G.E. a écrit:On peut parcourir la L2 du Sud au Nord : http://www.l2-marseille.com/actus/decou ... 2-est.html
Où l'on voit le profil continu confortable à 2x3 voies sauf aux extrémités à 2x2 voies.
jml13 a écrit:Le présent nous donne déjà un début de réponse sur A50, sens Marseille -> Aubagne, où la réduction de 3 à 2 voies à l'approche du convergent avec l'A507 entraîne des bouchons importants tous les soirs !
jml13 a écrit:Le présent nous donne déjà un début de réponse sur A50, sens Marseille -> Aubagne, où la réduction de 3 à 2 voies à l'approche du convergent avec l'A507 entraîne des bouchons importants tous les soirs !
wonderwallbya a écrit:Je me pose une question : pourquoi sur la L2 les panneaux directionnels indiquent "Marignane" en italique avec un logo d'avion, et pas "Marseille Provence" ?
Jonathan Balsamo a écrit:wonderwallbya a écrit:Je me pose une question : pourquoi sur la L2 les panneaux directionnels indiquent "Marignane" en italique avec un logo d'avion, et pas "Marseille Provence" ?
Bonsoir cela a toujours été ça comme signalisation pour indiquer l'aéroport
Marseille : la rocade L2 ne fait pas que des heureux
L’autoroute urbaine était prévue depuis 1933. Sa partie Est a ouvert il y a quatre mois. Les installations pour atténuer les nuisances sont insuffisantes selon le collectif antinuisances L2 (CAN L2).
Les gens sont nombreux à profiter du beau temps dans le parc de la Moline (12e). Bernard Donadio, membre du collectif antinuisances L2 (CAN L2), a des frissons rien qu’à l’évoquer : « À l’origine, il devait être une route. » Finalement, suite à la mobilisation des riverains, la tranchée a été recouverte et la voie passe en dessous. Le CAN L2 lutte contre les problèmes de pollution de toutes sortes liés à l’autoroute urbaine.
Le tronçon Est de la rocade L2 a été inauguré en décembre 2017. Son ouverture n’a pas laissé le quartier indemne. Selon le CAN L2, les habitants subissent les effets délétères de l’augmentation de la circulation. Entre 40 000 et 45 000 véhicules circulent sur cette voie quotidiennement. « Du côté du tunnel Montolivet Nord, les riverains se plaignent des odeurs d’essence. Du côté Sud, c’est plutôt le bruit des véhicules qui dérangent », note Bernard Donadio. Sur le tunnel Montolivet Nord, se dresse un mur de fer visant à atténuer le bruit. Le viaduc de Frais-Vallon est protégé par un plexiglas antibruit. Des aménagements insuffisants, selon le CAN L2. « On a réussi à obtenir de la collectivité territoriale qu’elle installe une station de surveillance de la pollution », dit-il. Elle indique une augmentation de la pollution de l’air d’environ 40%. « Qu’est-ce que ce sera à l’ouverture totale où 120 000 véhicules sont prévus quotidiennement ? », s’inquiète-t-il.
« Vivre l’enfer »
Bernard Devouge habite à Frais-Vallon (13e). La L2, il la subit : « Le bruit des camions et des motos a doublé. Mon épouse a mis trois semaines à se débarrasser d’une bronchite et mes petites filles ont constamment le nez qui coule », confie-t-il en colère. Le CAN L2 est aussi mobilisé pour favoriser les énergies renouvelables notamment des panneaux solaires. Faire de la L2 une « autoroute moderne » est l’ambition du collectif. Il reste encore du travail. « Des habitants qui vivent près des travaux effectués sur la partie Nord de la rocade disent vivre l’enfer », témoigne Bernard Donadio.
Normes de bruit pas respectées et nuages de poussières permanents sont leur lot quotidien. « L’ouverture de la L2 à l’Est est une catastrophe pour le quartier », s’indigne François Gerlier, président de la fédération des CIQ du 14e, qui a adressé une lettre au préfet sur le sujet. « À partir de 4h15, impossible de circuler. Tout le Canet est bloqué entre autres », complète-t-il. Il dénonce aussi la différence de traitement entre le tronçon Est et Nord de la L2. « Aucun aménagement n’est prévu pour la partie Nord dans le partenariat public-privé. 90 millions ont été prévus à cet effet en autorisation de programme mais cela ne veut rien dire », s’époumone-t-il. « Les quartiers Nord, on s’en fout », conclut-il. Ils sont une fois de plus laissés sur le bord de la route.
Marseille : dans les coulisses de la L2 Nord
Une visite de chantier entre Saint-Jérôme et les Arnavaux était organisée ce mardi. Livraison prévue en avril 2018
Si le gros oeuvre de la L2 Nord est quasiment terminé sur l'ensemble des 4,5 kilomètres, le chantier est loin d'être fini : enrobés, éclairages, caméras, dispositifs de sécurité doivent encore être installés.
On est encore loin des 100 000 utilisateurs par jour, chiffre escompté au moment de l'ouverture de la L2 Est, le 29 novembre dernier. Plus de six mois après son inauguration, ce tronçon tant attendu voit passer environ 65 000 véhicules par jour. Un chiffre "stable" depuis deux mois qui devrait grimper en flèche dans un peu moins d'un an, lorsque la L2 Nord - longue de 4,5 kilomètres - sera terminée et où 80 000 véhicules sont attendus tous les jours.
Car aujourd'hui, si la majorité du gros oeuvre est achevée, le chantier reste colossal pour assurer une continuité entre l'échangeur Florian (10e) et l'entrée d'autoroute A7 à hauteur des Arnavaux. Enrobés, éclairages, caméras, dispositifs de sécurité, panneaux de signalisation... autant de points sur lesquels plancheront les ouvriers pendant encore plusieurs mois.
"La mise à disposition devrait se faire en avril 2018 pour une mise en circulation quelques jours ou quelques semaines plus tard", explique Inouk Moncorgé, directeur général de la Société de la rocade L2 (SRL2), chargée de la conception, de la construction et du financement de la L2, ainsi que de l'entretien et de la maintenance de l'ouvrage pendant trente ans.
L'an dernier, le tronçon Est avait été ouvert plusieurs mois après la mise à disposition, car l'État avait émis 352 réserves. "Nous avons pris en compte certains points pour la L2 Nord, notamment en ce qui concerne le PC sécurité et le système de caméras. Cela devrait aller ainsi plus vite", espère le responsable qui organisait hier une visite de chantier.
Actuellement, entre 400 et 500 personnes travaillent sur ce chantier gigantesque qui permettra à terme d'ouvrir une autoroute à 2x3 voies, avec de nombreuses parties enterrées.
À hauteur de Saint-Jérôme, terminus provisoire de la L2 Est, des travaux d'aménagement sont actuellement en cours en surface, afin de permettre au futur Bus à haut niveau de service (BHNS) de rallier l'université. "C'est l'endroit où nous avons recensé les ralentissements les plus importants", reconnaît Inouk Moncorgé.
Les hommes sont également à pied d'oeuvre du côté de Sainte-Marthe où un bassin de rétention de 3 000 m3 verra prochainement le jour, comme il en existe déjà sur la L2 Est afin de "faire face à de possibles inondations. Nous avons également la possibilité de fermer les vannes en cas de pollution accidentelle, mais cela ne devrait pas arriver puisque le transport de matières dangereuses est interdit sur la L2", assure Inouk Moncorgé.
Les utilisateurs rejoindront ensuite l'A7 au niveau des Arnavaux. Au total, deux échangeurs sont donc programmés ainsi que la sortie Queillau au niveau du Min des Arnavaux. Dans un peu moins d'un an, le trafic devrait ainsi être considérablement amélioré dans un secteur régulièrement saturé. Selon les projections, il faudra sept minutes pour rallier les Arnavaux à Florian, le tout sans péage ! Un gain de temps et d'argent considérables que les Marseillais attendent depuis plus de 80 ans...
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