https://www.francebleu.fr/infos/transpo ... le-7968746La commission d'enquête parlementaire sur l'autoroute A69 lancée le 15 février
Plusieurs débats vont avoir lieu à l’Assemblée nationale sur le dossier de l’autoroute A69 entre Castres et Toulouse. Le premier a eu lieu mercredi. La commission d'enquête parlementaire démarrera ses travaux le 15 février.
Un débat et une commission d'enquête sur l'A69 vont avoir lieu à l'Assemblée nationale.Un débat et une commission d'enquête sur l'A69 vont avoir lieu à l'Assemblée nationale.
Un débat et une commission d'enquête sur l'A69 vont avoir lieu à l'Assemblée nationale. © Maxppp - Olivier Corsan
Ce mercredi 7 février, on va parler de l'A69 à l'Assemblée nationale. Un débat va se tenir, assez symbolique. Il sert surtout pour les opposants à replacer le sujet de l’A69 au cœur de l’actualité nationale. Après avoir réuni plus de 50.000 signatures sur sa pétition, l'association "La Voie est libre" a obtenu la tenue d'un débat sur l'autoroute A69 au sein de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.
Composée de 70 députés, de tous bords, la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire est dirigée par Huguette Tiegna, la députée Renaissance du Lot. Le débat va durer quelques heures. Il a été précédé depuis quelques jours d'une dizaine d'auditions.
Six mois d'enquête dès jeudi prochain
C'est une info France Bleu Occitanie, le 15 février, une autre instance parlementaire se penchera sur le chantier tarnais. La députée écologiste de Haute-Garonne Christine Arrighi a, elle, obtenu une commission d'enquête sur le montage juridique et financier du projet d’autoroute A69. Là, ce sera plus long. Cette commission va durer six mois à partir de son installation. La rapporteuse va organiser des auditions, il peut y en avoir des dizaines, plus de 1.000 même. Et à chaque fois, les personnes auditionnées devront prêter serment.
Vingt euros et pas 17 l'aller-retour ?
Dans ce cadre, la députée de Haute-Garonne veut explorer plusieurs questions : le contrat de concession, le respect des règles environnementales et le montage financier.
Une question la taraude également : celle du prix affiché de l’aller-retour affiché depuis des années à 17 euros alors qu’en fait, selon l'élue toulousaine, le coût de ce tronçon serait plutôt de 20 euros à l’ouverture à cause notamment de l’inflation.
En tout cas, le but de Christine Arrighi est de "comprendre mieux les tenants de ce projet mais aussi d’éclairer les députés" sur ce chantier à 450 millions d'euros.
Le président de la commission des finances de l'Assemblée monte au créneau
Ce jeudi, Éric Coquerel (LFI) a écrit au ministre de la Transition écologique Christophe Béchu pour que soit publié "l'ensemble des annexes du contrat de concession entre l'Etat et la société Atosca". Comme les députés écologistes, l'idée est de "faire la lumière sur les liens existants entre la société Atosca", concessionnaire de l'autoroute, et les "décideurs politiques français".
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Du grand classique d'aujourd'hui. On va chercher les éventuels pots de vins etc etc... pour faire toper un pseudo scandale...
Avec LFI en tête, friande de ce genre de sport... on attend aussi la clique médiapart et Marianne.. pour compléter le tout.
On vit vraiment dans un monde de m....
Je plains ceux qui se sont lancés dans cette aventure, qui doivent en baver.. entre les concepteurs qui sont attaqués pour la moindre virgule manquante et ceux qui construisent.. jusqu'à la voiture d'un maire incendiée...