https://actu.fr/societe/transports-empl ... 30585.htmlTransports, emploi : comment Metz veut accélérer la relation avec le Luxembourg
Le maire de Metz souhaite développer la formation ainsi que les transports entre la métropole et le Luxembourg pour encourager les frontaliers à rester en Moselle.
Que les frontaliers mosellans se rassurent, les relations entre Metz et le Luxembourg sont sur de bons rails.
À tel point que les gros dossiers sont en cours. Entre l’emploi, la formation et les transports, les sujets ne manquent pas.
Les relations avec le gouvernement à intensifier
Outre une bonne entente avec la bourgmestre de Luxembourg-Ville, Lydie Polfer, « les relations avec le Grand-Duché sont redevenues bonnes », a assuré le maire (LR) de Metz lors d’une conférence de presse le vendredi 3 septembre 2021, avant de préciser que celles avec l’État doivent être accentuées maintenant que la sortie de crise se fait progressivement.
« Contrairement à l’Allemagne, dès qu’on sort d’un sujet communal, cela concerne l’État luxembourgeois », a expliqué François Grosdidier.
Former pour Metz et le Luxembourg
Et avec le flux quotidien de frontaliers se rendant au Luxembourg pour travailler, les sujets ne manquent pas. Pour le premier édile, l’un des plus importants concerne la formation.
« Nous avons un taux de chômage qui est dans la moyenne nationale », a reconnu François Grosdidier. Pourtant, de nombreuses entreprises ne parviennent pas à recruter dans le secteur selon lui : « Ce qui est paradoxal pour un bassin de vie qui a la chance de disposer de deux marchés du travail : le Luxembourg et au niveau local ».
Deux territoires attractifs pour l’emploi et qui encourage le maire de Metz a pensé que « nous devons former autant pour le Luxembourg que pour nous ». Néanmoins, le souci majeur pour l’élu est « de faire en sorte que les personnes qu’on a formé et qui travaillent au Luxembourg continuent à habiter ici ».
Pour cela, François Grosdidier a expliqué vouloir développer l’offre des transports entre les deux territoires : « Il y a le projet de l’A31 bis ou encore la voie ferrée mais il faut aller plus loin avec une troisième voie ou un mode de transport alternatif. Mais il faut l’un ou l’autre, il faut une réponse en termes d’infrastructures ».
À ce sujet, il a assuré que celui de l’A31 bis doit être poussé, quand bien même l’autoroute engendrerait des nuisances pour la ville. « Il y a un segment centre qui s’arrête à Féy et un segment nord qui commence à Hauconcourt. J’ai été surpris de voir qu’entre les deux, il y a juste nous, la métropole », a-t-il ironisé.
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