Lorenzo a écrit:je suis Jjml13 dans son agacement. Justement pour une foi que dans cette ville il y a une réelle réception de chantier nous devrions nous en réjouir. Ce qui m'agace le plus est la schizophrénie ambiante.
Pour un chantier normal, sans doute, mais celui-ci a connu tellement d'avanies, comme d'autres dans l'agglo phocéenne, que cela en devient caricatural.
Après, il y a toujours ceux qui critiquent Marseille sans la connaître... mais c'est un autre problème.
Lorenzo a écrit:Une mème personne voudrais défendre l’intérêt commun en acceptant des malfaçon tout en accusant un pseudo intérêt personnel sur une limitation de vitesse qui n'as d'impact que pour son propre confort.
La très faible communication autour du chantier, alors que celui-ci est très suivi, est un problème. On annonce une date de mise en service puis à l'approche de l'échéance, on indique qu'il y a des malfaçons. On ne les découvre pas au dernier moment quand même ?
Je me demande si l'Etat souhaite tant que ça ouvrir une L2 inachevée vus les risques de bouchons. Auquel cas, il aurait dû anticiper le problème.
Lorenzo a écrit:Il faut bien accepter que la folie des grandeurs du tout routier est en déclin.
J'aimerais bien savoir où a été la folie des grandeurs à Marseille ? Cette ville se marque particulièrement par des chantiers lancés et jamais terminés jusqu'à aujourd'hui : L2, S8, BUS (ex-L2)... L'abandon de B55 pour L2 a été une énorme bêtise qui se paye cher aujourd'hui.
Lorenzo a écrit:Non l’intérêt commun n'est pas de quadriller la France d'autoroute limitées à 200 Km/h. Le coup exorbitant de la route n'est pas une vision de l’esprit si celui ci est objectif (Santé publique, nuisance sonore, stress, niche fiscale lié au déclaration de frais réel, impact écologique...). Notre monde change et il faut l'accepter.
Il ne faut pas tomber dans la caricature. Des autoroutes à 200 km/h, il n'y en a jamais eu en France, et encore moins en milieu urbain. La route coûte mais elle rapporte aussi en termes de taxes pétrolières, TVA... L'Etat ne s'y trompe pas qui surtaxe les péages, le carburant...
Le monde change mais en France on a décidé de taper sur la route à rebours de nombre de pays voisins qui investissent et créent de l'emploi avec des travaux publics. Dans le cas de la L2, les protestations (entendues) des riverains ont conduit à la réalisation d'une infra hors de prix car presque totalement souterraine côté Est. En termes d'insertion environnementale, difficile de faire mieux !
Lorenzo a écrit:Pour en revenir à la L2, je n'ose imaginer le scandale si un accident se produisait et avais les même conséquence qu'au mont blanc... Ceux qui peste contre un préfet qui exige une application des normes crierais au scandale...
Encore une fois, on ne sait pas quelles normes ne sont pas respectées sur la L2. En France, on croule sous des normes qui contribuent à surenchérir les coûts et à faire exploser les calendriers de réalisation. Il y aurait un bon tri à faire.
Lorenzo a écrit:L’interprétation de l’intérêt commun ou personnel n'est pas si basique et mérite de se positionner dans un contexte géographique et temporel. Nous ne somme plus dans les années 60 ou l'impact environnemental étais totalement ignoré occasionnant des répercussions délétères sur tout les écosystèmes (au sens large), une doctrine sur un droit pour tous au déplacement occasionnant des cout énorme pour la communauté sans jamais établir de réelle équité.
Les questions environnementales n'étaient pas ignorées dans les années 1960 mais plutôt pas considérées comme prioritaires. Aujourd'hui, c'est l'inverse : l'environnement passe d'abord, ce qui est un excellent prétexte pour ne pas investir. C'est une instrumentalisation.
Lorenzo a écrit:Bref l’intérêt commun dicte que la L2 n'ouvre qu'a partir du moment ou toutes les réserves serons levées et si le 70 Km/h s'impose pour limiter les nuisances des riverain et une sécurité des usager ce serra ainssi. Sur 5 Km rouler à 70 plutôt que 90 Km/h nous fais perdre moins d'une minute, somme nous vraiment a 1 min prés dans la vie ?
Imposer des restrictions de circulation dans une infra particulièrement bien étudiée n'est pas très logique. L'argument de la minute perdue est toujours avancé faute de mieux, sauf qu'au bout du compte les minutes s'additionnent et l'infra perd de son intérêt. Il faut au contraire inciter au rabattement sur la L2 en autorisant une vitesse acceptable : 90 km/h sur une autoroute moderne et conçue n'est pas un crime !