Guillaume a écrit:Mais le barreau Acheres / Triel n’est pas du tout improbable puisqu’il est prévu dans le cadre du nouveau pont sur la Seine mais malheureusement avec des ronds points. De projet prévoit aussi l’élargissement d’une partie du contournement d’Acheres mais en maintenant aussi les ronds points.
https://www.yvelines.fr/cadre-de-vie/deplacements/routes-transports/rd-190rd-30-pont-a-acheres/
Arnaud a écrit:Guillaume a écrit:Mais le barreau Acheres / Triel n’est pas du tout improbable puisqu’il est prévu dans le cadre du nouveau pont sur la Seine mais malheureusement avec des ronds points. De projet prévoit aussi l’élargissement d’une partie du contournement d’Acheres mais en maintenant aussi les ronds points.
https://www.yvelines.fr/cadre-de-vie/deplacements/routes-transports/rd-190rd-30-pont-a-acheres/
J'espère au moins que la D190 sera mise à 2x2 voies sur ce court tronçon...
cmoiromain a écrit:l- D154 en 2x2 et dénivelée : pas si compliqué techniquement j'ai l'impression. Quelques impacts fonciers, mais rien de dramatique non plus. Le seul point un peu sensible serait l'échangeur avec l'A13 un peu compact (250m de long entre le bricorama et le bowling), mais est-ce qu'un demi-échangeur pour assurer la "boucle" ne suffirait pas, avec le trafic depuis et vers Rouen assuré par un autre demi-échangeur plus à l'ouest et passage par la D113 ?
Le Parisien a écrit:
Éragny-sur-Oise : bientôt une étude pour enfouir partiellement la N184
Il s’agit de la première étape concrète pour ce projet en discussion depuis plus de trois ans. Le préfet de la région Ile-de-France a promis au maire de financer la moitié de cette étude d’une valeur totale d’un million d’euros.
Bonne nouvelle à Éragny. Le maire (LR) vient d'obtenir la promesse du préfet de la région Ile-de-France du financement à 50 % d'une étude préalable à la couverture partielle de la N 184. Sur cette route où passent en moyenne 80 000 véhicules par jour, les nuisances sonores sont importantes, les embouteillages quotidiens.
« J'ai initié ce projet que j'ai présenté aux élus locaux en 2017 », se souvient Claude Lancelle de l'association les Amis du Village d'Éragny. Ingénieur des ponts et des chaussées pendant plus de quarante ans, ce retraité a longtemps collaboré avec Martin Hirsch à l'Établissement public d'aménagement de Cergy-Pontoise. Frustré de voir sa ville coupée en deux par la N184, il réfléchissait à une solution depuis qu'un projet d'autoroute de contournement de la ville avait été retoqué en 2006.
Un projet urbain pour recoudre la ville
« Ce n'est pas qu'un projet routier, c'est un projet urbain », précise l'expert en urbanisme. En effet, il consiste à enfouir une voie de circulation dans chaque sens au niveau des cinq croisements compris entre l'autoroute A15 et le département des Yvelines. La deuxième voie resterait découverte mais sa fréquentation diminuée permettrait de supprimer les feux tricolores aux intersections. « À deux endroits, il faudrait couvrir la voie enterrée de dalles pour assurer la circulation des piétons, des vélos et des transports en commun en surface, ajoute Claude Lancelle. Au niveau de la maison de la Challe et du groupe scolaire Pablo-Neruda. »
Mais avant de commencer le chantier, il faut déterminer ce qu'il est possible de faire et dans quelles conditions. « L'Etat va financer 500 000 € de cette étude de faisabilité mais ses services sont trop occupés avec les chantiers liés aux Jeux olympiques de 2024, explique le maire d'Éragny, Thibault Humbert. C'est donc le département du Val-d'Oise qui s'est engagé à piloter l'étude, en plus de la financer à hauteur de 125 000 €. L'agglomération de Cergy-Pontoise m'a également confirmé son intention de mettre 125 000 €. Et j'espère que la région Ile-de-France nous donnera son accord pour les 250 000 € restants. »
Il nécessiterait plusieurs années de travaux
Stationnée devant le groupe scolaire Pablo-Neruda, à deux pas de la nationale, Zeina accueille l'annonce de ce projet avec satisfaction. « Ce serait vraiment beaucoup mieux pour circuler, imagine cette mère de famille d'Éragny. C'est bloqué tous les soirs à partir de 17 heures. J'évite cette route généralement, mais j'y passe une fois par semaine pour faire mes courses. Et à cause des feux, je perds environ 20 minutes à chaque fois. » Une durée confirmée par cet ascensoriste, qui emprunte cet axe tous les jours en voiture : « Ce n'est pas forcément très long, mais c'est tous les soirs en temps normal, assure-t-il. Tous ça, c'est surtout à cause des feux. »
Les bouchons durent parfois des heures. « Il m'arrive d'aller au cinéma ou au SpeedPark à Conflans, et parfois, même après 20 heures, c'est compliqué, ajoute Julian, un passant. Normalement, cette route est l'accès le plus direct, mais ça a toujours été comme ça… » Pour un autre automobiliste, ces embouteillages réguliers sont si agaçants qu'il contourne systématiquement la zone. « Je ne passe jamais par ici car ça me mettrait trop en retard pour le travail. Là, avec le confinement c'est différent, ça roule bien ! fait remarquer ce Normand arrêté au feu rouge. D'habitude, pour récupérer l'A15 depuis l'A13, je préfère passer par Cergy-Préfecture. »
Idéalement, l'enquête débuterait début 2021 pour se finir au plus tard l'année suivante. S'il est impossible de connaître les coûts d'un tel projet ou son temps de réalisation à ce stade, Thibault Humbert et Claude Lancelle s'accordent à dire qu'il faudra plusieurs années de travaux, et peut-être jusqu'à 100 M€ de budget. « C'est en tout cas le coût estimé d' un projet similaire à Trappes (Yvelines), précise Thibault Humbert. Les travaux pourraient être inscrits au contrat de plan Etat-région 2023-2027. »
benj a écrit:Il semblerait que le projet d'enfouissement de la RN184 à Éragny-sur-Oise ne soit qu'une 2x1 voies. Cela serait une idiotie absolue !
G.E. a écrit:L'Etat va bien aménager des giratoires à Trappes sur une RN10 archi-saturée. Donc tout est possible dans le domaine du stupide...
Eric a écrit:Vu l'efficacité de l'Etat à mener à bien ce genre de projet, la RN184 n'est pas prête de passer à 2x1 voies à Eragny... :twisted:
Eric a écrit:et heureusement qu'avant toute décision, il existe des études de trafic, où l'Etat et les élus seront obligé de constater que 80.000 véhicules sur une 2x1 voies ne peut fonctionner.
G.E. a écrit:L'Etat va bien aménager des giratoires à Trappes sur une RN10 archi-saturée. Donc tout est possible dans le domaine du stupide...
JOJO a écrit:Apres au point ou on en est, entre une 2x2 voies parsemée de feux tricolores et une 2x1 voies dénivelée sans feux rouges, quelle configuration permet d'absorber le plus de trafic? A défaut d'avoir une situation optimale, il faut trouver quelle sera la moins pire...
Eric a écrit:L'Etat ne sait que se tirer des balles de pieds.
Eric a écrit:D'abord, il enterre les projets type A12 ou A104 pour d'obscures raisons.
Ensuite, il laisse pourrir la situation pendant des décennies.
Enfin, pour faire face à grogne légitime des élus, des riverains et des usagers, il lance des projets alternatifs totalement foireux et inadaptés.
G.E. a écrit:L'Etat va bien aménager des giratoires à Trappes sur une RN10 archi-saturée. Donc tout est possible dans le domaine du stupide...
Alexandre a écrit:G.E. a écrit:L'Etat va bien aménager des giratoires à Trappes sur une RN10 archi-saturée. Donc tout est possible dans le domaine du stupide...
C’est pas encore fait...
Le Parisien a écrit:Prolongement de l’A104 : les opposants repartent au combat contre l’autoroute urbaine
Sept maires des Yvelines et du Val-d’Oise relancent le «Comité des élus» pour obtenir l’annulation définitive de ce projet d’autoroute entre Méry-sur-Oise et Orgeval.
Le dossier du prolongement de l'A104 refait surface. Sept maires des Yvelines et du Val-d'Oise ont décidé de relancer le « Comité des élus » contre le projet du prolongement de la Francilienne entre Méry-sur-Oise et Orgeval. Leur objectif est de tout mettre en œuvre pour que l'Etat annule définitivement ce projet autoroutier qui pourrait voir le jour en pleine zone urbaine.
Présidé par le nouveau maire d'Andrésy écologiste Lionel Wastl, élu en juin dernier, le comité regroupe avec lui ceux de Carrières-sous-Poissy, Conflans-Sainte-Honorine, Maurecourt et pour le Val-d'Oise, les édiles d'Éragny, Herblay et Pierrelaye.
Premier acte envisagé dès le début de l'année 2021, l'eenvoi d'un courrier à Emmanuel Macron. Les membres du collectif souhaitent tout simplement que le président de la République se positionne clairement. En 2018, dans un rapport remis à Elisabeth Borne, la ministre des Transports, Philippe Duron, président du Conseil d'orientation des infrastructures chargé d'établir des priorités dans les choix d'investissement pour les vingt prochaines années, évoquait un report à l'horizon 2040 concernant l'aménagement de cette portion. Et malgré cette échéance lointaine, les sept maires s'inquiètent, voulant que celle-ci soit tout simplement délaissée.
«Près de 300 000 personnes seraient touchées de plein fouet»
« Le projet n'est toujours pas abandonné, insiste Lionel Wastl, le maire écologiste d'Andrésy, président du comité. Il faut maintenir la pression, cette voie est nuisible pour l'environnement et les populations ». Ainsi, le tracé retenu en 2006 par Dominique Perben, le ministre de l'Équipement de l'époque, traverserait plusieurs zones urbaines.
Lionel Wastl s'appuie sur, selon lui, les risques encourus par les habitants. « Si le projet se réalise, c'est près de 300 000 personnes qui seraient touchées de plein fouet par une pollution chimique et subiraient de très fortes nuisances en raison d'un trafic routier estimé à 120 000 véhicules par jour, dont 20 % de poids lourds, redoute-t-il. Les habitants d'Andrésy respireraient alors des micro-particules toxiques puisque des cheminées d'aération pour les évacuations de gaz d'échappement seraient installées dans la commune ».
« Nous nous sommes rassemblés pour ne parler que d'une seule voix et pour éviter les initiatives individuelles, nous sommes tous opposés à la réalisation d'une autoroute en zone urbaine », explique Laurent Brosse (DVD) le maire de Conflans. Celui-ci a décidé de rejoindre le mouvement après que son homologue d'Eragny « a annoncé le mois dernier son intention de vouloir enfouir la N 184 qui traverse sa ville ».
C'est le Collectif pour la protection des riverains de l'autoroute (Copra) qui est à l'origine de la création du nouveau comité des élus contre le projet. « Il avait déjà été mis en place en 2008 par Eddie Aït (NDLR : maire de Carrières-sous-Poissy) et cette année nous avions questionné tous les candidats concernés avant les municipales et opposés au tracé, rappelle Victor Blot, membre du Copra. Ils tous ont répondu favorablement à la relance du collectif. »
Celui-ci est plus que jamais déterminé à obtenir « l'annulation » de la décision de Dominique Perben. « L'aménagement des 22 km du prolongement est estimé à 4 milliards d'euros, prévient-il. Au lieu de le réaliser, développons l'offre de transports et améliorons la N 184 avec des enfouissements ou encore une reconfiguration des carrefours, cela coûterait 1,5 milliards d'euros ».
Un aménagement à 4 milliards d'euros, nécessaire selon Karl Olive
« On ressort les vieux arguments contre la A104 », réagit Karl Olive (DVD) le maire de Poissy qui réclame depuis de longs mois la réalisation du prolongement de la Francilienne. Sa ville mais aussi les routes des environs sont asphyxiées par le trafic. « Cette autoroute ne se fera jamais mais mes collègues ne mesurent pas qu'ils vont être les premières victimes de cela », estime-t-il.
Quoi qu'il en soit, et sans attendre que ce pronostic soit confirmé, ou pas, Karl Olive et plusieurs autres élus des communes voisines prennent déjà des arrêtés pour empêcher les poids lourds de traverser leur ville. « Il nous faut trouver des alternatives au tracé Perben mais si on ne fait rien, la situation va devenir critique, pense-t-il. A l'horizon 2025, il y aura 30 % de trafic en plus sur les routes du secteur. »
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