[ A641 ] Bretelle de Peyrehorade

[super5]

http://www.sudouest.fr/2011/11/05/relan ... 3-3466.php

Relance du projet de contournement

Jean Pétrau, conseiller général du canton de Peyrehorade, avait invité vendredi dernier Jean-Jacques Lasserre, sénateur, ancien président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, conseiller général du canton de Bidache, au péage de l'autoroute à Oeyregave.

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour constater les nombreux « retournements tolérés » d'automobilistes venant de Bidache pour se rendre sur Pau, Tyrosse ou Bayonne afin d'éviter les embouteillages peyrehoradais. Entendez par là des demi-tours effectués avant l'entrée sur l'autoroute, ne respectant bien entendu pas le marquage au sol. Pour arrêter cela, l'idée, selon Jean Pétrau, est ainsi de « relancer le dossier du contournement de Peyrehorade ». La population concernée est favorable à ce projet qui reste bloqué dans « les tiroirs politiques et administratifs » depuis 2005 environ.

Pour le sénateur Lasserre, initiateur et porteur de ce dossier en tant que président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, « l'affaire est bouclée et il n'y a plus qu'à pousser pour sa réalisation ».
Entre trois parties

En effet, trois parties sont concernées : les conseils généraux des Landes et des Pyrénées-Atlantiques et les ASF (1).

Un accord de principe a été conclu entre les ASF et le CG64 sur la rétrocession des 12 km de la voie Grenet aux ASF qui aujourd'hui entretiennent ce tronçon, moyennant finances du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Un accord à travers lequel les ASF acceptent la circulation sur les bretelles d'accès à l'autoroute et leur aménagement. Cette réalisation serait de nature à faciliter l'interconnexion entre les zones d'activités de Peyrehorade, de Bidache et l'autoroute A 64.

Finalement, il ne manque qu'une volonté politique commune pour l'avancée du projet. Une démarche laborieuse alors que les dangers encourus par les populations riveraines et la gêne occasionnée par de constants embouteillages perdurent.

[G.E.]

Cet article mélange un peu tout. Il y a effectivement une énorme tentation à faire demi-tour ici en raison d'un échangeur incomplet plus au Sud.

On aurait pu s'attendre à ce que les élus militent pour un prolongement de l'A641 au Nord comme c'est prévu depuis longtemps.

L'article parle également de la "voie Grenet" qui doit être le petit bout de D1 à mettre aux normes autoroutières. A confirmer car ça ne colle pas avec le reste de la phrase.
La bretelle de Peyrehorade est également une curiosité car sa DUP n'a pas été publiée au JO.

[djakk]

Il y a une erreur dans l'article : c'est pas le marquage au sol qui n'est pas respecté, mais la signalisation horizontale (panneau "interdiction de faire demi-tour à 50 mètres").

[Alexandre]

Pour la voie Grenet, je pense effectivement que c'est la D1.

[basco - landais]

Cet article est "du grand n'importe quoi"

Le demi tour en question est tellement surveillé (de jour comme de nuit) par les gendarmes du peloton autoroutier qui ont leurs bureaux à 100 metres, que peu (ou pire, qu'aucun) d'automobiliste venant de Bidache ne s'y risque
La seule tolérance acceptée à cet endroit est pour les agents d'ASF et des gendarmes qui n'ont que cette seule issue pour acceder ou sortir de leur bureau et rejoindre leur domicile

Jean Petrau (SE) nouvel élu au CG 40 essaye de se donner une legitimité en multipliant ce genre d'intervention en s'appuyant sur J.J. Lasserre, voisin et ami

On parle de temps à autre de cette prolongation de l'A641, véritable barreau entre A63 - RN10 et A64, mais la rentabilité ne serait pas là, surtout depuis l'ouverture d'A65.
Seul petit interet, le raccordement aux plages sud landaises pour les toulousains, tarbais ou Palois, qui possedent des residences secondaires.

C'est effectivement la partie du RD1 comprise entre l'echangeur 3 (Briscous) et Mousserolles, érigée et voulue par Henri Grenet dont il est question qui est aux normes autoroutières et qui appartient toujours au CG 64, ASF s'en occupant par convention aux niveaux du petit entretien, de la surveillance.

En ce qui concerne la DUP, il me semblait avoir vu cette "excroissance" dans une de celles qui concernait le tronçon Orthez - Bayonne

[Bugsss]

Avec un bon frein à main, ca passe nickel pourtant

[Frédéric SAVIN]

La question, le panneau indique "demi-tour interdit", mais si on passe par le parking au lieu de faire directement demi-tour, on n'enfreint rien?...

[Gilles]

La question, le panneau indique "demi-tour interdit", mais si on passe par le parking au lieu de faire directement demi-tour, on n'enfreint rien?...

Sauf que le parking à droite est "interdit sauf service".

[dark_green67]

Désolé, mais je n'arrive pas à comprendre en quoi le prolongement de l'A641 au Nord règlerait ce problème de demi-tours intempestifs devant la barrière de péage.

Apparemment, ceux qui font demi-tour ici sont des automobilistes venant du Sud du Gave et qui veulent aller au Nord sans passer en ville. Ce qui leur manque, c'est un accès vers le Nord, pas un prolongement de la bretelle existante !

[djakk]

La question, le panneau indique "demi-tour interdit", mais si on passe par le parking au lieu de faire directement demi-tour, on n'enfreint rien?...

Sauf que le parking à droite est "interdit sauf service".

Pas le parking de gauche

[G.E.]

Désolé, mais je n'arrive pas à comprendre en quoi le prolongement de l'A641 au Nord règlerait ce problème de demi-tours intempestifs devant la barrière de péage.

Apparemment, ceux qui font demi-tour ici sont des automobilistes venant du Sud du Gave et qui veulent aller au Nord sans passer en ville. Ce qui leur manque, c'est un accès vers le Nord, pas un prolongement de la bretelle existante !

Il s'agit simplement de compléter le demi-échangeur situé après le péage.

[tanaka59]

http://www.sudouest.fr/2013/03/15/l-aut ... 8-3484.php

L’autoroute avale les camions

Des projets sont étudiés pour canaliser le trafic des camions entre le Béarn et Peyrehorade.

La circulation des camions pose un sérieux problème aux départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes dans les secteurs de Carresse-Cassaber, Sorde-l’Abbaye et de Peyrehorade. Ces derniers sont en effet littéralement engorgés par les poids lourds.

Les uns circulent sur l’axe sud-nord quie relie Bidache à Peyrehorade (D 19). Les autres empruntent un trajet ouest-est, en amenant vers cette cité landaise un trafic qui provient aussi bien de Sauveterre (D 33), des carrières béarnaises de Carresse-Cassaber (D 29), ou de l’axe Pau-Bayonne (D 817).

Cet enfer mécanique est surtout subi à Peyrehorade, traversée chaque jour par plus de mille camions. Tous se retrouvent sur le rond-point qui est situé devant la mairie. Tandis qu’à Sorde-l’Abbaye poids lourds et caravanes ne peuvent même pas se croiser. Bonjour l’ambiance !

Pour se libérer de cet étouffement, plusieurs projets qui impliquent la société des Autoroutes du sud de la France, sont soutenus par les conseils généraux des deux départements. Rien n’est encore fait ni décidé. Mais les dossiers ont été examinés hier sur le terrain en présence des élus ainsi que de Pierre Coppey, le PDG des ASF.

1 La RD 817 interdite aux camions

La première solution consisterait à interdire le trafic des poids lourds en transit sur la route départementale 817 entre Orthez et Peyrehorade. Les camions seraient alors obligés de se rabattre vers l’autoroute A 64. Cette mesure permettrait de réduire leur nombre d’environ 300 véhicules par jour dans la traversée de Peyrehorade. Sur le plan juridique, l’hypothèse est tout à fait possible à partir du moment où un autre itinéraire existe : l’autoroute, en l’occurrence.

2 Un giratoire au sud de Peyrehorade

Pour absorber les camions venant de Bidache, un giratoire sur lequel viendrait se greffer la départementale 19 serait installé sur la bretelle autoroutière de contournement ouest de Peyrehorade.

Aujourd’hui, cette route à deux fois une voie est la propriété des Autoroutes du sud de la France. Des négociations devraient donc être menées par les collectivités locales avec les ASF pour que l’on puisse s’entendre - ce qui n’est pas encore fait - sur le financement d’un tel équipement, et sur l’utilisation par les véhicules de passage d’une partie de la bretelle autoroutière. Cette dernière jouerait alors en quelque sorte le rôle d’une départementale.

3 Un échangeur pour plus de sécurité

Le demi-échangeur qui relie l’extrémité nord de la même bretelle à la RD 817 (autrement dit à la route Pau-Peyrehorade- Bayonne) serait transformé en échangeur complet.

Cet aménagement reviendrait à supprimer le très dangereux carrefour d’Orthevielle qui relie les routes départementales 33 et 817 à l’ouest de Peyrehorade. Carrefour où plusieurs accidents mortels sont survenus.

L’échangeur et le giratoire installés sur la bretelle permettraient par ailleurs de faire passer chaque jour 100 poids lourds de moins dans Peyrehorade. Une étude technique préliminaire a été réalisée à ce propos par les ASF.

4 Demi-échangeur à Carresse-Cassaber

Les carrières béarnaises (calcaire, plâtre) que l’on trouve à Carresse-Cassaber génèrent un important trafic de camions. Elles pourraient de plus voir leur volume de production s’accroître.

Actuellement, les poids lourds qui chargent leurs granulats sont obligés d’aller chercher l’autoroute à Peyrehorade. Ce qui les amène à traverser des communes du Béarn et des Landes, dont Sorde-l’Abbaye.

Pour leur éviter ce parcours, un projet de demi-échangeur a été imaginé sur l’A 64, entre Carresse-Cassaber et Sorde-l’Abbaye. Il se situerait donc entre les actuels diffuseurs de Salies-de-Béarn et de Peyrehorade.

Une fois arrivés sur l’autoroute, et grâce aux réalisations effectuées sur la bretelle autoroutière de raccordement ouest de Peyrehorade, les camions pourraient ensuite se rendre dans toutes les directions. Là encore, on estime que 150 poids-lourds éviteraient de cette manière de traverser Peyrehorade.

Les ASF ont été chargées par l’État de réaliser une étude de faisabilité sur ce demi-échangeur dont la réalisation ferait l’objet d’un partenariat avec les collectivités locales. Elle sera terminée cet été.

Si le gouvernement l’accepte, une autre étude, plus approfondie et dite d’opportunité, sera ensuite menée. Ses résultats seront soumis aux services de l’État, puis après plusieurs autres étapes (enquête publique, etc.) le ministre décidera. La procédure est habituelle. Mais elle peut durer plus de quatre ans.

[Jean-Yves]

Ce que j'en retiens, c'est qu'on a gagné un RP sur une bretelle d'autoroute

[G.E.]

Je vois plutôt le giratoire au croisement entre la D19 et la bretelle d'accès à l'autoroute. A mon sens, cette dépense peut facilement être évitée (en économisant un million d'euros, tarif de rigueur). Il suffit de réorienter le carrefour en donnant la priorité au sens A641 <-> D19-Sud.

Je ne vois pas l'intérêt de construire un giratoire au milieu de l'A641. Il faudra certes élargir ce passage inférieur malheureusement sous-dimensionné. Pour le reste, ce en sont que des bretelles à compléter et il y a la place.

[Guillaume]

Création d'un demi échangeur 6.1 sur l'A 64 à Caresse-Cassaber et complément des 2 demi échangeurs de l'A 641

http://www.pau-circulation.fr/2015/03/des-echangeurs-pour-peyrehorade/

Des échangeurs pour Peyrehorade

Pau-circulation.fr, 15 mars 2015


Des élections approchent et des solutions se trouvent, les deux présidents des Conseils Généraux (pas encore départementaux), des Pyrénées-Atlantiques, Georges Labazée et celui des Landes Henri Emmanuelli, se sont retrouvés pour donner suite à de nouvelles infrastructures routières.

Après de nombreuses études et de négociations d’arbitrages, les deux départements sont tombés d’accord pour réaliser quatre nouveaux ouvrages d’art dans le secteur de Peyrehorade, suite à l’accord tacite du ministre des transports, Alain Vidalies.

La première réalisation située sur l’A 64 sera le demi-échangeur entre Carresse-Cassaber et Sorde-l’Abbaye, dans la poursuite de cette démarche, des études archéologiques et environnementales vont être lancées sur les lieux.


La deuxième réalisation sera de transformer le demi-échangeur de la sortie de l’A64 Oeyregue en échangeur complet afin de permettre le transit Nord-Sud des camions et autres véhicules circulant sur la D19 et désengorger le centre-ville de Peyrehorade.

Nombreux étaient les automobilistes qui faisaient demi-tour devant le péage pour éviter la route départementale, souvent inondée.

Un accès direct et rapide sera possible vers les plages landaises.

Un giratoire sera réalisé sur la sortie Est de la BARO sur la RD 19 cela sera la troisième importante.

Ce futur aménagement devrait voir le jour d’ici trois ans si tout va bien, après les enquêtes environnementales, l’enquête publique, les consultations et le chantier.

Une réunion commune est programmée le 30 mars entre les deux conseils généraux, les ASF et l’État.

Le quatrième et dernier aménagement est la transformation du demi-échangeur en échangeur complet situé sur l’A641 au niveau de la RD 817.

Cela devrait réduire les bouchons et les nuisances routières dans ce secteur et surtout le trafic routier sur le carrefour des RD 817 et RD33, un point noir routier très accidentogène.

[Guillaume]

Débat sur le financement de l'échangeur de Caresse-Cassaber situé dans le département des Pyrénées Atlantique mais qui va bénéficier surtout à des villages des Landes traversés aujorud'hui par des camions

Demi-échangeur de Carresse-Cassaber : les Landais ne veulent pas être seuls à payer

Vendredi 21 juin 2019 à 19:44- Par Valérie Mosnier, France Bleu Gascogne

Les élus du Département des Landes montent au créneau au sujet du projet de demi-échangeur de Carresse-Cassabère, dans les Pyrénées-Atlantiques. Il doit dévier les camions qui traversent Sorde-l'Abbaye et Peyrehorade. Mais, des financeurs ont, aujourd'hui, les deux pieds sur le frein.

Le demi-échangeur permettrait aux camions de récupérer l'A64 en direction de Bayonne sans passer par les Landes (capture d'écran)

Sorde-l'Abbaye, France

C'est un projet qui remonte à 2011. C'est à projet à 17 millions d'euros. Des camions, remplis de pierres, qui viennent de carrières à Carresse-Cassabère, dans les Pyrénées-Atlantiques et qui, pour se rendre au port de Bayonne, empruntent des routes landaises et traversent les communes de Sorde-l'Abbaye et Peyrehorade.

Les habitants de ces deux communes n'en peuvent plus et attendent donc avec impatience la réalisation de ce projet de demi-échangeur de Carresse-Cassabère. Il doit permettre de créer une bretelle d'accès sur l'A64 et ainsi dévier le parcours des camions. Le projet a été inscrit dans le PIA (Plan d'Investissement Autoroutier) en 2016. Mais, ce vendredi, en session plénière, les élus landais ont appris que plusieurs financeurs pourraient revenir sur leurs engagements.

Les collectivités du 64 pointées du doigt

Une réunion s'est tenue le 28 mai dernier en préfecture, à Mont-de-Marsan. Autour de la table se trouvaient les co-financeurs du projet : l'Etat, le Département des Landes, la communauté de communes du Pays d'Orthe et Arrigans, le concessionnaire ASF, les carriers et les collectivités Béarnaises. Ces dernières conditionnent voire remettent en cause leur participation.

Le Département des Pyrénées-Atlantiques, qui devait verser deux millions d'euros, attendrait le calendrier de réalisation de l'échangeur de Morlaàs, quant à la communauté de communes du Béarn des Gaves, qui devait abonder à hauteur de 500.000 euros, elle remettrait en cause le montant de sa participation, expliquant qu'après une fusion avec une autre collectivité, elle n'aurait plus suffisamment d'argent, a expliqué le Président du Conseil Départemental des Landes.

Et ce n'est pas tout. Les carriers, qui empruntent les routes landaises doivent verser un million d'euros au pot commun. À ce jour, sur les trois les entreprises concernées, une seule confirme sa participation.

Quand le Département des Landes apporte plus de quatre millions et demi d'euros et la communauté de communes du Pays d'orthe et Arrigans, 250.000 euros. Le reste étant pris en charge par l'Etat et le concessionnaire.

S'il fallait en rester là, il manquerait pas loin de trois millions d'euros.

Le coup de gueule des élus landais

La situation à de quoi agacer au Département des Landes, majorité et opposition. La difficulté c'est que l'activité des carrières se situe dans le département des Pyrénées-Atlantiques, mais que tous les camions passent systématiquement par le Nord. Après plusieurs années de discussions, de signatures de conventions, un accord avait été trouvé.

“
Assez aberrant et extrêmement surprenant

Aujourd'hui, les élus landais aussi en ont ras le bol, et c'est "d'autant plus justifié que c'est une opération que nous allons financer avec une communauté de communes landaise, sur _un territoire qui relève des Pyrénées-Atlantiques_. C'est vraiment pour supprimer les nuisances occasionnées dans notre département que nous avons fait le choix de financer une opération extérieure à notre département", explique Olivier Martinez, vice-président en charge des infrastructures.

L'élu rappelle que les Pyrénées-Atlantiques bénéficient des retombées économiques de l'activité des carrières, "et nous avons des collectivités qui refuse de participer, ce qui est quand même assez aberrant et extrêmement surprenant".

La riposte ?

Le temps commence à manquer. Les délais légaux pour la réalisation ce demie-échangeur de Carresse-Cassabère arrivent à terme le 8 novembre prochain. Un accord doit donc être trouvé avant, sinon le projet sera abandonné.

Olivier Martinez voit deux solutions : "Soit nous sommes en capacité, tous, de confirmer nos engagements financiers. Soit, le Conseil Départemental des Landes pendra ses responsabilités et le Président du Département sera peut-être en mesure de prendre des arrêtés pour _interdire le passage des camions. Ces camions qui sortent d'entreprises des Pyrénées-Atlantiques trouveront des solutions sur la voirie départementale des Pyrénées-Atlantiques. Il est hors de question que nos administrés continuent à subir ces nuisances, parce que ces collectivités au Sud des Landes remettent en cause une participation que nous pensions acquise."_

Sur ce dossier, Mathieu Ara, conseiller sur le canton de Mont-de-Marsan 1, et membre de l'équipe Geneviève Darrieussecq, a assuré de la disponibilité de la secrétaire d'Etat.

https://www.francebleu.fr/infos/transports/demi-echangeur-de-carresse-cassaber-les-landais-ne-veulent-pas-etre-seuls-a-payer-1561136967

[colvert]

Concertation du 16/11/2020 au 11/12/2020 pour un complément d'échangeur
https://www.sudouest.fr/2020/11/13/peyr ... 1-3484.php

Peyrehorade (40) : une concertation publique concernant de nouvelles bretelles sur l’échangeur de l’A 641
A La Une Landes Peyrehorade

Le projet concerne l'échangeur entre l'autoroute A 641 et la RD 817. © Crédit photo : Illustration archives
Par Maxime Klein
Publié le 14/11/2020

Vinci Autoroutes (réseau ASF), maître d’ouvrage du projet, organise, entre ce lundi 16 novembre et vendredi 11 décembre, une concertation publique portant sur le projet de création de deux nouvelles bretelles sur l’échangeur entre l’autoroute A 641 et la RD 817

Deux nouvelles bretelles doivent être créées d’ici 2024 sur l’échangeur entre l’autoroute A 641 et la route départementale 817. Une concertation du public est prévue à partir de ce lundi 16 novembre, durant près d’un mois, dans des conditions particulières, en raison des restrictions sanitaires.

Le projet
Il se déploie sur les communes de Peyrehorade et d’Orthevielle et consiste en la création de deux nouvelles bretelles (une sortie et une entrée) qui viendront compléter en partie nord le demi-échangeur existant, qui assure aujourd’hui les échanges entre l’autoroute A 641, dénommée la Baro (Bretelle autoroutière de raccordement ouest), et la route départementale 817.

Il poursuit quatre objectifs essentiels, partagés par l’État, Vinci Autoroutes et le Département des Landes, à l’initiative du projet et partenaire de l’opération : faciliter les déplacements nord-sud ; renforcer la sécurité sur les RD 33 et RD 817 ; améliorer le cadre de vie des riverains le long de la RD 33 ; contribuer au développement économique du territoire.

L’État, le Département des Landes et Vinci Autoroutes cofinancent le projet (2,4 millions d’euros d’investissement, dont deux tiers pour le Département et un tiers pour Vinci Autoroutes et l’État) dans le cadre du Plan d’investissement autoroutier, validé par l’État le 6 novembre 2018. L’objectif est la mise en service de ce projet mi-2024.

Sud Ouest
© Crédit photo : Préfecture des Landes

Les objectifs de la concertation publique
Les études du projet sont menées dans le cadre d’un processus d’information et de dialogue continu, qui implique les acteurs institutionnels du territoire (collectivités, administrations, les acteurs économiques, chambres consulaires, associations) et les personnes directement concernées (riverains, exploitants agricoles, propriétaires).

La présente concertation, menée au titre de l’article L103–2 du code de l’urbanisme, doit permettre au public d’accéder aux informations relatives au projet et de formuler des observations et propositions qui sont enregistrées et conservées par le Maître d’ouvrage, dont le bilan validé par la Préfète des Landes, sera rendu public.

Un dispositif de concertation adapté à l’état d’urgence sanitaire
Plusieurs moyens sont à la disposition du public pour s’informer et s’exprimer sur le projet. Le dispositif a été adapté et renforcé pour faciliter la participation de tous dans le contexte sanitaire.

Un document d’information avec un coupon-réponse pré-affranchi sera distribué, dès la première semaine de concertation, dans toutes les boîtes aux lettres des communes de Peyrehorade et d’Orthevielle.

Des expositions sont visitables en mairies de Peyrehorade et d’Orthevielle ainsi qu’au siège de la Communauté de communes d’Orthe et Arrigans et des permanences s’y dérouleront, dans le strict respect des gestes barrières et de la capacité des locaux. Elles s’inscrivent dans l’engagement du maintien de l’accès aux services publics.

Chacun pourra s’y rendre en renseignant l’attestation de déplacement et cochant la case correspondante « convocation judiciaire ou administrative et pour se rendre dans un service public ». L’exposition, initialement prévue dans les locaux du Département, à Mont-de-Marsan, a été annulée pour limiter les déplacements au territoire proche du projet.

Les équipes de Vinci Autoroutes ont également ouvert un numéro vert pour permettre à chacun de s’exprimer et d’échanger à tout moment, ou par rendez-vous et visioconférence, avec les équipes qui conduisent les études du projet : 05 82 95 09 30.

Un module interactif d’expression est ouvert sur le site internet du projet http://www.a641-echangeur-peyrehorade.fr

Trois projets en cours
Après la signature des conventions de financement fin 2019, les études des projets inscrits au Plan d’investissement autoroutier dans le Département des Landes se sont poursuivies dans l’objectif d’aboutir à la réalisation de ces opérations d’ici 2024 à 2025.

Ainsi, selon le calendrier prévisionnel suivant, trois échangeurs ou demi-échangeurs devraient être construits sur l’autoroute A64 ces prochaines années :

- Création de deux nouvelles bretelles sur l’échangeur A 641 – RD 817 (lire ci-dessus).

- Complément de l’échangeur A 641 / RD 19 : 6 millions d’euros, cofinancés par les Départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, la Communauté de communes du Pays d’Orthe et d’Arrigans, la Communauté d’Agglomération Pays basque, Vinci Autoroutes et l’État. Objectif de mise en service : mi 2025. https://www.sudouest.fr/2019/10/19/un-parcours-sinueux-jusqu-a-l-echangeur-6721348-3484.php

- Création du demi-échangeur dit de Carresse-Cassaber sur A 64 : 13,5 millions d’euros, cofinancés par les Départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, la Communauté de communes du Pays d’Orthe et Arrigans, la Communauté de communes Béarn des Gaves, les groupes Daniel et Cemex, Vinci Autoroutes et l’État. Objectif de mise en service : 2025.https://www.sudouest.fr/2017/01/16/pays-d-orthe-l-echangeur-se-fait-desirer-3108944-4778.php

[Eric]

J'ai du mal à saisir l'intérêt de ce projet de complément de demi-échangeur.
L'intérêt est vraiment très localisé, en déviant Bédat pour ceux qui veulent rejoindre l'A64.

Une concertation pour ça ??

[G.E.]

Les variantes sont limitées, mais on voit bien tout l'intérêt du dispositif.

Rappelons qu'à l'origine, la région Aquitaine et le département des Landes poussaient pour un aménagement plus consistant de la D33 entre l'A64/A641 et l'A63. Ce beau projet est passé aux oubliettes.

[Guillaume]

J'ai du mal à saisir l'intérêt de ce projet de complément de demi-échangeur.
L'intérêt est vraiment très localisé, en déviant Bédat pour ceux qui veulent rejoindre l'A64.

Une concertation pour ça ??

Ce qui est curieux c'est de ne pas grouper la concertation avec les 2 autres aménagements locaux : Ech D19 sur l'A641 et Ech 6.1 Caresse Cassaber sur l'A 64