Pour la RN250, cela ne bouchonne plus qu'au niveau de la zone à 2 voies avec les 2 giratoires subsistants. Donc la perte de temps est moindre; objectif premier atteint.
Pour l'étape suivante, il faudra sans doute attendre que la dette actuelle de la COBAS liée à ce premier chantier soit apurée si L’État est toujours aux abonnés absents.
Et cela se passe plutôt bien également (beaucoup mieux qu'avant) au niveau des accès aux deux nouveaux ponts; il faudra voir comment cela évolue en période estivale, et si les giratoires en têtes de bretelles et la saturation du réseau local n'entrainent pas des remontées de files jusque sur l'A660.
Pour les réactions : des contents et des pas contents.
https://www.sudouest.fr/gironde/la-test ... 263197.phpBassin d’Arcachon : des lecteurs pas très emballés par les aménagements sur l’A 660 et la RN 250
Les travaux sur l’A 660 et la RN 250 au niveau de Gujan-Mestras sont presque terminés. © Crédit photo : Claude Petit/« Sud Ouest »
Par Bruno Béziat
Publié le 28/05/2021 à 19h18
« Sud Ouest » a sollicité l’avis de ses lecteurs sur l’ouverture à la circulation des échangeurs à Gujan-Mestras et de la quatre-voies jusqu’à La Teste. Et les réponses ne sont pas majoritairement positives
Souvent, ceux qui choisissent de s’exprimer ont tendance à être plus critiques que ceux qui ne disent rien. Ceci peut expliquer pourquoi les lecteurs qui ont répondu à l’appel de « Sud Ouest » ont donné des avis plutôt négatifs sur cet aménagement routier. Mais les louanges ne sont pas absentes de ces réactions.
Marief attendait cette « réalisation depuis longtemps » : « Habitant La Teste depuis plus de quarante ans, combien d’heures passées dans les embouteillages… Ceci n’est plus qu’un mauvais souvenir. » Olivier, lui, demande déjà « le prolongement jusqu’à Arcachon ». Pour Roseline, « il était temps que soit fait quelque chose pour mieux desservir les villes du Bassin ». Bredan espère qu’elle va « fluidifier le trafic ».
D’autres approuvent, tout en mettant un bémol. « La suppression des embouteillages au niveau des ronds-points est une bonne chose, mais cette grosse artère, en déversant un flot énorme de véhicules, ne va-t-elle pas submerger les communes d’Arcachon, et de La Teste ? »
« Plus on fera venir les voitures, plus on aura de difficultés à gérer leur surabondance »
Pour le président du Cobartec (Collectif pour un réseau de transports en commun), « il devenait impératif de supprimer la généralisation des bouchons, qui affectaient gravement la vie sociétale, jusqu’au fonctionnement de plusieurs lignes de transports en commun ».
Beaucoup de critiques
Mais beaucoup se montrent bien plus critiques. Pour Varadero, il fallait surtout le réaliser bien avant : « Que nos politiques ne se félicitent pas. Combien d’argent gaspillé à faire et refaire les ronds-points ! » Pour lui, ces travaux « n’étaient pas nécessaires pour les résidents permanents du sud-Bassin, mais sont devenus indispensables avec la frénésie actuelle des bâtisseurs locaux (entrepreneurs et élus) et avec la promotion touristique à outrance ».
Thierry estime que « l’on fait la part belle au tout voiture » au détriment de l’environnement. Ludovic souligne qu’Arcachon est un cul-de-sac : « Plus on fera venir les voitures, plus on aura de difficultés à gérer la surabondance de véhicules dans les communes de La Teste et Arcachon. » « Pourquoi ne pas faire un pont pour arriver au Cap-Ferret », ironise-t-il. Patricia trouve, elle, « très triste de voir ces voies de circulation qui bouffent l’espace ».
« J’ai maintenant l’impression d’habiter au bord du périphérique parisien »
Dans la même veine, Muriel évoque une « surenchère automobile qui nous mène au pire ». « Croire que des voies supplémentaires fluidifieraient la circulation est une douce illusion. Une fois les trois voies aussi encombrées que les deux, en faudra-t-il quatre, cinq ? », ajoute-t-elle. Silver Arizona a, lui, « mal à son bassin d’Arcachon » : « Le gigantisme de cette opération est véritablement contre-nature. Sur le plan écologique, bien sûr – des ponts de franchissement énormes qui donnent sur quasiment rien comme à Gujan-Mestras, au-delà des pépinières Le Lann. J’aurais bien aimé être consulté pour un tel investissement. »