Bugsss a écrit:Ce que je dis, c'est que l'avis n'est certes, que consultatif, mais amène forcément des éléments dans les bras des opposants, s'il est rendu publique et s'il va dans le sens du tout écologique. Surtout si cet avis est réservé. Et ca peut être des éléments à charge pour un tribunal
Dark Nark a écrit:Les maîtres d'ouvrage ont tout le loisir de communiquer et de rendre publique leur mémoire de réponse, ils ne le fond que trop rarement ou trop caché. Ce sont plutôt eux qu'il faut blâmer.
Dark Nark a écrit:Les maîtres d'ouvrage ont tout le loisir de communiquer et de rendre publique leur mémoire de réponse, ils ne le fond que trop rarement ou trop caché. Ce sont plutôt eux qu'il faut blâmer.
Dark Nark a écrit:Les maîtres d'ouvrage ont tout le loisir de communiquer et de rendre publique leur mémoire de réponse, ils ne le fond que trop rarement ou trop caché. Ce sont plutôt eux qu'il faut blâmer.
Bugsss a écrit:On aurait pu espérer que l'écologie sera plus intelligente et moins primaire que feu les "bétonneurs", des années 60-70
Polémique autour d'un projet de contournement autoroutier en Camargue
Envisagée depuis les années 1990, cette infrastructure longue d'une trentaine de kilomètres va border la lisière du parc naturel régional. L'enquête publique doit être lancée d'ici à la fin de l'année. Les riverains, écologistes et agriculteurs envisagent un recours en justice.
Parmi les dix options étudiées, celle qui a été retenue passerait très au sud d'Arles et traverserait sur pilotis plusieurs zones humides classées Natura 2000 en lisière immédiate du parc naturel.
Les riverains et associations de protection de l'environnement et du patrimoine de Camargue pensent tenir l'occasion de retarder le projet de contournement autoroutier d' Arles envisagé par le gouvernement.
Lors d'une des concertations publiques de ce tracé organisée par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) en janvier, des habitants ont pointé dans la présentation une erreur de plan susceptible de constituer une « tromperie manifeste du public », selon la responsable de l'Association Camargue environnement (Acen), Marie-Hélène Fabre. Elle a donc demandé l'organisation d'une nouvelle concertation, une requête restée lettre morte, et envisage désormais de porter l'affaire en justice.
Sur pilotis
Ce contournement controversé revient comme une arlésienne depuis 1995 pour « terminer la liaison autoroutière de l'axe méditerranéen entre l'Espagne et l'Italie sur une section d'environ 26 km », selon la description donnée par la préfecture de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Parmi les dix options étudiées, celle qui a été retenue passerait très au sud d'Arles et traverserait sur pilotis plusieurs zones humides classées Natura 2000 en lisière immédiate du parc naturel.
« Il menace 700 hectares d'espaces agricoles, 52 hectares de foin de Crau classés AOC, des zones d'élevage de taureaux et d'ovins, la nappe phréatique de la plaine et la tranquillité de plusieurs mas », s'inquiète Véronique Coulomb, porte-parole du groupe local d'EELV Pays d'Arles, qui multiplie les journées d'actions depuis plusieurs semaines avec un collectif de 25 associations, ONG et agriculteurs constitué pour défendre ces terres.
La polémique a donné l'occasion d'une passe d'armes entre le journaliste Stéphane Bern , ambassadeur pour la biodiversité du WWF France, et le maire d'Arles, Patrick de Carolis. Dans un tweet posté fin janvier, le premier dénonçait « un massacre de la biodiversité et du patrimoine paysager et historique de la Camargue ».
Soulager le trafic périurbain
Patrick de Carolis - ancien président de France Télévisions - avait alors argumenté sur « la santé de plus de 5.000 Arlésiens qui vivent à moins de 150 mètres de la RN113 » que doit soulager l'autoroute. « Les Arlésiens pâtissent quotidiennement des problématiques de trafic », décrit la conseillère municipale déléguée au transport et à la mobilité de la ville d'Arles, Marie-Amélie Ferrand Coccia.
Avec l'autoroute, la moitié du transit interrégional (dont 90 % des poids lourds) et le cinquième du trafic régional seraient supprimés. Sur le linéaire concerné par le projet, le tronçon routier le plus chargé́ accueille 75.800 véhicules par jour, dont 9 % de poids lourds.
Sans recours judiciaire, l'enquête publique devrait être lancée à la fin de l'année pour une mise en service de l'axe vers 2028, malgré de nombreuses réserves émises par l'Autorité environnementale. Celle-ci note en particulier que « la raison impérative d'intérêt public majeur du projet devra être démontrée pour bénéficier d'une dérogation espèces protégées ».
D'autres projets sont également en développement en Camargue : la construction d'un pont pour remplacer l'actuel bac de Barcarin à Salin-de-Giraud, qui limite le trafic dans le Delta, et une unité de méthanisation à Saint-Martin-de-Crau qui est accusé d'alourdir potentiellement les flux de camions.
Argentoratum a écrit:Sans recours judiciaire, l'enquête publique devrait être lancée à la fin de l'année pour une mise en service de l'axe vers 2028, malgré de nombreuses réserves émises par l'Autorité environnementale. Celle-ci note en particulier que « la raison impérative d'intérêt public majeur du projet devra être démontrée pour bénéficier d'une dérogation espèces protégées ».
Radio Vinci a écrit:SALON-DE-PROVENCE : DÉBUT DES TRAVAUX DE LA BIFURCATION DES AUTOROUTES A7/A54
date 08/12/2023 - 16:51 | micro_reportage La rédaction
Le démarrage des travaux d'amélioration de la bifurcation A7/A54 représente un projet majeur pour VINCI Autoroutes. Ces travaux, d'un coût de 29 millions d'euros, visent à améliorer la fluidité et la sécurité du trafic sur un axe européen crucial entre l'Espagne et l'Italie. En parallèle, un engagement fort est pris pour minimiser l'impact environnemental, avec des mesures spécifiques pour la biodiversité locale.
illustration de Salon-de-Provence : début des travaux de la bifurcation des autoroutes A7/A54
Vue bifurcation A7-A54 - © VINCI Autoroutes
Planification et gestion des perturbations
Le projet d'amélioration de la bifurcation entre les autoroutes A7 et A54 débute dans le secteur de Salon-de-Provence. VINCI Autoroutes, conscient de l'importance stratégique de ce nœud reliant la région Sud Provence-Alpes-Côte-d'Azur à l'Occitanie et constituant un axe européen majeur entre l'Espagne et l'Italie, a minutieusement planifié les travaux pour limiter les désagréments. Les travaux, prévus jusqu'à l'été 2025, comprennent le doublement de certaines bretelles et la reconfiguration d'accès, tout en maintenant la circulation grâce à des travaux de nuit et des plans de déviation élaborés.
Impact économique et logistique
Avec un investissement de 29 millions d'euros, le chantier vise à renforcer la sécurité et fluidifier le trafic, en réponse aux congestions régulières, notamment pendant les heures de pointe et en été (plus de 53 000 véhicules/jour en moyenne). L'opération comprend la création de nouvelles voies, la modification de trois ouvrages d'art, et des mesures spécifiques comme l'élargissement de voies d'insertion. Une opération « coup de poing » de 8 semaines est prévue début 2025 sur l'A54 pour des travaux majeurs sur le pont enjambant le canal EDF, illustrant la complexité et la technicité du projet.
Considérations environnementales
VINCI Autoroutes s'engage également à préserver l'environnement et la biodiversité. Des mesures telles que la création d’un réseau d’assainissement pour traiter les eaux de pluie et la mise en place de gîtes pour le lézard Ocellé sont prévues. De plus, le chantier inclut des objectifs ambitieux en matière de recyclage : réutilisation du béton, recyclage de la ferraille, et réduction de l'empreinte CO2 (équivalent à plus de 14 milliards de km parcourus en TGV).
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