J'ai récemment de peu évité la catastrophe sur cette autoroute. J'ai failli éclater un pneu à 100 km/h sur l'E403 . Un ami a eu moins de chance , il a cassé un amortisseur sur sa 406. D'ailleurs niveau assurance, en temps que frontalier, si l'on a de la casse ou un accident à cause de l'état de la chaussée ? Comment cela marche pour les réparations/assurances ?
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Les nids-de-poule sur l’autoroute Lille-Tournai : une vraie calamité !
Les automobilistes qui empruntent ces axes y sont habitués depuis plusieurs années. Les nids-de-poule, sur les autoroutes E429 Tournai-Lille et E403 Tournai-Bruges, occasionnent d’énormes dégâts sur les véhicules.
Outre la dangerosité de ces nids-de-poule, leur état semble se détériorer d’année en année. C’est l’avis des dépanneurs et des services de police, qui relèvent le coût financier et administratif de telles interventions.
En France, « Vous voyez la différence »
Fabrice Léonard est un automobiliste qui emprunte régulièrement comme des milliers d’autres la E429/A8 Tournai-Lille. Ou plutôt qui empruntait… Face à la dangerosité de la chaussée actuellement, il préfère en effet rouler sur la Nationale 7, « l’ancienne route » qui relie la Belgique à la France, et tant pis si c’est un peu plus long. « J’ai ma copine qui vit en France et je peux vous dire que quand vous roulez là-bas, vous voyez la différence. Quel changement ! Pas besoin de panneau : Bienvenue en Belgique. Donc oui dorénavant, je reviens vers Tournai (B) par la chaussée de Lille, en sortant à Baisieux », explique-t-il.
« Jongler entre les trous »
Fabrice a bien essayé de faire attention quand il empruntait cette autoroute, mais même avec la plus grande précaution et un peu de bons sens, on prend des risques. « Les gens roulent sur le côté gauche, alors je le faisais aussi, même si je sais qu’on ne doit pas », remarque l’automobiliste tournaisien, par ailleurs représentant des forces de l’ordre. « Mais bon, encore pendant la journée, vous savez jongler entre les trous, même si c’est dangereux… autant la nuit, on ne peut pas anticiper. Et en ce moment, la nuit tombe tôt… ».
« La route est catastrophique »
Une prudence qui pousse d’ailleurs plusieurs automobilistes rencontrés sur les deux aires d’autoroute de Froyennes à vérifier la pression de leurs pneus. « La route est catastrophique alors je préfère être sûr », nous confie cet autre automobiliste belge qui roule dans le sens Tournai-Lille. Dans la station-service, ce membre du personnel confirme que les crevaisons obligent plusieurs véhicules à s’arrêter là fréquemment.
Pas ou mal remboursé
Mais les plus au fait de cette épidémie annuelle sont les membres de la police de la route qui – outre les dépanneurs – travaillent sur ce dossier quotidiennement. « Les plaintes, on est là pour ça. C’est un boulot qui nous est dévolu, mais en même temps, on est tributaire de l’état de la chaussée », explique-t-on du côté de la police des autoroutes de Péruwelz. « Et ce sont des procédures assez longues. Des procédures papier, où il faut prendre contact avec la Régie, établir un dossier photo… Les gens pensent d’ailleurs qu’ils vont être remboursés mais généralement, la Régie ne rembourse pas l’entièreté de la somme », continue ce membrede l’unité provinciale de circulation (UPC). Avant de préciser : « Il y a par exemple, un trou sur l’A17 (E42 Tournai-Mons) où dans la même journée, il y a eu cinq à six véhicules endommagés. Des pneus, mais aussi des jantes… C’est au niveau d’un pont, à hauteur de la borne kilométrique 10 ».