[ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Guillaume » Lun 01 Avr 2019 14:19

Un 23ème échangeur est en projet à Fondeyre en lien avec la 3ème ligne de métro

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-nouvel-echangeur-autoroutier-envisage-peripherique-on-vous-dit-endroit_22009483.html

Actu Toulouse a écrit:
Toulouse. Un nouvel échangeur autoroutier envisagé sur le périphérique : on vous dit à quel endroit

C'est dans les tuyaux depuis 2016. Un nouvel échangeur sur le périphérique de Toulouse est envisagé pour désenclaver certains quartiers de la Ville rose. On vous dit à quel endroit

Publié le 12 Mar 19 à 13:43


Le nouvel échangeur envisagé sur le périphérique serait le 23e du contournement de Toulouse

Le périphérique de Toulouse comporte actuellement 21 échangeurs. Le dernier en date réalisé a été celui de Borderouge, livré fin 2016.

D’ici 2022, un 22e échangeur sera réalisé au sud-est de Toulouse. Il s’agit de la Jonction Est qui doit voir le jour entre la Cité de l’espace (échangeur de Lasbordes) et Montaudran (échangeur du même nom qui vous fait sortir direction Revel et Saint-Orens).

Un échangeur envisagé à Fondeyre

Cet échangeur ne devrait pas être le dernier. A plus long terme, un 23e échangeur est en effet envisagé sur le périphérique, du côté de Fondeyre, un quartier qui doit voir l’arrivée d’une station de la 3e ligne de métro d’ici 2030.

Un échangeur pour désenclaver le quartier

Dans le cadre du projet de métro, ce quartier va changer. Il s’agit ici pour Toulouse Métropole de conduire un projet urbain permettant de densifier tout en permettant de désenclaver un quartier qui regroupe de nombreux emplois et qui va notamment se restructurer autour du projet en cours au Marché d’Intérêt National de Toulouse (MIN), « le ventre alimentaire » qui est en train de se donner un nouvel élan.

La réalisation de ce projet urbain et le nécessaire accès à la future station de métro va nécessiter de désenclaver ce quartier coincé entre l’avenue des États-Unis et le canal Latéral.

Depuis bientôt trois ans, des cabinets d’architectures ont travaillé à la façon de mieux coordonner les transports et l’urbanisme de la ville. Cela a donné d’abord un Manifeste de l’urbanisme et un Plan guide qui a été présenté lundi 11 mars 2019.

Dans ce document figure bien l’hypothèse de la construction d’un échangeur à Fondeyre.

Sur la carte extraite du Plan Guide réalisé par Toulouse Métropole :

Sur le Plan Guide présenté par Toulouse Métropole lundi 11 mars 2019 figure bien un point correspondant à une hypothèse d'échangeur à Fondeyre.

Il conditionnerait la création d’un parking-relais

Selon les études déjà menées, la création de cet échangeur permettrait de faciliter l’accès à la station et permettrait de réaliser une voie transversale entre Borderouge et cet échangeur. Un projet de nouvelle route entre l’emplacement de la future station de métro et l’avenue des États-Unis a été identifié. Le nouvel échangeur se trouverait dans le prolongement de cette voie.

Surtout, la création de cet échangeur autoroutier « pourrait permettre à long terme d’envisager une offre de stationnement plus conséquente sur cette station », note Tisséo dans le cadre du bilan de la 2e phase de concertation sur le projet de métro Toulouse Aerospace Express.

En clair, la réalisation d’un échangeur permettrait de construire un parking-relais à Fondeyre, du même style que ceux que l’on retrouvent à Borderouge et aux Argoulets par exemple. À l’image également du projet de parking qui est prévu à côté de la station Stade Toulousain dans le cadre du même projet de 3e ligne de métro.

En l’absence d’échangeur, Tisséo estime pour l’heure que « la station Fondeyre n’a pas vocation à organiser du rabattement automobile » et que « par conséquent l’offre de stationnement sera étudiée mais limitée aux besoins du quartier, donc sans parking-relais, ce qui devrait limiter le trafic routier dans le quartier ».

Pas inclus dans le plan routier de la Métropole

Vous l’aurez compris, la création de cet échangeur n’est pas pour tout de suite. Il ne figure d’ailleurs pas dans les 15 projets prioritaires à mener dans le cadre du Plan Routier et présentés le 14 février 2019 en conseil de la Métropole.

»Lire aussi : Pont, Boulevard Urbain… Voici les projets déclarés prioritaires pour mieux circuler à Toulouse

Pour rappel, le gros chantier en cours sur le périphérique est la mise à 2×3 voies de l’anneau toulousain au sud de Toulouse. Une opération qui va se poursuivre jusqu’en 2022.

»Lire aussi : Toulouse : voici les trois projets qui vont modifier la face du périphérique ces prochains mois

Guillaume
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Messagepar colvert » Sam 10 Aoû 2019 09:28

Des milliers d'usagers bientot interdits sur le périphérique de Toulouse?
https://actu.fr/occitanie/toulouse_3155 ... 30193.html
Toulouse. Les véhicules polluants bientôt interdits de circuler : voici les quatre périmètres étudiés
Toulouse Métropole a communiqué, vendredi 2 août 2019, les périmètres étudiés pour la future Zone à Faibles émissions, là où certains véhicules ne pourront bientôt plus circuler.
Publié le 5 Août 19 à 7:33
|Modifié le 5 Août 19 à 7:36
La future Zone à faibles émissions va restreindre la circulation des véhicules les plus polluants sur un périmètre défini

Avant la fin de l’année 2020, une Zone à faibles émissions (ZFE) va entrer en vigueur à Toulouse et dans son agglomération.

Toulouse fait en effet partie des 15 collectivités territoriales françaises particulièrement touchées par des problèmes de pollution de l’air, qui se sont engagées à déployer des ZFE pour faire baisser la pollution atmosphérique.
Certains ne pourront plus circuler

Très concrètement, les véhicules les plus polluants ne pourront plus circuler dans cette Zone à faibles émissions. La sélection se fera sur la base de la vignette « anti-pollution » Crit’air qui n’a pas servi à grand chose depuis son lancement en 2017.

L’objectif d’une telle zone à faibles émissions est de faire baisser la pollution atmosphérique dans l’agglomération et donc de diviser le nombre de personnes sur-exposées à la pollution.

Reste à savoir sur quel périmètre sera appliqué le nouveau dispositif. Et ce périmètre, il commence à se préciser…
Quatre scénarios de zones à faibles émissions ont été étudiés

Vendredi 2 août 2019, Toulouse Métropole a en effet communiqué quatre scénarios « étudiés en tant qu’hypothèse de travail ».

Toulouse Métropole explique :

L’étude de ces scénarios constitue une étape dans la réflexion et dans la concertation. Ils ont été choisis de manière à « tester » les effets de telle ou telle modification de l’un des paramètres en termes de qualité de l’air ou de circulation. Il s’agit donc de supports de travail utiles à ce stade de la réflexion et de la discussion.

Les paramètres qui ont été manipulés dans le cadre de cette réflexion sont : la grandeur du périmètre concerné, l’inclusion du périphérique parmi les routes concernées par l’interdiction de circuler et le taux de pollution des véhicules. À chaque fois, la mesure est évaluée pour un dispositif mis en place 7 jours/7.

Pour chaque scénario, Toulouse Métropole a évalué les bénéfices engendrés…

Voici ces quatre scénarios :
Scénario A : le centre-ville seul concerné
Image
Le scénario A prévoit une ZFE uniquement au centre-ville (©Toulouse Métropole)

C’est le scénario le moins contraignant. La Zone à Faible Émission ne concerne ici que le centre-ville. Elle est délimitée au nord et à l’ouest par le Canal du Midi, entre les Ponts Jumeaux et le pont des Demoiselles ; au sud par le Pont Pierre de Coubertin (île du Ramier) et l’avenue Crampel ; à l’ouest par l’axe Avenue de Muret / Fer à Cheval / Allée Charles de Fitte / Pont des Catalans / Allée de Barcelone et de Brienne. Aux Amidonniers, le périmètre est délimité par la Garonne.

Dans ce scénario; les véhicules qui sont interdits de circuler sont les véhicules immatriculés avant 1993 et les véhicules Crit’Air 4 et 5, soit 8500 véhicules, dont 2000 appartiendraient à des ménages vivant dans le périmètre. Au total, plus de 4000 personnes seraient alors concernées par la mesure.

Avec ce scénario, « environ 27 000 personnes bénéficient d’une amélioration de la qualité de l’air ».
Le scénario B : une zone élargie mais le périphérique exclu
Image
Ce scénario prévoit un certain périmètre mais n’inclue pas la partie Ouest du périphérique, ni la partie de la RN 124 qui se trouvent dans le périmètre. (©Toulouse Métropole)

Dans ce scénario B, la Zone à Faible Emission est largement étendue par rapport au scénario A. Elle est délimitée par le périphérique à l’Est, au Sud et au Nord ; par la Rocade Arc-enCiel et le Fil d’Ariane (RD901/A621) à l’Ouest.

Ces dernières voies structurantes ainsi que le périphérique ouest, présents dans le périmètre de la ZFE, restent accessibles à tous les véhicules.

Dans ce scénario, les véhicules qui sont interdits de circuler sont les véhicules immatriculés avant 1993 et les véhicules Crit’Air 4 et 5, soit 38 500 véhicules, dont 22 800 appartiendraient à des ménages vivant dans le périmètre. Au total, plus de 400 000 personnes seraient alors concernées par la mesure.

Avec ce scénario, « environ 110 000 personnes bénéficient d’une amélioration de la qualité de l’air ».
Le scénario C : le périphérique ouest concerné
Image
Le scénario C présente le même périmètre que le scénario B si ce n’est que cette fois-ci, il inclue une partie du périphérique Ouest et une partie de la RN 124 sur lesquelles les véhicules les plus polluants ne pourraient plus rouler. (©Toulouse Métropole)

Le scénario C reprend le périmètre du scénario B. La Zone à Faible Emission est délimitée par le périphérique à l’Est, au Sud et au Nord ; par la Rocade Arc-enCiel et le Fil d’Ariane (RD901/A621) à l’Ouest.

Sauf que pour ce scénario contrairement au B, une partie du périphérique Ouest et une partie de la route d’Auch (A624) sont incluses dans la ZFE. Ces voies ne sont plus accessibles aux véhicules circulant à l’intérieur de la ZFE.

Avec ce scénario, « environ 171 000 personnes bénéficient d’une amélioration de la qualité de l’air ».
Le scénario D : plus sévère avec certains véhicules
Image
Le scénario D présente les mêmes caractéristiques que le scénario C. En revanche il interdit à une catégorie supplémentaire de véhicules de circuler à l’intérieur de celui-ci (©Toulouse Métropole)

Le scénario D reprend le scénario C. La Zone à Faible Emission est délimitée par le périphérique à l’Est, au Sud et au Nord ; par la Rocade Arc-enCiel et le Fil d’Ariane (RD901/A621) à l’Ouest.

Une partie du périphérique Ouest et une partie de la route d’Auch (A624) sont incluses dans la ZFE. Ces voies ne sont plus accessibles aux véhicules circulant à l’intérieur de la ZFE.

Sauf qu’à la différence du scénario C, les voitures arborant une vignette Crit’Air 4 peuvent cette fois-ci circuler. Un scénario donc moins contraignant que le C.

Ici, ce sont 15 000 véhicules, dont 9 600 appartiennent à des ménages résidant dans le territoire de la ZFE, qui seraient directement concernées par ce scénario.

Avec ce scénario, « environ 1800 personnes bénéficient d’une amélioration de la qualité de l’air ».
Le choix final en mai 2020

Ces scénarios constituent des hypothèses de travail. « Le dispositif de la ZFE qui sera finalement mis en oeuvre sera issu d’un travail de réflexion approfondi et ne correspondra peut-être à aucun des scénarios testés », précise Toulouse Métropole.

Une deuxième phase de concertation aura lieu fin 2019, « afin de travailler sur l’acceptabilité du projet ».

La décision finale quant au périmètre et aux modalités d’application interviendra en mai 2020 avant une mise en application fin 2020, selon le premier calendrier annoncé.
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar tanaka59 » Sam 10 Aoû 2019 17:18

Inclure le BP ouest est ridicule. D'autant que cela sera contre productif. La ville de Toulouse cherche a se débarrasser du trafic sur la rocade arc en ciel avec son lien au niveau de l'a64. Les quelques 15 a 20 000 véhicules interdits vont venir grossir les rangs d'une voie express non terminée histoire de décharger une autoroute ?! Quid de la pollution et du transit dans les villes de banlieues ? Les banlieuesards toulousains sont des bouzeux ? J'espère que pour les scénarios b c et d la copie sera revue.
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar tml » Lun 26 Aoû 2019 21:12

Confirmation et extension des abaissements de limitation de vitesse :
Toulouse. Sur une autoroute, la vitesse définitivement abaissée à 110 km/h : d’autres baisses à venir

Cela a été annoncé lundi 26 août 2019 : la vitesse maximum autorisée est définitivement abaissée à 110 km/h sur une autoroute près de Toulouse. D'autres baisses vont suivre.
par David Saint-Sernin

Après l’A62, d’autres voies rapides de l’agglomération vont voir la limitation de vitesse abaissée.

Depuis janvier 2018, la vitesse de l’autoroute A 62 était passée de 130 à 110 km sur une portion de 7 kilomètres entre la gare de péage de Toulouse Nord et l’échangeur n°11 de Saint-Jory, à Bruguières (Haute-Garonne).

Cette baisse de la vitesse était une expérimentation menée, dans le cadre du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) de l’agglomération toulousaine, afin d’évaluer l’efficacité de la mesure par rapport à la qualité de l’air.

La baisse a eu des effets positifs

Au mois de mai 2019, il avait été décidé de prolonger l’expérimentation pendant 3 mois « afin de disposer d’un délai suffisant pour finaliser l’analyse technique des résultats et élaborer une proposition de décision au préfet pendant l’été ».

Au préalable, l’Atmo Occitanie, l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air et, à ce titre, en charge de l’étude d’évaluation du dispositif, avait remis son étude en avril 2019.

Cette dernière concluait à des effets positifs de l’abaissement de la vitesse « au regard des concentrations en dioxyde d’azote mesurées à proximité de l’autoroute ».

Dans son rapport, Atmo Occitanie, expliquait « que la restriction de la vitesse a permis une diminution maximale des concentrations en dioxyde d’azote de près de 11µg/m3 sur l’autoroute ».

Elle ajoutait :
L’abaissement de la vitesse permet aussi de réduire la taille de la zone susceptible d’être exposée à des concentrations en dioxyde d’azote supérieures aux valeurs préconisées en terme de santé publique. De ce fait, le nombre de personnes exposées à des concentrations en dioxyde d’azote considérées comme nocives pour la santé diminue : 40 à 70 personnes voient leur qualité de l’air s’améliorer.

La préfecture confirme le 110 km/h

Dans le même rapport, l’Atmo notait que « l’abaissement de la vitesse n’a pas permis de régler tous les problèmes. La valeur limite en dioxyde d’azote n’est pas respectée sur l’ensemble de la zone et les concentrations moyennes en particules fines ne baissent que très peu ».

Suite à ce rapport, à « la finalisation des études techniques » et à une réunion qui devait se tenir en juillet, le préfet de Haute-Garonne a annoncé lundi 26 août 2019, que la portion de l’autoroute A 62 entre la gare de péage de Toulouse Nord et l’échangeur n°11 de Saint-Jory, à Bruguières (Haute-Garonne) va rester à 110 km/h.

D’autres baisses à venir

Après la réduction de la vitesse sur le périphérique, après l’abaissement des vitesses maximums autorisées sur la rocade Arc-en-Ciel et donc sur l’A62, d’autres baisses de vitesses sont d’ores et déjà envisagées sur plusieurs voies rapides de l’agglomération toulousaine en dépit du fait que la préfecture annonce « qu’il n’y a aucune décision de prise à ce jour » et que « des travaux complémentaires restent à mener » à ce sujet.

Comme l’attestent en effet les documents officiels présentant l’état du réseau routier et autoroutier de l’agglomération à horizon 2024, c’est le choix de l’abaissement de la vitesse qui est déjà acté sur plusieurs voies rapides avec l’objectif de lutter contre « la pollution atmosphérique dans un souci de santé publique ».

D’après ces documents qui indiquent la limitation de vitesse à instaurer sur les voies rapides de l’agglomération toulousaine d’ici 2024, outre l’A62, les trois autres autoroutes qui convergent vers Toulouse seront elles aussi concernées par l’abaissement de la vitesse maximum autorisée. Voici ce que les autorités prévoient :

Le tronçon Gragnague-L’Union vers les 110 km/h

Sur l’A68 : abaissement de la vitesse de 130 km/h à 110 km/h entre la sortie de Gragnague (Haute-Garonne) et le péage de L’Union. Si l’on y ajoute les trois kilomètres déjà à 110 km/h entre la sortie 3 et la sortie 4, cela fera pratiquement un tronçon de 16 km à 110 km/h sur les 61 kilomètres d’autoroute entre Toulouse et Albi (Tarn).

Sur l’A61 : abaissement de la vitesse de 130 km/h à 110 km/h depuis l’échangeur de Montgiscard (Haute-Garonne) jusqu’au péage de Labège. L’éventualité de baisser la vitesse à 90 km/h le long de la zone très urbaine de Labège, comme sur le périphérique, est également envisagée.

Sur l’A64 : abaissement de la vitesse de 130 km/h à 110 km/h à partir du niveau de la ville de Muret (Haute-Garonne) jusqu’au péage de Roques.

https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-sur-une-autoroute-vitesse-definitivement-abaissee-110-km-h-dautres-baisses-venir_26768218.html/amp
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar G.E. » Mar 27 Aoû 2019 08:43

Toujours la même solution alors que...

tml a écrit:Dans le même rapport, l’Atmo notait que « l’abaissement de la vitesse n’a pas permis de régler tous les problèmes. La valeur limite en dioxyde d’azote n’est pas respectée sur l’ensemble de la zone et les concentrations moyennes en particules fines ne baissent que très peu ».


Le problème vient des voitures et de quantités d'autre sources de pollution, pas tant de la vitesse.
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Bugsss » Mer 28 Aoû 2019 07:21

Il serait temps d'avoir un lobbying fort de la route. Pour freiner un peu cette anarchie dans le n'importe quoi. Pas tant, ne pas proposer de solution, mais en même temps, éviter que l'usager de la route soit tout le temps une cible
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar eomer » Mer 28 Aoû 2019 08:48

Plus vous augmentez le périmètre, plus vous autorisez de véhicules à y circuler : c'est de la mathématique élémentaire.
A moins de créer plusieurs zones, c'est qui peut devenir très vite ingérable, le remède devient très vite pire que le mal.

Je le redis à nouveau : les interdictions de circulation sont contre-productives. Il faut au contraire créer des transports en communs performants pour que les habitants renoncent à leur voiture.
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar G.E. » Mer 28 Aoû 2019 09:04

eomer a écrit:Je le redis à nouveau : les interdictions de circulation sont contre-productives. Il faut au contraire créer des transports en communs performants pour que les habitants renoncent à leur voiture.


Mais c'est tellement plus facile de dégrader les conditions de circulation en changeant des panneaux que d'investir pour offrir une réelle alternative à la voiture...
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Guillaume » Dim 01 Sep 2019 22:19

Les travaux d'élargissement progressent avec une ouverture de la sortie extérieure unique pour les échangeurs 20 et 21 le 13 septembre et une fin globale des travaux fin 2021

Actu Toulouse a écrit:
Toulouse. Après plus de 8 mois de travaux, le point sur l’élargissement du périphérique à 2×3 voies

Les travaux d'élargissement du périphérique de Toulouse entre l'échangeur de Lespinet et celui de Rangueil ont débuté en janvier 2019. Ils doivent s'achever en 2021. Le point.

Publié le 26 Août 19 à 7:02

Le point sur la mise à 2*3 voies du périphérique sud de Toulouse.

C’est l’ultime chantier pour un périphérique de Toulouse entièrement à 2X3 voies. Débutés en janvier 2019, les travaux d’élargissement du périphérique sud, entre l’échangeur de Lespinet ( n°20) et celui de Rangueil (n°23) doivent s’achever à la fin de l’année 2021.

Des travaux pour fluidifier la circulation

Ces travaux doivent permettre de fluidifier la circulation sur cette portion de 2,4 kilomètres du périphérique, empruntée chaque jour par 112 000 véhicules, selon un chiffre de 2017. Particularité du chantier : pendant que les hommes et les machines travaillent, la circulation est maintenue en en 2×2 voies, les bandes d’arrêt d’urgence supprimées et la vitesse limitée à 70km/h.

Au fil des mois, le chantier avance. Ainsi depuis dimanche 24 août 2019, la bretelle de l’échangeur n°21 reliant le boulevard de la Méditerranée à l’échangeur numéro 20 a rouvert après plusieurs semaines d’interdiction à la circulation pour les véhicules.

Création d’une sortie unique

D’autres avancées sont attendues dans les semaines à venir. Dont l’une concerne l’une des nouveautés introduites par ce chantier : la création d’une sortie unique pour les directions Centre-ville- Pont des demoiselles-Côte pavée et du complexe scientifique de Rangueil, côté périphérique extérieur.

Elle doit ainsi être définitivement achevée le 13 septembre 2019. La pause de l’enrobé sur la bretelle de sortie n°20 se fera de nuit, du 9 au 13 septembre 2019.

Fin des travaux en 2021

La prochaine grande phase du chantier, c’est la création de troisième voie sur le périphérique extérieur entre le pont supportant le chemin du canal et l’échangeur n°20 de Lespinet (Lespinet /Complexe scientifique de Rangueil).

Selon le programme des travaux, la création de la troisième voie sur le périphérique intérieur et sur le périphérique extérieur, via l’aménagement du terre-plein central interviendra entre le pont supportant le chemin du canal et l’échangeur de Rangueil en 2020.

En 2021, les travaux doivent permettre l’aménagement des rives de la rocade et l’aménagement de la 3e voie sur le périphérique intérieur entre Lespinet et le pont du chemin du Canal. Mais aussi le passage de la section Empalot-Rangueil du périphérique extérieur dans sa configuration définitive à trois voies. Et enfin la réalisation des revêtements de chaussées et des finitions.

Un chantier à 48,5 millions d’euros

Côté finance, cet élargissement du périphérique sud de Toulouse aura coûté 48,5 millions d’euros. Un coût pris en charge par l’Etat (30%), la Région (21,5%), le Département (19,40%) et Toulouse métropole (29,10%).



https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-apres-plus-8-mois-travaux-point-sur-lelargissement-peripherique-2x3-voies_26736651.html
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar FDH » Jeu 10 Oct 2019 19:02

Une autoroute de moins (juste un petit bout)
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar jml13 » Jeu 10 Oct 2019 23:44

Je vois pas trop l'intérêt, si ce n'est de refiler plus tard le tronçon à la Métropole ?
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar G.E. » Ven 11 Oct 2019 06:51

C'est sans doute un déclassement technique lié à une future modification de la section terminale. Le statut autoroutier est assez contraignant, d'où ces multiples petits déclassements.
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Guillaume » Mer 24 Fév 2021 10:42

La région retire son financement pour l'échangeur de la jonction est car Vinci ne veut pas d'une clause de retour à meilleure fortune (partage entre les financeurs en cas de couts moindres des travaux), mais la métropole maintient le projet en 2022 grace à un échange du financement de pistes cyclables avec la région


Toulouse. Le projet d'échangeur à l'Est du périphérique est maintenu, malgré le retrait de la Région
Un nouvel échangeur sur le périphérique va être mis en place sur la jonction Est de Toulouse. Si la Région a quitté le projet, il est bel et bien maintenu par la Métropole.

Le projet d'échangeur à la jonction Est verra la jour, malgré le retrait de la Région Occitanie.

Par Maxime Noix
Publié le 18 Fév 21 à 19:40
En 2022, un nouvel échangeur sera réalisé au sud-est de Toulouse. Il s’agit de la jonction Est qui doit voir le jour entre la Cité de l’espace (échangeur de Lasbordes) et Montaudran.

Le coût total devait être assumé par Vinci Autoroutes à 50% et le reste par les collectivités territoriales. Si la Région Occitanie avait donné son accord dans un premier temps, elle a finalement décidé de se retirer du projet. Explications.

La Région se retire pour une clause refusée par Vinci
Si la Région Occitanie a annoncé se retirer de ce projet, visant à désengorger certains quartiers de l’agglomération, c’est en partie pour une histoire de clause : « Nous avons souhaité l’intégration, dans la convention de financement du projet de jonction Est, d’une clause de retour à meilleure fortune prévoyant de réduire la contribution des financeurs au cas où le coût final des travaux s’avérerait significativement inférieur au coût prévisionnel« , explique le cabinet de la présidente Carole Delga.

Une clause que Vinci a refusé de signer, ayant pour conséquence le retrait de la Région dans le financement du projet : « À la suite du refus d’intégration d’une telle clause, il a été décidé de retirer les montants programmés pour ce projet et de réallouer les crédits régionaux prévus sur cette opération au financement de voies cyclables sur le territoire de la métropole ».

Pourquoi Vinci a refusé cette clause ?
Du côté de Toulouse Métropole, où le maintien du projet ne fait aucun doute, le refus d’ajouter cette clause par Vinci a toujours été clair :

Vinci a refusé d’intégrer la clause dite de retour de meilleure fortune par lettre du 5 septembre 2019, en réponse au courrier co-signé par Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, en date du 26 août 2019. Vinci précisait alors que cette clause était contraire au 'principe même du contrat de concession d’ASF qui repose sur la réalisation d’une opération aux risques et périls du concessionnaire'.

Selon l’État lui-même, ce type de clauses n’est en aucun cas intégré dans les conventions financières autoroutières. Seul le prix global et forfaitaire y est indiqué.

La Région préfère investir dans les pistes cyclables
Lors de la Commission permanente réunie vendredi 12 février 2021, les élus régionaux ont adopté une délibération actant la participation de la Région, à hauteur de 2,99 millions d’euros, au projet de création d’un franchissement de l’Hers et de l’A621 par les modes doux, à proximité de la ZAC Toulouse Montaudran Aerospace (MO Toulouse Métropole).

La Région explique ce choix : « Cela contribuera à la mise en œuvre du Réseau Express Vélo sur un axe identifié parmi les prioritaires, et bénéficiera donc à l’ensemble des usagers vélo dont la pratique est en plein essor dans l’aire urbaine toulousaine ainsi qu’à ceux qui font le choix de privilégier le vélo pour leurs trajets domicile-travail. »

Le projet maintenu, à coût égal pour la Métropole
La Métropole a été informée du souhait de la Région Occitanie de se retirer du projet de la jonction Est le 26 août 2020, cette dernière préférant flécher les crédits concernés vers des projets cyclables menés par Toulouse Métropole

Le coût total du chantier est estimé à 35,9 millions d’euros HT, Vinci en finance la moitié, soit 17,95 millions d’euros, dans le cadre d’un accord signé par l’État. Le reste est à la charge des collectivités locales. Initialement, la Région devait financer 3 millions d’euros, des 17,95 millions et la Métropole 15 millions. Finalement, la Métropole prend seule en charge les 17,95 millions d’euros.

Pourtant, comme on nous l’explique à Toulouse Métropole, cela ne va entraîner aucun surcoût : « La Métropole récupérera la « part » de la Région en la fléchant vers des projets cyclables dont la Métropole aurait, sinon, absorbé les coûts en totalité. A l’échelle du budget de la Métropole, cette opération est donc comptablement neutre ».

L’opposition questionne l’intérêt du projet
En voyant ce nouveau plan budgétaire, les groupes d’opposition à la Métropole (Groupes Alternative pour une Métropole Citoyenne et Métropole Écologiste et Citoyenne pour des Territoires Solidaires) ont décidé d’interpeller les élus de Toulouse Métropole sur le projet d’échangeur de la jonction Est.

Le 16 février en commission consultative de bureau a été examinée une délibération relative à la convention de financement du projet de jonction Est. Cette délibération prend acte du retrait des financements de la Région dans ce projet.

Dans un communiqué collectif, l’opposition dénonce que « Vinci refuse d’intégrer une clause permettant aux acteurs publics de se faire rembourser si les travaux se révèlent moins chers que prévu, notamment en raison d’une tendance chez Vinci à l’opacité sur les coûts réels des projets. L’exemple le plus parlant étant la construction de l’échangeur n°13 de Borderouge, où en dépit de subventions publiques, les coûts finaux des travaux n’ont jamais été présentés ».

En prenant en considération les 3 millions rajoutés par la Métropole, ils se questionnent sur l’intérêt du projet : « En cette période de crise, nous nous devons d’être responsables sur l’usage de l’argent public. Nous posons donc la question : en quoi ce projet est-il si vital qu’il puisse justifier de dépenser près de 18 millions d’euros sans aucune garantie de transparence de la part du groupe Vinci ? »

Guillaume
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Guillaume » Lun 15 Mar 2021 11:30

Toujours les débats sur la clause de bonne fortune

https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/toulouse-une-bretelle-qui-fait-polemique-sur-le-peripherique-115129/

Journal Toulousain a écrit:
Toulouse. Une bretelle sur le périphérique qui fait polémique
Par Nicolas Belaubre
9 mars 2021 - 13:47
Ce mercredi 3 mars, le Bureau de Toulouse Métropole a adopté la convention polémique de la ”Jonction Est” du périphérique. Engageant la collectivité sur un chantier dont le financement et l’intérêt sont discutables, selon l’opposition qui a demandé, en vain, un débat et un vote au sein du Conseil métropolitain.

Toulouse Métropole
Le Bureau de Toulouse Métropole a adopté la convention polémique de la ”Jonction Est” du périphérique © DR
Malgré la demande de l’opposition de soumettre cette décision à un débat et un vote au sein du conseil métropolitain, le Bureau de Toulouse métropole à adopté, ce mercredi 3 mars, la convention polémique de la ”Jonction Est”. Ce document formalisait le cofinancement d’un chantier à hauteur de 18 millions d’euros auprès de Vinci, afin de réaliser un nouvel échangeur sur le périphérique toulousain au niveau de Quint-Fonsegrives (A61). Un projet jugé discutable par l’opposition, tant sur la forme du contrat passé avec le concessionnaire qu’au niveau de son bien fondé en terme d’aménagement urbain.

C’est par courrier que, le 26 février dernier, Hélène Magdo et Marc Péré, co-présidents du groupe d’opposition Alternative pour une métropole citoyenne (AMC), avaient demandé au Bureau de la métropole que la délibération concernant la signature de cette convention fasse l’objet d’un débat en Commission voirie puis au sein du Conseil de la métropole, avant d’être soumis au vote de l’ensemble des élus. « Au delà des problèmes de fond et de forme, c’est avant tout une question de démocratie. Il n’est pas normal qu’une décision aussi importante qui engage un budget de 18 millions d’euros, l’équivalent du plan de relance de l’économie, soit actée par un sous échantillon du conseil métropolitain », regrette Marc Péré. Seuls 68 des 133 conseillers métropolitains font, en effet, partie du Bureau.

Une situation conforme à la délégation de compétence accordée par le Conseil métropolitain en juillet 2020 et « qu’il n’y a pas lieu de remettre en question », juge Dominique Faure, première vice-présidente de Toulouse Métropole dans un document que le Journal Toulousain a pu consulter, à défaut d’avoir pu obtenir une réponse de Toulouse métropole. La collectivité n’ayant pas été en mesure de nous répondre malgré nos multiples sollicitations.

Entre exigences de Vinci et intérêts de la collectivité
Par ailleurs, l’opposition s’inquiète de la disparition d’une clause dite de « retour sur bonne fortune » pourtant présente, selon Marc Péré, dans le projet initial de la convention, voté en septembre 2019. Cette clause impliquait une révision à la baisse de la somme forfaitaire à charge de la collectivité dans le cas où le coût final de l’échangeur serait inférieur au montant initialement estimé. « Cette clause qui garantit les intérêts de la collectivité a été supprimée, sans aucune mention au sein du Conseil métropolitain, suite à la visite du PDG de Vinci. C’est d’ailleurs pour cela que la Région s’est retirée de la convention tripartite alors que la Métropole a préféré se soumettre aux exigences de Vinci », regrette Marc Péré.

Pourtant, pour Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse métropole, cette clause serait « inenvisageable ». Dans un courrier adressé à l’ensemble des membres du Bureau, que nous nous sommes procurés, celui-ci explique que le caractère forfaitaire du contrat ainsi que l’inclusion de l’exploitation et de la maintenance dans les coûts estimés interdisent des réajustements financiers au moment de la livraison de l’échangeur.

Une clause pourtant mise en œuvre par l’État
« Jean-Luc Moudenc essaye de nous convaincre que ces clauses ne sont pas autorisées, alors que l’État lui-même y a recours (en 2019) », conteste Marc Péré. Pour étayer son propos, celui-ci fait référence à un courrier signé conjointement par François de Rugy, alors ministre de la Transition écologique et solidaire, et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports de l’époque. Dans ce document relatif au plan d’investissement autoroutier et adressé au premier président de la Cour des comptes en 2019, les deux ministres déclarent : « Nous tenons enfin à faire observer que tous les nouveaux contrats de concession passés depuis 2001, c’est-à-dire bien avant l’intervention de la disposition précitée, comportent une clause de bonne fortune. »

Un échangeur qui risque de d’augmenter la congestion du trafic
Enfin, Marc Péré s’interroge sur la nécessité de ce futur échangeur, situé à seulement quelques centaines de mètres d’une bretelle déjà existante. « Contrairement à ce que défend la majorité, cette nouvelle infrastructure est trop éloignée de Montaudran pour desservir Toulouse Aérospace. Par ailleurs, il n’y a aucun axe pénétrant vers la ville qui justifie cet aménagement. La seule raison que nous voyons, serait la proximité de la clinique privée Croix du Sud. Ce qui ne constitue pas un investissement d’intérêt public. De surcroît, l’Arafer, l’autorité de régulation des transports, s’est prononcée contre ce projet dont elle estime qu’il risque de provoquer une hausse de 10 % de la congestion du trafic routier », rappelle l’élu qui déplore, avant tout, l’absence de débat au sein des instances locales.

« Nous ne sommes pas opposés à ce projet. Nous voulons simplement que l’on nous démontre, preuves à l’appui, qu’il représente une véritable amélioration pour les Toulousains. » Des arguments qu’il faudra également présenter lors des futures enquêtes publiques, passage obligé avant le démarrage du chantier.

Guillaume
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Guillaume » Dim 08 Aoû 2021 23:07

Le périphérique est désormais élargi totalement à 2*3 voies suite à l'ouverture de la dernière section entre Rangeuil et Lespinet début juillet avec 2 mois d'avance sur le planning.
Ouverture complète le 8 juillet et ouverture du sens extérieure dès le 30 juillet d'après le 2ème article.

https://www.ladepeche.fr/2021/07/08/toulouse-apres-deux-ans-et-demi-de-travaux-le-peripherique-passe-a-3-voies-a-rangueil-9659800.php

La Dépèche a écrit:
Toulouse : après deux ans et demi de travaux, le périphérique passe à 3 voies à Rangueil

Publié le 08/07/2021 à 18:53 , mis à jour le 09/07/2021 à 10:37
Après deux ans et demi de travaux, le périphérique toulousain comporte une nouvelle portion de circulation à 3 voies, dans les deux sens de circulation, dans sa portion Lespinet-Rangueil, au sud. Un chantier de 48,5M€ commencé en janvier 2019.

Les automobilistes qui empruntent la partie sud du périphérique de Toulouse ont pu s’en apercevoir, ce jeudi 8 juillet. Les travaux d’élargissement du périphérique, qui comporte désormais 3 voies dans chaque sens, sur la portion Lespinet-Rangueil (2,4 km), sont terminés. Les engins de chantier ont disparu, les lignes jaunes provisoires au sol ont laissé la place à un marquage blanc tout frais, sur un enrobé de surface flambant neuf. Depuis deux ans et demi, ce secteur était encombré, la vitesse limitée à 70 km/h. Cent soixante sessions de travaux de nuit ont été mises en œuvre, 50 entreprises ont effectué 70 000 heures de travail, sans aucune interruption de trafic. Le chantier a été achevé avec deux mois d’avance.

Deux mois d’avance sur le planning
Le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, s’est rendu sur place, dès hier, pour inaugurer cette portion. Le chantier aura coûté 48,5 M€, soit plus de 21 M€ le kilomètre, financés par l’Etat (30 %), Toulouse Métropole (29,10 %), la Région (21,50 %) et le Département (19,40 %). Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, Georges Méric président du Département de Haute-Garonne, Stéphanie Sense, conseillère régionale représentant Carole Delga, présidente de la Région, étaient présents pour cette inauguration.

Le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, avec Georges Méric, président du Département, Jean-Luc Moudenc président de Toulouse Métropole et Stéphanie Sense, conseillère régionale représentant la présidente de Région ont inauguré l'élargissement du périphérique à Rangueil

Quelque 112 000 véhicules sont comptabilisés chaque jour par la Direction des routes du Sud-ouest sur cette portion de périphérique. La maîtrise d’ouvrage de ce chantier était assurée par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), et le maître d’œuvre et exploitant est la Direction des routes du Sud-Ouest (Dirso).

La Métropole, la Région et le Département financent avec l'Etat
Ce chantier met fin à l’élargissement du périphérique sud, entamé au début du siècle, avec la portion d’Empalot (1,7 km) mise en service en 2004 et la portion entre le Palays et Lespinet (1,5 km), mise en service en 2014. Le périphérique est désormais quasi intégralement à 2x3 voies. Subsistent trois petits passages à deux voies, à Sesquières, Langlade et Montaudran.
« Il est toujours satisfaisant d’inaugurer des réalisations qui améliorent la vie de nos concitoyens. En tant qu’ancien étudiant pas loin d’ici (à l’Enac), j’ai pu expérimenter les bouchons du périphérique, et c’était un élargissement indispensable », a déclaré le ministre des Transports. La rentrée de septembre sera le juge de paix, pour savoir si le niveau d’embouteillages baisse dans le secteur…

Cyril Doumergue


https://www.francebleu.fr/infos/transports/toulouse-la-rocade-sud-partiellement-ouverte-sur-trois-voies-1625042483

France Bleu a écrit:
La rocade sud de Toulouse partiellement ouverte sur trois voies
Mercredi 30 juin 2021 à 10:41 - Par Bénédicte Dupont, France Bleu Occitanie

C'est un détail qui n'est pas passé inaperçu ce mercredi matin : une partie de la portion en travaux sur le périphérique sud de Toulouse a ouvert sur les trois voies, du Busca au Pont des Demoiselles en extérieur. C'est tout le tronçon Empalot-Palays qui doit passer à trois voies bientôt.

Les travaux sur la rocade sud, juste avant la sortie le Busca, dans le sens Palays-Purpan.

C'est un point noir du trafic toulousain depuis des années à cause d'une configuration en 2x2 voies saturées, aggravée par les derniers travaux. Au sud, la circulation sur la ceinture Rangueil-Lespinet est depuis ce 30 juin un peu plus fluide. La portion entre la sortie du Busca et du Pont des Demoiselles en extérieur (sens Purpan-Palays) est désormais ouverte sur les trois voies.

Sur le périphérique intérieur, il reste encore à marquer la bande d'arrêt d'urgence, mais les pointillés des trois voies sont déjà tracés. Des plots sont toujours en place pour canaliser le trafic sur deux voies seulement.

Un chantier de 20 ans entre Rangueil et Lespinet
Le chantier d’élargissement à 2x3 voies du périphérique entre les échangeurs de Rangueil et de Lespinet a débuté en janvier 2019 pour une durée de trois ans. Au moins 112.000 véhicules traversent cette portion par jour. Ce projet constitue la dernière opération du programme d’achèvement de mise à 2×3 voies de la rocade sud de Toulouse entre Empalot et Le Palays. Les précédentes opérations ont concerné la section Empalot – Rangueil, mise en service en 2004, et la section Lespinet-Le Palays, mise en service en 2014.

La mise en 2x3 voies devrait être terminée fin 2021, avant une phase d'aménagement paysager sur les accotements. Le projet complet est financé à 30% par l'État, 29,1% par Toulouse Métropole, 21,5% par la Région Occitanie et 19,4% par le Département de la Haute-Garonne.

Guillaume
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Re: [ A620 ] + [ A61/A62 ] Péripherique toulousain

Messagepar Guillaume » Dim 26 Fév 2023 00:38

Toujours 2028 pour l'échangeur de jonction est.

https://www.ladepeche.fr/2023/02/17/nouvel-echangeur-sur-le-peripherique-toulousain-et-jonction-est-le-projet-se-poursuit-11006269.php

La Dépèche a écrit:Nouvel échangeur sur le périphérique toulousain et Jonction Est : le projet se poursuit
En septembre 2022, l’une des manifestations des riverains et opposants au projet de nouvel échangeur sur le périphérique Est.En septembre 2022, l’une des manifestations des riverains et opposants au projet de nouvel échangeur sur le périphérique Est. DDM - LAURENT DARD

Circulation - Déplacements, Toulouse, Quint-Fonsegrives
Publié le 17/02/2023 à 16:25 , mis à jour le 18/02/2023 à 08:44
À la suite d'une concertation du public, Toulouse Métropole a annoncé la poursuite du projet d’échangeur sur le périphérique à la Cité de l’espace et de liaison vers Quint. Les opposants espéraient un abandon.

Le projet de Jonction Est qui comprend un nouvel échangeur sur le périphérique au niveau de la Cité de l’espace et une liaison routière jusqu’à Quint se poursuit. Jeudi 16 février, lors de l’assemblée de Toulouse Métropole, le bilan de la concertation du public, qui avait été organisée entre juillet et septembre 2022, a été adopté par les élus. Le groupe de la majorité, ceux des Indépendants, des socialistes et des communistes ont voté pour. Le groupe Alternative pour une Métropole citoyenne (Insoumis et citoyens) et le groupe des écologistes ont voté contre.

Près de 480 personnes ont participé à la concertation. Et, entre autres contributions, 338 avis ont été reçus sur le site participatif de la métropole.

En charge du dossier, Grégoire Carneiro, vice-président, a annoncé que la prochaine étape serait l’enquête publique (en 2023 ou 2024). L’objectif de mise en service reste 2028, selon les documents de la concertation, pour un budget de l’ordre de 60 M€, selon le vice-président, une somme à la charge de Vinci Autoroutes et de Toulouse Métropole.

Dès la délibération votée, le collectif d’opposants « Non à la Jonction Est », via un communiqué, a dénoncé la poursuite du projet rappelant que « 94 % des avis » du site participatif, soit 316, étaient contre la Jonction Est. Le collectif, qui regroupe des riverains et qui est soutenu par des comités de quartier et Deux pieds deux roues, attendait l’abandon du projet.

À la Métropole jeudi, Hélène Cabanes (EELV) a redit le non ferme des écologistes à cet « aspirateur à voiture ». Elle a été suivie par Agathe Roby (LFI) qui a dénoncé un « passage en force ». Maire de Balma, Vincent Terrail Novès a, lui, défendu le projet. De même que la ministre et ex-maire de Saint-Orens Dominique Faure. Celle-ci est venue dire qu’elle était d’accord pour « un autre modèle » de mobilité qui n’évolue pas « vers plus de routes mais plus d’intermodalité », laquelle inclut routes, bus et vélo. Elle a plaidé pour la Jonction Est au nom de la desserte de la banlieue et de « ses nombreux nouveaux habitants ». Jean-Luc Moudenc a, lui, relativisé le nombre de participants à la concertation.

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