Encore une autoroute limitée à 110 km/h !
Dans le Haut-Rhin, le préfet veut abaisser la limitation de vitesse à 110 km/h sur l'A35.
Va-t-on avoir droit à une nouvelle baisse de la vitesse maximale autorisée sur nos routes ? Ces dernières années, les conducteurs ont en effet dû lever le pied sur plusieurs portions d'autoroutes comme sur l'A115, l'A104 ou encore l'A4. Invité de France Bleu Alsace lundi 15 octobre, Laurent Touvet, le préfet du Haut-Rhin a annoncé qu'une baisse de la vitesse autorisée de 130 à 110 km/h sur l'A35 est aussi à l'étude dans le département.
"La limitation à 110 km/h existe déjà depuis la déviation de Sélestat jusqu'au sud de Colmar, ainsi qu'au niveau de la Croix de la Hardt, près de Mulhouse", a expliqué le préfet à la radio, avant d’ajouter : "Je pense qu'il faut examiner cette limitation à 110 km/h sur l'ensemble du tronçon dans le Haut-Rhin."
110 km/h sur la totalité de l'A35 : pour ou contre ?: Le préfet Laurent Touvet a évoqué ce lundi matin la possibilité d'abaisser de 130 à 110 km/h la vitesse maximale sur la totalité de la portion de l'autoroute A35 située dans le Haut-Rhin, afin de…
"Je sais que ça ne fait pas plaisir"
Interrogé sur le but de la manœuvre, Laurent Touvet a déclaré que cette limitation "rend la circulation plus fluide et moins dangereuse. Cela permet d'éviter les coups d'accordéons, les ralentissements brutaux, qui sont les causes principales d'accident".
Voulant devancer les critiques, le haut fonctionnaire a ensuite lâché : "Je sais que ça ne fait pas plaisir. Mais est-ce que ça ne vaut pas la peine de mettre trois minutes de plus pour aller de Colmar à Mulhouse, si on roule plus en sécurité ?" D’après France Bleu Alsace, cette réduction de vitesse pourrait s'opérer sur l'ensemble de la journée ou seulement durant certaines tranches horaires.
Bugsss a écrit:Encore une autoroute limitée à 110 km/h !
Dans le Haut-Rhin, le préfet veut abaisser la limitation de vitesse à 110 km/h sur l'A35.
Va-t-on avoir droit à une nouvelle baisse de la vitesse maximale autorisée sur nos routes ? Ces dernières années, les conducteurs ont en effet dû lever le pied sur plusieurs portions d'autoroutes comme sur l'A115, l'A104 ou encore l'A4. Invité de France Bleu Alsace lundi 15 octobre, Laurent Touvet, le préfet du Haut-Rhin a annoncé qu'une baisse de la vitesse autorisée de 130 à 110 km/h sur l'A35 est aussi à l'étude dans le département.
"La limitation à 110 km/h existe déjà depuis la déviation de Sélestat jusqu'au sud de Colmar, ainsi qu'au niveau de la Croix de la Hardt, près de Mulhouse", a expliqué le préfet à la radio, avant d’ajouter : "Je pense qu'il faut examiner cette limitation à 110 km/h sur l'ensemble du tronçon dans le Haut-Rhin."
110 km/h sur la totalité de l'A35 : pour ou contre ?: Le préfet Laurent Touvet a évoqué ce lundi matin la possibilité d'abaisser de 130 à 110 km/h la vitesse maximale sur la totalité de la portion de l'autoroute A35 située dans le Haut-Rhin, afin de…
"Je sais que ça ne fait pas plaisir"
Interrogé sur le but de la manœuvre, Laurent Touvet a déclaré que cette limitation "rend la circulation plus fluide et moins dangereuse. Cela permet d'éviter les coups d'accordéons, les ralentissements brutaux, qui sont les causes principales d'accident".
Voulant devancer les critiques, le haut fonctionnaire a ensuite lâché : "Je sais que ça ne fait pas plaisir. Mais est-ce que ça ne vaut pas la peine de mettre trois minutes de plus pour aller de Colmar à Mulhouse, si on roule plus en sécurité ?" D’après France Bleu Alsace, cette réduction de vitesse pourrait s'opérer sur l'ensemble de la journée ou seulement durant certaines tranches horaires.
https://www.capital.fr/economie-politiq ... -h-1311170
Et hop, encore le combo écologie+sécurité+fluidité du trafic.
Encore si on avait une régulation de trafic par PMVR. Ca serait au moins compris.
Mais là, j'imagine bien le dénouement.
Finalement, ce zèle depuis de nombreuses années, vaut bien à lui seul, la mise en place du 80 km/h
Je serai curieux de connaitre la baisse moyenne des limitations de vitesse sur l'ensemble du territoire français
Le 130 km/h, bientot que sur le réseau concédé, au fin fond du Morvan et de l'Auvergne?
Vendenheim : une vingtaine de militants anti-GCO bloquent des engins de travaux
Ce lundi matin, à Vendenheim. / © Caroline Moreau. France 3 Alsace
Une vingtaine d'opposants au GCO ont bloqué des engins de travaux à Vendenheim (Bas-Rhin) ce lundi matin.
Par AR Publié le 22/10/2018 à 11:13 Mis à jour le 22/10/2018 à 17:08
Depuis 7 heures ce lundi matin, une vingtaine de militants anti-GCO ont bloqué trois engins de travaux à Vendenheim (Bas-Rhin) où une partie des travaux a déjà commencé la semaine dernière. Dans une ambiance calme, une vingtaine d'opposants au projet autoroutier ont fait face à autant de gendarmes mobiles jusqu'en fin de matinée.
Ils réclamaient le droit de pouvoir constater si les travaux préparatoires avaient été faits, comme l'identification de certains arbres accueillant des chauves-souris. Deux écologues sont arrivés en début d'après-midi en compagnie d'un responsable de la Sanef. Avec une poignée de membres d'Alsace Nature, ils ont fait le tour des arbres "remarquables". Les engins de travaux sont parvenus à contourner les opposants et à poursuivre le déboisement. Ce chantier qui concerne une zone de 12 hectares doit relier le GCO à l'A4
A Bischheim, depuis 10h30 ce lundi, plusieurs militants ont, eux, décidé d'entamer une grève de la faim pour protester contre le début des travaux du GCO.
Ce lundi à 18 heures, la députée LREM du Bas-Rhin, Martine Wonner et Luc Huber le maire de Pfettisheim, opposés au GCO, doivent être reçus à Paris par François de Rugy, le ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. Ils entendent demander au ministre un moratoire sur le GCO.
Maintien du GCO par le gouvernement : Alsace Nature dénonce “le mépris de l'État”
Le nouveau ministre de la Transition écologique doit, comme son prédécesseur, gérer le dossier du grand contournement ouest (GCO). / © Léon Tanguy, MaxPPP
Dans un communiqué diffusé le vendredi 26 octobre, le ministère de la Transition écologique a confirmé la poursuite des travaux du grand contournement ouest (GCO) autour de Strasbourg. L'association Alsace Nature regrette que les propositions alternatives n'aient pas été étudiées plus sérieusement.
Par Vincent Ballester Publié le 26/10/2018 à 19:47
"[Les ministres] ont confirmé que le projet se poursuivrait." Voilà ce que dit en substance le communiqué envoyé par le ministère de la Transition écologique, ce vendredi 26 octobre 2018, au sujet du grand contournement ouest (GCO). Pourtant, des projets alternatifs au GCO avaient été remis au ministère la veille au soir.
Pour Stéphane Giraud, directeur de l'association Alsace Nature opposée au projet, il y a là un "manque d'intérêt du gouvernement" pour les solutions alternatives proposées. En répondant dès le lendemain du dépôt de ces projets, à midi, le gouvernement "n'aurait pas eu le temps d'étudier sérieusement ces propositions". Ainsi, ordonner la poursuite des travaux serait de "l'irrespect".
https://www.scribd.com/document/391682884/Communique-de-presse-d-Alsace-Nature-sur-la-position-gouvernementale-vis-a-vis-du-GCO#from_embed by Vincent Ballester on Scribd
François de Rugy et Elisabeth Borne, respectivement ministre de la Transition écologique et ministre des Transports, avaient pris l'engagement de recevoir une délégation opposée au projet (tout comme une autre qui y était favorable) avant de rendre leur décision.
https://www.scribd.com/document/3916823 ... om_embedby Vincent Ballester on Scribd
Macron à Strasbourg dimanche - GCO Les anti GCO en grève de la faim demandent à rencontrer Emmanuel Macron
Quatre-vingt personnes étaient réunies ce mercredi midi place Kléber autour d'une partie des grévistes de la faim anti GCO qui demandent une suspension des travaux de l'autoroute de contournement de Strasbourg.
Aujourd'hui 15:19 par Olivier Claudon , actualisé à 16:49 Vu 248 fois
Après neuf journées de grève de la faim, les grévistes commencent à accuser le coup. "On entre dans la phase difficile, explique Michel Dupont. Mon objectif est d'aller le plus loin possible, nous voulons un moratoire sur le GCO". Assis à côté de lui, le vice-président d'Alsace Nature, Maurice Wintz, gréviste lui aussi, témoigne de la difficulté physique de l'épreuve, mais de la constante motivation: "nous sommes un peu faibles dans nos corps, mais forts dans nos coeurs et nos esprits".
"Nous tiendrons jusqu'à ce que notre état de santé le permette, explique Rachel Kuhn, gréviste elle aussi depuis le 22 octobre. Nous demandons un moratoire au président de la République, qu'on arrête les travaux et qu'on étudie les alternatives".
Rassemblement dimanche
Le mouvement anti-GCO a demandé une entrevue au président de la République Emmanuel Macron qui sera à Strasbourg dimanche soir. "On ne souhaite pas perturber le concert à la cathédrale et la rencontre franco-allemande, explique Michaël Kugler, l'un des leaders du collectif GCO Non Merci! parce que la construction de l'Europe fait partie des valeurs du mouvement anti-GCO. Mais nous avons demandé une rencontre privée, un entretien entre le président et les grévistes de la faim".
Pour l'heure, le mouvement n'a pas eu de réponse: "c'est incompréhensible, regrette Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg. Il n'y a eu aucun signe de la présidence, aucune réponse depuis le début de la grève".
Un rassemblement est en outre prévu dimanche à 15h parc de l'Etoile à Strasbourg, aux abords de la statue de Gandhi.
Fermeture de la bretelle de l’A4 vers l’A35 du 5 au 23 novembre pour les travaux du GCO
Par Jean-François Gérard publié le 31/10/2018 à 16h58
Les travaux du Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg se poursuivent. En plus de la quarantaine de chantier démarrés, ceux pour l’échangeur prévu au nord à Vendenheim devraient bientôt débuter, ce qui entraînera une fermeture de la bretelle d’accès de l’A4 (Paris/Metz) vers l’A35, direction Lauterbourg.
Les sociétés Arcos, filiale de Vinci qui réalise et exploitera le GCO, et la Sanef, exploitante de l’A4 et chargée de réaliser cet échangeur, annoncent que la voie d’accès sera fermée du lundi 5 au vendredi 23 novembre jour et nuit. Ces dates peuvent être modifiées selon les aléas du chantier et météorologiques.
Crochet par le sud
Pour les automobilistes, les concessionnaires conseillent de poursuivre leur route vers Strasbourg jusqu’à l’échangeur suivant à hauteur de Reichstett et Mundolsheim, avant de faire demi-tour et remonter vers l’A35 au nord (voir plan ci-dessous). Un détour d’environ 9 kilomètres. Un fléchage spécial sera installé.
Les constructeurs du GCO conseillent de prolonger le trajet sur l'A35 vers le sud avant de remonter au nord. (document Arcos / Sanef)
L’échangeur vise à conduire les automobilistes sur le GCO (ou A355) et d’aménager d’autres bretelles pour les automobilistes qui souhaitent accéder à Strasbourg par le nord ou qui rejoignent l’A35.
Pendant plusieurs jours d’octobre, des opposants se sont succédés à Vendenheim, ce qui retardé, voire annulé, certaines opérations prévues par la Sanef, sans que les forces de l’ordre n’écartent les citoyens mobilisés.
Ce mercredi 31 octobre, neuf opposants ont effectué leur grève de la faim, dans l’espoir d’une suspension de projet, afin de nommer un médiateur sur le projet d’autoroute payante. Jean-Jacques Pion, 79 ans et le plus âgé des activistes, a arrêté sa démarche à la demande d’un médecin. La venue d’Emmanuel Macron à Strasbourg dimanche 4 novembre sera utilisée pour interpeller le chef de l’État par les opposants.
Plan de l’échangeur
Les parties en bleu et en vert sont nouvelles. Celles en grises existent déjà. (document annexe du contrat de concession)
Routard a écrit:En tout cas, d'après le plan, la bretelle vers Strasbourg (qui absorbera la majeure partie du trafic nord-sud car tout le monde évitera le péage) est totalement sous-dimensionnée et forme une usine à bouchons programmée.
De toute manière, les gens du Nord de l 'Alsace qui travaillent à Strasbourg n'ont STRICTEMENT AUCUN INTERET à effectuer un détour payant par le Kochersberg.
De plus, vouloir forcer les gens à prendre l'itinéraire payant en sous-dimensionnant les alternatives tient pour moi du racket pur et simple.
Bref, si le principe du GCO n'est pas mauvais, sa mise en oeuvre et ses dégâts collatéraux enclaveront sérieusement la ville.
GCO : 200 élus demandent à Emmanuel Macron de recevoir les grévistes de la faim
vendredi 2 novembre 2018 à 17:16 Par Céline Rousseau, France Bleu Alsace et France Bleu Elsass
Dans une tribune publiée vendredi après-midi, 200 élus alsaciens et allemands demandent à Emmanuel Macron de rencontrer les grévistes de la faim opposés à la construction du grand contournement ouest de Strasbourg.
Deux cents élus alsaciens et allemands demandent à Emmanuel Macron de rencontrer les grévistes de la faim opposés à la construction du grand contournement ouest de Strasbourg. Le président de la République sera à Strasbourg dimanche pour lancer les commémorations du centenaire de l'armistice de 1918.
Pas de réponse de l'Elysée
Dix femmes et hommes ont entamé une grève de la faim le 22 octobre pour demander un moratoire sur le grand contournement ouest de Strasbourg et la remise à plat du dossier. Après 12 jours de jeûne, leurs demandes à l’Elysée restent sans réponse, indiquent dans un communiqué les anti-GCO.
"Alors que les experts pour le climat (GIEC) ont une fois de plus tiré la sonnette d’alarme, alors qu’Emmanuel Macron déclarait le 16 octobre la nécessité de « faire des choix clairs et profonds pour changer notre manière de produire, de nous déplacer (…) », nous, élu.e.s d’Alsace et du Rhin supérieur, appelons le président de la République à accepter une rencontre avec les grévistes lors de sa venue à Strasbourg ce dimanche 4 novembre".
[...] Le collectif GCO Non Merci dit s'être engagé à ne pas perturber le concert à la cathédrale dimanche soir auquel assistera Emmanuel Macron avec son homologue allemand et organise un rassemblement parc de l'Etoile à 15h le même jour.
La grève a pour but de demander une suspension des travaux de la future autoroute de contournement de Strasbourg.
Dans un communiqué publié ce vendredi, 200 élus appuient cette demande. On y trouve de très nombreux élus français dont la député LREM Martine Wonner, des maires, adjoints aux maires mais aussi des élus allemands.[...]
Strasbourg: Pour les travaux du Grand contournement ouest, une bretelle entre l'A4 et l'A35 fermée trois semaines
Publié le 05/11/18 à 11h16 — Mis à jour le 05/11/18 à 12h00
Dans le cadre des travaux du futur échangeur nord du Grand contournement ouest de Strasbourg (Bas-Rhin), une bretelle entre l’A4 et l’A35 direction Lauterbourg est fermée jusqu’au 23 novembre…
Le chantier du Grand contournement ouest (GCO) de Strasbourg (Bas-Rhin) suit désormais son cours, ou presque. Malgré la grève de la faim de dix militants lancée deux semaines plus tôt et les blocages poursuivis par d’autres ces temps-ci à Vendenheim, plusieurs sites de travaux avancent. Des coupes d'arbres puis des fouilles et sondages préparatoires mais aussi d’autres, déjà définitifs, ont été effectués sur le tracé de 24 kilomètres.
Selon les futurs gestionnaires Arcos (une filiale de Vinci) et Sanef, le chantier du raccordement autoroutier avec l’A4 et l’A35 côté nord doit débuter ce lundi. La bretelle d’accès à l’A35 (direction Lauterbourg) depuis l’A4 (dans le sens Paris-Strasbourg) est donc fermée jour et nuit jusqu’au 23 novembre (si les dates n’évoluent pas à cause la météo). Une déviation est mise en place par l’échangeur de Reichstett.
Une rencontre entre opposants et une conseillère du président
Après l’évacuation de la Zad du Moulin le 10 septembre puis la validation de l'arrêté de lancement du chantier par le tribunal administratif deux semaines après, les opposants au chantier autoroutier du GCO n’ont toutefois pas baissé les bras.
Après 14 jours de grève de la faim et une lettre signée par 200 élus, plusieurs militants ont rencontré ce dimanche une conseillère d’Emmanuel Macron et un représentant de la préfecture à Strasbourg.
Les grévistes de la faim anti-GCO dénoncent une “distance intolérable” de la part de l'Elysée
Au lendemain de la venue d'Emmanuel Macron en Alsace, pour lancer les festivités du centenaire de l'armistice de la guerre 14-18, les militants anti-GCO en grève de la faim depuis 16 jours, attendent toujours un signe du président. Une délégation a été reçue par l'une des ses conseillères.
Par Karine Gélébart Publié le 05/11/2018 à 18:11
Avant d'entamer leur grève de la faim, le 22 octobre, les dix grévistes de la faim (ils sont aujourd'hui neuf, l'un d'entre eux, âgé de 79 ans, a dû reprendre une alimentation, pour raisons de santé) avaient interpellé directement le président pour qu'il décide d'une remise à plat du dossier du grand contournement ouest de Strasbourg. Un moratoire qu'ils attendent toujours, quinze jours après avoir cessé de s'alimenter. Une indifférence qu'ils ressentent comme du mépris.
Ils ont également lancé à Emmanuel Macron une invitation à venir les rencontrer, en marge de l'étape strasbourgeoise de son périple mémoriel autour du centenaire de l'armistice de novembre 1918, ce dimanche 4 novembre. Eux s'étaient donné rendez-vous, avec tous les opposants au projet, pour un rassemblement place de l'Etoile, au pied de la statue de Gandhi, loin du centre-ville où ils n'étaient pas les bienvenus pour des raisons de sécurité.
Le président n'a toujours pas entendu leur appel, et ils se disent "affaiblis et marqués, mais toujours déterminés. Notre détermination psychique et militante reste entière, même si nous ressentons une distance intolérable de la part de l'Elysée", affirme Michel Dupont, un des grévistes de la faim, depuis leur lieu de rassemblement, en l'église protestante Saint-Michel de Bischheim.
Rencontre avec une conseillère de l'Elysée
La visite présidentielle en Alsace n'aura tout de même pas été totalement inutile pour les militants: l'une des conseillères du cabinet d'Emmanuel Macron, Anne-Claire Mialot, chargée de la cohésion des territoires et du logement, a reçu une délégation de cinq personnes pour une heure d'entretien. Alain Jund, adjoint au maire de Strasbourg, en était et veut y voir une "faible lueur d'espoir".
"Nous avons dénoncé l'indifférence du président à l'égard des grévistes, et des 200 élus qui l'ont interpellé, détaille l'élu. Nous avons pointé le décalage entre les discours de Monsieur Planète et son manque de considération pour ce dossier, alors que les rapports alarmants des experts du Giec, puis de WWF, sont très alarmistes. Il est en capacité de mettre un moratoire sur le GCO, c'est un projet dépassé. Nous espérons encore qu'il réagisse."
Un nouveau rassemblement le vendredi 9 novembre
Face à eux, une conseillère "dont ce n'est pas le dossier". "C'est encore un signe d'enfumage, fustige Michel Dupont et ses compagnons de combat. Elle a beau s'être montrée à priori attentive et parfois surprise, elle ne fait pas partie de ceux qui maîtrisent le dossier. C'est surprenant, et en même temps pas surprenant. Ca prouve encore la faible prise en compte de Macron de ce dossier."
"Le combat non-violent ne porte pas."
Et tous de dénoncer que leur choix de combat, entièrement non-violent, ne soit pas entendu. "Notre voix ne porte pas au niveau national. Faut-il que l'un d'entre nous fasse un malaise lors de la grève de la faim? Faut-il qu'il y ait un drame pour qu'on parle de notre combat?", s'interroge Michel Dupont.
"Lorsque les bonnets rouges mettent le feu aux portiques de péage sur les autoroutes, dans l'ouest de la France, ils ont gain de cause, renchérit Alain Jund. Il y a eu 7 avis défavorables de commissions d'enquête sur le GCO, il y a des gens en grève de la faim... Force est de constater qu'on continue à nous opposer les mêmes arguments complètement dépassés, de désengorgement de Strasbourg, de diminution de la pollution de l'air... ça ne tient pas, mais la lutte pacifiste ne paye pas."
"On est un groupe très soudé, on est déterminé à continuer."
C'est pourtant ainsi qu'ils vont continuer le combat. Les grévistes ont fixé un nouveau rendez-vous solidaire aux opposants aux GCO : un jeûne solidaire et un rassemblement place Kléber ce vendredi 9 novembre à midi.
GCO - Le maire de Pfettisheim s'oppose à l'abattage d'arbres : “j'ai été très vite rejoint par d'autres habitants”
Arrêté municipal contre l'abattage d'arbre entre Pfettisheim et Pfulgriesheim / © Jérôme Gosset/France3Alsace
Le maire de Pfettisheim et une trentaine d'habitants des villages de Pfettisheim et Pfulgriesheim (Bas-Rhin) se mobilisent ce lundi contre l'abattage d'une quinzaine d'arbres, sur le tracé de l'autoroute de contournement ouest (GCO) de Strasbourg.
Par Catherine Munsch Publié le 12/11/2018 à 18:16
Le maire de Pfettisheim, Luc Huber était le premier sur place: "Je suis arrivé à 8h30 ce matin, au début j'étais seul, quand les bûcherons sont arrivés et voulaient couper une branche, je m'interposais." Mais le bouche-à-oreille a fonctionné à la vitesse de l'éclair. Très vite ils ont été une dizaine, puis une vingtaine et une trentaine d'habitants des deux villages voisins de Pfettisheim et Pfulgriesheim, à s'interposer contre l'abattage d'une quinzaine d'arbres, sur le tracé de l'autoroute de contournement ouest (GCO) de Strasbourg.
Les hommes de la société d'abattage Holzinger, qui travaille pour Vinci, sont empêchés par les habitants de toucher aux arbres. Ils appellent les gendarmes locaux à la rescousse. Les parlementations démarrent, les gendarmes essaient de convaincre les habitants de laisser la société d'abattage travailler. Le maire explique : "J'ai pris un arrêté en mairie, vendredi. Il n'a pas été "retoqué" par la préfecture, il est donc à considérer comme valable. De toute façon, ils ont voulu commencer avant 9 heures, or il n'ont pas le droit d'intervenir sur la voie publique avant 9 heures et après 18 heures."
Ces arbres sont des arbres d'alignement, au bord de la route départementale, qui relie le village de Pfulgriesheim à celui de Pfettisheim. "D'ailleurs ces arbres sont protégés par le PLU (Plan d'urbanisation urbain) de Pfulgriesheim" rajoute Luc Huber. En milieu de journée, seules quelques branches d'un des arbres d'alignement ont été coupées. C'est le statu quo.
Les anti-GCO se déshabillent pour prouver qu'ils sont en grève de la faim
Strasbourg: les travaux préparatoires du GCO en sursis
Ce mercredi matin lors d'une audience, le rapporteur public du tribunal administratif de Strasbourg a préconisé l'annulation des arrêtés qui autorisent les travaux préparatoires du contournement autoroutier. Des travaux réalisés à hauteur d'au moins 80%.
Aujourd'hui 11:53 par Olivier Claudon , actualisé à 12:35 Vu 150 fois
Ce mercredi matin, le tribunal administratif de Strasbourg s'est penché sur les arrêtés des 16 et 24 janvier 2017 qui autorisent les travaux préparatoires. La demande de référé suspension déposée par Alsace Nature avait en son temps été rejetée. Ces travaux ont commencé en septembre 2017 et consistent en des sondages du sous-sol, des sondages archéologiques, des déviations de réseaux. Ces arrêtés attaqués autorisent la société concessionnaire de l'autoroute Arcos (filiale de Vinci) à impacter ainsi les milieux naturels pour réaliser ces travaux à la condition de mettre en place des mesures compensatoires aux dégâts occasionnés à la faune et à la flore.
Pour le rapporteur public du tribunal administratif, le fait de scinder le dossier du chantier de l'autoroute entre d'une part les travaux préparatoires et d'autre part le chantier de l'infrastructure en lui-même méconnaît les prescriptions du code de l'environnement en ce que ce fractionnement empêche, dans le cadre des procédures administratives, d'avoir une vision globale des impacts.
Le tribunal a mis l'affaire en délibéré au 28 novembre. Une très grande majorité des travaux préparatoires sont déjà réalisés mais pas tous. Il reste notamment des sondages archéologiques à réaliser à Kolbsheim et Vendenheim, entre autres sites.
Le chantier de l'autoroute a déjà commencé en plusieurs endroits sur la base d'autres arrêtés, eux aussi attaqués par des recours d'Alsace Nature toujours en instruction.
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