Alexandre a écrit:Il faut simplement supprimer l'obligation de procéder à une enquête publique pour permettre le classement d'une VE en autoroute, même si elle en a toutes les caractéristiques. Cela éviterait les aberrations comme la N186 ou N385 en lieu et place d'A86, tout en sachant que tout le monde se fou des raisons pour lesquelles ces tronçons ne sont pas nommés en A86...
eomer a écrit:G.E. a écrit:Si on résume :
- Arrêté préfectoral déclassant la RN19 en D619 le 12/07/2016.
- Arrêté ministériel classant la D438 en RN19 le 01/09/2016.
Ne manque plus qu'un texte au BO renumérotant la RN1019 en RN19. 3 textes, 3 supports... très compliqué pour normaliser une situation jusque là aberrante.
Ceci acte le détournement de la RN19 entre Lure et l'A36. Je voudrais pas jouer une fois de plus les raleurs de service, mais, comme ce nouvel itinéraire est construit aux caractéristiques autoroutières, pourquoi ne pas simplement le renommer A5 (itinéraire Paris-Berne reliant deux capitales) et autoriser le 130 km/h ? Ce serait bien plus efficace que toutes ces longues procédures. Il faudrait simplement construire un vrai echangeur A5/A36 en supprimant les actuels rond-points.
Vivement que je sois ministre des transport et que je me penche sur ces sujets.
G.E. a écrit:J'ai mis un peu de temps à retrouver l'obscur arrêté préfectoral déclassant la RN19 : http://www.haute-saone.gouv.fr/content/ ... 16-053.pdf
Si on résume :
- Arrêté préfectoral déclassant la RN19 en D619 le 12/07/2016.
- Arrêté ministériel classant la D438 en RN19 le 01/09/2016.
Ne manque plus qu'un texte au BO renumérotant la RN1019 en RN19. 3 textes, 3 supports... très compliqué pour normaliser une situation jusque là aberrante.
L'Est Républicain a écrit:
Sévenans - Aménagement
Échangeur : des bouchons et de la patience... jusqu’en 2018
Le trafic supplémentaire généré par le nouvel hôpital va accroître le problème de l’échangeur de Sévenans. Chaque jour, près de 55 000 véhicules passent sur cette portion de l’A36 et 25.000 sur la RN 1019.
30/11/2016 à 05:05, actualisé à 08:22 Vu 7476 fois
Alors que le nouvel hôpital va ouvrir ses portes, les travaux préparatoires à la réalisation du nouvel échangeur A36-RN19 avancent. Ce qui n’arrange pas la fluidité de la circulation aux heures de pointe - mais pas que. Pire, certains chantiers périphériques occasionnent des désagréments supplémentaires, comme à Sévenans.
L’échangeur joue un rôle déterminant au croisement de l’A36 et de la RN 1019, axes routiers majeurs. Il est également raccordé à la RD 437, ancienne nationale reliant Montbéliard, et assure la desserte de nombreuses communes.
Avec l’ouverture de la gare TGV et le développement de la JonXion, le trafic s’est déjà intensifié. Il va être considérablement amplifié. Avec les salariés de l’hôpital (1 800 personnes par jour), les visiteurs, les malades, les ambulances publiques, privées, les services du Smur, les poids lourds, les camions de chantiers, les usagers qui travaillent dans le sud Territoire ou en Suisse… Forcément, ça ne passera pas !
En amont, les pouvoirs publics sont conscients du problème. Un comité de pilotage a même été créé sous l’égide de la préfecture du Territoire de Belfort, qui coordonne l’ensemble des procédures administratives et sécuritaires en liaison avec l’ensemble des acteurs. Une réunion du comité est d’ailleurs prévue à la mi-janvier. Ou avant si cela s’impose. Le tout étant intimement lié au calendrier du déménagement de l’hôpital. Mais il n’existe aucune solution, pour les secours, d’accéder plus rapidement à l’hôpital en cas de bouchon.
« Ce qui distinguera les véhicules de secours de la voiture de M. Tout le monde, c’est le deux-tons. C’est tout »
Comme le rappelle le président du conseil départemental du Territoire de Belfort, Florian Bouquet, « ce qui distinguera les véhicules de secours de la voiture de M. Tout le monde, c’est le deux-tons. C’est tout ». Sauf qu’en cas de gros bouchon, il est déjà compliqué actuellement de laisser passer les véhicules prioritaires.
Dans les communes riveraines de cet énorme chantier, on sait que l’augmentation du trafic routier entraînera forcément des problèmes de sécurité. En juin dernier, lors d’un conseil municipal, le maire de Trévenans Pierre Barlogis alertait d’ailleurs le préfet du Territoire, venu faire le point sur les travaux de l’échangeur. L’élu soulevait quelques soucis liés aux problèmes de trafic routier et de sécurité auxquels le village est déjà confronté : l’école primaire qui se situe sur la RD 437 (problème de sécurité des enfants) ; l’accès au nouvel hôpital qui se trouve au centre de délestage ; les bruits de l’A36. Et du côté des usagers de la route, la tendance est à l’itinéraire bis. Beaucoup y réfléchissent, testant déjà les différents trajets possibles. Surtout que du côté de la direction de l’hôpital, il ne sera toléré aucun retard consécutif au transport dans la prise de poste des salariés.
Adapté aux évolutions du trafic, le nouvel échangeur devrait offrir aux automobilistes des accès simplifiés et sécurisés aux entrées de l’A36, comme il permettra une meilleure desserte aux usagers de la gare LGV, de la JonXion et de l’hôpital médian. Une offre dont les usagers bénéficieront pleinement… en 2020. D’ici là, patience…
La fin de la première phase de travaux programmée fin 2018 permettra de fluidifier la circulation grâce à la suppression des mouvements de tourne à gauche qui bloquent le fonctionnement actuel. En espérant que ce point noir ne devienne pas une zone encore plus accidentogène. Par contre, en cas de pépin dans le secteur, il sera aisé pour les blessés de rejoindre les urgences… à pied !
Christelle LEGAND
L'Est Républicain a écrit:
Alliance droite / gauche pour défendre l'A 319
L’union sacrée pour l’autoroute
Élus de droite et de gauche se rassemblent pour défendre le projet d’autoroute entre Port-sur-Saône et Langres, aujourd’hui renvoyé à 2030 ou au-delà.
Le 21/02/2017 à 05:04
Une autoroute traversera-t-elle un jour l’ouest de la Haute-Saône ? Yves Krattinger, Alain Chrétien et Michel Raison se rassemblent pour pousser le dossier. Archives/ER/Emmanuel VACCARO
L’autoroute en projet entre Port-sur-Saône et Langres refait parler d’elle : elle est désormais défendue officiellement par trois des principaux élus de Haute-Saône, gauche et droite confondues, au sein de l’association Autoroute Atlantique Rhin Rhône (AARR). Une coprésidence a été mise en place à la tête de ce groupe d’influence : elle revient à Yves Krattinger (président PS du conseil départemental) et à Alain Chrétien (député LR et maire de Vesoul). La vice-présidence de l’association a été confiée au sénateur (LR) Michel Raison. Un représentant de la Chambre de commerce et d’industrie de Haute-Saône, Jean-Marie Euvrard, complète le tableau en tant que trésorier.
Les quatre hommes ne vont pas avoir la tâche facile. La construction d’une autoroute à l’ouest de Vesoul, imaginée dans le cadre de l’aménagement de l’itinéraire A31 (Langres) – Delle, ne fait plus partie des priorités de l’État. La dernière décision en date concernant ce tronçon incite à la patience : le rapport de la commission « Mobilité 21 » sur les infrastructures de transport, approuvé par le gouvernement à l’été 2013, a classé Vesoul-Langres dans les « secondes priorités ». Ce qui renvoie le dossier à… 2030 minimum, voire 2050.
Yves Krattinger en convient : « La période ne se prête pas à des évolutions rapides » autour de ce projet. « Mais pour espérer avoir l’autoroute, il faut d’abord faire la déviation de Port-sur-Saône, qui est en bonne voie, et la déviation de Langres, dossier qui n’est pas vraiment prêt. Il faut aussi finir la mise à 2x2 voies à l’est de Vesoul, jusqu’à Lure. »
En plus de ces exigences techniques, « il faut éviter des prises de position différentes en fonction des sensibilités politiques », explique celui qui était jusqu’ici seul à la tête d‘AARR. D’où la coprésidence : « Les lobbys d’élus qui marchent le mieux sont ceux qui représentent à la fois la droite et la gauche », a constaté Yves Krattinger. Mieux vaut éviter, donc, les dissonances entendues lors du lancement du chantier de la déviation de Port-sur-Saône.
« Il faut un consensus politique pour défendre l’autoroute, sans faire d’effets d’annonces », confirme Alain Chrétien. « Il y a plutôt besoin d’un lobbying discret : nous devons aller chercher les bonnes personnes pour les convaincre. » Le député veut « maintenir la pression sur l’État », y compris sur « le prochain gouvernement qui sera issu des urnes », même « sans perspective à court terme ». « Nous avons plus de soutien qu’on ne l’imagine à l’extérieur de Franche-Comté », ajoute Alain Chrétien.
« Si on travaille sincèrement tous ensemble, je ne désespère pas qu’on arrive à désenclaver la Haute-Saône », veut croire Michel Raison. « Pour maintenir le centre de pièces détachées PSA à Vesoul, il faut leur offrir une route potable. Et il n’y a pas que PSA : toutes les autres entreprises comptent dessus. »
Guillaume MINAUX
basco - landais a écrit:La RN 19 est "roulante", bien recalibrée
basco - landais a écrit:A mon humble avis, c'est du grand fantasme ...
Ce barreau autoroutier Langres <=> Belfort n'est d'aucune utilitél
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