Millau. Sécurité Soirée mousse sur le viaduc de Millau
RAPPEL : Mercredi soir, une quarantaine de sapeurs-pompiers a réalisé un exercice de sécurité sur l'édifice. Une simulation d'intervention grandeur nature
Un camion-citerne est garé sur la bande d'arrêt d'urgence .
Entre la pile 4 et 5, sur la chaussée nord-sud du viaduc direction Montpellier, le chauffeur vient de constater un début d'incendie sur son tracteur.
Il ne s'agit que d'un exercice de sécurité mais le scénario est plus vrai que nature. Gendarmes, pompiers, employés de la compagnie Eiffage (CEVM) et de la Direction interdépartementale des routes (Dir), tous sont sur le qui-vive, unis dans un intérêt commun : tester leur coordination sur un exercice d'incendie poids lourd.
Objectif ? Être préparé en cas de réel incendie. « Ce site est l'un des plus importants en terme de risque, explique le colonel du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis 12), Éric Florès, présent sur les lieux. On se doit d'être au top. »
Quelques kilomètres plus loin, à la gare de péage de Saint-Germain, l'incident vient d'être visualisé sur les écrans du PC de sécurité. Un patrouilleur arrive, met en protection le véhicule, dresse un état des lieux communiqué aux superviseurs du PC. Sur le véhicule, les plaques orange ne trompent pas : le poids lourd est porteur de matières dangereuses, inflammables. Dossards sur le dos, les gendarmes cherchent le chauffeur : « Venez avec nous, ça va, vous supportez vos blessures ? » Pour tenter d'éteindre l'incendie, le conducteur a utilisé son extincteur et s'est brûlé les mains.
De minute en minute, le scénario se déroule. Au tour des pompiers d'arriver. Dans la minute qui suit l'alerte, les soldats du feu sautent dans leurs camions et partent de la caserne. Au total, neuf véhicules et une quarantaine de pompiers, professionnels et volontaires, sont réquisitionnés. Du haut du camion citerne émulseur, deux d'entre eux empoignent la lance à incendie. Projetée à une pression de 6 à 7 bar, la mousse jaillit, recouvre le véhicule à secourir.
Un peu trop loin, à cause du vent, les pompiers réadaptent leur position : « Ils réagissent bien. Si vous êtes trop loin, la mousse se désintègre avant d'atteindre son but », commente le colonel Éric Flores. Recouvert d'un tapis de mousse - une tonne au total -, le feu, simulé, est étouffé au bout d'une heure.
Le travail n'est pas fini : dans les eaux d'extinction, les pompiers effectuent des prélèvements pour examiner la nature des polluants.
Fin de l'exercice : l'heure est au débriefing pour l'ensemble des intervenants.
Laurie ZÉNON
dark_green67 a écrit:Une durée de vie garantie de 120 ans ne signifie pas que l'ouvrage sera bon à reconstruire au bout de 120 ans + 1 jour
En plus, rien n'empêche de faire de l'entretien préventif avant que les éventuelles dégradations n'aient provoqué des dommages graves...
super5 a écrit:dark_green67 a écrit:Une durée de vie garantie de 120 ans ne signifie pas que l'ouvrage sera bon à reconstruire au bout de 120 ans + 1 jour
En plus, rien n'empêche de faire de l'entretien préventif avant que les éventuelles dégradations n'aient provoqué des dommages graves...
De nombreux ouvrages du XIXème siècle sont toujours là, comme le pont Eiffel de Bordeaux.
bzh-99 a écrit:et le viaduc est a une durée de vie garantie de 120 ans. Je doute que l'État reprenne cet équipement quelques décennies avant de devoir le rénover à fond et à grands frais (sans compter que l'ingénierie d'État ne sera peut-être plus là dans 75 ans... )
tanaka59 a écrit:Petit parenthèse au passage (désolé si cela a été déjà ) .
Je recherche ce qui a poussé l'état à ne pas inclure la déviation sud est de Millau (avec la D809 ) déjà en 2x2 limitée à 110 ?
tracé fictif en bleu :
[img]http://img4.hostingpics.net/thumbs/mini_318082%20%20%20Sanstitre.png/img]
Merci d'avance
dionysos a écrit:Il semblerait que l'on cherche toujours à faire parler du Viaduc chez Eiffage, quitte à fermer l'autoroute pour la journée
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