FDH a écrit:Curieux, l'appel d'offres est passé avant la concession de ce barreau.
Je n'ai rien trouvé concernant l'A260 dans les contrats de concession SANEF.
Alexandre a écrit:La concession ira jusqu'au diffuseur de la D225.
Hanternoz a écrit:La concession va jusqu'à la D225 parce que on ne va pas l'arrêter juste après la nouvelle barrière de péage. Comme on peut supposer que L'A260 sera dans la continuité de la nouvelle bretelle venant de L'A26, il faudra raccorder l'actuelle D942 venant de Saint-Omer après le péage aux frais de la concession. La mise aux normes des 5 km, c'est juste changer des panneaux .
G.E. a écrit:Il y a tout l'échangeur 3 de l'A26 à reprendre, avec en prime une barrière pleine voie sur l'A26 qui vient complexifier les choses. Une solution sympa et performante aurait été de construire une vraie croix autoroutière sur le modèle de l'échangeur A11-A87 à Angers, mais trop d'éléments viennent contrarier cette solution.
Un point à surveiller sera la continuité RN42 (A260) - D942, cette dernière n'ayant pas reçu de carrefours dénivelés alors qu'elle est enclavée entre deux sections de voie express.
dark_green67 a écrit:Alexandre a écrit:La concession ira jusqu'au diffuseur de la D225.
C'est un peu curieux. Quand on arrive de l'Ouest, il n'y a pas de sortie pour la D225. Pourquoi ne pas avoir englobé toute la déviation de Lumbres dans la concession ?
Guillaume a écrit:Dans la croix A11-A87, il y a des enjeux de continuité multiple (A11, Périphérique Angers, A 11Est-A87) alors qu'ici il n'y a réellement qu'un enjeu de continuité A 26 et A 260-A26 est. Pour les autres flux, on peut se contenter de rond points puisque la D 942 n'est effectivement pas dénivellée vers St Omer
La Voix du Nord a écrit:
L’autoroute entre Saint-Omer et Boulogne va-t-elle voir le jour ?
Publié le 08/05/2015
HERVÉ VAUGHAN
Dans le cadre du plan de relance autoroutier, la SANEF a présenté deux chantiers pour un montant de 80 millions d’euros : l’un à Setques entre l’A 26 et la RN 42, l’autre à Boulogne-sur-Mer entre la RN 42 et l’A 16. Deux chantiers qui, de fait, relancent le projet d’autoroute entre Saint-Omer et la côte d’Opale.
« Aujourd’hui en France, le mot autoroute est banni. Plus personne n’ose annoncer la création d’une nouvelle autoroute », affirme un spécialiste des travaux publics qui souhaite l’anonymat.
Pourtant, dans le cadre du plan de relance autoroutier, la SANEF a présenté deux dossiers qui pourraient, au final, transformer la RN 42 entre Saint-Omer et Boulogne-sur-Mer en nouvelle autoroute.
Une bretelle d’autoroute entre l’A26 et la RN 42...
C’est un appel d’offres publié sur le site Internet du Moniteur des travaux publics qui nous a alertés. Un marché de maîtrise d’œuvre et d’assistance à maîtrise d’ouvrage, supérieur à 90 000 euros, est lancé pour la « création d’une bretelle autoroutière reliant Setques (A 26) et RN 42 (Lumbres) ».
On y apprend que ce marché « concerne une opération de création d’une bretelle d’autoroute reliant A 26 (Setques) et RN 42 (Lumbres) incluant une installation de péage ainsi que la mise aux normes autoroutières de la RN 42 sur environ 5 kilomètres ».
Un chantier qui devrait durer un an et demi…
Du côté de la SANEF, on minimise. « Cet appel d’offres s’inscrit dans le plan de relance autoroutier. Mais rien n’est décidé. Il faut attendre la publication au Journal officiel, en juin. Si nous lançons un appel d’offres, c’est pour pouvoir présenter un dossier ficelé », répond Alexandre Delabre, chargé de relation clients.
... un autre tronçon d’autoroute entre l’A16 (Boulogne) en direction de St-Omer ?
Mais la SANEF voit plus loin. Toujours dans le cadre du plan de relance autoroutier, elle a déposé un autre dossier sur la RN 42, mais à l’autre extrémité, à Boulogne-sur-Mer. Il s’agit, d’un « aménagement de l’échangeur de Boulogne (A 16- RN 42) ».
Les deux chantiers, dont le montant total est estimé à 80 millions d’euros, devraient générer 534 emplois, d’après les calculs de la Fédération nationale des travaux publics, très intéressée par la tournure des événements.
Enfin, le protocole d’accord, en vue du nouveau contrat de plan État Région, signé à Lille le 18 mars s’engage à « répondre aux enjeux de sécurité sur la RN 42 ». Tous les feux semblent au vert pour que ce projet d’autoroute entre Saint-Omer et Boulogne-sur-Mer devienne une réalité.
La situation actuelle vue par la SANEF
Dans un document daté de 2012, déposé à l’Association française des sociétés d’autoroutes et que nous nous sommes procuré, la SANEF décrit la situation actuelle.
« Sur les 39 kilomètres de la section de la RN 42 entre l’A26 et l’A 16, environ 24 km s’apparentent à une route express qui permet de circuler sur une infrastructure qui paraît déjà répondre à la plupart des normes autoroutières. Une mise aux normes complémentaires allégée sera sans doute nécessaire.
Six autres kilomètres sont déjà à 2x2 voies et nécessitent des travaux de mise aux normes environnementales et surtout la dénivellation de nombreux carrefours.
Enfin, les 9 kilomètres au centre, entre Nabringhen et Bullecamps, doivent être élargis et complètement aménagés. Cette section accidentogène comporte un virage très dangereux ».
Le prix
La société d’autoroute avait chiffré les travaux « dans un ordre de grandeur entre 100 et 150 millions d’euros », sous réserve « d’une analyse technique plus poussée ».
Mais la SANEF ne s’était pas arrêtée là en manifestant son intention de gérer ce nouveau tronçon. « Cet aménagement présente des caractéristiques qui pourraient autoriser sa réalisation par adossement à la concession de la SANEF . »
Dans son argumentaire, elle indiquait qu’« en l’absence de modification substantielle de la concession existante, les modifications resteront limitées en termes de linéaire de réseau, de valeur de la concession ou de durée de concession supplémentaire pour assurer le financement de l’opération. (…) L’A 260 sert de prolongement de l’A 26 pour la desserte de la côte directement vers Boulogne. » CQFD.
Dans un document daté de 2012, déposé à l’Association française des sociétés d’autoroutes et que nous nous sommes procuré
La société d’autoroute avait chiffré les travaux « dans un ordre de grandeur entre 100 et 150 millions d’euros », sous réserve « d’une analyse technique plus poussée ».
La Voix du Nord a écrit:La RN 42 entre Boulogne et St-Omer va passer à 2X2 voies sur l’intégralité du tronçon !
La RN 42 ne deviendra pas comme on le pensait une portion autoroutière. Mais une voie express à 2X2 limitée à 110 km/h. Pour cela, le tronçon qui reste à aménager à la hauteur d’Escœuilles sera enfin réalisé. On roulera sur cette nouvelle RN 42 en... 2024.
Le virage d’Escœuilles sur la RN 42, où samedi, en fin d’après-midi, deux personnes ont tragiquement perdu la vie lors d’une collision, va faire l’objet d’importants travaux dans les prochains mois pour apporter davantage de sécurité aux automobilistes. Ce virage se situe en bas du plateau d’Alquines, près d’Escoeuilles, sur une portion à double sens particulièrement dangereuse. Sa profonde modification est l’une des annonces faites lundi soir à Boulogne par Philippe Dieudonné, sous-préfet du Boulonnais, accompagné de responsables de la DREAL et de la Direction des routes (DIR). « On va rendre le virage plus visible, avec de la signalétique renforcée, mais surtout, on va profondément rectifier la courbe », a précisé Xavier Delebarre, directeur de la DIR Nord.
Révolution : une 2x2 voies à l’horizon 2024
D’ici une petite dizaine d’années, toute cette portion deviendra une section à 2x2 voies avec un statut de voie express limitée à 110 km/h, comme les 41 km de la RN 42.
Une très bonne nouvelle pour les 9 000 automobilistes qui empruntent chaque jour cette route entre l’Audomarois et le Boulonnais. « Les études sont engagées (diagnostics faune-flore, agricole, études de trafic), elles vont durer deux à trois ans, a expliqué Michel Leblanc de la DREAL.
Le choix du tracé sera arrêté en 2017. Les maires des communes concernées seront associés. Après la déclaration d’utilité publique (DUP) qui pourrait être prise en 2019, on procèdera aux acquisitions foncières car la future section sera réalisée en dehors de l’emprise foncière de la RN 42 actuelle. »
Un chantier de 150 M €
Si le calendrier est respecté, la 2x2 voies dans la traversée d’Escœuilles, sur une distance de 9 km, sera opérationnelle en 2023-2024. Le chantier est colossal car il faut récréer des bretelles d’accès, des embranchements, etc. Une partie du financement des 70 M € que coûtera cette opération sera inscrite au futur contrat de plan État-Région.
Autres aménagements annoncés ce lundi soir à Boulogne : ceux que va réaliser la société privée d’autoroute SANEF aux extrémités de la RN 42. « On va reprendre 5 km de l’actuelle portion jusqu’à Lumbres de façon à mieux établir la connexion avec l’A26 et faciliter l’accès à la zone des Sarts, a annoncé son technicien.
Du côté de Boulogne, on va retravailler le nœud autoroutier, de façon à décongestionner les giratoires de Saint-Martin (zone du Mont-Joie). » Ces travaux sont estimés à 80 M € supplémentaires.
Alexandre a écrit:Au final, pas d'autoroute mais une VE non-concédée limitée à 110 km/h en ... 2024 au mieux !
Le reveil de Berck a écrit:
Boulogne - St-Omer : la RN42 va devenir une 2x2 voies en intégralité
Publié le 27/01/2016
Le Reveil de Berck
Le tronçon à double sens de circulation, situé à hauteur d’Escœuilles, sera transformé en voie express à 2 x 2 voies, limitée à 110 km/h.
La route entre Boulogne et Saint-Omer devrait rester entièrement gratuite.
Ce lundi, les professionnels de l’aménagement du réseau routier nous ont dévoilé le futur visage de la RN42 qui relie Boulogne à Saint-Omer. Un projet au coût estimé à 70 millions d’euros, dont 4,9 millions déjà inscrits au contrat actuel de plan Etat-Région (CPER). Il se concrétisera à l’horizon 2023.
Des études et des autorisations
Que se passera-t-il durant tout ce temps ? Il faudra réaliser au préalable des études techniques et environnementales. À l’issue de ces études, le choix du tracé de la route sera définitivement acté, en 2017. « Il faut ensuite faire une déclaration d’utilité publique, développe le sous-préfet, Philippe Dieudonné. Cela prend deux à trois ans en moyenne. » Ensuite, il faudra acheter les terrains (acquisitions prévues entre 2019-2023) et, enfin, démarrer les travaux. « Une bonne partie des acquisitions sont actées dans le Contrat plan région actuel, qui se termine en 2020, reprend le sous-préfet. L’objectif est que tout soit prêt pour le prochain Contrat plan, pour boucler le financement. » Il faudra donc patienter huit années, pour mesurer les bienfaits de cette transformation, souhaitée par tous les acteurs locaux.
Le virage d’Escœuilles rectifié dès cette année
La Dir Nord (Direction interdépartementale des routes du Nord) va d’ores et déjà prendre en charge l’aménagement de la sécurité et la fiabilisation des temps de parcours sur tout l’itinéraire, qui accueille 9 000 véhicules en moyenne par jour. « En attendant le démarrage des gros travaux, il y a nécessité d’une remise en état rapide de la voie express et d’une mise en sécurité », expose Xavier Delebarre, directeur de la Dir Nord.
Rebondissant sur l’actualité, il annonce que le tracé du virage d’Escœuilles, triste théâtre de l’accident dramatique du week-end dernier (voir ci-dessous), sera rectifié pour le rendre plus lisible et moins serré. La vitesse sera limitée à 70 km/h et des panneaux clignotants seront installés aux entrées du virage.
Le futur chantier
La Dreal (Direction régionale de l’environnement et de l’aménagement) va prendre en charge la transformation du tronçon à double- sens dans la traversée d’Escœuilles, en 2 x 2 voies, et rétablir l’accès aux routes départementales 206 et 215, via la création de ponts.
La Sanef (Société des autoroutes du nord et de l’est de la France) travaillera, quant à elle, à l’amélioration des liens autoroutiers entre les autoroutes A26, A16 et la RN42.
Côté A16, des travaux pour désengorger le rond-point de Saint-Martin (20 000 véhicules venus de la RN42 et de l’A16 gravitent chaque jour autour de ce secteur), seront effectués sur le nœud autoroutier. Des travaux qui démarreront fin 2018 et qui alourdiront l’enveloppe globale de près de 80 millions d’euros. Côté Lumbres, la Sanef va reprendre cinq kilomètres au-delà de la dernière bretelle de sortie, afin de créer un lien autoroutier plus fluide avec la RN42.
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