Enver a écrit:Transrapid, suite, dans un tunnel ... un truc qui rappelle beaucoup l'ancien projet de Swissmetro !
Enver a écrit:The tunnel would cost 10 to 20 million yuan (US$2.95 million) more than the current high speed railway for each kilometer but the train would be able to travel at 600kph, Shen estimated.
Maastricht a écrit:Enver a écrit:The tunnel would cost 10 to 20 million yuan (US$2.95 million) more than the current high speed railway for each kilometer but the train would be able to travel at 600kph, Shen estimated.
J'imagine qu'il faut plutôt lire "billion" que "million" ?
eomer a écrit:Si ca marche, pourquoi ne pas envisager des liens fixes transocéaniques dans des tunnels flottants entre deux eaux ?
bzh-99 a écrit:c'est là qu'on se rend compte à quel point on est has been... 350 km/h et des annonces visuelles et audio en chinois ET en anglais. La dernière fois qu'un chef de train d'un TGV (hors Thalys et Eurostar) a fait une annonce en anglais...
TheForceCode a écrit:Mouaih, ce serait pas plutôt parce que la Très Grande Vitesse (supérieur à 320km/h) endommagerait plus rapidement l'infra, nécessitant des coûts d'entretien plus important?
D'autant qu'on est en Chine, et que je doute fortement que l'infra soit aussi... solide que chez nous en Europe.
Maastricht a écrit:TheForceCode a écrit:Mouaih, ce serait pas plutôt parce que la Très Grande Vitesse (supérieur à 320km/h) endommagerait plus rapidement l'infra, nécessitant des coûts d'entretien plus important?
D'autant qu'on est en Chine, et que je doute fortement que l'infra soit aussi... solide que chez nous en Europe.
En termes d'ingénierie la Chine n'a plus rien à envier aux européens ou aux japonais depuis quelques années ; cela ne met certes pas à l'abri de malfaçons quelconques. Leur capacité à faire rouler des trains à une vitesse commerciale de 350 km'h étant maintenant démontrée, il sont libres de revenir à des montages plus rentables.
Libération a écrit:Corruption: les TGV chinois mènent grand train
Le développement du réseau à grande vitesse a donné lieu à des détournements colossaux. Le ministre des Chemins de fer vient d’être débarqué.
Par PHILIPPE GRANGEREAU De notre correspondant à Pékin
Une affaire de corruption de grande ampleur vient de précipiter la chute des deux principaux architectes du réseau de TGV chinois, devenu le plus vaste au monde (8 358 km) en l’espace de quelques années. Ce troublant rebondissement jette une ombre sur les ambitions chinoises dans le domaine du train à grande vitesse. Le ministre des Chemins de fer, Liu Zhijun, et l’ingénieur en chef du projet, Zhang Shuguang, ont été limogés pour de «graves atteintes à la discipline» - un euphémisme qui désigne le recel de pots-de-vin. Liu, qui occupait le poste de ministre et de secrétaire du parti dans les chemins de fer depuis 2003, a été placé sous enquête la semaine dernière. Il aurait détourné une somme considérable : plus de 800 millions de yuans (88 millions d’euros), estime la presse officielle, qui précise qu’il entretenait un gynécée de dix maîtresses. Zhang Shuguang, quant à lui, a été révoqué lundi dernier. Selon un journal de Hongkong, Ming Pao, Zhang posséderait trois «villas de luxe» à Los Angeles et plus de 250 millions d’euros sur plusieurs comptes bancaires en Suisse et aux Etats-Unis.
En cinq ans, l’Etat chinois a dépensé plus de 200 milliards d’euros pour moderniser ses chemins de fer. Or, Liu et ses associés auraient écrémé 3% du montant. Ils accordaient 80% des contrats de TGV à deux entreprises d’Etat, la China Railway Group et la China Railway Construction Corp, en échange de prébendes livrées par les centaines de sous-traitants de ces deux entreprises, explique le magazine d’enquête chinois Caixin. «Les entreprises qui ne faisaient pas partie du réseau n’obtenaient pratiquement jamais de contrats», poursuit Caixin.
Répercussions. Cette affaire de prébendes à haut niveau, qui pourrait entraîner la chute de beaucoup d’autres têtes du ministère, n’est pas unique en Chine, où la corruption est endémique. Chaque jour, pas moins de 400 officiels sont sanctionnés pour corruption, selon les chiffres fournis par Pékin. Ses répercussions risquent cependant de remettre en cause le projet national d’extension du TGV. Quelque 17 000 km de voies supplémentaires sont projetés ou déjà en travaux. La plupart des pots-de-vin recueillis par ces hauts responsables proviennent de sous-traitants dont la compétence technique est aujourd’hui mise en doute. Par ailleurs, le rythme surprenant de la construction du réseau chinois - cinq fois plus rapide qu’en France - soulève beaucoup de questions. «Les ouvriers posent les rails alors que les ingénieurs n’ont pas encore fini de déterminer les normes techniques», écrit par exemple Caixin. Selon un expert proche du ministère des Chemins de fer cité par le New York Times, le béton utilisé dans la construction des fondations des voies serait bien souvent de mauvaise qualité.
Les TGV pourraient, dans quelques années, réduire leur vitesse, les rails ne pouvant conserver leur rectitude d’origine. Les piliers de béton seraient de qualité douteuse, les entreprises ayant préféré se passer des compétences techniques des fournisseurs étrangers. De nombreux constructeurs se sont d’ailleurs plaints, au fil des ans, du fait qu’une fois leurs brevets vendus à la Chine, ils étaient souvent écartés des appels d’offres des chantiers.
En 2009, le directeur des transports d’Alstom, Philippe Mellier, avait même appelé les pays occidentaux à refuser d’acheter des trains chinois, arguant de la fermeture progressive du marché local aux fournisseurs étrangers. La corruption du ministère des Chemins de fer a par ailleurs entraîné pour l’Etat des surcoûts importants, selon Caixin. La ligne Pékin-Shanghai a ainsi coûté le double de son budget initial, tandis que la construction de la gare de Canton, elle, a coûté sept fois plus…
Risques. Cette affaire, estime une source européenne, met au grand jour d’autres problèmes de sécurité potentiels : les trains chinois roulent à des vitesses qui seraient trop élevées. C’est ce qu’affirmait ouvertement l’an dernier au Financial Times le président de la compagnie de chemins de fer du Japon, Yoshiyuki Kasai. Selon lui, la Chine fait rouler des trains de conception japonaise à des vitesses 25% supérieures à celles prévues lors de leur conception. «Nous ne pousserons jamais ces trains à de telles limites», mettait-il en garde. Même si aucun accident de TGV n’est survenu en Chine, le nouveau ministre des Chemins de fer, Sheng Guangzu, semble confirmer les risques. «Je compte placer la sécurité et la qualité au cœur des projets de construction», vient-il de déclarer. Ajoutant que la sécurité était sa «plus haute priorité».
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