de secteur, le projet de contournement par l'est ainsi que l'introduction de la première demande de permis de bâtir. Les plus optimistes se disent que tout est fait. C'est sans compter sur les nombreuses embuches politiques, administratives et financières.
Expropriations impopulaires, enquête publique bâclée, recours au conseil d'État et annulation du permis. Les épisodes s'enchainent les uns aux autres pour finalement déboucher, en février 2009, sur une nouvelle autorisation, ratifiée par le parlement wallon.
Deux ans et sept mois plus tard, on aboutit au premier coup de pioche. Il faudra 176 millions d'euros et cinq ans de travaux pour construire ce tronçon long de 14 kms. Un axe routier capital entre le sud de Charleroi et Charleville-Mézières, en France.
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