Eric a écrit:Thomas a écrit:Ce qui est surtout prévu c'est que l'A51 ne se fera pas.
Correction : ce qui est prévu , c'est que rien ne se fera .
D'ailleurs la meilleure preuve du fait qu'on nous prend pour des billes, c'est qu'il n'existe aucune trace de la moindre concertation locale ou mission préfectorale pour décider et localiser des aménagements prioritaires sur les routes existantes.
Il n'existe aucun d'embryon d'opération quelconque dans les prochains PDMI...
Mon pronostic : les routes vont continuer à se dégrader pendant au moins 20 ans, jusqu’au prochain accident de grande ampleur où l'on mettra un pansement sur une jambe de bois.
http://www.ledauphine.com/actualite/2014/06/03/et-si-on-reglait-enfin-notre-probleme-d-accessibilite
Selon Ghislain Dubois, directeur du cabinet TEC conseil à Marseille, les Hautes-Alpes devraient concentrer leurs efforts en direction des transports en commun, laissant définitivement de côté le projet d’autoroute.
Les Hautes-Alpes souffrent, c’est une évidence, d’un problème d’accessibilité pour développer leur tourisme.
De fortes disparités sont à constater. Le sud du département est ouvert vers le bassin marseillais via l’autoroute, à La Saulce. L’extrême nord (Briançon et Montgenèvre, voire Serre Chevalier) est connecté rapidement au réseau TGV via la gare d’Oulx en Italie (à 40 minutes environ de Briançon). Le reste des Hautes-Alpes est bien plus éloigné des grandes stations de transports pourvoyeuses de clients.
Venir dans les Hautes-Alpes, ça se mérite. Par le train, cela devient une véritable sinécure.
Alors, comment y remédier ? C’est sans doute le problème majeur du département. Pour la poursuite de l’autoroute, entre Grenoble et Marseille, qui faciliterait l’accès pour les touristes venant du nord, la partie est à ce jour pratiquement perdue (au moins à court ou moyen terme) et de nombreux partisans de l’A51 se résignent.
Côté ferroviaire, le réseau français voit les incidents se multiplier et le train de nuit semble toujours menacé.
Avec des aérodromes de taille modeste, et l’éloignement des aéroports, l’accès par voie aérienne reste une voie de progrès assez marginale.
Le président du conseil général Jean-Yves Dusserre, qui présidera les Assises du tourisme jeudi à Gap, en convient : la balle n’est pas dans son camp. Mais il souhaite travailler sur l’organisation des transports à l’intérieur du département.
Paroles d’expert :Ghislain Dubois, directeur du cabinet TEC conseil (tourisme, transports, territoires, environnement conseil) : « Dans les Hautes-Alpes, il existe surtout un tourisme de proximité en provenance de la région Paca. Il faut abandonner l’idée du tout automobile et donc du projet d’autoroute. Concernant le tourisme hivernal, on n’a pas besoin de voiture dans une station. L’idée est donc de concentrer les efforts pour développer les transports en commun et notamment le train. Mettre en place des TER efficaces et spécialisés en direction des stations de ski. Des navettes ou des taxis, à tarifs préférentiels, prendraient ensuite le relais. On peut ainsi arriver à faire venir une autre clientèle. À Paris, près d’un ménage sur deux n’a pas de véhicule… Concernant le tourisme estival, c’est plus compliqué car c’est plus diffus. Mais, à l’instar de la Corse, on peut proposer des lignes de train intérieures qui desserviraient des chemins de randonnée. Les gîtes pourraient également étoffer leurs services en allant chercher les clients à la gare. Développer la location de voitures serait également une idée. »
http://www.lemedia05.com/2014/9748/a-51-lultime-proposition-de-pbr-pour-une-maitrise-douvrage-des-departements/
A 51 : l’ultime proposition de PBR pour une maîtrise d’ouvrage des Départements
Pierre Bernard-Reymond, sénateur (non-inscrit) des Hautes-Alpes, qui quittera son dernier mandat en septembre prochain, vient d’écrire aux quatre présidents de Conseils généraux concernés par le projet d’autoroute A 51 pour leur faire une « ultime proposition » et les placer « devants leurs responsabilités », indique-t-il dans un communiqué.
Les présidents des Conseils généraux de l’Isère, des Hautes-Alpes, de la Drôme et des Alpes-de-Haute-Provence se sont tous prononcés clairement en faveur de la réalisation du chaînon manquant autoroutier de l’A 51 entre Gap et Grenoble, observe PBR. « Devant l’absence de volonté de l’Etat en la matière, sous quelque gouvernement que ce soit, je propose aux quatre présidents de Conseils généraux de créer un Syndicat interdépartemental et de demander à l’Etat de lui transférer la maîtrise d’ouvrage du projet. »
Pour le sénateur, « cette infrastructure pourrait être financée sans aucun apport de l’Etat ni des Départements en lançant un appel d’offres proposant une concession d’une durée très longue, par exemple jusqu’à 75 ans comme cela a été le cas en faveur de la société Cofiroute à qui a été confié la réalisation d’un tunnel sur la deuxième ceinture de Paris. Pourquoi ce qui a été possible pour la région parisienne ne le serait-il pas dans le Sud-Est de la France ? »
Pierre Bernard-Reymond a écrit aux quatre présidents de Conseils généraux pour leur proposer ce schéma juridique et financier. Il attend désormais leur réponse.
Alexandre a écrit:Ils vont devoir faire vite, vu que les CG vont disparaître dans 6 ans...
Bugsss a écrit:Je reste persuadé qu'avec le trafic estival (on le constate sur site), l'itinéraire de substitution à l'A7, l'attrait des stations de sport d'hiver, ... on aurait, si tarif de péage raisonnable, quelques résultats pour le concédé
lucienmathurin a écrit:Question aux spécialistes : ce chainon manquant serait-il plus ou moins facile (et donc moins ou plus cher) à réaliser que l'A75 ?
Dauphiné a écrit:Vallini : "L’A51 indispensable au développement des territoires de montagne"
En marge de l’assemblée générale de l’ADF, Jean-Yves Dusserre a été reçu à sa demande, par André Vallini, secrétaire d’Etat à la Réforme Territoriale. Le président du Conseil Général des Hautes-Alpes a fait part de ses inquiétudes quant à la réforme territoriale. Il a aussi réitéré sa volonté de voir inscrit au schéma de modernisation des transports, l’achèvement de l’autoroute A51. Le secrétaire d’Etat lui assurant qu’il poursuivrait l’action commune engagée par les départements alpins, en dehors de toute contingence politique, toujours persuadé que cette infrastructure « était indispensable au développement de ces territoires de montagne ».
Publié le 27/06/2014 à 18:18
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