Des ponts plus larges pour l'autoroute A 85
Les trois viaducs loir-et-chériens de l'A85 – ici, celui du Cher – font l'objet d'un doublement. - Les trois viaducs loir-et-chériens de l'A85 – ici, celui du Cher – font l'objet d'un doublement.
Les trois viaducs loir-et-chériens de l'A85 – ici, celui du Cher – font l'objet d'un doublement. - (Photo archives NR, Jérôme Dutac)
Six viaducs de l’A 85, dont trois loir-et-chériens, font ou feront l’objet d’un doublement. A terme, ils présenteront deux fois deux voies de circulation.
Jusqu'à présent limitée à 90 km/h, étant déterminée par l'unique voie existant dans chaque sens de circulation, la vitesse limite autorisée sur les trois ponts loir-et-chériens de l'A 85 s'élèvera – sous réserve d'accord du préfet – à 130 km/h d'ici à la fin 2018.
Le groupe Vinci Autoroutes a en effet entamé, ce mois de novembre, un grand chantier destiné au doublement des viaducs du Cher (499 mètres), à Mareuil, de décharge du Cher (450 mètres), à Thésée, et de la Sauldre (162 mètres), à Pruniers-en-Sologne. Il s'agit, indique Julien Delavenne, chef de projet infrastructure pour Vinci Autoroutes, maître d'ouvrage du projet, de réaliser un deuxième ouvrage, « à côté du premier ».
Des ateliers pédagogiques au printemps
Une centaine de personnes interviendront sur chaque pont, pour une durée totale de 80.000 heures de travail. Première étape, à la suite d'une préparation consistant notamment dans l'arrachage de la jussie, l'installation des fondations – dont celle des piles du viaduc du Cher, – doit se dérouler jusqu'en mars, pour éviter la période de crue et celle de reproduction des poissons, précise Julien Delavenne. « Nous essayons de protéger les espèces. Quand nous ne le pouvons pas, nous proposons des solutions de compensation », telles que la création d'une mare.
« Nous avons pris contact avec les écoles des communes traversées », relate Vinci Autoroutes, qui envisage de proposer des ateliers de découverte des chantiers « au printemps ». « Nous avons également envie d'organiser des portes ouvertes à destination du grand public », affirme le groupe, qui assure comprendre que le projet, s'il est « intéressant », peut susciter des « inquiétudes ». Après la pose de la charpente métallique (385 tonnes rien que pour le viaduc de la Sauldre), du hourdis – de la dalle en béton –, l'enrobé sera réalisé. La période qui suivra, celle du raccordement, verra les seules perturbations de circulation prévues de tout le chantier. La mise en service est prévue pour le premier semestre 2018, pour l'ouvrage de la Sauldre, pour le second semestre 2018, pour les ponts du Cher et de décharge du Cher. Quarante millions d'euros auront été consacrés au doublement des trois structures.
En Indre-et-Loire, trois ponts ont également vocation à être élargis : ceux d'Ingrandes (546 mètres), de la Roumer (249 mètres) et de Langeais Est (653 mètres). Dans ce département, les travaux débuteront durant la deuxième partie de l'année 2017, pour une mise en service prévue deux ans plus tard.
Environ 5.000 véhicules fréquentaient, chaque jour, l'A 85 lorsque celle-ci a ouvert ; ils sont aujourd'hui 13.000.
Tous Info a écrit:
Ils veulent un nouvel échangeur sur l’A85 près de Langeais
Contactez Info-Tours.fr
Publié le 01 Mars 2017 à 01:00
Une pétition a été réactivée pour la création d’une sortie d’autoroute supplémentaire.
Le sujet n’est pas nouveau (au moins 6 ans !) : à l’ouest de Tours, les riverains de plusieurs communes du Lathan espèrent un nouvel échangeur sur l’A85, l’autoroute qui relie Tours à Angers et Nantes. L’idée serait donc d’avoir une possibilité d’entrer et de sortir au nord de Langeais, à hauteur de la D57 (le point rouge sur la carte ci-dessus). « Cet échangeur permettrait de désenclaver et de dynamiser nos communes rurales abandonnées. Nous aurions enfin une infrastructure routière réduisant considérablement les temps de trajets et les coûts de déplacement vers l’agglomération tourangelle » explique le texte introductif d’une pétition initiée en 2014 et qui compte un peu plus de 200 signatures.
De nouveaux échangeurs sont bien en prévision sur cette A85, mais plus loin : à Restigné et Brain-sur-Allonnes (dans le Maine-et-Loire). « Il faut que nos élus se battent » estiment les riverains « des villages oubliés de la vallée du Lathan et de la Roumer » Leur objectif est clairement de peser sur la campagne des législatives et d’obtenir des soutiens des candidats sur la 5ème circonscription (actuellement détenue par l’élu Les Républicains Philippe Briand).
« Cet échangeur contribuerait au désenclavement de nos villages. Il servirait à 3 000 véhicules par jour alors que les deux qui sont prévus et pas forcément justifiés ne serviraient que pour 200 véhicules par jour. » Avec un tel équipement, le temps de transport vers Tours depuis Hommes ou Savigné-sur-Lathan pourrait être réduit d’environ 15 minutes selon les signataires, « Il permettrait donc aux pompiers de Savigné sur Lathan et de Cléré les Pins de bénéficier d'un gain de temps pour emmener les victimes » est-il aussi avancé comme argument. L’idée serait enfin d’éviter le passage de poids lourds dans la commune de Langeais. Mais jusqu’ici, la demande n’a reçu aucun écho gouvernemental favorable. Finira-t-elle par susciter un écho populaire ?
France Bleu a écrit:
Les habitants du Nord-Touraine maintiennent la pression sur les élus pour la création d'un échangeur à Langeais
Par Yohan Nicolas, France Bleu Touraine
mercredi 11 octobre 2017 à 17:29
Les élections législatives terminées, le dossier du projet d'échangeur au nord de Langeais, sur l'A85, semble au point mort. Le collectif citoyen de la Vallée du Lathan et de la Roumer a pourtant recueilli plus d'1 millier de signatures pour sa pétition. Il interpelle de nouveau les élus.
Le nouvel échangeur sur l'A85, au nord de Langeais, verra-t-il le jour dans les prochaines années ? Cet échangeur est réclamé depuis de nombreuses années par un collectif d'habitants du secteur, le collectif citoyen de la vallée du Lathan et de la Roumer, qui a lancé sur internet une pétition. Elle a recueilli à ce jour, plus d'1 millier de signatures. Cet échangeur permettrait de desservir plusieurs communes du nord-ouest du département. Emmanuel Bouchenard est le porte parole de ce collectif. Pour lui, les élus locaux et nationaux doivent agir. Il faut relancer les négociations avec l'Etat afin de désenclaver le Nord-Ouest du département, faciliter l'accès au lac de Hommes, un lieu touristique en devenir.
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Les centres de secours gagneraient un quart d'heure pour évacuer les victimes par la route
Une rencontre sur ce dossier est prévue le 9 novembre avec le président de la communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire. Les signataires voudraient une entrée et une sortie au nord de Langeais, à hauteur de la D57. Selon le collectif citoyen de la vallée du Lathan et de la Roumer, cet échangeur pourrait être emprunté par 3.000 véhicules par jour. Il permettrait de désenclaver et de dynamiser les communes rurales abandonnées : Hommes, Savigné-sur-Lathan, Avrillé-les-Ponceaux, Rillé, ou encore Cléré-les-Pins.
Il permettrait de gagner un bon quart d'heure de trajet entre Savigné-sur-Lathan et Tours, et d'éviter aussi le passage de poids-lourds dans la commune de Langeais. Le président de la communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire, n'est pas opposé à remettre sur la table ce projet, mais Xavier Dupont pose ses conditions. Il faut voir qui supporte les financements ? A quelle hauteur ?
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On est sur un coût de plusieurs millions d'euros, avec des charges d'exploitation. C'est vrai qu'on a un engorgement de circulation sur Langeais.
Le montant de la construction de cet échangeur serait actuellement de 10 à 15 millions d'euros selon les élus. Un montant surévalué estime le collectif citoyen, qui parle d'un montant de 4 millions d'euros. Actuellement l'échangeur le plus proche à cinq kilomètres à Cinq-Mars-la-Pile.
La Nouvelle République a écrit:
Nord-Ouest : quels échangeurs pour l’A 85 ?
Publié le 17/09/2018 à 04:55 | Mis à jour le 17/09/2018 à 04:55
L’accès se ferait au nord de Langeais à partir du carrefour de la route de Hommes."
Le contrat de concession de Vinci Autoroutes pour la section de l’A 85 Langeais-Bourgueil prévoit la mise en service d’un échangeur à Restigné à l’horizon 2025, souhaité par les viticulteurs du secteur, il y a plus de vingt ans.
Mais, depuis, celle d’un échangeur au nord de Langeais s’est révélée cohérente. Elle permettrait d’éviter la traversée de la ville par les poids lourds vers la ZI nord, de désenclaver les communes du nord pour les habitants, les activités économiques, les sites touristiques et offrirait un accès à l’A 85 hors de la zone inondable du val. Cet ouvrage a été inscrit dans le Scot du Nord-Ouest dès 2009.
Une pré-étude du conseil départemental a démontré l’intérêt et la faisabilité d’un demi-échangeur vers l’agglomé- ration tourangelle pour un montant estimé de 5,5 M euros.
Une rencontre en mars 2013 entre des représentants de Vinci et les élus concernés a débouché sur une reconnaissance de principe de l’échangeur à confirmer par une étude (coût : de 200.000 à 250.000 €) que Vinci peut réaliser si la collectivité la finance.
Depuis 2017, la mobilisation des élus des communes et d’associations d’habitants prend une concrétisation intéressante.
La communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire, appuyée par la député Sabine Thillaye, a de nouveau rencontré les responsables de Vinci Autoroutes pour faire progresser ce dossier.
Pour satisfaire Restigné et Langeais
En juin, le conseil communautaire a pris position à la quasi-unanimité (moins Restigné et Saint-Patrice) sur cet aménagement structurant de son territoire en proposant :
« – le principe d’un échangeur au nord de Langeais, dans l’économie globale du contrat de concession pour permettre à Vinci une réalisation sans surcoût par rapport à l’accord financier initial,
- une analyse sur la possibilité de créer un demi-échangeur à Restigné (vers l’agglomération tourangelle), à budget constant pour le concessionnaire,
- de supporter le financement des études nécessaires, dans la mesure où le concessionnaire s’engage également à ne pas faire supporter de déficit d’exploitation à la collectivité. »
On se dirigerait ainsi vers une proposition propre à satisfaire Restigné et Langeais : un demi-échangeur avec entrée et sortie vers Tours uniquement dans chacune de ces communes, sachant que celui de Langeais serait situé sur une section payante et qui le resterait (à la charge des utilisateurs ou des contribuables).
Dans le monde complexe des concessions d’autoroute, deux modèles cohabitent : l’avant et l’après 2000. « Avant cette date, une nouvelle autoroute était adossée à la concession la plus proche, déjà existante, rappelle l’Afsa. Les anciennes autoroutes finançaient les plus récentes. Après 2000, l’Europe impose plus de concurrence, et a exigé que l’Etat lance des appels d’offres pour construire et entretenir les nouvelles autoroutes. »
Conséquence, la formule tarifaire qui calcule les hausses annuelles des péages est différente si l’autoroute a été construite avant ou après 2000. Pourquoi ? « C’est un choix politique, résume un autoroutier. Les offres qui ont été retenues par l’Etat sont souvent celles où les subventions publiques pour financer ces autoroutes étaient les plus faibles. Et a contrario, celles où l’évolution des prix des péages était la plus élevée. » Entre faire payer le contribuable ou l’automobiliste, l’Etat a choisi l’automobiliste.
« C’est pour cette raison que sur les autoroutes construites après 2000, les hausses des prix des péages sont souvent plus dynamiques, résume pudiquement un fin connaisseur du dossier. D’autant que ces nouvelles autoroutes, dites de maillage, accueillent souvent un trafic moins important et que certains tronçons, notamment en montagne, ont nécessité des travaux coûteux d’infrastructures comme des tunnels. »
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