Re: [ A51 ] Où en est-on ?
Posté: Mar 30 Avr 2019 10:03
J'ai refait hier le trajet Aix - Grenoble via A51 et ex-N75 dans des conditions correctes de circulation : trafic réduit, peu de poids lourds et de caravanes.
Aménager la route sera assez facile en Isère où des sections sont déjà bien calibrées et redressées. Il manque surtout quelques virages à couper et des créneaux dans ce département. Après les virages du Col de la Croix-Haute (difficilement transformables, sauf à investir lourdement et/ou à percer un tunnel), il y a une section bien roulante qui a été complètement refaite dans les années 1970 et c'est un modèle du genre : https://goo.gl/maps/mcCSTadnWnDV6kqR8
Dans la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence, il y a des rectifications locales à opérer pour supprimer des virages et des passages à niveau. Le problème est que la D1075 dessert marginalement la Drôme; laquelle ne va sans doute pas s'impliquer beaucoup (on le voit avec une chaussée très dégradée à certains endroits). Quant aux Alpes-de-Haute-Provence, ce département investit très peu sur son réseau. Certes, il n'est pas très riche, mais il a su construire des giratoires inutiles et il s'est fait avoir par l'Etat pour tous les chantiers le concernant (abandon de l'A51 et d'une desserte décente de Digne).
Le gros des problèmes se trouve dans les Hautes-Alpes, un département peu riche et qui n'en fait d'ailleurs pas beaucoup pour ses routes en dépit de ses discours. Il y a quantité de villages à dévier et de passages à niveau à supprimer avec un relief complexe. Franchement, il n'y a rien à attendre de sérieux, sauf quelques créneaux dans les conditions actuelles.
C'est tout l'intérêt des axes nationaux et des autoroutes : mobiliser des crédits significatifs pour obtenir de réelles améliorations. Le désengagement de l'Etat et la faible mobilisation financière des départements (hors Isère) ne peut rien laisser espérer de bon. En tout cas, il y a un réel intérêt à conserver la voie ferrée, même avec une limitation aberrante à 60 km/h de nombreuses sections en ligne droite, faute d'entretien sans doute.
Aménager la route sera assez facile en Isère où des sections sont déjà bien calibrées et redressées. Il manque surtout quelques virages à couper et des créneaux dans ce département. Après les virages du Col de la Croix-Haute (difficilement transformables, sauf à investir lourdement et/ou à percer un tunnel), il y a une section bien roulante qui a été complètement refaite dans les années 1970 et c'est un modèle du genre : https://goo.gl/maps/mcCSTadnWnDV6kqR8
Dans la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence, il y a des rectifications locales à opérer pour supprimer des virages et des passages à niveau. Le problème est que la D1075 dessert marginalement la Drôme; laquelle ne va sans doute pas s'impliquer beaucoup (on le voit avec une chaussée très dégradée à certains endroits). Quant aux Alpes-de-Haute-Provence, ce département investit très peu sur son réseau. Certes, il n'est pas très riche, mais il a su construire des giratoires inutiles et il s'est fait avoir par l'Etat pour tous les chantiers le concernant (abandon de l'A51 et d'une desserte décente de Digne).
Le gros des problèmes se trouve dans les Hautes-Alpes, un département peu riche et qui n'en fait d'ailleurs pas beaucoup pour ses routes en dépit de ses discours. Il y a quantité de villages à dévier et de passages à niveau à supprimer avec un relief complexe. Franchement, il n'y a rien à attendre de sérieux, sauf quelques créneaux dans les conditions actuelles.
C'est tout l'intérêt des axes nationaux et des autoroutes : mobiliser des crédits significatifs pour obtenir de réelles améliorations. Le désengagement de l'Etat et la faible mobilisation financière des départements (hors Isère) ne peut rien laisser espérer de bon. En tout cas, il y a un réel intérêt à conserver la voie ferrée, même avec une limitation aberrante à 60 km/h de nombreuses sections en ligne droite, faute d'entretien sans doute.