Ca m'interpelle, ce complexe représenté par un pâté gris et appelé... "SARA".
C'est quoi exactement?
Une annexe du Saraland?
Frédéric SAVIN a écrit:Ca m'interpelle, ce complexe représenté par un pâté gris et appelé... "SARA".
C'est quoi exactement?
Une annexe du Saraland?
cisco972 a écrit:Bonjour a tous !!
Je suis nouveau sur le forum.
j'aimerais savoir si la potion de route RN5 de carrère à l'aéroport à été officièlement ouverte et quand svp ?
Car j'ai eu un souci lié a cette information et surtout qui est responsable de cette portion de route ?
cordialement.
Alexandre a écrit:En ce qui concerne la responsabilité, C'est à la charge de la Collectivité de Martinique.
cisco972 a écrit:Je vous remercie pour vos réponses.
Alors juste une petite chose, suite à un souci de plaque de recouvrement sur cette route qui en passant à endommagé plusieur véhicule il vous dise que "la portion de routena pas été livré et que c'est a la colas de réparer les dégats " Jusqu'ou va donc la responsabilité de la Collectivité Térritoriale Martinique ?
Alexandre a écrit:cisco972 a écrit:Je vous remercie pour vos réponses.
Alors juste une petite chose, suite à un souci de plaque de recouvrement sur cette route qui en passant à endommagé plusieur véhicule il vous dise que "la portion de routena pas été livré et que c'est a la colas de réparer les dégats " Jusqu'ou va donc la responsabilité de la Collectivité Térritoriale Martinique ?
Si effectivement le maître d'ouvrage n'a pas réceptionné l'ouvrage, c'est le mandataire des travaux qui en est le responsable, donc en l'occurrence dans ton cas Colas. Il faut que tu t'assures qu'effectivement le MOA n'a pas réceptionné l'ouvrage.
France-Antilles Martinique a écrit:
Au temps de la funeste autoroute
André-Marc Belvon
Au temps de la funeste autoroute • ANDRÉ-MARC BELVON
Ouverte en septembre 1963, l'autoroute du Lamentin a connu des heures sinistres, au temps où il n'existait pas de glissière de sécurité entre les voies. De nombreuses familles martiniquaises ont eu à pleurer leurs morts suite à des accidents d'une grande violence. Heureusement depuis, bien des évolutions ont été enregistrées pour aboutir à des voies aujourd’hui relativement sécurisées.
«Désormais, tout automobiliste empruntant l'autoroute, ne pourra se départir d'une véritable psychose. À chaque tour de roue, un véhicule roulant dans les couloirs inverses ne va t-il pas franchir le terre-plein central, et au débouché d'un massif d'hibiscus, venir s'écraser contre votre voiture circulant en toute quiétude dans l'une ou l'autre direction ? ». Voilà ce qu'écrivaient nos confrères dans l'édition de France-Antilles du mercredi 8 janvier 1969. Les statistiques enregistrées sur l'autoroute du Lamentin justifiaient leur inquiétude : « En deux ans (1967-1968), ajoutaient-ils, l'autoroute Fort-de-France/ Lamentin a tué 24 fois, blessé grièvement 180 fois. Combien faudra t-il encore de morts, avant que les Pouvoirs Publics se décident à prendre les mesures qui s'imposent ? La solution est là : dresser une glissière de sécurité des deux côtés du terre-plein central ».
Plus de deux ans après cet appel solennel, et suite à de nombreux autres accidents mortels (lire page suivante), une double glissière de sécurité était enfin installée en 1971. Une page était enfin tournée sur une énumération exponentielle des morts dans des accidents d'une rare violence sur l'autoroute.
Inaugurée en septembre 1963, la seule autoroute classée en Outre-mer (lire hors-texte en bas de page) était d'une longueur de 6,8 km. Elle reliait Dillon au canal du Lamentin, en deux chaussées de 7 mètres, séparées par un terre-plein central de 3,5 mètres, constitué d'une haie d'hibiscus tous les 3 mètres. À cette époque, comme sur toutes les autoroutes de France, les voies étaient séparées par un terre-plein central végétalisé. Les mêmes normes ont été appliquées en Martinique. Avec quelques nuances toutefois, comme nous le raconte un ancien des Ponts et Chaussées : « Les terres-pleins en France étaient plus larges. Quand les véhicules les franchissaient, ils finissaient leurs courses sans passer de l'autre côté, sur la voie inverse. En Martinique ce terre-plein n'était pas assez large ».
Le « porte-avion »
Dès 1964, l'autoroute était prolongée jusqu'à l'aéroport du Lamentin par une plate-forme de trois voies bordée par des accotements de 2 mètres. Un prolongement baptisé « le porte-avion » par les techniciens des Ponts et Chaussées. En effet, comme le précise Bruno de Rouvre, ingénieur en chef, dans l'édition de France-Antilles du 24 mars 1964, « il a fallu construire cette extension dans l'eau des marécages, en traversant par exemple l'ancien canal du Lamentin sur des " pieux de sable " selon une technique très moderne ».
Ce prolongement de l'autoroute sur un axe de trois voies aura vite montré ses limites. De nombreux accidents mortels y ont été enregistrés. « Une nouvelle fois, la route à trois voies a tué », écrivaient nos confrères dans l'édition de France-Antilles du lundi 25 novembre 1968 suite à un effroyable choc frontal entre deux voitures (lire article page suivante). Ils ajoutaient : « On ne dira jamais assez le danger que représente une route nationale à grande circulation, et surtout à circulation rapide, comprenant trois couloirs. Le couloir central est un perpétuel danger de mort ».
Il a fallu attendre le premier programme de modernisation de l'autoroute en 1989, pour que l'axe reliant le canal du Lamentin à l'aéroport fût élargi et passât à 2 fois 2 voies.
En 2008, un nouveau programme de modernisation dans le cadre de la réalisation du TCSP (Transport collectif en site propre) ouvrait une nouvelle ère pour l'autoroute du Lamentin, avec notamment la mise à 2 fois 3 voies de l'axe entre Dillon et le canal du Lamentin et de meilleures conditions de sécurité pour les 120 000 automobilistes (moyenne journalière annuelle) qui le parcourent tous les jours.
Ouverte en septembre 1963, l'autoroute du Lamentin a connu des heures sinistres, au temps où il n'existait pas de glissière de sécurité entre les voies. • André Marc Belvon
Vous pouvez m'appeler « Autoroute »
La Martinique est jusqu'à nos jours, la seule terre d'outre-mer à posséder une route officiellement classée « autoroute », même si, celle-ci n'en a pas les caractéristiques, si on la compare aux autoroutes existant en France hexagonale. Dans les années 1960, cette classification permettait d'avoir des crédits conséquents liés aux exigences réglementaires d'une telle infrastructure. Lors de son passage dans notre île en mai 1960, le général de Gaulle avait promis aux élus Martiniquais de tout mettre en oeuvre pour aider à la mise en place dans notre île d'un réseau routier de qualité après des années de manquements dans les dotations en la matière. Et les années 1960 ont véritablement marqué une époque charnière. « Les investissements visent l'amélioration de l'existant, mais surtout la création de nouvelles routes », écrivent Gérard Théodose, Geneviève Léti et Yves-Marcelle Richer dans « Routes et ouvrages d'art de Martinique »*. Ils ajoutent : « Des voies nouvelles sont donc créées dans le but de désenclaver les communes en direction du nord et du sud ». Parmi elles, il y a une réalisation de taille : l'autoroute Fort-de-France/Le Lamentin qui « demeure un axe de communication majeur pour la Martinique. L'essentiel du trafic entre Fort-de-France, le Sud et le Nord-est de l'île transite par l'autoroute A1 ».
Comme l'écrivent les auteurs de « Routes et ouvrages d'art de Martinique », « selon la définition légale, une autoroute est une voie routière à destination spéciale, sans croisements, accessible seulement en des points aménagés à cet effet appelés bretelles et réservés en principe aux véhicules à propulsion mécanique, sans droits d'accès pour les riverains » (loi n°55-435 du 18 avril 1955). Les autoroutes dépendent du domaine public. Cependant en France hexagonale, la plupart des autoroutes ont fait l'objet de concessions de construction et d'exploitation délivrées par l'Etat soit à des sociétés d'économie mixte, soit à des sociétés privées ». Et l'État se désengage progressivement de ces sociétés au moment où les autoroutes à péages deviennent rentables.
« L'autoroute martiniquaise fait l'objet d'un contrat Etat-Région (aujourd'hui (CTM) Collectivité territoriale de Martinique) pour ses améliorations et son entretien. L'autoroute A1 relie Fort-de-France au Lamentin et, du fait de son statut, est classée à grande circulation ».
« Routes et ouvrages d'art de Martinique » - Gérard Théodose, Génévière Léti, Yves-Marcelle Richer - HC Editions - Parution 2012
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