Mais quels imbéciles !
Ces emprises peuvent servir à n'importe quel projet, il faut les conserver.
G.E. a écrit:Les bras m'en tombent : on supprime un projet soit-disant inutile et non-écologique pour mieux favoriser la péri-urbanisation. Laquelle entraîne plus de mobilité, des problèmes de transport, etc.
Dans quel monde vit-on ?
Alexandre a écrit:G.E. a écrit:Les bras m'en tombent : on supprime un projet soit-disant inutile et non-écologique pour mieux favoriser la péri-urbanisation. Laquelle entraîne plus de mobilité, des problèmes de transport, etc.
Dans quel monde vit-on ?
Dans l'hypocrisie...
La Voix du Nord a écrit:Avec l'abandon de l'A24, 183 hectares de terres « libérés »
mardi 02.08.2011, 05:15 - La Voix du Nord
L'A24 ne se fera pas, cette fois c'est sûr. Conséquence : les réserves foncières qui pesaient sur presque 200 hectares de terres dans la métropole lilloise vont pouvoir être levées. Fini le projet d'autoroute. Place aux négociations de terrain(s).
PAR JEAN-CHARLES GATINEAU
Le courrier est parti du bureau du préfet à la mi-juin, direction celui de la présidente de LMCU. Une notification de l'abandon définitif du projet de l'A24, avec une conséquence terre à terre : la communauté urbaine doit lever les réserves foncières inscrites dans son Plan local d'urbanisme (PLU) depuis... 1974. À l'époque, on parlait encore de POS (Plan d'occupation des sols). Et celui de 1974 fut le premier établi par la CUDL, comme on disait alors. Autrement dit, depuis sa création, la communauté urbaine a toujours connu ce bandeau administratif, traversant notamment les Weppes pour finir à Roncq, dans l'attente du tronçon de cette « future » autoroute reliant Amiens à la Belgique. Et qui ne se fera jamais.
Vingt villes et villages
Sur le terrain, ce bandeau traverse vingt villes et villages de la métropole lilloise (quinze faisant partie de LMCU et cinq de la Communauté de communes des Weppes). Au total, 183 hectares avaient été réservés dans le cadre de ce projet. Aucune vente de terrain ne pouvait donc avoir lieu sans préemption de l'État sur ce bandeau d'environ une centaine de mètres de large (pour accueillir la route, plus l'emprise foncière pour les bas-côtés). C'est cette réserve que le préfet a demandé à LMCU de lever. Ces terrains vont ainsi être libérés. Libérés de toute contrainte de vente ou d'aménagement.
Mais attention, cela ne veut pas dire que les élus locaux vont devoir se pencher sur le devenir de toutes ces terres. « Ces terrains ont déjà une affectation inscrite au PLU, indique Jean-Baptiste Bononi, directeur au pôle aménagement et habitat de LMCU. En levant la réserve, on ne modifie pas ces affectations, on retire juste une sorte de servitude. » Selon le technicien, 90 % des 183 hectares sont actuellement des zones agricoles. « Je ne vois pas pourquoi on changerait cela. » Sauf si les politiques s'en mêlent. En fait, le débat pourrait porter sur les 10 % de terres non agricoles restant. Avec quelques points « sensibles ». Comme par exemple à Roncq, où la libération de la bande A24 pourrait permettre la connexion de deux zones urbanisées. Ou encore du côté de Lomme-Capinghem, où la zone dédiée ne passe pas loin du grand projet Humanicité.
Il restera aussi le cas des terrains acquis par l'État par préemption. « Dans certains cas, il y a un droit au retour que le vendeur peut faire jouer », explique Michel Leblanc. Le responsable du service déplacement, intermodalité et infrastructures de la DREAL parle aussi d'une maison achetée par l'État à Beaucamps-Ligny et louée temporairement à une association d'aide au logement. Avec l'abandon définitif de l'A24, le temporaire deviendra-t-il définitif ? •
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