TheForceCode a écrit:Maintenant, il serait également intéressant de créer une ligne Miami/Jacksonville, qui s'interconnecterait avec la ligne Tampa/Orlando, au niveau d'Orlando.
Il ne manque pas un zéro dans tes populations ? D'ailleurs, pour moi, Tampa et Saint Petersburg font partie de la même aire urbaine...Raminagrobis a écrit:L'aire urbaine d'Orlando pèse 235 000 habs (5e de floride), celle de Tampa 340 000 (3e). A l'ouest de Tampa, le train pourrait continuer sur ligne classique vers Clearwater (100 000 habs) et St-Petersbourg (245 000, 4e de Floride) via quelques dizaines de km sur la ligne classique, mais celle ci n'est pas électrifiée...
jml13 a écrit:Il ne manque pas un zéro dans tes populations ? D'ailleurs, pour moi, Tampa et Saint Petersburg font partie de la même aire urbaine...Raminagrobis a écrit:L'aire urbaine d'Orlando pèse 235 000 habs (5e de floride), celle de Tampa 340 000 (3e). A l'ouest de Tampa, le train pourrait continuer sur ligne classique vers Clearwater (100 000 habs) et St-Petersbourg (245 000, 4e de Floride) via quelques dizaines de km sur la ligne classique, mais celle ci n'est pas électrifiée...
Wikipedia a écrit: TAMPA
Avec plus de 330 000 habitants en 2006, elle constitue la troisième commune la plus peuplée de Floride derrière Jacksonville et Miami. C'est à la fois une ville portuaire et un centre de villégiature. L’agglomération (MSA) de Tampa-St. Petersburg-Clearwater, qui s’étend sur quatre comtés, regroupe environ 2,7 millions d’habitants et se classe en deuxième position de l’État. Le Greater Tampa Bay regroupe un peu plus de 4 millions d’habitants avec l’agglomération de Sarasota
L'AFP a écrit:
La SNCF fait acte de contrition pour sauver ses chances aux Etats-Unis
PARIS, 12 nov 2010 (AFP) - Pour préserver ses chances d'obtenir des contrats aux Etats-Unis, la SNCF a exprimé pour la première fois ses regrets pour son rôle dans la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que l'entreprise publique affirmait jusque-là pour sa défense qu'elle avait agi sous la contrainte.
En déplacement début novembre aux Etats-Unis pour présenter l'offre de la SNCF pour le projet de ligne à grande vitesse Tampa-Orlando, son président Guillaume Pepy a rencontré, à Fort Lauderdale, des élus de l'Etat de Floride et des associations juives.
La compagnie a publié un communiqué à cette occasion, qui fait le point sur sa position et se termine sur "le souhait de la SNCF d'exprimer sa profonde peine et son regret pour les conséquences de ses actes" réalisés sous la contrainte "de la réquisition".
M. Pepy fait référence dans ce texte au discours prononcé par le président français Jacques Chirac en juillet 1995, lors des commémorations de la Rafle du Vel' d’Hiv': "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'Etat français."
"En tant que bras de l'Etat français, la SNCF reprend à son compte ces mots et la peine qu'ils reflètent pour les victimes, les survivants et leurs familles qui ont souffert à cause de notre rôle pendant la guerre", écrit le patron de la SNCF.
La compagnie a même créé un site internet, qui présente en anglais son rôle pendant la Shoah: http://www.sncfhighspeedrail.com/heritage.
La SNCF, également candidate à l'exploitation d'une ligne à grande vitesse en Californie, est sommée depuis plusieurs mois de rendre des comptes sur son action pendant la Seconde Guerre mondiale.
En Californie, le démocrate Bob Blumenfield a fait voter une loi qui oblige tous les candidats à un contrat à faire la lumière sur leur éventuel rôle dans le transport de "prisonniers" de 1942 à 1944, texte auquel le gouverneur Arnold Schwarzenegger a finalement mis son veto.
Un élu de Floride à la Chambre des représentants, le démocrate Ron Klein, a déposé un projet de loi similaire au niveau fédéral.
M. Pepy avait déclaré en août que la SNCF, qui a transporté quelque 76.000 Juifs déportés pendant la guerre, était prête à ouvrir ses archives aux Américains et qu'il prenait cette affaire "très au sérieux".
S'il avait déjà fait brièvement allusion au discours du Vel' d'Hiv', il avait surtout mis en avant le fait que les cheminots étaient "sous le joug de l'occupant nazi" et que plus de 2.000 d'entre eux avaient été "exécutés".
Mais au vu des enjeux financiers de ces contrats (des dizaines de milliards de dollars), pour la SNCF mais surtout pour son fournisseur de trains Alstom, la direction de la compagnie ferroviaire a choisi de se repentir publiquement.
"C'est un pas évident dans l'avancée de la vérité historique, que le procès de mon père avait permis d'établir, ainsi que le rapport Bachelier" (publié en 1996 sur l'attitude de la SNCF pendant l'occupation allemande, ndlr), a réagi auprès de l'AFP l'ex-député européen Verts Alain Lipietz, qui invite M. Pepy à "redire ses excuses en France".
La famille Lipietz, dont quatre membres ont été déportés, a perdu en appel son procès contre l'Etat et la SNCF.
"J'encourage la SNCF à regarder en face cette page de l'histoire, quitte à briser des mythes", a réagi de son côté François Zimeray, ambassadeur pour les droits de l'Homme, qui regrette toutefois que cette tragédie ait été "instrumentalisée à des fins de protectionnisme".
Le Journal du Net a écrit:Trains à grande vitesse: la Maison Blanche veut 53 milliards sur 6 ans
La Maison Blanche a présenté mardi un plan de 53 milliards de dollars sur six ans pour développer des lignes de train à grande vitesse aux Etats-Unis, dans la foulée du souhait énoncé par le président Barack Obama d'investir dans les infrastructures.
Le vice-président Joe Biden a indiqué que l'administration proposerait dans son prochain budget annuel, qui sera présenté au milieu du mois, de consacrer huit milliards de dollars à "l'augmentation de l'accès des Américains aux services de trains à grande vitesse".
Cet investissement qui devra recevoir l'approbation d'un Congrès où les adversaires républicains de MM. Obama et Biden sont en position de force, donnerait le départ d'un plan visant à permettre à 80% des Américains d'avoir accès au train à grande vitesse d'ici à 25 ans, selon M. Biden.
L'investissement s'élèverait au total à 53 milliards de dollars sur 6 ans, a précisé la Maison Blanche.
Les républicains ont sans surprise réagi avec hostilité, le président de la sous-commission des transports ferroviaires à la Chambre des représentants, Bill Shuster, affirmant que ce n'est "pas au gouvernement de développer le train à grande vitesse américain", mais aux entreprises privées.
Tant le président que le vice-président soulignent que le développement du réseau national de chemin de fer transportant des passagers, Amtrak, qui souffre actuellement des conséquences d'années de délaissement, constituerait l'un des piliers de la future prospérité des Etats-Unis.
Les républicains dénoncent en Amtrak un "système de style soviétique" structurellement déficitaire.
Lors de son discours sur l'état de l'Union le 25 janvier, M. Obama avait appelé les Etats-Unis à investir dans les fondamentaux que sont à ses yeux l'enseignement, la recherche et les infrastructures afin de résister à la montée en puissance de pays comme l'Inde et la Chine.
"En tant que passager et défenseur de longue date d'Amtrak, je comprends l'intérêt d'investir dans un réseau ferroviaire moderne qui aidera à relier les habitants, réduira les embouteillages et créera des emplois de qualité et qualifiés qui ne pourront pas être délocalisés", a affirmé M. Biden, qui s'exprimait dans une gare de Philadelphie (Pennsylvanie, est).
Le plan présenté mardi, qui complète de précédentes annonces en la matière de MM. Obama et Biden, prévoit trois types de réseaux ferroviaires, dont un réseau national qui verrait les convois évoluer entre 200 et 400 km/h.
"Aux Etats-Unis, nous mettons un point d'honneur à rêver à de grandes choses", a lancé le secrétaire au Transports de M. Obama, Ray LaHood. Selon lui, "cet investissement dans un réseau de trains à grande vitesse américain nous permettra (...) d'être compétitifs au XXIe siècle".
Très étendus, les Etats-Unis ont favorisé l'automobile et l'avion après la Seconde Guerre mondiale, délaissant leur réseau de trains qui est aujourd'hui vétuste et inefficace, alors que le Japon, l'Europe et dernièrement la Chine ont multiplié les projets.
L'engorgement des aéroports, les embouteillages, la hausse du prix des produits pétroliers et la lutte contre le réchauffement climatique semblent donner une nouvelle chance aux chemins de fer, mais le coût de la construction d'un réseau moderne devrait se chiffrer en centaines de milliards de dollars.
Sur la seule ligne théoriquement "à grande vitesse" en service actuellement aux Etats-Unis, l'axe Washington-Boston, la moyenne ne dépasse pas 132 km/h entre la capitale fédérale et New York.
po a écrit:vu l'état catastrophique des finances publiques
Arka_Voltchek a écrit:po a écrit:vu l'état catastrophique des finances publiques
Aucun rapport, il a refusé sa part d'un budget fédéral, qui sera de toute façon dépensé (mais par d'autres) le complément devant être apporté par le secteur privé. L'Etat n'aurait rien eu à payer, mais y aurait beaucoup gagné. Sauf au niveau politique...
po a écrit:Arka_Voltchek a écrit:po a écrit:vu l'état catastrophique des finances publiques
Aucun rapport, il a refusé sa part d'un budget fédéral, qui sera de toute façon dépensé (mais par d'autres) le complément devant être apporté par le secteur privé. L'Etat n'aurait rien eu à payer, mais y aurait beaucoup gagné. Sauf au niveau politique...
Aucune chance que le secteur privé apporte ce qu'il faut pour boucler le budget. Le plus gros financier aurait été l'Etat "local" comme dans tous les projets de LGV aux USA.
gavatx76 a écrit:Le déraillement du TGV américain.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/05/04/le-deraillement-du-tgv-americain_1516796_3222.html
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