France 3 a écrit :
Pont d'Achères : des associations vent debout contre la création d'une voie rapide dans les Yvelines
Publié le 12/11/2023 à 12h15
Écrit par Marc Taubert
Une banderole accrochée à Carrières-sous-Poissy en 2009 par l'association COPRA 184.
Une banderole accrochée à Carrières-sous-Poissy en 2009 par l'association COPRA 184. • © ALEXANDER SCHULZ / MAXPPP
Yvelines Paris Ile-de-France
Plusieurs dizaines de personnes se sont mobilisées ce dimanche contre le projet du pont d'Achères et de l'A104 bis qui doit permettre de relier la RD30 à la RD190 dans les Yvelines. Le département affirme que le tronçon permettra notamment de désengorger le trafic.
Le projet pourrait paraître modeste : 6 km de voirie (une 2x2 voies) et un pont de 800 mètres enjambant la Seine entre la RD190 à Triel-sur-Seine et la RD30 à Achères. Projet baptisé : A104 bis ou du Pont d'Achères.
Selon le département des Yvelines, ce projet "fait partie des opérations structurantes majeures pour le département des Yvelines" car "le réseau routier de la boucle de Chanteloup et de ses abords immédiats présente des problèmes quotidiens de congestion qui vont s’amplifier de par les développements en cours et à venir".
Ce dimanche, des dizaines de personnes se sont rassemblées à Andresy contre le projet à l'appel des associations France Nature Environnement, COPRA 184, Non au pont d’Achères et Rives de Seine Environnement.
Un projet à 200 millions d'euros
Alors que le département avance que cette route "permettra notamment par la création d’un nouveau franchissement de Seine de désengorger le réseau situé au sud du pont de Poissy" et est "essentiel pour bénéficier de l’efficacité du projet Tram 13 Express dans Poissy", ces associations dénoncent "un nombre important de nuisances pour les riverains et des conséquences néfastes pour de nombreux espaces naturels".
Le projet remonte à plusieurs années. Déjà en 2007, il apparaissait dans un schéma des déplacements du Conseil départemental des Yvelines. "Le département l’estime toujours à 120 millions d’euros avec une subvention de 32,5 M€ de la Région Ile-de-France. Lors de l’enquête publique, le commissaire enquêteur, ancien cadre dans les travaux publics, avait lui-même réestimé le coût à 200 millions d’euros", indique l'association yvelinoise ADIV-Environnement.
De son côté, l'association France Nature Environnement rejette l'utilité d'un tel tronçon : "la construction d’une nouvelle route entraînera à terme une augmentation du trafic et un engorgement des petites routes adjacentes. Le projet A104 de 'Prolongement de la Francilienne' n'apparaissant plus dans le nouveau SDRIF-E, ce projet du Département 78 jouerait, à terme, le même rôle, en établissant une liaison entre l'A13 (Yvelines) et l'A15 (Val d'Oise). Ce projet du Département deviendrait alors l'A104 bis, sur lequel, le 'trafic induit' augmenterait, de manière considérable, les pollutions sonore et atmosphérique et aggraverait les problèmes de circulation, de manière significative."
Autre conséquence : "selon l'étude préalable au projet, les rejets de CO² seront supérieurs de 14% au taux dans la situation actuelle. De plus, à l'instar des nombreux projets routiers qui fleurissent en ce moment en France comme l'A69, la construction de l'A104 bis va entraîner la destruction d’espaces de biodiversité primordiaux pour notre région".
Recours devant la justice
La bataille se joue désormais devant la justice. France Nature Environnement affirme que fin octobre, "le département a d’ores et déjà fait usage de la force en détruisant un espace boisé en toute illégalité" sur l’Ile de la dérivation, à Carrières Sous Poissy. "Accompagnés de débroussailleurs et de policiers pour les escorter, ils se sont introduits sur la propriété d’un riverain et ont abattu plusieurs arbres dont un vieux tilleul de 150 ans, commettant par la même occasion plusieurs infractions à la loi", poursuivent-ils.
"À l’heure où on se parle, nous avons toutes les autorisations pour le faire. Le département a un service juridique assez conséquent, on ne se serait pas lancés dans ce type de travaux sans être complètement bordés. Si ce n’était pas le cas, nos opposants auraient déjà dû trouver une faille", répond Richard Delepierre, vice-président du département en charge des mobilités, dans une interview à Libération.
Un arrêté préfectoral datant de juillet 2023 permet la réalisation de ce projet. Mais un collectif d'associations a tout de suite déposé un recours devant le tribunal administratif demandant sa suspension.
"Malgré ce recours pas encore jugé, l’Ile de la Dérivation, secteur verdoyant sur la Seine a d'ores et déjà fait les frais de ce projet", regrette France Nature Environnement.
G.E. a écrit:Pour un fois, un article équilibré qui ne donne pas 90 % de l'espace aux opposants. Le titre est malgré tout faux, il ne s'agit pas d'une voie rapide mais d'un boulevard urbain.
Comme chacun sait ici, le projet est dans les tuyaux depuis des décennies sous une forme ou sous une autre. Même s'il est peu capacitaire à cause des trop nombreux carrefours à niveau qu'il comprend, il devrait permettre de fluidifier quantité de problèmes de déplacements tellement les besoins sont forts.
Quant aux impacts environnementaux, ils ont été traités dans le respect d'une règlementation parmi les plus exigeantes au monde. Mais les anti-tout s'en fichent, de même qu'ils s'assoient sur les dizaines de concertations déjà réalisées et sur la déclaration d'utilité publique qui a été délivrée.
JOJO a écrit:G.E. a écrit:Pour un fois, un article équilibré qui ne donne pas 90 % de l'espace aux opposants. Le titre est malgré tout faux, il ne s'agit pas d'une voie rapide mais d'un boulevard urbain.
Comme chacun sait ici, le projet est dans les tuyaux depuis des décennies sous une forme ou sous une autre. Même s'il est peu capacitaire à cause des trop nombreux carrefours à niveau qu'il comprend, il devrait permettre de fluidifier quantité de problèmes de déplacements tellement les besoins sont forts.
Quant aux impacts environnementaux, ils ont été traités dans le respect d'une règlementation parmi les plus exigeantes au monde. Mais les anti-tout s'en fichent, de même qu'ils s'assoient sur les dizaines de concertations déjà réalisées et sur la déclaration d'utilité publique qui a été délivrée.
Les écolos (on y retrouve l'association COPRA) ont communiqués en utilisant massivement le sobriquet d'"A104 bis" pour faire peur à la population qu'ils aurons une autoroute devant chez eux alors même que cette "A104 bis" n'est qu'un itinéraire bricolé de départementales...
benj a écrit:JOJO a écrit:G.E. a écrit:Pour un fois, un article équilibré qui ne donne pas 90 % de l'espace aux opposants. Le titre est malgré tout faux, il ne s'agit pas d'une voie rapide mais d'un boulevard urbain.
Comme chacun sait ici, le projet est dans les tuyaux depuis des décennies sous une forme ou sous une autre. Même s'il est peu capacitaire à cause des trop nombreux carrefours à niveau qu'il comprend, il devrait permettre de fluidifier quantité de problèmes de déplacements tellement les besoins sont forts.
Quant aux impacts environnementaux, ils ont été traités dans le respect d'une règlementation parmi les plus exigeantes au monde. Mais les anti-tout s'en fichent, de même qu'ils s'assoient sur les dizaines de concertations déjà réalisées et sur la déclaration d'utilité publique qui a été délivrée.
Les écolos (on y retrouve l'association COPRA) ont communiqués en utilisant massivement le sobriquet d'"A104 bis" pour faire peur à la population qu'ils aurons une autoroute devant chez eux alors même que cette "A104 bis" n'est qu'un itinéraire bricolé de départementales...
La COPRA n’est même pas association écolo. Elle est purement et simplement opposée à tout projet qui passerait à côté de l’habitat de ses membres. Les écolos sont donc une aubaine pour cette association. Il faut rappeler que lors du débat public de l’A 104 ouest, cette association militait pour le tracé qui passait derrière Cergy. On sait pourquoi… Finalement, ce projet aura probablement le mérite de débloquer la situation dans le secteur car il apportera une "continuité " routière à la Francilienne et mettra l’État fasse à ses responsabilités car le dernier point noir se situera à Poissy pour rejoindre l’A13/A14.
benj a écrit:La COPRA n’est même pas association écolo. Elle est purement et simplement opposée à tout projet qui passerait à côté de l’habitat de ses membres. Les écolos sont donc une aubaine pour cette association. Il faut rappeler que lors du débat public de l’A 104 ouest, cette association militait pour le tracé qui passait derrière Cergy. On sait pourquoi… Finalement, ce projet aura probablement le mérite de débloquer la situation dans le secteur car il apportera une "continuité " routière à la Francilienne et mettra l’État fasse à ses responsabilités car le dernier point noir se situera à Poissy pour rejoindre l’A13/A14.
JOJO a écrit:benj a écrit:JOJO a écrit:G.E. a écrit:Pour un fois, un article équilibré qui ne donne pas 90 % de l'espace aux opposants. Le titre est malgré tout faux, il ne s'agit pas d'une voie rapide mais d'un boulevard urbain.
Comme chacun sait ici, le projet est dans les tuyaux depuis des décennies sous une forme ou sous une autre. Même s'il est peu capacitaire à cause des trop nombreux carrefours à niveau qu'il comprend, il devrait permettre de fluidifier quantité de problèmes de déplacements tellement les besoins sont forts.
Quant aux impacts environnementaux, ils ont été traités dans le respect d'une règlementation parmi les plus exigeantes au monde. Mais les anti-tout s'en fichent, de même qu'ils s'assoient sur les dizaines de concertations déjà réalisées et sur la déclaration d'utilité publique qui a été délivrée.
Les écolos (on y retrouve l'association COPRA) ont communiqués en utilisant massivement le sobriquet d'"A104 bis" pour faire peur à la population qu'ils aurons une autoroute devant chez eux alors même que cette "A104 bis" n'est qu'un itinéraire bricolé de départementales...
La COPRA n’est même pas association écolo. Elle est purement et simplement opposée à tout projet qui passerait à côté de l’habitat de ses membres. Les écolos sont donc une aubaine pour cette association. Il faut rappeler que lors du débat public de l’A 104 ouest, cette association militait pour le tracé qui passait derrière Cergy. On sait pourquoi… Finalement, ce projet aura probablement le mérite de débloquer la situation dans le secteur car il apportera une "continuité " routière à la Francilienne et mettra l’État fasse à ses responsabilités car le dernier point noir se situera à Poissy pour rejoindre l’A13/A14.
En l'absence d'échangeur direct entre l'A13 et la RD154 le principal point noir sera plutôt sur la commune d'Orgeval avec l'obligation d'emprunter un morceau de RD113 pour rejoindre l'A13...
tanaka59 a écrit:Bonjour,benj a écrit:La COPRA n’est même pas association écolo. Elle est purement et simplement opposée à tout projet qui passerait à côté de l’habitat de ses membres. Les écolos sont donc une aubaine pour cette association. Il faut rappeler que lors du débat public de l’A 104 ouest, cette association militait pour le tracé qui passait derrière Cergy. On sait pourquoi… Finalement, ce projet aura probablement le mérite de débloquer la situation dans le secteur car il apportera une "continuité " routière à la Francilienne et mettra l’État fasse à ses responsabilités car le dernier point noir se situera à Poissy pour rejoindre l’A13/A14.
J'ai déjà eu Christiane Pavary par mail (responsable dans l'asso de la COPRA 184). En soit l'association n'est pas opposée à un aménagement sur place de la RN184. Juste que l'asso ne veut pas d'un délire à 2x2 / 2x3 voies en tracé neuf ... alors que l'existant attend déjà des travaux depuis des lustres.
Le plus simple reste de prendre la RD 190 en direction de Poissy et de récupérer ensuite la RD 153 qui arrive directement à l’échangeur A13/A14.
Voici ce qui est écrit par cette association sur son site: «Réaffirme son opposition irrévocable à tout tracé de « Prolongement de la Francilienne » par l’ouest parisien (A104) en zones urbanisées dans les Yvelines et le Val d’Oise, notamment au vu des RISQUES GRAVES et AVÉRÉS pour la SANTÉ PUBLIQUE». Évidemment ce n’est valable que pour l’A104 car il est vrai que ce n’est pas le cas pour la RN184 entre Saint-Ouen l’Aumône et Achères. On a bien compris que cette dame et ses membres habitent probablement très proche de l’A 104 et pas de la RN184… Maintenant, s’il faut aménager la RN184 entre la RN104 et la RD30 pourquoi pas car il y a souvent l’espace pour. Deux bémols, l’échangeur avec l’A15 qui a été aménagé en prévision de l’A104. Est-il possible de reconfigurer l’échangeur pour que la RN 184 repasse à 2x2 voies minimum ? et le pont à Conflans-Saint-Honorine qui aurait dû être doublé avec l’A 104. Dans cette optique, la RD 30 peut aussi être utilisée car elle est élargisable à 2x2 voies.
tanaka59 a écrit:Bonjour
Eragny et des associations lance des recours contre la liaison D30 / D190 :
https://eragny.fr/sites/eragny/files/do ... js0r835dm4
https://www.drieat.ile-de-france.develo ... N3fE3qQ2GM
benj a écrit:Pourquoi ne met il pas la pression à la Présidente de la Région pour son inaction sur ce dossier qui est du même bord politique que lui?
benj a écrit:Le Maire d’Éragny est l’un des rares élus dans le secteur à ne pas avoir une position démagogique. Sa ville est impactée par le trafic de la RN184 et le tracé de l’A104 passe par sa ville. Pourtant, il est pour l’A104.
benj a écrit:Alors pourquoi ne met il pas l’État devant ses responsabilités pour réaliser l’A104 ?
benj a écrit:Pourquoi ne met il pas la pression à la Présidente de la Région pour son inaction sur ce dossier qui est du même bord politique que lui ?
dark_green67 a écrit:Parce qu'une région n'a pas la compétence pour les routes et encore moins pour les autoroutes.
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