11Tof a écrit:l'enjeu étant d'aboutir à une voie express totalement aménagée sur 60 km entre Nevers et Toulon-sur-Allier d'ici 2022
dark_green67 a écrit:11Tof a écrit:l'enjeu étant d'aboutir à une voie express totalement aménagée sur 60 km entre Nevers et Toulon-sur-Allier d'ici 2022
A mon avis, c'est totalement illusoire.
Oui, mais l'actuelle 2x2 voies sera totalement déconstruite et remodelé, donc c'est comme s'il n'y avait rien en soi. D'un autre côté, il est certain que 1,5 km ne représente rien d’insurmontable.11Tof a écrit:[...] et déjà à 2x2 voies [...]
frantz58 a écrit:Oui, mais l'actuelle 2x2 voies sera totalement déconstruite et remodelé, donc c'est comme s'il n'y avait rien en soi. D'un autre côté, il est certain que 1,5 km ne représente rien d’insurmontable.11Tof a écrit:[...] et déjà à 2x2 voies [...]
Zoom RN7 – Moulins Nord
S’adapter aux contraintes
Aux abords de Moulins, 15 000 véhicules circulent chaque jour (30% de camions). La solution retenue et déclarée DUP en septembre 1995 a donc été la mise à deux fois deux voies de la RN7 sur un itinéraire de 6 kilomètres entre Avermes et Villeneuve sur Allier. Deux sections ont été délimitées et devraient se succéder dans l’ordonnancement des chantiers. Au sud tout d’abord, entre Avermes et Trévol (3,5 km), les travaux ont été lancés dès le printemps 2004. « L’unique ouvrage d’art, un passage supérieur permettant le rétablissement d’une voie communale, est achevé et depuis septembre dernier, nous réalisons la chaussée et le réseau d’assainissement » commente Guillaume Lavenir, chef de projet pour le SIR de l’Allier (service d’ingénierie routière), maître d’œuvre du chantier. Dès janvier 2008, les équipes oeuvreront aux ultimes finitions avant la mise en service de cette première section en installant les équipements de sécurité (glissières métal et béton, signalisation routière et de police, postes d’appel d’urgence, etc.) et en procédant à l’aménagement paysager. Et si le chantier s’est déroulé sans encombre, Guillaume Lavenir rappelle toutefois la singularité de l’ouvrage : « la route longe la voie ferrée ce qui nous imposait d’accroître les installations de sécurité, notamment pour les poids lourds. Sur les glissières béton, nous avons ajouté un dispositif identique à celui préconisé pour les ponts. E n cas d’accident, la longrine béton doit ainsi éviter qu’un camion ne puisse se retrouver sur la voie SNCF. »
La section Nord (2,5 km entre Trévol et Villeneuve sur Allier) en est quant à elle à la phase de préparation. Sa réalisation est prévue pour raccorder la déviation de Villeneuve (priorité aux agglomérations) au nord de Moulins. Les fouilles archéologiques préventives et le déplacement des réseaux sont programmés pour le deuxième semestre 2008. Là encore, deux difficultés techniques sont à prendre en compte pour ce chantier qui n’est pas un tracé neuf mais un aménagement sur place (ajout de deux voies aux deux voies existantes). « Nous collons à la voie SNCF ce qui nous impose, pour des raisons de sécurité et de nature du terrain, de construire un mur de soutènement d’une longueur de 350 mètres ». Moins compliqué mais tout aussi important pour Guillaume Lavenir, la proximité du château d’Avrilly, bâtiment classé. « Nous devons intégrer la RN7. dans le respect de l’architecture et du paysage en abaissant notre profil en long. » Avec un budget global supérieur à 40 millions d’euros pour l’ensemble des 6 km du tracé, cette opération permettra de relier le contournement de Villeneuve au contournement de Moulins déjà réalisé. Source : "RN7 dans l'Allier, la métamorphose" DRE Auvergne 2007
G.E. a écrit:Inespéré après tous les retards connus par ce chantier !
Alors que la suite du chantier est reportée, faute de crédits de l’État en 2018, le Conseil départemental de la Nièvre demande à revoir le cofinancement des derniers kilomètres de 2x2 voies sur la RN7, face aux contraintes budgétaires imposées... par l'État.
C’est un chantier interminable qui avance à la vitesse d’un escargot, et un feuilleton où chacun voudrait bien ne pas sortir des millions d’euros, surtout en période d’économies et de restrictions budgétaires… Les derniers kilomètres de mise à 2x2 voies de la RN7, au sud du département, ne sont pas encore pour demain.
Retard d’un an au nord de Chantenay
Alain Lassus, président du Conseil départemental de la Nièvre, s’est livré à une mise au point, lundi 25 juin en session, pour répondre à ceux qui croient que le Département se serait désengagé. À travers une délibération pour demander une renégociation du cofinancement avec l’État, un état des lieux a été fait.
Sur la section nord de Chantenay-Saint-Imbert, reliant la fin de l’aménagement à 2x2 voies au niveau de Saint-Pierre-le-Moûtier et l’entrée Nord de Chantenay (4 km), le Département est engagé dans le cadre du Contrat de plan État-région (CPER) 2015-2020 à hauteur de 15 %, soit 5,1825 M€ sur un coût total de 34,55 M€.
Or, « la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Bourgogne-Franche-Comté n’a pas obtenu du ministère de la transition écologique et solidaire les crédits nécessaires pour poursuivre l’opération en 2018, reportant la mise en service au mieux début 2021, alors qu’elle était programmée début 2020. »
« Par voie de conséquence, la mise en service de la section Sud (reliant l’entrée nord de Chantenay à la limite du département de l’Allier) ne pourra intervenir au mieux que dans le courant de l’année 2023, si l’État assure la parfaite continuité des financements annuels. »
Selon la majorité, « le Département n'a plus vocation à financer ce type d'infrastructure »
Pour la majorité, cette situation offre l’occasion de renégocier, sachant que la part départementale s’élève à 13,5 M€ (30 %) sur ce dernier tronçon de 6 km. Entre la loi NOTRe, selon laquelle « le Département n’a plus vocation à financer ce type d’infrastructure », et la limitation du niveau d’emprunt désormais imposée par le gouvernement, le contexte a changé.
Aussi, les conseillers départementaux ont délibéré à l’unanimité pour, d’une part confirmer leur engagement financier sur la section Nord, exigeant « en contrepartie » que l’État tienne ses engagements, et exiger que la programmation de la section Sud soit assurée « dans l’immédiate continuité ». Ils ont enfin mandaté le président du Conseil départemental pour conduire une négociation avec l’État sur la section Sud.
e souhait d’Alain Lassus est « que l’État prenne en charge la totalité du financement. » Dans l’opposition, certains ont cru voir dans cette demande un désengagement du Département. « Il n’y a pas de désengagement, mais de nouveaux éléments. C’est l’État qui ne respecte pas ses engagements cette année » répond Alain Lassus. Il cite comme argument le contournement de Villeneuve-sur-Allier (prévu en 2020), et ses 56 millions d’euros entièrement financés par l’État.
Pour lui, les 30 % du Département prévus initialement dans le dernier tronçon ne sont plus supportables. « Que les Nivernais se demandent s’il serait logique d’y mettre un quart du budget annuel »… Et Patrice Joly d’en rajouter, avec ironie : « Si on décalait de quelques heures les travaux du Grand Paris, ça suffirait ! »
Léman Express a écrit:Or, « la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Bourgogne-Franche-Comté n’a pas obtenu du ministère de la transition écologique et solidaire les crédits nécessaires pour poursuivre l’opération en 2018, reportant la mise en service au mieux début 2021, alors qu’elle était programmée début 2020. »
Léman Express a écrit:Et Patrice Joly d’en rajouter, avec ironie : « Si on décalait de quelques heures les travaux du Grand Paris, ça suffirait ! »
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