Circulation : les marchés publics lancés pour doubler la voie directe de La Teste-de-Buch à Arcachon
Les premiers appels d’offres pour engager les travaux d’amélioration de la desserte sur la voie directe entre La Teste-de-Buch et Arcachon ont été lancés par le Département. © Crédit photo : D. P.
Par David Patsouris -
d.patsouris@sudouest.frPublié le 13/11/2023 à 18h02.
Mis à jour le 13/11/2023 à 18h53.
Le département de la Gironde a lancé les appels d’offres pour préparer les travaux sur la voie directe entre La Teste-de-Buch et Arcachon dans le cadre de l’amélioration de la desserte du sud du Bassin depuis l’A660
Voilà maintenant deux ans et demi que les automobilistes roulent sans obstacles depuis l’autoroute jusqu’au rond-point de Bissérié à La Teste-de-Buch, deux échangeurs ayant remplacé les deux ronds-points sur l’A660 à Gujan-Mestras, et que la RN250 a été mise à 2×2 voies.
À la clé de ces travaux, il y avait une promesse faite par la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon sud (Cobas) qui a financé le premier chantier : poursuivre ce travail d’amélioration de la desserte jusqu’à Arcachon, soit sur 7,5 km jusqu’au rond-point des Grands Chênes.
Tout ça prend du temps, évidemment, mais les choses ne stagnent pas. Et en voilà une preuve : le Conseil départemental de la Gironde a lancé le 24 octobre dernier un appel d’offres pour « assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’amélioration de la desserte du sud du bassin d’Arcachon par l’axe RN250 – RD1250 ». Ces chantiers ne se mènent pas à l’instinct. Tout y est compliqué.
Autorisations
Entre Bissérié et l’échangeur qui mène à la dune du Pilat et à la route des plages océanes, les voies appartiennent à l’État. Ensuite, jusqu’à Arcachon, elles appartiennent au Département. Et l’État, ici aussi, ne paiera pas. Les travaux incomberont donc à la Cobas, comme pour ceux de Gujan-Mestras et La Teste-de-Buch (55 millions d’euros).
Le dossier entre dans le concret, même si les démarches administratives sont entamées depuis quelque temps
L’objet du marché lancé par le département est « la réalisation de toutes les missions qui permettront d’obtenir les autorisations (réglementaires) en vue d’une poursuite de la requalification de l’axe RN250 – RD1250 ». Les trois lots en jeu détaillent bien les choses : sécurisation juridique des différents processus ; mise en œuvre des procédures réglementaires de concertation, de la communication et de la bonne association des différents acteurs concernés par cette opération ; et l’ordonnancement des procédures, de la coordination des différentes missions, de l’élaboration des dossiers supports aux procédures et de la réalisation de toutes les études nécessaires à l’élaboration de ces dossiers. L’enveloppe financière est estimée entre 495 000 et 2,150 millions d’euros.
Boulevard urbain
Bref, le dossier entre dans le concret, même si les démarches administratives sont entamées depuis quelque temps. Dès juin 2021, sitôt les échangeurs en service, les élus de la Cobas avaient voté une délibération intitulée « RN250 – RD1250 : Lancement de la consultation portant sur la poursuite des études ». Le but a toujours été de transformer cette voie directe en boulevard urbain à 2×2 voies.
Mais ce type de chantier doit passer un certain nombre d’étapes. Ainsi, au printemps 2021, un bureau d’études était par exemple missionné pour « procéder aux investigations relatives au milieu naturel, aux réseaux, faire des relevés topographiques, des investigations géotechniques, un diagnostic des ouvrages existants, procéder à différentes mesures (qualité de l’air, acoustiques…). » Autant d’éléments servant à constituer le dossier avant qu’il ne soit présenté aux autorités compétentes.