Loire RN88: l’enquête publique sur l’échangeur de la Varizelle est lancée
L’État organise une concertation publique, entre le mardi 5 février et le mardi 5 mars, portant sur le complément du demi-échangeur de la Varizelle à Saint-Chamond.
Le 04/02/2019 à 10:58 mis à jour à 10:56
Il n’y a pour le moment qu’un demi-échangeur à la Varizelle. Dans le sens Saint-Étienne/Lyon, on peut sortir de l’autoroute.
Dans l’autre sens, la sortie se situe plus loin, au niveau du Champ-de-Geai. Même souci pour entrer sur l’A47. Au niveau de la Varizelle, on peut se diriger vers Saint-Étienne, mais pas vers Lyon. Et encore faut-il traverser une zone urbanisée.
Le projet devrait voir le jour en 2023
Bientôt, cette anomalie sera un ancien souvenir. Le demi-échangeur manquant est en projet. Il devrait utiliser le rond-point actuel de la Varizelle, un nouveau pont enjambant l’autoroute et un futur rond-point, de l’autre côté, au niveau du Pont-Natin.
À partir de mardi, une concertation publique est organisée. Un dispositif qui permet de s’informer et de donner son avis sur le projet (lire par ailleurs).
Le projet devrait voir le jour en 2023, après dix-huit mois à vingt-quatre mois de chantier.
Comment participer
Le lieux de concertation
La concertation publique se déroulera entre le mardi 5 février et le mardi 5 mars inclus. Durant cette période, plusieurs moyens sont mis à la disposition du public pour s’informer et s’exprimer sur le projet. Il y aura notamment une exposition permanente installée dans les lieux d’accueil de la concertation, aux heures habituelles d’ouverture au public (mairie de Saint-Chamond, maison des projets de Saint-Chamond, 48, rue de la République, et Saint-Étienne Métropole, 2 avenue Grüner, à Saint-Étienne). Un site Internet (www.echangeur-varizelle.fr) sera aussi mis en place. Enfin, il y aura une réunion publique, mercredi 13 février à 18 h 30 (salle Condorcet, avenue Antoine-Pinay) ; et un moment d’accueil du public, le 23 février entre 9 heures et 12 h 30 (Maison des projets, 48 rue de la République).
Pour donner son avis
En dehors de la réunion publique et du moment d’accueil, on peut donner son avis sur le site Internet (ww.echangeur-varizelle.fr) via la rubrique « Je donne mon avis ». Par courriel (concertation@echangeur-varizelle.fr). Par courrier : DREAL Auvergne-Rhône-Alpes - Service Mobilité, Aménagement, Paysages -Concertation échangeur de la Varizelle – 5, place Jules Ferry – 69453 Lyon cedex 6 (via la lettre T à remplir et à insérer dans l’urne disponible sur les lieux d’accueil de la concertation ou à retourner sans affranchissement par courrier).
A47 : des embouteillages de plus de 8 km ont perturbé la circulation entre Lyon/Saint-Etienne
Le 19/03/2019 à 10:08 mis à jour à 15:38 Réagir (14)
Ce mardi matin, à 8 heures, des embouteillages ont perturbé la circulation sur l'A47 dans le sens Lyon/Saint-Étienne. Selon Bison Futé, 8 véhicules étaient impliqués dans un accident, à hauteur de Lorette. Les bouchons auraient bloqué plus de 8 km.
Les embouteillages ont eu pour conséquence d'engorger les centres-villes de Lorette, Rive-de-Gier et La Grand-Croix. La galère des usagers a empiré du fait de la perturbation de la circulation des trains ce matin à la suite des mouvements intersyndicaux.
colvert a écrit:Et il parait que l'A45 est inutile!
https://www.leprogres.fr/loire-42/2019/ ... nt-etienne
Bugsss a écrit:Jusqu'au prochain gouvernement
A47: pourquoi les panneaux à vitesse variable n’ont jamais été installés ?
Fin 2013, la prolongation d’une vitesse maximale autorisée à 90 km/h s’était accompagnée d’une promesse de l’État : la mise en place de panneaux intelligents autorisant le 110 km/h en fonction du trafic. Attendu pour 2015 puis 2017, le dispositif n’est toujours pas concrétisé. Et il n’est pas près de l’être. Explications.
Aux oubliettes ou presque. Le 12 décembre 2013, à l’issue d’une commission consultative des usagers, Fabienne Buccio, alors préfète de la Loire, annonçait le maintien à 90 km/h sur l’A47 après plus d’un an d’expérimentation. Dans la foulée, confrontée à la grogne de l’Association des maires de la Loire (AMF42) ou encore de représentants d’usagers, comme la Fédération française des motards en colère (FFMC) 42, la préfecture assurait qu’une régulation dynamique était sérieusement envisagée pour 2015.
Une mesure alors réclamée par la Fédération nationale des transports routiers de la Loire (FNTR42) consistant à créer des limites de vitesse à géométrie variable : 90 km/h en semaine aux heures de pointe, matin et soir et 110 km/h le reste du temps. Ce qui impliquait la mise en place de portiques à messages variables ainsi que de panneaux fixes tous les 2 km. Un investissement évalué à 2 millions d’euros. Fin 2013, Fabienne Buccio annonçait son inscription au sein du prochain plan État-Région, estimant alors que « si cela est inscrit, ce sera gravé dans le marbre. » Mais en mars 2015, la compétence budgétaire du projet, toujours dans les cartons, avait migré à la Dirce (Direction interrégionale des routes centre-est, gestionnaire public de l’A47). Cette dernière espérait alors lancer ses travaux fin 2016 pour une entrée en service courant 2017. Depuis… plus rien.
L’incertitude sur l’A45 serait responsable
Interrogée sur l’absence d’avancée, la Dirce répond que ses études « ont été stoppées fin 2017, compte tenu de l’incertitude sur le devenir du projet A45 ». Car « parallèlement, une démarche visant à réfléchir à d’éventuelles mesures alternatives à la réalisation de l’A45 a été mise en place courant 2018 sous le pilotage du préfet de région ». Or, « ces mesures auront notamment pour objectif d’améliorer les conditions de circulation sur l’A47. En conséquence, le projet de régulation dynamique de la vitesse devra être adapté en coordination avec les autres projets retenus dans le cadre de la démarche de solutions alternatives à l’A45. »
Bref, autant dire que l’investissement est renvoyé aux calendes grecques. Favorable à une vitesse laissée à 110 km/h la nuit, le conseil départemental semble, lui, ne pas vouloir en rester là. Contacté, son président Georges Ziegler confirme qu’il va lancer une sollicitation auprès de la préfecture afin d’obtenir gain de cause.
« Carrément une grosse arnaque »
Christophe Babonneau, coordinateur de la Fédération française des motards en colère de la Loire (FFMC42)
« Les panneaux à vitesse variable ? Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent. Nous pensions déjà en 2013 que le projet ne se ferait pas. Je ne pense pas qu’il ait plus de chances dans les années à venir. Bref, c’est carrément une grosse arnaque de la part de l’État. Une de plus : en 2012, l’arrêté interpréfectoral lançant l’abaissement de la vitesse à 90 km/h précisait, noir sur blanc, que l’A47 serait dispensée, justement en raison de cette mesure, d’une baisse de 20 km/h en cas d’épisode de pollution. Or, depuis, et à plusieurs reprises, la vitesse a bien été abaissée à 70 km/h lors de différentes alertes à la pollution. Nous avons protesté auprès de la préfecture en s’appuyant sur l’arrêté. Elle a reconnu son erreur à deux reprises tout en ne donnant pas de précisions sur les éventuels contrevenants. Mais cela a recommencé jusqu’à ce que la préfecture prenne un nouvel arrêté à ce sujet le 3 août 2018, abrogeant celui de 2012, pourtant interpréfectoral. Dans la foulée, notre requête auprès du tribunal administratif a été rejetée. Il n’y a pas grand-chose à faire : ces gens-là font ce qu’ils veulent. »
« On nous mène en bateau »
Sylvie Plotton, secrétaire générale FNTR (Fédération nationale des transports routiers) 42
« Des panneaux à vitesse variable, c’était une idée pertinente : il y a des heures où le 90 km/h s’impose et d’autres non. D’ailleurs, quand la circulation est fluide, la vitesse est peu respectée. Nous avions d’ailleurs proposé la mesure à la préfecture. Sauf qu’en 2015, nous avons appris que le budget prévu au sein de la Dir centre avait été réorienté pour financer, dans le Rhône, des équipements d’information sur l’A46 dans la perspective de la mise en service du stade de Décines. Je n’aime pas faire dans le misérabilisme, mais nous avons quand même le sentiment que quand il s’agit d’attribuer les budgets, la Loire est toujours le parent pauvre. Rappelons le contexte : en 2013 la FNTR avait accepté ces efforts sur la vitesse sur l’A47 (80 km/h pour les poids lourds, N.D.L.R.)… dans la perspective que l’A45 finisse par se réaliser. Or, désormais, l’État annonce que le dispositif pourrait être intégré aux améliorations de la mobilité entre Saint-Étienne budgétées en cas d’abandon définitif de l’A45. Nous sommes toujours en attente de précisions. Bref, on nous mène en bateau. »
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