Le Moniteur a écrit:Vinci achève à Nice le chantier titanesque de refonte de l’échangeur ouest de l’A8
Un budget de 67 millions d’euros et 33 mois de travaux pour réaménager un nœud autoroutier sur 1,3 km, la portion, avec un trafic journalier de 145 000 véhicules, la plus fréquentée de toutes les autoroutes concédées françaises ! C’est le projet titanesque que Vinci Autoroutes vient de réaliser au niveau de l’entrée ouest de Nice sur l’autoroute A8 (réseau Escota), un carrefour stratégique donnant accès au centre-ville, à l’aéroport, à l’Eco Vallée Plaine du Var et à l’Italie. Un nœud d’échanges autoroutier et de connexion à la voirie locale proche de la saturation aux heures de pointe, devenu obsolète -cette section était la seule de l’A8 dans une configuration 2×2 voies- dont le traitement a nécessité un chantier long et complexe, pour fluidifier et sécuriser cette courte section autoroutière.
Un projet découpé en 10 phases
« La principale difficulté de cette opération est qu’elle s’est déroulée en maintenant le très fort trafic pendant les travaux. Il a donc fallu imaginer un phasage minutieux et complexe, garantissant la sécurité des usagers et des intervenants du chantier » soulignent les responsables de Vinci Autoroutes.
© Escota - Le projet comporte un élargissement de l’autoroute à 2x3voies et une refonte complète des deux principaux diffuseurs.
L’opération, sous maîtrise d’ouvrage Escota avec une mission complète de maîtrise d’œuvre confiée au cabinet Ingerop a consisté à reconfigurer complètement ce nœud autoroutier avec notamment un élargissement de l’autoroute à 2×3 voies sur un linéaire d’environ 1200 m et un adoucissement des courbes, une refonte complète des deux diffuseurs n°50 et n°51 pour rendre les accès et les sorties de l’autoroute plus fluides. Ce réaménagement a nécessité la création de trois ouvrages d’art dont le principal pour surélever la RM 6202 et laisser le passage des bretelles d’entrée Nice Promenade en direction d’Aix-en-Provence. Il a fallu également créer 5 bassins de rétention (4850 m3) pour stocker les eaux pluviales et les pollutions accidentelles. « Là où un aménagement classique ne nécessite que quelques phases de travaux, sur cette opération, il a fallu en prévoir 10, dès les études de conception. Pour les travaux les plus contraignants, ils ont été réalisés de nuit ou les week-ends » souligne Olivier Poulet, directeur régional d’Ingerop.
Plus de 50 entreprises mobilisées
Au total le chantier, démarré début 2013, après des travaux préparatoires enclenchés en septembre 2011 et une longue mise au point administrative préalable (les premières études remontent à 2003), a mobilisé plus de 50 entreprises, apportant une bouffée d’oxygène aux travaux publics dans le département. Le marché principal, un TOARC (Terrassement, Ouvrages, Assainissement, Réseaux et Chaussées) de 36 millions d’euros a été conduit par un groupement Vinci (Campenon Bernard TP Côte d’Azur, TP Spada, Eurovia Méditerranée) mais il y eu aussi 8 marchés distincts pour les réseaux secs et équipements et divers marchés périphériques. Au total, l’opération, financée entièrement par Vinci Autoroutes, a représentée 300 000 heures travaillées.
L’innovation aussi n’a pas été absente de ce chantier avec la mise en œuvre du procédé « Biocalcis » (Soletanche Bachy), une bactérie qui permet par bio-minéralisation de consolider des sols meubles sans recourir à des injections de confortement ou même à la réalisation d’ouvrages de soutènement.
Non encore totalement achevé, le chantier va se poursuivre avec l’aménagement de la sortie Nice Promenade et la création d’un accès direct vers la route de Grenoble, prévus à l’automne. Les travaux d’aménagements paysagers sont prévus en septembre et la livraison complète de l’opération en fin d’année. A l’heure actuelle, Escota annonce une diminution de 20% des encombrements dans le secteur, par rapport à 2011.
Web Time Medias a écrit:
Le pays de Vence réclame un accès vers Cannes et Sophia sur l'A8 !
Publié le 23 juillet, 2015 - 16:31
par Jean-Pierre Largillet
Confrontés à d'incessants embouteillages à Cagnes-sur-mer et à Villeneuve-Loubet, voilà plus de dix ans que les habitants du Pays de Vence (Vence, mais aussi St-Jeannet, St-Paul de Vence, Tourrettes, La Gaude, Gattières) réclament un accès sur l'A8 vers l'Ouest des Alpes-Maritimes. Alors que doit s'ouvrir en octobre le centre commercial Polygone Riviera, ils ont lancé une pétition pour la création d'un échangeur à Cagnes.
Donnez-nous enfin un accès sur l'A8 vers l'Ouest des Alpes-Maritimes au niveau de l'échangeur de Cagnes-sur-Mer : c'est ce que réclame au cœur de l'été, le pays de Vence. Et pour étayer cette demande, les maires du pays vençois ont lancé une pétition voilà une semaine. Car l'affaire n'est pas nouvelle. Voilà plus de 10 ans que cet accès est attendu en vain par tous les habitants du Pays Vençois qui travaillent à Sophia-Antipolis ou à Cannes.
Quotidiennement et même l'été, ils sont confrontés à de longs embouteillages à Cagnes-sur-mer et à Villeneuve-Loubet pour atteindre l'entrée à l'A8 en direction d'Antibes ou de Cannes. Des embouteillages qui risquent encore de s'aggraver avec l’ouverture en octobre 2015 du centre commercial "Polygone Riviera" à Cagnes-sur-Mer. Seule une entrée permettant d’accéder à l’Ouest du département des Alpes-Maritimes au niveau de l’échangeur de Cagnes-sur-Mer permettrait d'améliorer la situation et de fluidifier le trafic automobile à Cagnes-sur-Mer et à Villeneuve-Loubet pour accéder à l'ouest des Alpes-Maritimes.
A la mi-juin, les 8 maires du SIVOM, le Syndicat Intercommunal du Pays de Vence, ont donc adopté à l’unanimité une Motion de soutien au projet de création d’un échangeur Ouest–Autoroute A8 en vue d’améliorer les déplacements des habitants. A l’appui de différentes études circulation, la création d’un échangeur autoroutier sur l’A8, à l’ouest de Cagnes-sur-Mer, contribuerait à améliorer l’accès au Moyen Pays et à faciliter les déplacements de la population active du Moyen Pays dont 67% travaillent sur la zone littorale.
Pour les maires du pays de Vence, cette création compléterait les mesures de transports qu'ils ont sollicitées. A savoir :
•Renforcer le transport public en créant un Transport en Commun en Site Propre à partir de Vence pour assurer une meilleure connexion multimodale avec la gare SNCF de Cagnes-sur-Mer.
•Créer une ligne directe Vence/Nice pour améliorer l’offre de transport en commun pour les habitants du Moyen Pays travaillant sur le littoral.
D'où la mise en ligne d'une pétition sur http://www.vence.fr il y a une semaine (elle a déjà recueilli plus de mille signatures) qui vise à sensibiliser le gouvernement sur cette problématique : Voir la pétition.
Deux cartes pour visualiser le problème
Sur la carte Google ci-dessus pour aller à Nice, les habitants du Pays de Vence disposent d'un accès sur l'autouroute à Cagnes-sur-mer. Un échangeur qui, cependant, ne permet que d'aller dans le sens Cagnes-Nice.
Aussi, ceux qui se dirigent vers l'ouest du département (la carte ci-dessous) doivent prendre l'embranchement à Villeneuve-Loubet et pour celà emprunter une route à forte circulation et qui est très souvent embouteillée. Et une double pénalité pour les Vençois qui travaillent à Sophia Antipolis. Faute d'un échangeur à Biot (là aussi un projet qui se fait attendre depuis très longtemps), ils subissent de nouveaux et pénibles embouteillages pour accéder à la technopole.
Pays d'Aubagne et de l'Etoile a écrit:
publique à La Destrousse : « L’échangeur de Belcodène est une priorité absolue »
18/09/2015
Jeudi 17 septembre, Michel Lan, le maire de La Destrousse organisait une réunion publique d’informations sur les avancées du projet de création d’un échangeur autoroutier à Belcodène, à laquelle participait la président de lRéunion ’Agglo Sylvia Barthélémy, mais aussi le maire de Cadolive, Serge Perottino, ainsi que le directeur général d’Escota, Paul Maarek.
La création de cet échangeur est un projet de longue date, dans les cartons depuis plus de trente ans et aujourd’hui plus que jamais indispensable pour désenclaver la gare de péage de Pas-de-Trets par laquelle transitent chaque jour 18 000 véhicules. Il permettra également de soulager la circulation dans les communes de La Destrousse et La Bouilladisse : 20 000 véhicules empruntent quotidiennement la RD96.
Les études montrent que 40 à 50% des usagers de Pas-de-Trets utiliseraient à termes l’échangeur de Belcodène, dont la livraison est prévue à l’horizon 2020. Le trafic sur cette gare de péage serait alors divisé par deux et la circulation dans les deux communes par trois.
Ce projet est également vivement souhaité par les usagers de l’A52 et les élus du territoire qui se battent depuis de nombreuses années. Sylvia Barthélémy n’a d’ailleurs pas manqué de le souligner, parlant d’un maire « tenace, déterminé et travailleur » à propos de Michel Lan, un maire qui « ne lâche pas le morceau » et rappelé aussi « l’action forte » de l’ancien député de la 10e circonscription, Richard Mallié sur ce dossier : « Il a arraché au ministre des Transports en 2012 un accord de l’Etat qui a permis un financement de 70% par l’Etat et Escota ».
« Il est grand temps que ce projet sorte des cartons, a insisté la présidente de l’Agglo dans son intervention. « L’échangeur de Belcodène est pour moi une priorité, une priorité absolue. Je suis prête à agir pour mobiliser les autres partenaires de ce dossier, notamment au sein du Conseil départemental en tant que vice-présidente ».
Une priorité renforcée par le résultat de la téléconsultation lancée en mai par le Pays d’Aubagne et de l’Etoile auprès de 30 00 foyers du territoire sur les déplacements : « Vous avez été des milliers à répondre favorablement à notre projet de Val’tram entre La Bouilladisse et Aubagne, une solution de transport en commun indispensable ». Il sera mis en service en 2020. Mais le résultat de cette téléconsultation révèle aussi l’attachement de la population à la création de l’échangeur de Belcodène. Un projet ne doit pas en évincer un autre : « Les message est reçu cinq sur cinq », a affirmé Sylvia Barthélémy.
Un premier acte concret en témoigne : le 21 juillet dernier, la présidente a signé la convention financière avec Escota, sanctuarisant ainsi la participation financière de l’Agglo à hauteur de 400 000 euros dans ce dossier.
Avec la même détermination Sylvia Barthélémy a également plaidé jeudi soir auprès d’Escota, pour la création d’une bretelle d’autoroute permettant aux automobilistes venant du péage d’Auriol d’accéder directeur à l’autoroute d’Aix.
zabadu a écrit:Encore un accident hier soir au péage de Saint-Isidore, c'est-à-dire après une longue descente difficile pour les freins des PL.
Celui-ci a visiblement vu ses freins le lâcher, puisqu'il n'a pas réussi à se mettre dans les échappatoires, a détruit le péage, et malheureusement tué un motard et blessé une dizaine de personnes.
C'est, je crois, le deuxième accident de PL à cet endroit, et le troisième du genre sur cet section de l'A8 en même pas 12 mois...
Sans jeter la pierre aux chauffeurs routiers, aujourd'hui dans le sens Italie-Aix, tous roulaient bien sagement en convoi informel en respectant scrupuleusement les limites de vitesse, et sans doubler. Hier, quand j'ai pris cette même autoroute (30 minutes avant l'accident), c'était nettement moins le cas... ...alors que tout le monde connaît la dangerosité de cette descente et de ce péage mal fichu.
Certains proposent de reculer le péage en le déplaçant plus en aval. Ce serait un emplâtre sur une jambe de bois à mon humble avis. Un peu de coercition automatique ne ferait probablement pas de mal
Vinci Autoroutes a écrit:A52 : un nouvel échangeur à Belcodène
Accéder et sortir plus rapidement de l’autoroute A52 constitue une attente forte dans le bassin de vie du Pays d’Aubagne et de l’Étoile.
Le nouvel échangeur sur la commune de Belcodène est voulu par toutes les collectivités locales. Il permettra à l’horizon 2020 de réduire les congestions dans les communes limitrophes et d’améliorer les conditions de circulation dans un territoire en fort développement démographique.
L’investissement global, porté par plusieurs partenaires, s’établit à près de 20 millions d’euros.
Des bénéfices attendus pour les conducteurs et les riverains
Les habitants de 7 communes situées à proximité de l’échangeur : Gréasque, Belcodène, Peynier, Fuveau, La Bouilladisse, Cadolive et Peypin, profiteront à terme d’une desserte améliorée, notamment pour leurs trajets domicile/travail.
Jusqu’à la mise en service, les routes départementales 908 et 96 resteront les axes principaux utilisés pour rejoindre ou quitter l’autoroute à La Bouilladisse, située à 6 km de Belcodène.
La nouvelle configuration permettra de fluidifier la circulation à hauteur de l’échangeur de La Bouilladisse (ex Pas-de-Trets n°33), mais également dans la traversée de La Bouilladisse, de Roquevaire, de Peypin et de Gréasque. Principale évolution attendue, les riverains de ces 4 communes pourront observer une réduction des nuisances liées au trafic et une amélioration de la sécurité.
Un échangeur en réponse à un besoin de mobilité grandissant
L’A52 relie les principaux pôles d’activité des Bouches-du-Rhône et accueille en grande majorité des trajets domicile/travail.
Entre 1990 et 2010, le nombre d'habitants a augmenté de 42% dans le secteur, conséquence directe de l’essor démographique du Pays d’Aubagne et de l’Étoile.
La desserte des communes situées entre Aix-en-Provence et La Bouilladisse se fait aujourd’hui par le réseau secondaire qui n’a pas été conçu pour supporter un trafic si important.
Un nouvel aménagement en phase avec l’habitat local et l’environnement
Le futur échangeur qui comprendra un péage sera raccordé aux routes départementales 908 et 96 grâce à un nouveau carrefour giratoire.
La ressource en eau sera protégée par la mise en place d’un réseau d’assainissement pluvial qui comprendra 3 bassins de rétention et de traitement des eaux. Quant à la préservation de l’environnement, des plantes présentant un enjeu local ont été identifiées et des mesures nécessaires à la protection de ces espèces seront instaurées, comme par exemple la transplantation, ou le déplacement d'une mare temporaire méditerranéenne.
Radio Monaco a écrit:
Vinci Autoroutes investira 64 millions dans les Alpes-Maritimes en 2015
Par Jimmy Boursicot
vendredi 5 février 2016
"C’est une augmentation supplémentaire qui va encore venir grever le budget des Azuréens. Et pour autant on ne voit pas forcément d’amélioration du service." Voilà ce que déclarait Christian Proud-Diaz, le président de l'Automobile club de Nice Côte d'Azur le 26 janvier dernier, après l'annonce d'une hausse des tarifs de 1,18% sur le réseau Escota à partir du 1er février.
On ne sait pas si cela suffira pour apaiser sa colère, partagée par des milliers d'usagers du réseau autoroutier des Alpes-Maritimes. Mais Vinci Autoroutes, son gestionnaire, vient de présenter un plan d'investissement de 64 millions d'euros pour l'année 2016.
Le tunnel de la Borne romaine, chantier principal
16 millions seront utilisés pour finaliser la construction du tunnel de la Borne romaine (long de 755 mètres, sur le territoire de La Trinité, entre l’échangeur de Nice Est et la bretelle de sortie pour Monaco). "Les opérations de génie civil achevées, la pose des équipements de sécurité s’engagera au cours des cinq prochains mois", indique Vinci Autoroutes dans un communiqué.
L'ultime étape du chantier sera le raccordement du tunnel à l’autoroute aura lieu pendant l’été pour que, "dès l’automne, les premiers véhicules circulent dans ce nouvel ouvrage dans une configuration provisoire". Au total, la réalisation de cet ouvrage aura coûté 60 millions.
Modernisation des péages, sécurisation des abords, sorties fluidifiées…
Parmi les plus gros postes de dépenses pour Vinci Autoroutes, la modernisation des gares de péages d'Antibes, Nice Saint-Isidore et La Turbie, qui nécessitera une enveloppe de 10 millions d'euros.
Par ailleurs, 8 millions seront consacrés à la pose de 4 kilomètres de filets d'acier pour prévenir les chutes de blocs de pierre sur la chaussée, à Roquebrune-Cap-Martin et Menton. 800 blocs seront également sécurisés.
Du côté d'Antibes, une nouvelle sortie verra le jour afin de fluidifier le trafic et devrait notamment permettre de résorber en partie les importants bouchons qui se forment chaque matin en direction de Sophia-Antipolis. Coût de l'opération : 7 millions.
A Nice est, la sortie 55, dans le sens Aix-en-Provence/Italie de l’échangeur de Nice Est, sera élargie. Les travaux débuteront au second semestre 2016. A Menton, l'accès à l'A8 en direction d'Aix sera "profondément remanié". Le viaduc existant sera élargi pour aménager une voie d'insertion plus longue (7 millions).
D'autres efforts seront faits limiter les nuisances sonores avec des murs anti-bruit à Villeneuve-Loubet, Cagnes-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var, ou encore pour mettre quatre viaducs construits dans les années 1970 en conformité avec les standards de sécurité actuels (6 millions).
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