Midi Libre a écrit:Cabrials, propriété écartelée par la future A75.
Avec la fin des vendanges vont reprendre les fouilles archéologiques sur le tracé du tronçon terminal de l'A75, entre Pézenas et Béziers, commencées en juin dernier sur le territoire de Villeneuve-lès-Béziers.
Le compte à rebours est en effet amorcé depuis décembre dernier, quand le ministre des Transports, Gilles de Robien, est venu fixer, à Béziers, le nouveau calendrier de mise en service de l'A75 : 2008 sur une bonne partie du tronçon, 2009 pour l'ensemble de la jonction A75 / A9.
Une échéance très attendue dans l'ensemble du Biterrois, qui ne fait pas forcément le bonheur de tous les propriétaires terriens concernés par ce passage. En particulier le domaine de Cabrials : « Cent dix hectares d'un seul tenant aux portes de Béziers, une exception agricole dans la région », témoigne Marc Teisserenc-Bonnestève, administrateur de biens de son état, dont l'épouse, Dorothée Gely, et Ghislaine Gely, épouse Malphettes, sont les propriétaires de ce bien familial.
Leur propriété va se retrouver écartelée par l'arrivée de l'A75 : ASF, pour la jonction entre l'A75 et l'A9, leur enlève 11,6 ha ; la DDE, pour le barreau de raccordement de l'A75 sur la rocade Est, 14 ha.
Avec pour résultat, montre Marc Teiserenc-Bonnestève, une propriété morcelée en trois parties : 40 ha au nord, séparée du domaine par l'A75 ; une trentaine d'hectares autour du domaine. Et une quarantaine d'hectares, plus au sud, promis à devenir un carrefour logistique et commercial à l'initiative de l'agglomération.
« Cette zone, on ne sait pas quand elle verra le jour. Pour l'heure, personne n'est en mesure de nous dire par où on pourra passer pour exploiter les parcelles séparées du domaine », explique Marc Teisserenc. Car la famille souhaite résilier le bail donné il y a neuf ans au domaine Bachellery voisin, « qui arrive à échéance en fin d'année », pour pouvoir installer l'un des siens, Alexis de Lorgeril, 32 ans, aujourd'hui salarié dans une propriété agricole.
« Cinquante hectares, c'est viable, à condition de pouvoir l'exploiter normalement ». Toutes choses loin d'être acquises.
Midi Libre a écrit:L'autoroute arriverait à Mèze par la 113
Depuis longtemps, le Mézois rêve de prendre l'autoroute A9 dès la sortie de Mèze, et pourquoi pas à hauteur du mas de Garric (voir photo), lorsque la RN 113 enjambe La Languedocienne.
La proximité de la zone d'activités économiques serait une justification suffisante.
Il en rêvait mais ni comptait plus.
Vint alors, dans les parages, l'A75 et la question se posa de son raccordement à l'A9. De plus, Sète et son port imposaient une A75 accessible au flux venant ou partant de la mer, rapprochant ainsi le Massif-Central de la Méditerranée. Tout cela peut être bel et bon pour Mèze. La conjoncture était favorable à une réalisation du rêve.
Ce qui est envisagé, pour "après-demain", c'est une liaison A 9-A75 par la 113 sur les communes de Montagnac et de Mèze. Entre Montmèze et la Briffaude, un échangeur à péage serait réalisé.
Un contournement de Montagnac compléterait l'infrastructure jusqu'à l'échangeur de Pézenas Nord.
Depuis 1995, moult tentatives de favoriser la desserte du centre du département à partir de l'A 9 avaient été entreprises.
En 1998-1999, une étude est financée qui prend en compte l'arrivée de l'A 75. En 2003-2004, la déviation de la RN 113 à hauteur de Montagnac est définie.
Le dossier semble "bien ficelé" et le projet incontournable.
Le conseil municipal de Mèze et son maire ont décidé de soutenir ce projet qui permettrait une réduction du flux routier et surtout l'allégement du trafic des poids lourds et des convois exceptionnels dans la traversée de la commune. Le Mézois se reprend alors à rêver...
Midi Libre a écrit:Les riverains sont contre le doublement "sec"
Plus de 150 personnes ont pris place, vendredi soir, dans le complexe sportif et culturel de Clapiers. Des habitants du village, mais également des Pradéens, Montpelliérains, Castelnauviens, Jacoumards, et autres riverains proches de la RD 65, cet axe au Nord de Montpellier surnommé "route des ronds-points", entre Vendargues et le siège du conseil général de l'Hérault.
Là où des techniciens planchent sur l'avenir de cette portion stratégique pour la circulation, que l'on sait extrêmement saturée les jours de semaine aux heures de pointe.
Pour apporter de la fluidité, une première tranche d'un chantier livré a priori en 2008, prévoit de réaliser deux fois deux voies entre Clapiers et le carrefour de la Lyre, en passant au-dessous de certains giratoires comme celui du Fesquet, à l'entrée de l'enseigne Botanic ou en enjambant d'autres, pourquoi pas celui dit de Montferrier qui dessert Agropolis. Ce projet de grande route est largement redouté des habitants du Nord de l'agglo, pris, on le sait, dans la double contradiction d'être à la fois gênés par la densité de la circulation, et le fait d'en être pourtant les premiers utilisateurs victimes des embouteillages...
La première réunion de concertation publique avec les porteurs du projet, prévue fin 2005, a été reportée. Mais déjà , un collectif d'associations semble bien décidé à apporter des propositions, voire des contre-propositions à cette future route qualifiée de « boulevard urbain » par ses promoteurs mais, par les autres, de « rocade Nord », voire de future « jonction entre les autoroutes A 9 et A 750 ». Une vision, sans doute exagérée qui signifie toutefois que le trafic local risque d'être enrichi d'une partie du trafic du transit.
La position principale du collectif se résume à la nécessité du doublement de la RD 65. « Nous ne sommes pas des Don Quichotte, prêts à nous battre contre des moulins à vent », a expliqué l'animateur du débat Pascal Parrot, militant clapiérois. Néanmoins les associations entendent proposer des aménagements. Mise à deux fois deux voies, d'accord mais avec deux voies réservées « aux circulations qui le méritent », c'est-à -dire aux transports en commun d'abord. Ces voies réservées pourraient également être empruntées par les automobilistes pratiquant le co-voiturage. En tout cas, tout poids-lourd y serait interdit.
Largement soulevée également : la nécessité de fournir une piste cyclable conforme aux besoins de la population. « Aujourd'hui, se rendre au boulot à vélo par cette route, c'est prendre le risque d'y laisser sa vie », ont indiqué ceux qui en ont fait l'expérience.
Enfin, le rêve de voir mettre une liaison tramway entre la ligne 1 et la ligne 2 est également évoqué. Bref, le collectif ne manque sans doute pas d'idées et on sent bien qu'il devrait rapidement être rallié par d'autres associations de communes voisines. La mobilisation de vendredi l'a montré, même si on imagine qu'il sera compliqué de trouver une motion commune qui satisfasse le plus grand nombre.
dde a écrit:La déviation de Saint André de Sangonis entre l'échangeur de St Félix de Lodez et celui de Saint André est à 2X2 voies depuis le 20 avril 2006.
Le reste de l'aménagement, de l'échangeur de Saint André à celui de Gignac sera engagé dans le cadre du contrat de plan Etat-Région 2000-2006.
Les travaux du pont sur l'Hérault ont démarré début 2006 pour une durée d'un an et demi.
Midi Libre a écrit: Pour passer l'Hérault, un chantier de titan à Gignac
Petit à petit, on parvient à imaginer ce que sera la route du futur, entre Montpellier et, pour faire vite, Clermont-Ferrand : une autoroute des vacances bis, en plus gratuite, entre une A 9 reliée à l'A 750, par la future rocade-ouest de Montpellier et, à l'autre bout, le viaduc de Millau.
Un axe qu'on peut dire majeur, entre le nord et le sud de la France, dont il ne reste désormais que quelques chantiers à finir. Celui du pont de Gignac en est un.
Jusqu'à présent, pour rejoindre le contournement de Saint-André-de-Sangonis, dont la mise en circulation sur quatre voies est toute récente, on roule sur un beau vieux pont, daté de la fin du XVIIIe siècle. Costaud mais pas proportionné aux besoins de l'avenir, selon la DDE.
Cette fois, pour une dizaine de millions d'euros, le pont haut perché, et par nature insubmersible, permettra, d'ici l'été 2007, d'accueillir des milliers d'automobilistes à toute vitesse...
Après les travaux de remblaiement des deux rives et la pose de la première béquille, viendra, à l'automne, l'installation des cintres. L'arrivée du tablier du pont est attendue cet hiver. Comme la loi l'impose, l'intégration environnementale de l'ouvrage entraîne la réduction au maximum des nuisances : de part et d'autre du fleuve, deux bassins de rétention, de 1 000 m3 chacun, recevront les eaux de pluie souillées avec un traitement par décantation avant tout rejet en milieu naturel. Une autoroute presque propre !
Midi Libre a écrit: Les Verts redessinent la route des ronds-points
Ils sont les empêcheurs de goudronner en rond. En partie grâce à eux - ou à cause, c'est selon -, le dédoublement sec de l'A9 a reçu un avis défavorable. Eux souhaiteraient "simplement" recalibrer l'actuelle.
Plus à l'ouest de Montpellier, parce qu'ils ont réussi à emporter la décision de l'Agglo, le barreau routier qui reliera l'A 9 à l'A 750 ne sera pas tout à fait autoroutier...
Les Verts aiment faire des propositions. Ou plutôt des contre-propositions. De quoi arracher les cheveux des techniciens de la DDE ou du conseil général. Et hier, c'est pour le nord de Montpellier qu'ils ont dévoilé leur plan B à propos du projet de doublement de la RD 65.
Sur cette route dite aussi des ronds-points, entre le carrefour de la Lyre et l'entrée de Clapiers, on le sait, ça coince. 26 000 véhicules par jour, auxquels il faut ajouter l'afflux de 17 000 autres automobilistes venus par la route de Prades-le-Lez.
Et parce que les bouchons y sont très denses et récurrents, le Département envisage de doubler la voie, à l'horizon 2009. Un projet de doublement sec soumis à enquête publique jusqu'au 22 juin prochain, auquel se refuse un très actif collectif d'associations de riverains depuis plus d'un an, lorsque les premières réunions publiques de concertation ont eu lieu.
Les Verts de Montpellier et de l'Agglo, eux aussi présents à de nombreuses réunions, donnent ainsi du poids à l'opposition croissante d'une partie de la population.
« Oui à un vrai boulevard urbain non à une jonction d'autoroute entre l'A 9 à Vendargues et l'A 750 à l'ouest », résume Thierry Teulade, un Vert de Clapiers. A ses côtés, Jean-Louis Roumégas, chef de file local, a précisé les possibilités de variantes contenues dans leur contre-proposition qu'ils comptent porter à la connaissance des commissaires enquêteurs (lire ci-dessous). « Montpellier a besoin de ceintures mais pas de périphériques de type parisien qui coupent l'espace urbain. Dans notre idée, les pistes cyclables, le covoiturage et la priorité donnée aux transports en commun représentent un projet crédible. »
G.E. a écrit:Les Verts continuent à nous empoisonner de RP sur Montpellier...Midi Libre a écrit: Les Verts redessinent la route des ronds-points
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Ils ne prennent jamais leur voiture ces gens là ?! Des TC à Montpellier, ce n'est pas ce qu'il manque, alors laissez enlever ces foutus RP !
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