Bruxelles va supprimer 65 000 places de stationnement
Le plan Good Move qui trace les grandes orientations sur la mobilité dans la capitale belge a été validé.
Le gouvernement bruxellois a donné jeudi son feu vert au projet de plan de mobilité Good Move qui trace les grandes orientations pour les dix prochaines années dans Bruxelles.
Le plan est censé permettre de réduire l’usage de la voiture de 24 % à l’horizon 2030 et de multiplier l’usage du vélo par quatre. Il prévoit également de créer cinquante « quartiers apaisés » où le trafic de transit aura pour ainsi dire disparu. Dans les espaces partagés, priorité est donnée aux piétons, puis aux vélos (avec la création de pistes cyclables sécurisées) et aux transports en commun (avec un plan d’investissements).
Moins de voitures, plus de sécurité
Quelque 65 000 places aujourd’hui réservées à la voiture seront supprimées. Un chiffre qui rappelle l’une des propositions d’Anne Hidalgo pour Paris.
Le plan Good Move mise aussi sur le déploiement des alternatives à la voiture pour que les personnes qui se rendent à Bruxelles tous les jours pour travailler disposent de plus d’options pour le faire sans voiture.
La ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt veut également tendre ainsi vers un objectif zéro pour le nombre d’accidents mortels et avec des lésions corporelles en 2030. Des points noirs ont été identifiés et vont être modifiés, sans pour autant que cela joue négativement sur la fluidité du trafic.
Mauvais état des routes: Bruxelles Mobilité a remboursé 122.000 euros aux automobilistes en 2019!
L’an dernier, la Région bruxelloise a enregistré pas moins de 185 demandes d’indemnisation venant d’automobilistes qui estimaient avoir subi des dégâts à cause du mauvais état de la voirie. C’est 20 % de plus qu’en 2018. Et pour cette même année, l’administration a déboursé quelque 122.000 euros.
Lorsqu’un automobiliste endommage son véhicule suite au mauvais état de la voirie à Bruxelles, il peut se retourner contre l’autorité compétente, commune ou Région. Celle-ci doit alors l’indemniser. La Région bruxelloise a ainsi mis sur pied la procédure de « déclaration d’accident sur une voirie de la Région ». Deux conditions sont à remplir. Il faut évidemment un vice dans le revêtement de la voirie mais aussi que la responsabilité de la Région soit engagée, ce qui se détermine après analyse complète des éléments du dossier.
https://www.sudinfo.be/id360675/article ... -voici-les
100 nouveaux radars, vitesse réduite dans certaines zones, prévention…: voici les dix mesures prioritaires pour la sécurité routière en Wallonie
Voici les dix mesures prioritaires pour la sécurité routière en Wallonie, présentée ce mardi par la ministre wallonne en charge de la sécurité routière Valérie De Bue.
La ministre wallonne en charge de la Sécurité routière, Valérie De Bue, a présenté, mardi, dix mesures destinées à favoriser un meilleur partage des routes wallonnes et ainsi d’y diminuer le nombre d’accidents. Parmi celles-ci : l’introduction de limitations de vitesse dynamiques, de nouveaux radars mais aussi la mise en place d’un contrôle technique pour les motos et la création d’un centre de connaissance wallon sur les circonstances des accidents de la route.
Concrètement, plusieurs expériences pilotes seront menées en 2022 et 2023 en matière de limitations de vitesse dynamiques. S’adaptant aux conditions climatiques et de circulation, ces dernières sont généralement mieux respectées et permettent de fluidifier le trafic.
Parallèlement, la vitesse sera réduite dans certaines zones en agglomération et les traversées seront rendues plus sûres pour les usagers doux alors que 73 % des 117 piétons grièvement blessés ou tués en agglomération en 2019 l’ont été en traversant une chaussée. Pour y remédier, la visibilité sera améliorée aux abords des passages pour piétons wallons.
Le nombre de radars sera également augmenté, avec l’installation de 100 nouveaux appareils en 2021 et 2022, dont au moins 25 % seront des radars tronçons. Dans la même veine, le traitement informatisé des infractions de roulage sera renforcé et le recours à la sanction éducative comme alternative aux poursuites sera encouragé.
La sensibilisation et les formations seront adaptées en tenant compte des nouveaux modes de déplacement. Un brevet piéton verra ainsi le jour en septembre 2021 pour les élèves des premières années du primaire ; suivi d’un élargissement du brevet cycliste pour les enfants plus âgés puis, à partir de 2023, d’un brevet ’route partagée’ pour les élèves du secondaire.
La prévention en matière de conduite sous l’influence de l’alcool sera elle aussi renforcée. Dans ce cadre, une expérience pilote d’installation de bornes éthylotest publiques dans des lieux stratégiques tels que l’horeca et les lieux festifs sera lancée en 2022.
En matière de prévention toujours, un contrôle technique moto obligatoire en cas de revente ou à la suite de tout accident ayant donné lieu à une déclaration auprès de son assureur sera mis en place en janvier 2022.
Enfin, un centre de connaissance wallon sur les circonstances et facteurs des accidents de la route sera créé à l’horizon 2023 afin de pouvoir identifier efficacement, à l’échelle de la Wallonie, les facteurs, les circonstances et les scénarios-types d’accident.
« Notre objectif est de diminuer le nombre de décès sur les routes wallonnes, en l’abaissant à 100 d’ici 2030 », a rappelé la ministre De Bue. « Pour ce faire, il est nécessaire d’améliorer les infrastructures actuelles en tenant compte des nouvelles formes de mobilité mais aussi de créer des changements durables de comportement sur nos routes. Ce qui passe par un renforcement des actions de sensibilisation et de prévention, par un accompagnement soutenu des usagers mais également par une intensification des contrôles et une effectivité des sanctions », a-t-elle conclu.
Les 10 mesures
1. Rendre les traversées plus sûres pour les usagers doux
Selon l’AWSR, 60 % de l’ensemble des accidents corporels de la circulation en Wallonie se produisent en agglomération. Près d’un tiers des tués sur les routes sont enregistrés dans les villes et villages de Wallonie (soit 100 personnes/an). Parmi ces victimes, 1/3 sont des cyclistes ou des piétons. Sur les 117 piétons grièvement blessés ou tués en agglomération en 2019, 73 % ont été accidentés en cours d’une traversée de chaussée.
2. Réduire les vitesses de circulation dans certaines zones en agglomération
Un piéton a 6 fois plus de risque de décéder s’il est percuté à 50 km/h que s’il est percuté à 30 km/h et son risque de décès est quasi sûr au-delà d’une vitesse d’impact de 70 km/h. Outre les effets bénéfiques lors des collisions, la réduction des vitesses engendre d’autres effets positifs comme la réduction de l’insécurité ressentie, des nuisances sonores et de la pollution. Par ailleurs, chaque jour, en Belgique, 14 enfants sont impliqués dans un accident sur le chemin de l’école.
3. Instaurer des limitations de vitesse dynamiques
L’objectif est d’améliorer la sécurité routière en adaptant la limitation de vitesse aux conditions climatiques et de circulation mais aussi en favorisant le respect de ces limitations de vitesse. Jugées plus crédibles par les usagers, les limitations de vitesse dynamiques sont généralement mieux respectées. Elles permettent également d’améliorer la fluidité du trafic. En effet, les vitesses pratiquées induites sont plus homogènes et réduisent les perturbations à la circulation comme les manoeuvres de dépassement, les coups de frein et d’accélération.
4. Renforcer le traitement automatisé des infractions de roulage
Les contrôles routiers et les sanctions en cas d’infractions routières sont indispensables. Ils complètent et renforcent la sensibilisation des usagers et amènent au changement de comportement. Le traitement administratif de certaines infractions (petits excès de vitesse, poids des véhicules…) sera prochainement automatisé et libérera les services de la Justice du suivi de ces « petites » infractions et leur permettra de se concentrer sur les récidivistes et les infractions plus graves. Le traitement automatisé permettra également de lutter activement contre le sentiment d’impunité car chaque infraction sera sanctionnée.
5. Augmentation du nombre de radars en Wallonie
Indéniablement, la vitesse est le principal facteur contribuant à la fréquence et à la gravité des accidents. Les différences de vitesse entre les usagers sont également un élément contribuant à la survenue d’accidents. C’est pourquoi le code de la route fixe des limites de vitesse selon le contexte routier. De manière plus générale, le code de la route établit un ensemble de règles nécessaires pour faciliter la circulation et pour accroître la sécurité sur la route. Leur respect est donc un élément essentiel. Outre l’apprentissage des règles, la prévention et la sensibilisation, des contrôles routiers sont nécessaires en vue du respect du code de la route et l’adoption d’un comportement courtois et attentifs aux autres usagers de la route. L’automatisation permet d’augmenter sensiblement les contrôles routiers.
6. Promouvoir le recours à la sanction éducative comme alternative aux poursuites ou mesure probatoire
Une récente étude réalisée par VIAS au sujet de la formation en matière de conduite sous l’influence d’alcool, confirme que les contrevenants qui ont suivi une formation présentent ensuite 41 % de risques en moins de récidiver par rapport à ceux qui font l’objet d’une sanction classique (notamment pécuniaire). Ce résultat concernant l’efficacité d’une formation coïncide par ailleurs avec celui obtenu dans de précédentes études menées en Belgique et à l’étranger.
Cet enseignement montre l’intérêt de pouvoir recourir à une sanction éducative en ce qui concerne les compétences régionales en matière de sécurité routière.
7. Renforcer et adapter la sensibilisation et les formations en y incluant les nouveaux modes de déplacement
Il faut renforcer l’éducation à la sécurité routière dès le plus jeune âge à travers des partenariats avec les écoles dans le souci d’assurer des déplacements sécurisés. Cela doit commencer dès l’école primaire en insistant notamment sur l’importance de la visibilité des modes doux et continuer en secondaire lorsque les engins de déplacement commencent à se motoriser, voire après, en supérieur, où le jeune débute comme conducteur. Cette formation continue est une stratégie à long terme. C’est toute une nouvelle génération que l’on va sensibiliser.
8. Renforcer la prévention en matière de conduite sous influence de l’alcool
En Wallonie, 1 automobiliste wallon sur 3 reconnaît avoir pris le volant au cours du dernier mois en ayant dépassé l’alcoolémie maximale autorisée. 25 % des accidents mortels sont dus à l’alcool (±78 tués en Wallonie en 2019) Les processus de conduite sont déjà affectés à partir de 0,2 g/l dans le sang.
9. Mise en place d’un contrôle technique motos
Selon les chiffres de l’AWSR et Statbel : En Belgique, 84 motards ont été tués sur la route en 2019, représentant ainsi 13 % des tués, alors qu’ils effectuent à peine 1,2 % des kilomètres parcourus.
Malgré la hausse constante des nouvelles immatriculations (+26 % entre 2008 et 2018), l’âge moyen des motos immatriculées augmente. En 2018, 75 % des motos avaient plus de 5 ans.
La mise en place d’un contrôle technique moto obligatoire en cas de revente ou à la suite de tout accident ayant donné lieu à une déclaration auprès de son assureur permettra progressivement de s’assurer que les motos en circulation soient sûres, pour la sécurité de tous.
10. Création d’un centre de connaissance wallon sur les circonstances et facteurs des accidents de la route
Les accidents de la route sont multifactoriels et liés aux interactions entre l’usager, le véhicule, l’infrastructure et l’environnement. Le processus d’identification et de compréhension des enchaînements de circonstances menant à l’accident est complexe et nécessite une approche pluridisciplinaire, approfondie et rigoureuse.
En ayant accès aux informations clés issues des professionnels concernés, l’ambition est de pouvoir identifier efficacement, à l’échelle de la Wallonie, les facteurs, les circonstances et les scénarios-types d’accident.
https://www.rtl.be/info/magazine/scienc ... 83809.aspx
"Utiliser une voiture électrique pour traverser la Belgique est un leurre"
(Belga) En 2021, traverser la Belgique avec une voiture full électrique "est encore un leurre", estime Test Achats qui a vérifié, lors d'un trajet Ostende-Signal de Botrange la disponibilité et la qualité des infrastructures de recharge. L'organisation annonce jeudi son intention de sensibiliser les différentes autorités à cette problématique.
Si les voitures électriques ont actuellement le vent en poupe, l'organisation de défense des consommateurs déplore le manque d'autonomie offerte à ces véhicules. Une vidéo publiée par Test Achats met en avant plusieurs déboires rencontrés par un expert-utilisateur d'un jour, au volant d'une voiture à quelque 70.000 euros, qui a tenté le périple: chargement lacunaire à domicile (25% en une nuit via une prise standard), des applications reliées aux bornes de rechargement rapide qui ne fonctionnent pas, perte de l'autonomie promise, notamment à cause du froid, les longs temps d'attente pour le rechargement de la batterie (50 minutes pour 52 KW-heure), fausse localisation des bornes ou encore prix élevé de la recharge: 31,32 euros pour 36,50 kilowatt-heure, "soit le double de ce que consomme un moteur 2 litres moyen à essence", selon Test Achats. "La voiture électrique moyenne est sans doute un must pour de courts déplacements urbains ou périphériques, mais certainement pas encore pour traverser le pays", souligne l'organisation qui précise que l'infrastructure en recharge rapide ne compte qu'une dizaine de bornes aux abords des autoroutes en Belgique. Selon le porte-parole du ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry, contacté par l'agence Belga, le gouvernement wallon "est particulièrement conscient de la nécessité de changer d'échelle et nous y travaillons de façon très ambitieuse". Si le nombre de bornes (rapides ou non) n'est pas précisément établi actuellement, le renseignement de l'installation n'étant pas obligatoire, "on estime néanmoins qu'il y a environ un millier de points accessibles, soit sur le domaine public, soit privé comme par exemple les parkings des grandes surfaces". (Belga)
https://www.rtl.be/info/belgique/societ ... 87499.aspx
Mauvais état du réseau routier wallon: 1,9 million d'euros d'indemnisation en 2020*
Le Service Public de Wallonie a déboursé un total de 1,9 million d'euros en 2020 pour indemniser les conducteurs victimes d'un accident lié au mauvais état du réseau routier, indique SudPresse samedi.
L'année dernière, 707 demandes d'indemnisation ont été reçues pour le SPW, qui gère les 6.500 km de routes du réseau non structurant, et la Sofico qui s'occupe des 878 km d'autoroutes et des 1.455 km de nationales. Il s'agit d'une hausse par rapport à 2019 (469 demandes), malgré la baisse du trafic en raison du confinement. La Région wallonne n'a pas d'explication à cette hausse, ajoute le quotidien.
Le SPW a trouvé un accord financier dans 91 dossiers concernant des sinistres sur son réseau et plus de 159.000 euros ont été versés aux préjudiciés (plus de 388.000 euros en 2019). Pour les cas d'usagers qui se sont tournés vers la justice, le SPW a été contraint de payer un total de 1.293.509 euros (828.183 en 2019). "Il ne s'agit pas forcément de faits qui se sont produits en 2020", précise l'administration. "Les dossiers compliqués peuvent prendre plusieurs années."
La Sofico s'est elle acquittée d'indemnisations à hauteur de 482.983 euros, un peu plus qu'en 2019.
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