super5 a écrit:basco - landais a écrit:[digression]
Quand on voit combien le Quatar investit en ce moment dans le foot, et comment Vinci obtient nombre de concessions de stade, posez vous les bonnes questions
[/digression]
Mais pas celle du Parc des Princes
Pas encore mais certains s'en occupent ....
cf le dossier de Liberation du 02/08 :
http://www.liberation.fr/sports/0101235 ... epuis-2007Liberation du 02/08 a écrit:Nicolas Sarkozy, douzième homme de l’équipe qatarie
Le chef de l’Etat, supporteur du PSG, voit d’un bon œil la reprise du club par QSI.
Depuis qu’un cheikh a pris le contrôle du Paris-SG, le club renoue avec les années folles : les millions déjà dépensés, ceux qui le seront bientôt et Leonardo en «Monsieur Loyal», ancienne étoile du club (1996-1997), aussi classe dans son nouveau costume de directeur sportif qu’il l’était en maillot du PSG. Vu des coulisses, le rachat de 70% des parts du club par Tamim ben Hamad al-Thani, héritier de la famille régnante qatarie, n’a cependant rien de magique. Des pétrodollars convertis en «footbadollars», des enjeux politiques et économiques, une ministre des Sports qui manque de sauter (lire ci-contre) et un chef de l’Etat dans le rôle du facilitateur.
Légion d’honneur. Nicolas Sarkozy a toujours vu d’un très bon œil l’arrivée du fonds Qatar Investment Authority (QIA) - dont Al-Thani est président du directoire - dans le capital du Paris-SG, son club de cœur. «Il s’est intéressé de près au dossier, admet Franck Louvrier, le conseiller en communication de l’Elysée. D’abord parce que c’est un Etat étranger qui investit en France, et puis parce qu’il est supporteur.» Un supporteur actif, qui a rencontré à plusieurs reprises Tamim al-Thani, bien avant que l’achat du PSG soit conclu. En 2010, il élève le cheikh de 31 ans à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur. «Ils ont évoqué le sujet du PSG quand ils se sont rencontrés, reconnaît Franck Louvrier, qui nie que Nicolas Sarkozy ait eu un rôle d’intermédiaire. S’il y a des fonds étrangers qui peuvent aider le sport français, il y est favorable.» Le point clé pour l’exécutif, c’est la provenance de l’argent. «Il s’agit de fonds respectables», insiste le conseiller en communication.
Après la première mi-temps à l’Elysée, c’est à la mairie de Paris que se joue en partie la deuxième. Car l’histoire du PSG est liée à celle de son stade. Or, le Parc des Princes appartient à la ville de Paris. Il est, jusqu’en 2014, en concession à Colony Capital, le fonds américain qui possédait le PSG jusqu’à l’arrivée de QSI et qui détient encore 30% des parts du club, qu’il devrait bientôt céder aux Qataris… tout en conservant la possibilité d’obtenir la gestion du Parc des Princes. Les négociations pour signer un bail emphytéotique administratif, qui accorderait la gestion du stade sur une très longue durée à Colony Capital associé à Vinci, s’éternisent depuis plus d’un an. Vinci est détenu à 5,7% par Qatari Diar, qui dépend, comme QSI, des fonds souverains qataris. Le Parc des Princes (45 000 places) nécessite des rénovations pour être agrandi et en conformité avec les normes de l’Euro 2016, organisé en France. Colony Capital semble prêt à mettre 100 millions d’euros, jugés insuffisants par la ville de Paris. Bertrand Delanoë a écrit à l’Etat pour recevoir une aide, qui pourrait s’élever à 10 millions d’euros. Mais l’enveloppe de 158 millions allouée à la rénovation des stades a déjà été distribuée : dans ce contexte, il est clair que la mairie de Paris apprécie l’arrivée de QSI.
Chèque.
La rénovation du Parc, qui installera de fait le Paris-SG au Stade de France pour la saison 2013-2014, fait ressortir le serpent de mer d’un déménagement définitif du club à Saint-Denis. «Le Parc des Princes restera le stade du Paris-Saint-Germain», a déclaré Nasser al-Khelaïfi, président du conseil de surveillance du club. «Il faut tout envisager», a rétorqué la ministre des Sports, Chantal Jouanno, candidate aux sénatoriales à Paris. Un déménagement du PSG à Saint-Denis, l’Etat en rêve : en l’absence de club résident, il fait un chèque annuel de plusieurs millions (près de 6 millions en 2009) au concessionnaire du Stade de France. C’est-à-dire à Vinci et à son actionnaire qatari. Le monde est petit
Comme quoi
(presque) tout est lié