hervé a écrit:Il semblerait que c'est pire que l'A47 qui est en fait une RN88 à 2X2 voies, en tout cas moins une autoroute que la RN57 entre Nancy et Epinal.
roro22 a écrit:Le projet de VE entre Saint-Omer et Boulogne reprend vie : http://www.lasemainedansleboulonnais.fr/actualite/la_une/2013/02/26/article_rn_42_boulogne_saint_omer_enti_egrave_re.shtml
(je n'ai pas trouvé la version complète de l’article)
C'est pas le tout de construire la section Longueville->Bullescamps, il faut aussi mettre en conformité 2 km de 2x2 à Longueville et la section Conteville->Belle et Houllefort (traversée d'une forêt).
La Voix du Nord a écrit:Une piste pour la RN42 : en faire une autoroute gratuite Boulogne-St-Omer
Quand finira-t-on la mise à deux fois deux voies de la RN42, cette nationale qui relie Boulogne et Saint-Omer ? Un tronçon de 6,5 km au beau milieu du trajet n'est toujours pas terminé. Mais une solution se dessine pour fluidifier et sécuriser la circulation sur cet axe très fréquenté.
La RN42, ici au niveau de Colembert, n'est pas entièrement doublée de Boulogne à Saint-Omer.
1. Le contexte
Le Gouvernement prépare un plan de relance des travaux publics. Avec les grands projets structurants mais pas seulement. Le plan devrait également inclure des projets de moindre importance. « L'idée est de terminer ce qui mérite de l'être », résume Frédéric Cuvillier, ministre des Transports. Rocades, ponts, tronçons inachevés rentreraient dans ce cas de figure. Et donc, en ce qui nous concerne, la fameuse RN42. « Il faut la terminer » insiste le ministre.
2. Où trouver l'argent ?
Pour payer ces travaux, il y a trois sortes de financements possibles. L'État tout d'abord. mais en ces temps de disette budgétaire, la RN42 (une des nationales qui n'a pas été confiée au Département) ne fera pas partie des priorités. Il y a aussi la possibilité d'un contrat de plan avec les collectivités locales. Là aussi, on peut faire une croix dessus. Reste le partenariat public-privé. « Mais dans une forme nouvelle, plus vertueuse » souligne Frédéric Cuvillier.
Un adossement pourrait être envisagé. « Ce n'est là qu'une hypothèse, il n'y a encore aucune décision de prise », prévient le ministre des Transports. Qu'est-ce que l'adossement ? En gros, c'est faire financer de nouvelles autoroutes par les recettes de celles déjà payées.
L'État peut encore avoir recours à ce système en allongeant la concession ; en contrepartie, le concessionnaire finance des ouvrages de raccordement entre les parties payantes et gratuites du réseau routier.
3. La solution pourrait s'appeler SANEF
Pour la RN 42, cet adossement pourrait se faire avec la SANEF, qui est concessionnaire des autoroutes A26 et A16. Or, la nationale relie ces deux axes. Une des solutions pourrait être de confier la RN42 à la SANEF qui en ferait une autoroute gratuite Boulogne-Saint-Omer, connectant la partie concédée de l'A16 et l'A26. « Mais aucune décision n'est prise sur aucune route dans aucune région de France », rappelle une nouvelle fois Frédéric Cuvillier. Vingt kilomètres sont déjà aux normes autoroutières, il reste 14 km à transformer, plus les 6,5 km toujours à deux voies. Sans compter ensuite les jonctions avec l'A16 et l'A26.
4. Les agents de la DIR s'inquiètent
Lundi, la CGT a évoqué le sujet lors d'une conférence de presse à Lens « contre la logique de tout céder au privé ». En cas de concession de la RN42 à la SANEF, les 16 agents de la DIR (Direction interdépartementale des routes), l'ex-DDE, basés à Escoeuilles devraient être redéployés sur d'autres sites. La CGT va demander une entrevue avec le ministre des Transports et n'exclut pas de mener des actions. « Dans tous les cas, les partenaires sociaux seront associés », rassure Frédéric Cuvillier
La semaine dans le Boulonnais a écrit:La RN42 doublée jusqu'à Saint-Omer ?
Sécurité, fluidité: le Ministre souhaite voir la RN 42 entièrement doublée. Cela entre dans le cadre d'un plan de relance nationale.
Doubler entièrement la route nationale 42 et pourquoi pas revoir les dimensions des ronds points de la zone Montjoie : c'est la volonté de Frédéric Cuvillier.
Cela entre dans le cadre d'une ambition nationale.
Que la déclaration d'utilité publique du doublement de la route nationale 42, datant de 2009, soit tombée en désuétude : voilà de quoi agacer Frédéric Cuvillier. « Cet axe est très fréquenté et il comporte une section dangereuse. Il y a longtemps que le doublement des voix devrait être réalisé sur la totalité de l'axe », estime-t-il.
Mais c'est en tant que ministre des Transports et bien dans le cadre d'un plan national qu'il travaille à résoudre cette problématique. « Il s'agit du plan de relance par des travaux publics afin de redonner une perspective à des infrastructures laissées en suspens. Il s'agit de mobiliser des moyens, de recréer de l'emploi », souligne-t-il. Des ronds-points mal conçus, des ponts qui ne supportent rien : voilà à quoi le ministre veut s'attaquer.
Et Frédéric Cuvillier fait entrer dans ce projet la RN42. D'ores et déjà, il a demandé au préfet de région de reprendre les procédures de déclaration d'utilité publique, de les actualiser. Ensuite, il s'agit de trouver comment financer. Plusieurs scénarios sont envisageables. Il est possible de donner à la route nationale toutes les caractéristiques d'une autoroute, soit de réaliser simplement le doublement des 11 km manquants. « Cela va dépendre des réflexions techniques », indique Frédéric Cuvillier. Dans la tête du ministre, se pose aussi la problématique des ronds-points de la zone Montjoie, sous-dimensionnés, donc trop souvent embouteillés. Mais après la technique, vient la question du financement.
L'une des options, c'est de négocier avec, dans le cas qui nous intéresse, la Sanef. « Il s'agit de s'appuyer sur les bases du contrat entre l'Etat et le concessionnaire autoroutier pour faire réaliser par le concessionnaire des infrastructures qui sont accessoires à leur autoroute, indique-t-il. Cela entre dans le cadre de négociations à l'échelle nationale. » Que l'on se rassure, Frédéric Cuvillier insiste : « Il n'est pas question d'un péage sur la RN42 ! »
LA CGT DÉNONCE...
La CGT craint de voir la RN42 « transférée ». Le syndicat y voit un « désengagement de l'Etat ». Sa crainte concerne les emplois des agents.
Pour la CGT, il s'agit de rien d'autre qu'« un désengagement de l'Etat , estime Georges Boulenger, représentant de l'Union Départemental de la CGT. Les citoyens ont déjà payé cet axe par leurs impôts. L'offrir au privé, qui engrange déjà d'énormes bénéfices, c'est inconcevable. » Car dans beaucoup d'esprits, qui dit Sanef, dit péage, même si ça n'est pas toujours le cas. « Si la Sanef ne fait pas payer ici, ils risquent de faire payer plus cher ailleurs. C'est ce que l'on appelle de l'adossement. Mais c'est interdit », prévient-il. Pour le syndicat, il s'agit aussi de s'inquiéter du sort du personnel. « Dans le cadre de telles opérations, on transfère tout, y compris le personnel qui change de statut, passant du public au privé. Ce sont aussi des emplois qui sont en jeu », précise Georges Boulenger.
La CGT va demander une entrevue avec Frédéric Cuvillier prochainement.
Enver a écrit:... mais A24 est disponible ...
Enver a écrit:( et au pire, l'A27 peut être débaptisée comme l'ex-A32 )
G.E. a écrit:Enver a écrit:( et au pire, l'A27 peut être débaptisée comme l'ex-A32 )
Débaptiser des autoroutes n'est pas trop à la mode...
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