Bugsss a écrit:Mouais, rien n'est figé.
Surtout si c'est le même concessionnaire. Ca veux dire qu'il faut bien payer la nouvelle section.
Donc sortir d'un péage fermé, refaire une BPV avec une section ouverte, et repéage fermé?
Ca ne tient pas debout
Bugsss a écrit:Sinon pour changer de sujet, pour emprunter souvent A54, il se pose de plus en plus le problème des files de camions, car cet axe est prisé comme liaison Italie/Espagne, et donc par les transporteurs.
De nombreux ralentissements sont constatés, quand les PL doublent. D'année en année, ca empire et avec A55/A56 à terme, ca sera pire.
Elle est calibrée pour être mise à 2x3 voies l'A54?
Alexandre a écrit:Ce qui ne tient pas debout, c'est que j'ai l'impression que la nouvelle section ne sera pas payante directement. Vu la configuration des diffuseurs, je pense que seule la hausse des péages existants financera ce nouveau tronçon.
Entre Saint-Martin-de-Crau et Salon oui. Pour la partie ouest, je ne sais pas mais il me semble que c'est prévu en phase définitive non ?
FDH a écrit:Alexandre a écrit:Ce qui ne tient pas debout, c'est que j'ai l'impression que la nouvelle section ne sera pas payante directement. Vu la configuration des diffuseurs, je pense que seule la hausse des péages existants financera ce nouveau tronçon.
Comme à La Roche-Sur-Yon ? Sauf que le trafic serait bien plus élevé à Arles.
LaProvence.com a écrit:Arles : le dossier autoroutier est-il en train de quitter la voie de garage ?
Le contournement d'Arles apparaît bien dans le projet de loi sur les mobilités nouvelles
La douche froide de l'hiver dernier, lorsque le rapport du président de la commission d'orientations des infrastructures Philippe Duron renvoyait la réalisation du contournement autoroutier d'Arles aux calendes grecques, est a priori oubliée. "Même s'il faut toujours se garder de tout triomphalisme, nous pouvons constater que les vives craintes suscitées par les travaux de la commission Duron 2 ont été levées", confiait récemment un fonctionnaire de la DDTM 13, dans un courriel à l'élu à l'urbanisme David Grzyb, relayé par le CIQ Sud Semestres-Plan de Bourg. C'est que, depuis, les signaux positifs pour une réalisation plus rapide du contournement d'Arles par le sud, via le tracé dit "Sud Vigueirat", se sont multipliés.
En mars, et après la visite d'une délégation arlésienne conduite à Paris par la députée (LaRem) Monica Michel le mois précédent, la ministre des Transports Élisabeth Borne avait indiqué "partager la nécessité d'apporter une réponse aux enjeux de sécurité des usagers de la RN 113 et de qualité de vie des riverains."
Elle avait dans un courrier à la députée confirmé le tracé Sud-Vigueirat, ainsi qu'un surcoût de 150 à 200 millions d'euros sur le projet chiffré initialement à 580 M €, évoquant par ailleurs la reprise des études pour remettre à jour le dossier technique en vue d'une enquête publique début 2021.
Un discours suivi par des actes concrets. Durant l'été, les appels à candidature pour les études préalables relatives au contournement autoroutier d'Arles ont été relancés par la Dreal Paca.
Un contournement mentionné en page 26 de la dernière version en circulation du projet de loi d'orientation des mobilités (LOM), que nous avons pu consulter, et qui confirme aussi le renforcement de la liaison Salon-Fos sur la période 2018-2022. "Le projet de contournement sud d'Arles avancera vers sa réalisation. En vue de l'enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique, le dossier technique sera repris pour intégrer les derniers éléments techniques, tenant compte notamment des enjeux environnementaux liés à la traversée du Rhône et à la proximité de la Camargue. Sur cette base, une nouvelle démarche de participation du public sera réalisée dans la période 2018 - 2022", prévoit pour l'instant le texte de la future loi d'orientations des mobilités. Pour la liaison Fos-Salon et l'autoroute, "ces deux dossiers sont donc programmés pour être instruits pendant la période 2018-2022, ce qui est une avancée par rapport à la première version du projet de LOM, qui suite au rapport Duron, les repoussait à la période suivante 2023-2028, indique-t-on dans l'entourage de la députée d'Arles. Concernant le projet de contournement d'Arles, la programmation proposée à la LOM est donc bien conforme à l'engagement écrit de la ministre Elisabeth Borne : l'enquête publique doit intervenir début 2021 ; ce qui permettrait le début des travaux en 2023."
L'intégration du contournement d'Arles à la loi d'orientation des mobilités, "c'est une très bonne nouvelle, cela va graver dans le marbre le projet en question", se félicite Monica Michel, particulièrement attentive à ce dossier. La députée a d'ailleurs rencontré les cadres de la Dreal Paca, il y a quelques jours, pour faire le point avec eux, et s'assurer que leur calendrier concernant les études suivait bien celui de la ministre des Transports. Cela semble être le cas, et la Dreal mènera en parallèle des concertations avec les élus, les associations, tout en montant des groupes de travail thématiques.
Si le projet est remis sur de bons rails, le chemin est encore long, donc. "Le dossier était embourbé, c'est une chance que le gouvernement ait pu prendre en compte la nécessité d'un tel projet, mais on ne peut pas aller plus vite que la musique", relativise Monica Michel, qui met en avant un succès collectif. "C'est parce que le sujet a été porté collectivement que nous avons pu avoir le résultat que nous avons aujourd'hui", conclut-elle.
jml13 a écrit:Abandonner l'A56 me parait improbable, il n'y a que 24 km à réaliser, sur des terrains vierges et plats, dont les 2/3 sont déjà terrassés.
jml13 a écrit:Abandonner le contournement d'Arles serait bien plus logique, avec des problématiques environnementales et agricoles, et un franchissement coûteux du Rhône.
Il y a de forts enjeux humains car l'axe actuel passe en pleine ville et n'est pas aménageable en l'état. Pour cette raison élémentaire, ce projet devrait être prioritaire. Le projet passant en lisière nord de la Camargue, les enjeux environnementaux sont aussi très forts mais des études détaillées ont été faites pour optimiser le tracé. Quant au côté financier, il pourra être résolu par une concession en raison du niveau très élevé de trafic, notamment PL. Par responsabilité, l’État devrait lancer les dernières études sans tarder.jml13 a écrit:Espérons néanmoins que les 2 se fassent !
jml13 a écrit:Abandonner l'A56 me parait improbable, il n'y a que 24 km à réaliser, sur des terrains vierges et plats, dont les 2/3 sont déjà terrassés.
Abandonner le contournement d'Arles serait bien plus logique, avec des problématiques environnementales et agricoles, et un franchissement coûteux du Rhône.
Espérons néanmoins que les 2 se fassent !
Arles : Egis va reprendre les études préalables du contournement autoroutier
le 08 janvier 2019 - William ALLAIRE - Urbanisme
Arles : Egis va reprendre les études préalables du contournement autoroutier
D.R. - Une carte du tracé
La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) a confié au groupe Egis la réalisation des études préalables au dossier d'enquête publique du projet de contournement autoroutier d'Arles (25 km). Un projet serpent de mer dont le coût est estimé à près de 750 M€.
Deux filiales du groupe Egis - Egis villes et transports (Lyon) et Egis structures et environnement (Saint-Quentin-en-Yvelines) – viennent de se voir confier par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) les études préalables relatives au contournement autoroutier d'Arles. Le marché d'un montant de 2 millions d'euros HT concerne la reprise des études préalables à l'enquête publique du contournement autoroutier de la cité antique par l'A54 et la constitution des dossiers nécessaires à l'enquête publique, conformément à l'instruction gouvernementale du 29 avril 2014 relative aux modalités d'élaboration des opérations d'investissement sur le réseau routier national.
Durant trois ans, les deux sociétés du groupe Egis vont conduire l'intégralité des études thématiques et techniques ainsi que les reconnaissances nécessaires à l'élaboration d'un dossier des études préalables, y compris les études d'évaluation socio-économique. Un travail qui prendra en compte les innombrables études réalisées pour ce projet serpent de mer.
Un projet en gestation depuis 25 ans
Les premières études de ce chaînon manquant d'environ 25 km sur l'axe autoroutier Espagne-Italie remontent à 1994. Faute de continuité, c'est la RN 113, deux fois deux voies qui relie Saint-Martin-de-Crau (13) et Saint-Gilles (30), qui fait aujourd'hui office à la fois de périphérique et de principale voie d'accès au centre-ville. Conséquence : l'infrastructure cumule flux de transit et trafic local. Une addition qui se paie au prix fort sous la forme de bouchons à rallonge lors des grandes transhumances estivales. Le reste de l'année, ce n'est guère mieux... Chaque jour, près de 65 000 véhicules passent par le pont qui franchit le Rhône. Un chiffre qui ne cesse d'augmenter.
Pour sortir de l'ornière, la solution est connue : aménager le tronçon autoroutier d'une vingtaine de kilomètres entre les deux rives du fleuve. A l'étude depuis le début des années 90, le projet a jusqu'à présent avancé au rythme d'un automobiliste coincé dans les embouteillages de la « 113 ». Après avoir longtemps tergiversé sur le tracé, l'Etat et les acteurs locaux ont fini par s'accorder en 2012 sur un passage de la nouvelle voie par le sud de l'agglomération (tracé dit « Sud Vigueirat »). Le projet dont le devis est estimé à 580 millions d'euros prévoit deux aménagements : un tronçon autoroutier neuf d'environ 13 km au sud d'Arles, de l'A54 à l'ouest jusqu'à la RN 113 au lieu dit « Balarin » près de Raphèle ; et un réaménagement de la RN 113 aux normes autoroutières sur une longueur d'environ 13 km entre Balarin et la barrière de péage de Saint-Martin-de-Crau. Avec la création de ce chaînon manquant, la voie rapide pourrait être requalifiée en boulevard urbain (1 x 1 voie) dans sa section la plus citadine.
Le dossier inscrit dans le projet de loi sur les mobilités nouvelles
Sept ans après le choix du tracé sud, le dossier n'a pas avancé d'un iota. Alors qu'elle évoquait une mise en service pour 2020, la Dreal Paca avait annoncé en 2015 un énième report du calendrier avec un lancement de l'enquête publique en 2018 en vue d'un démarrage des travaux en... 2022. Au passage, les services de l'Etat avaient décidé d'ajouter une pièce au puzzle : la construction d'un viaduc sur pilotis sur un tronçon de quelques kilomètres en amont du Rhône afin de permettre l'écoulement des eaux. Un choix dicté par des considérations environnementales qui a eu pour effet de faire grimper l'addition de 150 millions d'euros. Ce nouveau retard avait évidemment été mal reçu par les acteurs institutionnels arlésiens.
Le dossier a finalement refait surface en novembre 2018. Le gouvernement l'a inscrit dans le projet de loi sur les mobilités nouvelles en vue d'un lancement des travaux à l'horizon 2023. Une date à prendre avec des pincettes s'agissant d'une autoroute très... arlésienne !
Contournement autoroutier d’Arles : les études sont lancées
Lancé il y a vingt ans, le projet de contournement autoroutier d’Arles est à nouveau sur les rails. Le groupe Egis, spécialisé dans l’ingénierie et le conseil en matière de transports, va réaliser les études préalables à l’enquête publique.
Par MM Publié le 11/01/2019 à 18:57
L’étude durera trois ans. Elle englobera la réalisation d’études thématiques, techniques et socio-économiques, en prenant en compte les innombrables études déjà réalisées sur ce dossier depuis 20 ans.
65000 véhicules passent par à Arles chaque jour
L’idée de créer ce tronçon autoroutier est née il y vingt ans. Sur une distance de 13 km, les véhicules qui circulent sur l’A54 sont obligés d’emprunter la N113 et donc de passer au cœur de la ville d’Arles, avant de reprendre l’autoroute. La nationale est le seul tronçon, depuis le sud de l’Italie jusqu’au sud de l’Espagne qui remplace l'autoroute inexistante. Au total près de 65000 véhicules y passe chaque jour soumettant les Arlésiens à des nuisances telles que le bruit et la pollution.
Un dossier classé prioritaire en 2013
En novembre 2018, le projet classé comme prioritaire par le gouvernement en 2013 est remis à l’ordre du jour. Il est inscrit par le gouvernement dans le projet de loi sur les mobilités nouvelles. Les travaux s'étireraient entre 2025 et 2028
Un contournement par le Sud
Le projet arlésien consiste, dans le cadre d’une concession autonome, à réaliser un contournement de 23 kilomètres au Sud d’Arles assurant la continuité de l’A54 en limite du parc naturel régional de la Camargue.
Les services de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur annoncerait la mise en place l’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique début 2021.
Les riverains, les comités d’intérêt de quartier, dont celui de la Roquette, quartier dont les habitants souffrent particulièrement des nuisances, et les élus sont mobilisés. La Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles a souligné l’importance du contournement pour le développement économique d’Arles, alors que des projets d’envergure vont entraîner une circulation encore plus importante.
Un projet d'autoroute hérisse les défenseurs de l'environnement en Camargue
Par Journaliste Figaro AFP agence Journaliste Figaro Le figaro.fr Publié le 02/03/2019 à 10:21
Relancé par le gouvernement, un projet de contournement de la ville d'Arles hérisse les écologistes, qui redoutent l'impact sur les terres agricoles et les écosystèmes aux portes de la Camargue.
Chaque jour, Arles - la cité provençale prisée des touristes pour sa feria et son festival de photographie - est empoisonnée par les gaz d'échappement de 80.000 véhicules en transit. Parmi eux, des milliers de camions qui relient l'Espagne à l'Italie. Évoqué depuis au moins un quart de siècle et plusieurs fois enterré, le projet de contournement autoroutier, baptisé A54, a été relancé fin 2018 par le gouvernement, dans une liste de «grands projets» d'infrastructures à mener à bien malgré la disette budgétaire. Des études ont été lancées pour réactualiser le projet.
Très soutenu localement, des milieux économiques à la mairie communiste, le projet fait cependant bondir des associations écologistes qui tentent de protéger les équilibres fragiles d'une zone unique, entre le parc régional de Camargue, la plus vaste zone humide d'Europe, et la plaine de la Crau, steppe de 25.000 hectares. Et vendredi, ils ont reçu l'appui de deux eurodéputés EELV, José Bové et Michèle Rivasi, venus dénoncer un projet qu'ils estiment «dévastateur, polluant et climaticide». «Ce contournement, c'est 900 hectares de terres agricoles perdues, dont 700 hectares de terres arables!», s'alarme Michèle Rivasi. «Faire cette autoroute, c'est montrer qu'on n'a rien compris au changement climatique», ajoute-t-elle, contemplant depuis un pont la plaine déjà balafrée par la voie rapide et une voie ferrée.
Les flamants roses au contact des camions
Cigognes, canards, flamants roses et tortues du parc régional de Camargue devront voisiner avec les camions, dénoncent les détracteurs du projet, qui craignent une hausse du trafic. «On ne passe pas au milieu du delta du Rhône», rétorque Jean-Luc Masson, élu d'Arles qui préside l'entité chargée de veiller sur les digues du fleuve. Le périmètre du parc régional a été rogné pour le «rendre compatible» avec le projet, précise-t-il. Pour tenter de mobiliser, l'ancien leader paysan José Bové évoque le contournement autoroutier de Strasbourg (GCO), «un projet qui ressemble comme deux gouttes d'eau» à celui d'Arles. Ses travaux ont été en partie suspendus par la justice après une mobilisation des écologistes.
Selon un élu, le périmètre du parc régional a été rogné pour le «rendre compatible» avec le projet
«Le président de la République doit appliquer sa promesse», faite cette année au Salon de l'Agriculture, de «rompre» avec l'artificialisation des terres agricoles, et renoncer à cette autoroute, lance-t-il. À la place, les écologistes plaident pour un contournement de la ville, «où les gens souffrent des particules fines», par une route simple. Et les camions en transit international doivent être déviés sur les autoroutes existantes, l'A7 et l'A9, un détour de 30 km que l'État peut imposer «sans que ça ne coûte un euro», selon José Bové. La proposition fait soupirer la députée LREM Monica Michel, dans sa permanence arlésienne. «Je suis très fière de porter ce projet qui apportera du bien-être aux habitants, notamment des quartiers populaires», qui donnent sur la voie rapide, explique-t-elle.
Dans une ville avec 15% de chômeurs, «je suis tout à fait pour ce qui peut développer l'emploi». «Je suis très consciente de la nécessité de protéger l'environnement mais on ne peut pas oublier que des gens souffrent de chômage et de pauvreté», ajoute-t-elle. Une réponse aux écologistes qui dénoncent le développement d'immenses entrepôts d'Amazon, Zara ou Castorama, sur des terres agricoles de la plaine de la Crau. Atteignant parfois 100.000 mètres carrés chacun, ils drainent un important trafic de poids lourds.
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