djakk a écrit:Biglower a écrit:tanaka59 a écrit:Fourvière est destiné à devenir le futur périphérique ouest Lyonnais ( pourquoi s’embêter à créer le TOP ... ) . Le COL également est inutile ( A44 ? ) autant connecter l'A432 à l'A7 et renuméroter en A44 ( la longueur le permettrait) . A titre comparatif il y a déjà l'A46 dans ce cas de figure.
Fourvière faire office de périphérique ? C'est tout simplement du délire. Non seulement on passe là en plein centre ville et donc plus on redirigera la trafic ailleurs mieux ce sera, mais en plus, l'ouest lyonnais a besoin d'un vrai périphérique pour décharger le secteur et le rendre plus rapidement accessible.
Fourvière et Perrache n'ont jamais eu vocation à jouer le rôle de périph. C'était juste une transversale nord/sud irriguant le centre.
Sans TOP, sans COL, Fourvières fait bien office de rocade ouest en plus de pénétrante, ça n'est pas du délire !
Pour aller d'Écully à Pierre-Bénite, D342 + A450, ou A6 puis A7 ?
G.E. a écrit:Pour répondre à notre question sur la délimitation de la section de l'A6 gérée par le Grand Lyon, j'ai envoyé un mail et je viens de recevoir la réponse.
Le Grand Lyon gère tout simplement le Tunnel de Fourvière et ses accès immédiats entre les sorties 38 (Gorge de Loup) et 39a (Vieux Lyon). Le reste de l'itinéraire dépend de l'Etat, notamment les trémies de Perrache.
Nous avons donc un cas unique en France de gestion communautaire d'une autoroute !
G.E. a écrit: le tunnel de la Croix-Rousse a longtemps été appelé B42 (au moins jusqu'en 1982) : c'est aujourd'hui une voie communautaire...
dark_green67 a écrit:Mouais, c'est sans doute comme ça que ça se passe sur le terrain mais je serais curieux de savoir si ça correspond bien à la situation légale officielle...
Quand on regarde les DUP, celle de l'A6 (4 janvier 1963) est claire : l'autoroute s'arrête à Ecully. Pour l'A7, il n'y a apparemment rien d'autre que la DUP du 29 août 1938 qui ne prévoyait pas la construction de bretelles sur le cours de Verdun. Il faudrait voir le détail du décret concernant la construction du tunnel sous Fourvière (5 décembre 1963) mais je ne l'ai pas trouvé ( ). Il faudrait vérifier s'il prévoyait bien les ouvrages annexes (viaducs et centre d'échanges de Perrache), ce qui est possible, et s'il leur confiait le statut autoroutier, ce qui est très improbable.
G.E. a écrit: le tunnel de la Croix-Rousse a longtemps été appelé B42 (au moins jusqu'en 1982) : c'est aujourd'hui une voie communautaire...
Pourtant dans la nomenclature de 1963, B42 désigne la "bretelle de Vancia". Celle-ci aurait donc démarré à Vaise ?.. Au fait, on a la DUP du tunnel ?
G.E. a écrit: C'est la DUP de 1961 qui amène l'A6 à "Lyon", celle de 1963 est seulement une correction.
G.E. a écrit:G.E. a écrit: le tunnel de la Croix-Rousse a longtemps été appelé B42 (au moins jusqu'en 1982) : c'est aujourd'hui une voie communautaire...
"Pourtant dans la nomenclature de 1963, B42 désigne la "bretelle de Vancia". Celle-ci aurait donc démarré à Vaise ?.. Au fait, on a la DUP du tunnel ?
La preuve :
C'est compliqué parce que l'A42 s'arrêtait sur la rocade des villages, son prolongement urbain étant désigné par LY5. B42 reliait semble-t-il Vancia à la Croix-Rousse. De l'autre côté du Rhône se trouvait C42.
dark_green67 a écrit:G.E. a écrit: C'est la DUP de 1961 qui amène l'A6 à "Lyon", celle de 1963 est seulement une correction.
Le texte du décret de 1961 dit "... sont déclarés d'utilité publique les travaux de construction de la section Chalon-sur-Saône - Lyon de l'autoroute Paris - Lyon d'une longueur de 122 km conformément aux dispositions du plan annexé au présent décret". Donc on n'a plus qu'à retrouver le plan et on saura où devait aboutir l'A6...
G.E. a écrit:Personnellement, j'interprète ce plan de 1975 de la façon suivante : à terme, A42 devait se prolonger tout droit en rive droite du Rhône jusqu'au pont Gallieni (jonction A6 - A7) en reprenant l'aménagement existant des quais dans Lyon (trait noir = autoroute existante) entre le pont Gallieni et le viaduc des voies ferrées à Saint-Clair, le tunnel de la Croix-Rousse étant la bretelle latérale B42. A moyen terme (tracé rouge = à construire au VIIème plan 1975-1979 ?), l'autoroute arrivant de Montluel s'arrêterait à hauteur de Neyron / Sermenaz, le trafic empruntant alors un court tronçon d'A46 vers le Sud-Est puis de LY5 vers l'Ouest au Nord de Vaulx-en-Velin pour rejoindre LY1 (boulevard Bonnevay) et, de là, les quais de la rive gauche du Rhône, déja aménagés et baptisés C42. La jonction Saint-Clair - Neyron était prévue pour être construite plus tard (tracé jaune = à construire au VIIIème et IXème plan 1980-1989 ?)
Je viens d'ailleurs de retrouver les deux désignations "B42 : Tunnel sous la Croix-Rousse à Lyon" et "C42 : Autoroute du quai rive gauche du Rhône à Lyon" dans une note de service datée du 11 septembre 1967 émanant du directeur des routes à l'attention des directeurs des services régionaux de l'équipement et des directeurs départementaux de l'équipement. Cette note rappelle l'arrêté de 1963 qui définit la nomenclature officielle mais précise que "le développement prévisible du réseau autoroutier conduit à étudier certaines autoroutes nouvelles ou le prolongement d'autoroutes numérotées, sans préjuger la décision qui sera prise finalement(...). Toutefois pour la commodité de l'expression et du classement, il est commode de prévoir dès maintenant l'utilisation d'une certaine numérotation que je vous indique ci-dessous à titre officieux, en précisant bien que ces indications, souvent approximatives, n'impliquent aucune prise de décision sur les tracés, ni sur les extrémités réelles des autoroutes (...)".
On retrouve dans cette liste "A46 : Contournement Est de Lyon, de A7 (Feyzin) à A42 à Neyron (éventuellement A6 Anse)". Du coup, je pense que la B42 de la nomenclature de 1963 devait être une bretelle de rabattement de la RN83 sur l'A42 (Vancia - Neyron) et qu'en 1967 on avait prévu de l'intégrer à A46.
Dans la liste de 1967, figurent aussi "A44 : Rocade Ouest de Lyon de A6 (Champagne) à A7 (Sud de Vienne)" et B44 "Liaison A44 - A45 de Beaunant à Saint-Genis-Laval". On va pouvoir compléter la liste des anciens projets
G.E. a écrit:Quand on regarde les DUP, celle de l'A6 (4 janvier 1963) est claire : l'autoroute s'arrête à Ecully. Pour l'A7, il n'y a apparemment rien d'autre que la DUP du 29 août 1938 qui ne prévoyait pas la construction de bretelles sur le cours de Verdun. Il faudrait voir le détail du décret concernant la construction du tunnel sous Fourvière (5 décembre 1963) mais je ne l'ai pas trouvé ( ). Il faudrait vérifier s'il prévoyait bien les ouvrages annexes (viaducs et centre d'échanges de Perrache), ce qui est possible, et s'il leur confiait le statut autoroutier, ce qui est très improbable.
J'ai trouvé dans mes papiers la date de la DUP du Tunnel de Fourvière mais sans le contenu... Une chose est sûre : elle est préfectorale car elle concerne un ouvrage local. Comme il ne s'agit pas d'une bretelle, il n'y a pas de classement autoroutier possible.
Pour ce qui est des dates :
25 07 1961 : Section Chalon-sur-Saône-sud - Lyon (sortie 26 - A7), (déclaration prorogée le 05 08 1966)
04 01 1963 : Section Champagne-au-Mont-d'Or - Ecully (sorties 35 à 36), (remplace la DUP du 25 07 1961 pour la section concernée)
05 12 1963 : Tunnel sous Fourvière
C'est la DUP de 1961 qui amène l'A6 à "Lyon", celle de 1963 est seulement une correction.
dark_green67 a écrit:L’ennui avec Internet, c’est que si on y trouve beaucoup d’informations, toutes ne sont pas forcément exactes…
Par exemple, celle qui dit que la déclaration d’utilité publique du 4 janvier 1963 pour le tronçon Champagne-au-Mont-d’Or – Ecully de l’autoroute A6 "remplace" celle du 25 juillet 1961 pour la section concernée.
Elle émane d’un site considéré la plupart du temps comme sérieux (Wikisara, ce n’est pas rien, quand même !!! ) donc elle paraît digne de confiance. Du coup, certains la reprennent telle quelle et s’imaginent qu’entre Ecully et Lyon le tracé de l’autoroute relève de la DUP de 1961…
Il suffit ensuite d’un indice supplémentaire (la distance déclarée d’utilité publique en 1961 correspond pile poil à celle qu’il y a entre Chalon-sur-Saône et les quais du Rhône à Lyon) pour conclure de manière définitive que le statut autoroutier de l’A6 actuelle lui a bien été attribué dans les règles…
Eh bien j’ai l’immense plaisir d’informer les partisans du déclassement de l’A6 dans Lyon qu’ils n’ont absolument pas à redouter les problèmes posés par une éventuelle procédure administrative de retrait du statut autoroutier pour la bonne et simple raison que la route qu’on appelle A6 entre Ecully et les quais du Rhône à Lyon, disons du PK 451,5 au PK 456, n’a vraisemblablement jamais fait l’objet d’un classement autoroutier ! Et elle n’a sans doute jamais été classée dans le réseau national : ce serait donc une simple départementale (ou peut-être même une voie communale comme le boulevard périphérique de Paris…) qui usurpe ses cartouches rouges
Il est absolument certain qu'aucune de ces deux DUP ne concernait le prolongement vers Fourvière, le tunnel et le cours de Verdun. Donc pour que ce prolongement puisse avoir aujourd’hui un statut autoroutier, il aurait fallu qu’il y ait eu une autre procédure après 1963. Or, a priori, il n’y en a pas eu…
ol08 a écrit:Bonjour à tous,
ce n'est pas la première fois que je remarque cela, mais lors de mon dernier passage dans le fameux bouchon de fourvière (sens nord-sud), j'ai remarqué qu'au niveau de la porte du valvert, le panneau pour le périphérique nord ne porte plus la mention "péage".
https://www.google.fr/maps/@45.775158,4 ... 237v3g!2e0
De plus, les panneaux à affichage variable demandaient à ceux direction Marseille de "suivre périphérique".
Du coup, je m'interroge... je ne serais pas lyonnais j'aurais suivis le périphérique...
Du racket organisé pour les touristes?
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