[ A25 ] Lille - Dunkerque

[tanaka59]

Bonjour,

Un article paru vendredi que voici :

http://www.lavoixdunord.fr/region/la-ch ... 33n2895322

La Chapelle d’Armentières : le premier feu intelligent en service sur l’A25 en août

Le premier « feu intelligent » de la région censé réguler l’accès à l’autoroute Dunkerque - Lille et retarder la formation de bouchons sera mis en service à La Chapelle-d’Armentières en août. Un dispositif qui sera testé pendant un an et qui pourrait ensuite gagner l’A1, l’A23 et l’A22.

Les bouchons sur l’A25 (Dunkerque - Lille) : une galère pour beaucoup d’automobilistes. Eh bien sachez que la DIR a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Première phase du dispositif : l’installation d’un feu intelligent sur la pénétrante numéro 8 dans le sens Dunkerque - Lille au niveau de La Chapelle-d’Armentières sur l’A25 est prévue entre le 22 juin et le 24 juillet. La bretelle d’accès à l’autoroute sera donc fermée à partir de lundi toutes les nuits sauf le week-end (de 21 h à 6 h) jusqu’au 24 juillet. Le feu sera posé le 2 juillet et sa mise en service est prévue en août.

Repousser la formation des bouchons

Le principe est simple : le feu qui sera installé de part et d’autre de la bretelle d’accès à l’A25 sera situé au milieu de la bretelle, « pour permettre aux véhicules de reprendre de la vitesse au moment de l’insertion », précise un fonctionnaire. Le feu sera clignotant en cas de trafic fluide ou complètement saturé, et sera rouge en cas de trafic dense. Pour résumer : le feu va retenir une partie du trafic sur une période courte (environ quarante secondes). Il doit permettre d’éviter les difficultés d’insertion, une des causes des bouchons, et organiser l’arrivée des véhicules sur l’A25. Le but étant non pas de supprimer les bouchons, « c’est impossible, mais de repousser leur formation ».

Le dispositif sera complété d’une caméra pour surveiller le fonctionnement du feu et l’attitude des usagers, et d’une boule de comptage pour détecter la présence de véhicules et évaluer la saturation éventuelle de la bretelle. Parce que l’objectif n’est pas non plus d’engorger celle-ci. Coût de l’opération : 600 000 €.

Ce premier feu implanté sur un échangeur saturé aux heures de pointe (1 500 véhicules/heure alors que la capacité d’un échangeur est de 1 000) sera en test pendant un an. Si les résultats sont concluants, cinq autres feux seront implantés à l’horizon 2017. Sur l’A23 à Orchies, sur l’A1 à Carvin, Seclin et Lesquin, sur l’A22 à Tourcoing.



La modulation dynamique de vitesse arrive sur la métropole

Consciente que les feux ne suffiront pas à résorber les bouchons de la métropole lilloise, la DIR a dans les cartons un deuxième dispositif qui complétera le premier. Et les travaux ont déjà commencé sur l’A25, où des massifs en béton apparaissent : ils sont destinés à accueillir de futurs portiques. Puisque d’ici janvier 2016, l’A25 va être équipée entre Méteren et Bailleul d’une zone de modulation dynamique de vitesse. En clair, la vitesse des usagers sera modulée en fonction du trafic en temps réel. La circulation pourra osciller entre 90, 110 et 130 km/heure. Et elle sera obligatoire : les automobilistes qui ne les respectent pas seront en infraction.

Là encore, l’objectif est de repousser au maximum la formation des bouchons. Quatorze portiques seront installés sur l’autoroute. Coût de l’opération : 5 millions d’euros. Cher penseront certains ! Pas vraiment quand on sait que le prix au kilomètre pour une autoroute se situe entre 5 et 20 millions d’euros. À la DIR, on affirme aujourd’hui vouloir « garantir une régularité du temps de parcours ». Là encore, après une année de test, le dispositif pourrait être étendu en 2017. Seront alors concernées : l’A23 entre Orchies et Lille, l’A 1 entre Carvin et Lille et l’A 22 de la frontière belge à la Rocade Nord-Ouest.

D’après nos informations, ce dispositif est participatif et ne fonctionnera que si les automobilistes y adhèrent. Des automobilistes que la DIR doit convaincre. Pour cela, ils ont un argument choc : « La DIR dispose d’un budget 100 % État. On est légitime et on propose une solution maintenant, pas dans vingt ans (en référence à une potentielle création de troisième voie sur l’A 25) ».

Ça existe déjà ailleurs

Les feux intelligents à Nantes

Une circulation apaisée et sécurisée. Telle est la feuille de route inscrite au plan de travaux du périphérique nantais, qui court jusqu’en 2018. Parmi les mesures programmées, l’expérimentation de feux tricolores « intelligents » sur quatre bretelles d’accès vient de démarrer au pont de Cheviré. Un axe sur lequel transitent pas moins de 90 000 véhicules par jour.

La modulation de vitesse sur plusieurs autoroutes

Depuis 2004, une régulation dynamique des vitesses a été mise en place l’été sur l’A7 (Lyon - Marseille) pour limiter l’effet des congestions récurrentes.

Et ça marche, puisque le dispositif expérimental a été reconduit et même étendu aux autoroutes A8 (Aix-en-Provence - Côte d’Azur) et A9 (Orange - Espagne).

En août 2008, le volume de bouchons a baissé de 77 % en période régulée par rapport à 2003.

[guy21]

Expérimentation? Que nenni!
Ca fait un bout de temps qu'on a essayé cette solution en IDF, avec les succès qu'on sait: les feux sont tous éteints depuis des années.
On ne tient pas assez compte des expériences des autres.
Maintenant, si la DIRNO a 600 k€ à cramer dans cette aventure...

[tanaka59]

Bonjour,

Entendu sur France Bleu et confirmé par un ami passé la ce matin même.

Le feu en entrée de l'A25 est en service .

[Guillaume]

Conflt entre les différents projets du contrat de plan pour cause de contrainte budgétaire.
Visiblement l'ordre de priorité serait :
1/ Echangeur de Templemars sur l"A1, qui n'est plus conditionné au CSEL (Contournement Sud Est de Lille, le barreau A1 / A 23)
2/ Echangeur d'Armentières sur l'A 25
3/ Elargissement à 2*3 voies de l'A 25 entre la rocade à Englos et La Chapelle d'Armentières

L’Armentiérois, victime collatérale de l’échangeur de Templemars ?

Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 20/08/2015
PAR GILLES CONTRAIRE

Programmé depuis trente ans, l’échangeur prévu sur l’A25 pour desservir directement Armentières a obtenu des financements de l’État et de la Métropole européenne de Lille. Mais la somme promise est insuffisante pour boucler le projet d’ici à 2020. L’échangeur de Templemars, sur l’A1, est, lui, sur les rails. Des élus grondent.

L’arbitrage rendu par l’État et la Métropole européenne de Lille tournera-t-il à la guerre de territoire au sein de métropole lilloise ? À écouter Alain Bézirard, maire d’Erquinghem-Lys, le scénario est plausible.

L’élu armentiérois, dont la commune serait directement favorisée par la réalisation d’un nouvel échangeur sur l’A25, entre La Chapelle-d’Armentières et Nieppe, ne mâche pas ses mots lorsqu’on lui rapporte les déclarations de Daniel Janssens, vice-président de la Métropole européenne de Lille en charge des infrastructures routières. « Pas question que Templemars passe avant Armentières. S’il le faut, je bloquerai l’autoroute », fulmine l’élu d’Erquinghem-Lys.

Contrat de plan

Mais qu’a donc dit le vice-président de la MEL pour susciter une telle colère ? Interrogé par La Voix sur le contrat de plan État-Région pour la période 2015-2020, Daniel Janssens affirme qu’il sera difficile, pour ne pas dire impossible, de financer à la fois la construction d’un échangeur à Templemars et d’un second à Armentières.

Ce fameux contrat de plan acte en effet la budgétisation des ouvrages d’art sur l’A1. Soit 15 M€. Sur la ligne consacrée à son homologue armentiérois, la somme est moindre : 3,86 M€, alors qu’il en faudrait plus de 10 M€. Sauf que le maire d’Erquinghem-Lys est persuadé que la mise à deux fois trois voies de l’A25 entre La Chapelle-d’Armentières et l’échangeur d’Englos ne se fera pas, alors qu’elle est budgétée à hauteur de 7,7 M€. En clair, le maire d’Erquinghem-Lys verrait bien un glissement de cette somme sur le projet d’échangeur à Armentières.

« À moins d’un miracle... »

Daniel Janssens, qui tient les cordons de la bourse à la Métropole européenne de Lille pour les infrastructures routières, n’y croit pas. « L’État a accepté de participer au financement de l’échangeur d’Armentières à condition que la MEL mette de l’argent pour la mise à deux fois trois voies de l’A25. À moins d’un miracle, non, je ne pense que les travaux, pour cet échangeur, commencent durant ce mandat », répète Daniel Janssens.

Ce miracle peut-il se produire ? Ce n’est pas totalement exclu... « On a évoqué pendant les discussions la possibilité de basculer la somme prévue pour la mise à deux fois trois voies en faveur de l’échangeur d’Armentières si les acquisitions foncières étaient trop compliquées, glisse le vice-président de la MEL. Mais cette décision dépendra de l’État. » Et de l’impact de la mobilisation des élus de l’Armentiérois.

Les enjeux pour l’Armentiérois

Ces échangeurs (un dans chaque sens) permettraient de rejoindre le centre d’Armentières en cinq minutes (pour une quinzaine de minutes actuellement) à partir de l’A25. L’enjeu est d’abord économique. Les élus de l’Armentiérois espèrent attirer davantage d’entreprises. Le maire d’Erquinghem a par exemple en projet une zone économique de 14 hectares.

Autre finalité : soulager la circulation à La Chapelle-d’Armentières et à Erquinghem, villes traversées par les automobilistes se rendant dans la cité de la Toile.

Enfin, ces échangeurs sont censés faciliter l’accès au pôle d’échange d’Armentières, et donc aux transports en commun. Un moyen de désengorger une autoroute saturée.

« On ne se laissera pas faire »

Alain Bézirard ira-t-il jusqu’à bloquer l’A25 comme il l’annonce ? Le maire d’Erquinghem-Lys n’en serait pas à son coup d’essai. L’élu a déjà bloqué une route. C’était en 2012. L’élu entendait faire pression sur le Département pour des travaux qui traînaient un peu trop. Là encore, il brandit la menace. « On ne se laissera pas faire, pas question que Templemars passe avant nous. L’échangeur d’Armentières est programmé depuis trente ans ! » Si l’homme est en colère, c’est aussi en raison de la dimension politique de la décision selon lui. « Bernard Debreu (maire de Seclin et ancien vice-président de la communauté urbaine délégué aux routes) a tout fait pour que Templemars passe avant. »

Bernard Haesebroeck, maire d’Armentières, avait accompagné son homologue d’Erquinghem en 2012 pour bloquer une départementale. Toujours prêt à se battre pour son territoire dit-il, l’élu PS tient toutefois un discours plus mesuré. « La situation au sud de Lille est objectivement préoccupante en termes de congestion automobile. » Ce qui ne l’empêche pas d’évoquer, à propos du choix de favoriser Templemars, « des raisons politiques et techniques ».

Pour les deux édiles, les enjeux de l’échangeur armentiérois ne doivent pas être négligés. « Le sud de Lille a déjà réussi son développement économique », juge Bernard Haesebroeck. La communauté urbaine avait d’ailleurs voté en 2012 une motion faisant du projet armentiérois une priorité…

Lui garde toutefois espoir pour un lancement des travaux avant 2020. « Il n’est pas sûr que l’État dépense les 7,7 M€ budgétés pour la mise à deux fois trois voies. » Et de conclure : « S’il y a des actions à faire, je serai solidaire… » G. C.

http://www.lavoixdunord.fr/region/l-armentierois-victime-collaterale-de-l-echangeur-ia11b49726n2999808

[G.E.]

Les sommes en jeu sont assez faibles sont assez faibles au regard de la saturation autour de Lille et des dépenses consacrées aux modes de transports non routiers (pour lesquelles on ne compte visiblement pas). Après n'avoir quasiment rien investi dans le précédent PDMI pour les routes de la région Nord-Pas-de-Calais, l'Etat et les collectivités locales peuvent faire un petit geste pour traiter des points noirs locaux.

On comprend bien que les chantiers un peu plus ambitieux comme le CSEL sont enterrés faute d'un soutien minimum.

[Guillaume]

http://www.lavoixdunord.fr/region/projet-d-echangeur-sur-l-a25-le-prefet-rassure-les-ia11b0n3140709

Projet d’échangeur sur l’A25 : le préfet rassure les élus de l’Armentiérois
Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 03/11/2015
Gilles Contraire

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partages Partager Twitter Google+ Le journal du jour à partir de 0,79 € Des élus de l’Armentiérois ont fait part au préfet de leurs inquiétudes quant à un éventuel report du projet d’échangeur à Armentières. L’intéressé les a rassurés : les travaux pourraient débuter en 2020. Une réunion sera bientôt organisée.
L’échangeur d’Armentières doit permettre de mieux desservir la cité de la Toile et ainsi attirer des entreprises. - A + Un courrier signé par des élus de gauche, de droite et sans étiquette (mais plutôt de droite), la chose n’est pas courante dans l’Armentiérois. Mais quand il s’agit de monter au créneau pour défendre le projet d’aménagement d’un échangeur sur l’A25 à hauteur d’Armentières, les désaccords politiques s’effacent au nom de l’intérêt général. Ainsi cinq maires et le conseiller départemental du canton se sont rappelés au bon souvenir du préfet dans un courrier daté du 19 septembre. Une missive qui était accompagnée d’un article de La Voix paru cet été et consacré aux deux projets d’échangeurs dans la métropole : le premier, à Templemars, a été budgété à hauteur de 15 M € pour la période 2015-2020 ; celui d’Armentières à 3,86 M €. « L’Armentiérois, victime collatérale de l’échangeur de Templemars ? », écrivions-nous.

Les élus armentiérois ont donc souhaité en savoir plus et demandé un rendez-vous pour évoquer ce dossier dont on parle depuis trente ans. Les édiles ont été rassurés. Dans sa réponse, le préfet dit avoir demandé à ce qu’une réunion soit organisée rapidement avec les acteurs du projet, notamment la Métropole européenne de Lille (MEL).

Mais surtout, le haut fonctionnaire assure en substance que l’échangeur de Templemars n’a pas été privilégié. « Le niveau d’études est plus avancé pour l’échangeur de Templemars et permet d’envisager une réalisation des travaux fin 2020 avec une perspective de mise en service début 2021 », écrit-il. Concernant l’échangeur d’Armentières, il dit « envisager un début des travaux en 2020 avec une perspective de mise en service fin 2021. »

Ce courrier, où chaque mot a été pesé, a été lu avec attention par les services de la MEL. « On sent bien que l’État a la volonté d’accélérer les choses », commente Daniel Janssens, vice-président en charge de la voirie, qui prévient toutefois : « La participation de la MEL sur la période 2015-2020 ne bougera pas. Il y a des financements à trouver. » Un sujet qui sera certainement abordé lors de la réunion que va organiser la préfecture.

[Guillaume]

A 25: une réunion sur le projet d’échangeur riche en enseignements

Publié le 16/12/2015

PAR GILLES CONTRAIRE

Nous vous avions annoncé qu’une réunion consacrée au projet d’échangeur sur l’A 25 à hauteur d’Armentières, était dans les cartons. Cette réunion s’est tenue début décembre en préfecture et faisait suite au courrier adressé au préfet par cinq maires de l’Armentiérois (*) et le conseiller départemental du canton, Michel Plouy.
Ces six élus y rappelaient au représentant de l’État l’importance de cet échangeur pour le bassin armentiérois en termes, notamment, de développement économique. Ce projet, dont on parle depuis plus de vingt ans, n’avance pas, ou très peu.

Prévue initialement sans les maires, cette réunion s’est finalement tenue en leur présence. Étaient également autour de la table le secrétaire général de la préfecture, le vice-président de la Métropole européenne de Lille en charge de la voirie, Michel Plouy et des techniciens du Département, de la DRIRE et de la DREALE. Bref, du beau monde.

Qu’en est-il ressorti ? Visiblement, tous les acteurs font preuve de bonne volonté, mais l’argent public se faisant rare, le budget nécessaire à la réalisation de ces deux diffuseurs (c’est le nom technique) n’est pas bouclé. Au moins pour la période 2016-2020.

Pour l’heure, dans le cadre d’un contrat de plan, 3,86 M € ont été budgétés. Or, il en faudrait un peu plus de 10 M €. Certains élus de l’Armentiérois espèrent, et pas seulement en secret, que les fonds dédiés, dans ce même contrat de plan, à la mise à deux fois trois voies de l’A 25 entre La Chapelle et Englos, soient au final consacrés à l’échangeur armentiérois au motif que ce dossier serait plus avancé.

Pas de solution budgétaire

À défaut d’avoir permis de trouver une solution budgétaire, cette réunion de travail a au moins été l’occasion d’en savoir plus sur la vision des services de l’État. Des services qui n’entendent pas dissocier la mise à deux fois trois voies et la réalisation de l’échangeur d’Armentières. « Techniquement, cet échangeur augmenterait le trafic routier », nous indique-t-on. Des mesures alternatives devront par ailleurs être proposées, comme le covoiturage et les modes doux. Le projet de construction d’un second parking silo près de la gare d’Armentières a ainsi été évoquée.

En revanche, si ni l’État, ni la MEL ni le Département n’ont fait part de leur volonté de mettre davantage d’argent, tous se sont mis d’accord sur un point : solliciter financièrement la nouvelle majorité du conseil régional, qui, pour l’instant, ne participe pas au projet d’échangeur.

(*) Les maires d’Armentières, Bois-Grenier, Erquinghem, Houplines et La Chapelle

[Guillaume]

Lancement des études pour l'élargissement de l'A 25 entre Englos et La Chapelle d'Armentières et la création d'un échangeur à Armentières.
Début des travaux au plus tôt en 2020.

A25 - Des études vont être lancées pour une troisième voie et un nouvel échangeur à Armentières

Ce n’est pas le début, la fin est encore loin, mais l’annonce faite par les services de l’État cette semaine, est sans conteste une bonne nouvelle. Des « études d’opportunité » vont être lancées. Près de 12 M€ sont budgétés.

Par Gilles Contraire | Publié le 15/07/2017

C’est un peu l’Arlésienne de l’Armentiérois. Un dossier dont tout le monde connaît l’existence depuis plus de trente ans, mais dont beaucoup doutent qu’il sorte un jour de terre. Et pourtant.

Alors certes, ce n’est pas demain que les usagers de l’A25 pourront rejoindre le centre d’Armentières en quelques minutes seulement (pour une dizaine aujourd’hui), mais le projet semble avancer en même temps que celui consistant à réaliser une deux fois trois voies entre l’échangeur de La Chapelle-d’Armentières et Englos.

Si les élus de l’Armentiérois se battent en faveur de l’échangeur, c’est aussi pour désenclaver le territoire et attirer de nouvelles entreprises.

Les deux dossiers visent un objectif, essentiel pour la métropole lilloise : décongestionner une A25 largement saturée aux heures de pointe. Mais pas seulement. Si les élus de l’Armentiérois se battent en faveur de l’échangeur, c’est aussi pour désenclaver le territoire et attirer de nouvelles entreprises.

Pas avant 2020

Cette semaine, l’État, par la voix de la préfecture du Nord, a annoncé le lancement d’études d’opportunité de la mise à deux fois trois voies et de la création d’un diffuseur (en clair une bretelle d’accès) à hauteur d’Armentières (entre les sorties La Chapelle et Nieppe). « Cette étude, dont les résultats sont attendus en 2018, intégrera une réflexion sur les voies réservées (covoiturage, transports en commun), ainsi qu’une concertation avec le territoire, de façon à inscrire le projet dans une offre globale cohérente de mobilité et d’accessibilité depuis l’ouest de la métropole et limitant les impacts sur l’environnement », font savoir les services de la préfecture.

La suite ? « Les études et la concertation se poursuivront ensuite en vue de la déclaration d’utilité publique en 2020. »

Une enveloppe de 11,56 M €

Une enveloppe de 11,56 M € a été budgétée dans le contrat de plan État-Région 2015-2020, « au titre des études, des acquisitions foncières et de travaux préparatoires ». Bref, ça avance, mais il vous faudra être encore un peu patients…

http://www.lavoixdunord.fr/192508/article/2017-07-15/des-etudes-vont-etre-lancees-pour-une-troisieme-voie-et-un-nouvel-echangeur#

[greg59]

L'avantage de cette troisième voie, c'est en période de pointe, la réduction du bouchon du CHR à Englos, et de Nieppe à Englos, et au-delà aussi, car les automobilistes entrant sur l'autoroute auront la 3ème voie sur un long parcours, avant de s'insérer sur les voies du milieu et de gauche.

[tanaka59]

Bonsoir ,

Créer une 3ème voie sur l'A25 d'accord. Cependant ce projet ne doit pas se faire seul. Il est impératif qu'il s'inscrive dans une politique d'itinéraire bis à l'A1 + dénivellement des RN41/47 et de la RD945 à l'est d'Armentières...

[rolex]

Et quid du projet d'échangeur au niveau de la prison de Loos ?
Il y a quelques mois (près d'un an peut-être) les sorties 6 et 7 dans le sens Lille-Dunkerque ont été renommées respectivement 7a et 7b.

[hh35]

Bonsoir,
J'ai vu depuis quelques semaines l'installation de sortes de grosses caméras dans chaque sens sur un pont entre les sorties Nieppe et La Chapelle d'Armentieres bien orientées de manière à regarder le flux des véhicules. Cette semaine un groupe de personnes en gilet jaune y était en train de travailler, de prendre des notes etc.
J'ai repéré la même installation un peu plus loin sur la D652 en direction de Tourcoing.
Une idée de ce que c'est ? Une sorte de campagne de comptage 2.0 ? Ce qui est etonnant c'est que l'A25 et la D652 ne sont pas gérées par les mêmes entités (respectivement DIR Nord et CG59).
Si jamais l'un de vous à l'info.

[fantransport]

Réponse
FR3 Hauts-de-France - Lille : mais à quoi servent les caméras jaunes installées au-dessus des autoroutes de la métropole ?

"caméras installées de manière temporaire dans le cadre d'une enquête de circulation".

Cette enquête de la Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement (DREAL) vise à "mieux comprendre la circulation des poids lourds sur le réseau métropolitain"

[hh35]

Merci de l'info, et comme dit dans l'article c'était temporaire puisque ce matin elles n'y étaient plus. Le support est resté en place par contre.

[tanaka59]

http://www.lavoixdunord.fr/341004/artic ... t-en-moins

Grâce à la modulation de vitesse, six minutes de temps de trajet en moins

Pour celles et ceux qui se retrouvent coincés sur l’A25 aux heures de pointe à l’approche de Lille, le gain peut paraître anecdotique. Mais depuis mars 2016 et selon la DIR, l’action combinée de la modulation de vitesse et de l’accès par feux tricolores a fait gagner aux usagers de l’autoroute six minutes sur leur temps de trajet aux heures de pointe.

Une première en France

Les mesures de modulation dynamique d’accès par feux tricolores et de vitesse déployées sur le tronçon de l’A25 entre Méteren et Englos dans le sens Dunkerque-Lille ont été mises en service respectivement en août 2015 et en mars 2016.

L’abaissement de la limitation de vitesse réglementaire par palier de 20 km/h (de 130 on descend à 110 voire 90 par exemple) se déclenche automatiquement aux heures de pointe des jours ouvrés dès les premiers signes de bouchons. Ce sont des capteurs installés dans la chaussée qui amorcent dynamiquement le processus.

En régulant de manière dynamique la vitesse et l’un des accès à l’A25, on diminue les effets d’accordéon, ce qui présente deux avantages essentiels. Pour l’automobiliste d’abord, « les gains obtenus sont significatifs, assure la Direction interdépartementale des routes, et confirment les premiers résultats obtenus puisqu’un gain de temps de parcours en moyenne par usager a été relevé égal à 6 minutes en heures de pointe du matin sur un trajet d’environ 20 minutes. »

Puis pour la planète et l’économie locale. Toujours selon la DIR, « sur le tronçon de l’A25 allant de Meteren au CHR, soit au-delà de la zone régulée, une évaluation à grande échelle a pu également valoriser le gain significatif de régularité des temps de déplacement et les pertes en pollution locale et en CO2. Incluant les surcoûts d’exploitation des équipements, le gain total à l’année a été mesuré à 4,6 millions d’euros soit un retour d’investissement atteint sur 16 mois. »

[G.E.]

On va les croire et dans ce cas, cette solution est à généraliser au lieu d'imposer des restrictions arbitraires quelque soit le jour et l'heure.

[tanaka59]

Bonjour,

On reparle d'un échangeur en plus sur l'A25 pour desservir la Gare de d'Armentières (futur pôle multimodale) :

https://www.lavoixdunord.fr/602461/article/2019-06-21/la-nouvelle-bretelle-de-l-a25-remontee-en-haut-de-la-pile-des-dossiers

A25 et Armentiérois La nouvelle bretelle de l’A25 remontée en haut de la pile des dossiers préfectoraux

Mi-juin s’est tenue en préfecture une rencontre sur le thème de la mobilité du bassin de vie de l’Armentiérois, avec les élus du secteur. Le maire d’Armentières en est ressorti avec une bonne nouvelle. Le projet d’une nouvelle bretelle d’accès de l’A25, entre les échangeurs de Nieppe et La Chapelle, est devenu prioritaire. Mais il soulève encore quelques questions.

En venant de Dunkerque, le nouveau diffuseur sera accessible après la sortie n°9 de Nieppe - Erquinghem-Lys.

1
Les contours du projet

L’aménagement d’un diffuseur vers Armentières, c’est-à-dire d’une nouvelle route d’accès depuis l’A25 (dans les deux sens), est un sujet que l’on évoque depuis près de trente ans, en lien avec la création d’une troisième voie sur l’autoroute. La nouvelle bretelle serait construite à hauteur d’Armentières, entre les sorties numéro 8 (La Chapelle d’Armentières et Bois-Grenier) et 9 (Nieppe et Erquinghem-Lys). Selon Bernard Haesebroeck, le maire d’Armentières, « le diffuseur est désormais considéré comme une priorité », car les études de réalisation vont être lancées, annonce-t-il. C’est en tout cas ce qu’il retient d’une réunion qui s’est tenue le 14 juin en préfecture et qui rassemblait les représentants de l’État, de la Région, du Département, de la Métropole européenne de Lille (MEL), mais aussi les maires du secteur.

2
Les objectifs

Le but principal est de rejoindre plus rapidement le pôle d’échanges de la gare et ainsi d’inciter les automobilistes à laisser leur véhicule à Armentières pour prendre les transports en commun vers Lille. L’idée est donc de désengorger en partie cette autoroute souvent bouchée, parfois sclérosée par les embouteillages. Pour l’édile, ce diffuseur est aussi « la seule solution qui est vertueuse sur le plan écologique puisqu’elle fait converger du trafic routier vers le train ».

L’objectif est de capter une partie du trafic autoroutier vers la gare d’Armentières, pour permettre aux usagers d’arriver plus vite dans la métropole lilloise

3
Les finances

Concernant les aspects financiers de ce projet, les budgets ont déjà été validés. Comme l’indiquait le préfet Michel Lalande en novembre 2018, les crédits ont été réservés : 1,5 M € pour le Département, 1,2 M € pour la MEL et 1,16 M € pour l’État. Selon Bernard Haesebrouck, les deux tiers du projet sont déjà réalisés avec l’axe Erquinghem-Lys – La Chapelle d’Armentières (l’avenue Paul-Harris) qui accueillerait un nouveau rond-point, mais aussi le passage sous la voie ferrée vers la place de la Fraternité.

4
Le calendrier

Pour l’instant, aucun calendrier n’est annoncé car il faut d’abord lancer la procédure, avec son étude d’impact et son enquête publique, et donc ses aléas. Puis viendront aussi les acquisitions complémentaires mais le maire espère un début des travaux au cours de 2020.

5
Les freins

Si l’idée maîtresse est d’améliorer l’accès à la gare d’Armentières, troisième pôle de la région en termes de passagers TER, se pose néanmoins la question de la capacité de la cité de la Toile en places de stationnement. D’où l’importance de faire aboutir un autre projet, celui d’un second parking relais pour digérer ce nouveau flux et résoudre en même temps les problèmes actuels de stationnement dans le quartier de la gare. Autre frein avancé par Raymond, un internaute : « Il faudra malgré tout faire des efforts sur la capacité et surtout la qualité d’accueil dans les trains. À ce jour, argumente-t-il, c’est quand même très aléatoire, avec les retards et le manque de places. » Mais pour le maire, la SNCF a déjà annoncé « l’injection de trains aux heures creuses pour développer et fidéliser le trafic ».

Sur le parking improvisé, près du parking silo, certains se retrouvent parfois coincés par les autres voitures en stationnement.

[tanaka59]

Bonsoir,

On reparle de l'A25 et des vitesses variables jusqu'à Lille :

https://www.lavoixdunord.fr/711118/article/2020-02-16/a25-pour-eviter-les-bouchons-vous-pourriez-rouler-70-kmh-partir-de-bailleul

A25 : pour éviter les bouchons, vous pourriez rouler à 70 km/h à partir de Bailleul

Forte de son bilan, avec un gain de six minutes du temps de trajet aux heures de pointe sur l’A25, la direction interrégionale des routes (DIR) du Nord a décidé d’étendre sa zone de modulation de vitesse jusqu’à Lille. Les trois nouveaux panneaux lumineux entrent officiellement en fonction dès ce mardi 18 février.

[hh35]

Oui les panneaux sont installés. Enfin avec une modulation de 90 à 70 seulement, pas sur qu’on y gagne grand chose. Le plus grand gain a déjà été enregistré puisque le système a été mis en place sur le tronçon le plus saturé, en amont de la bifurcation d’Englos. Dommage qu’on n’ait pas remis en place le 110 sur cette section à 3 voies, plus vraiment dans l’air du temps...

[tanaka59]

Bonsoir,

https://www.lavoixdunord.fr/1035736/art ... rque-lille

Bouchons sur l’A25 : vers une troisième voie « réservée » dans le sens Dunkerque-Lille

L’État penche désormais pour la création d’une troisième voie « réservée » entre La Chapelle-d’Armentières et Englos, mais uniquement dans le sens Dunkerque-Lille. Un sacré virage destiné à réduire les bouchons à l’entrée de Lille.

Créer une troisième voie sur l’A25 entre la sortie La Chapelle-d’Armentières et l’échangeur d’Englos, l’État en parle depuis des décennies. Régulièrement ressorti des tiroirs (pour mieux y revenir), le dossier semble désormais sur le bureau du préfet.

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