G.E. a écrit:Il faudrait cependant séparer le trafic local et le transit, pourquoi pas avec des chaussées coaxiales et 2 demi-échangeurs sur la nouvelle voie rapide.
djakk a écrit:Effectivement, dommage de laisser tomber cette voie rapide à moitié achevée, les emprises sont là … peut-être que le bouchon de l'A1 remonte trop au sud ?
hh35 a écrit:Le bouchon n'est pour ainsi dire même plus existant à cet endroit là, le plus gros du bouchon est entre Carvin et Lesquin.
SUD-MÉTROPOLE : le conseil général pas décidé à financer le contournement routier
En pleine tournée des territoires du département pour la déclinaison locale du plan routier 2011-2015, Rémi Pauvros, vice-président du conseil général chargé des transports, a fait une halte à Templemars pour y évoquer les projets du sud de la métropole (secteurs de La Bassée, Cysoing, Haubourdin, Lannoy, Pont-à-Marcq, Seclin). Difficile pour lui de ne pas aborder les hypothétiques échangeur de Templemars (A1) et contournement sud-est de la métropole.
En termes plutôt radicaux : « Il est hors de question de parler financement d'un projet décidé par l'État qui ne sait même pas où il veut aller. Il n'a plus de politique routes et voudrait répondre à une urgence, le désengorgement du trafic dans la métropole lilloise, en tablant sur un projet inabouti. Quid des échangeurs de Baisieux, Genech, Templemars ? Qu'on fixe au moins des orientations claires. On verra ensuite. »
tanaka59 a écrit:Bonsoir
Voici deux articles parus cette semaine concernant l'échangeur de Templemars et le CSEL :
Tout d'abord la mobilisation des élus du SIVOM :
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Vill ... t-je.shtmlSUD-MÉTROPOLE : le conseil général pas décidé à financer le contournement routier
En pleine tournée des territoires du département pour la déclinaison locale du plan routier 2011-2015, Rémi Pauvros, vice-président du conseil général chargé des transports, a fait une halte à Templemars pour y évoquer les projets du sud de la métropole (secteurs de La Bassée, Cysoing, Haubourdin, Lannoy, Pont-à-Marcq, Seclin). Difficile pour lui de ne pas aborder les hypothétiques échangeur de Templemars (A1) et contournement sud-est de la métropole.
En termes plutôt radicaux : « Il est hors de question de parler financement d'un projet décidé par l'État qui ne sait même pas où il veut aller. Il n'a plus de politique routes et voudrait répondre à une urgence, le désengorgement du trafic dans la métropole lilloise, en tablant sur un projet inabouti. Quid des échangeurs de Baisieux, Genech, Templemars ? Qu'on fixe au moins des orientations claires. On verra ensuite. »
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Metr ... etro.shtml
Ici pourquoi le GC59 s’embête à dire qu'il n'est pas partant pour un financement ? Ce n'est pas de son ressort mais de celui de l'Etat
Autoroute A1 : le Sud-métropole veut un échangeur à Templemars, mais qui doit payer la note ?
Alors qu'ils viennent de lancer une nouvelle campagne pour la réalisation d'un échangeur sur l'A1 en distribuant cette semaine 40 000 autocollants siglés « Je veux l'échangeur de Templemars » dans les commerces et mairies du secteur, les élus du sud de la métropole lilloise, maire de Seclin en tête, martèlent qu'ils ne lâcheront rien de leur combat pour désengorger leur territoire et ses zones économiques.Un projet auquel l'État refuse pourtant de donner son aval tant que le contournement Sud-Est de Lille n'est pas sur les rails, et que les collectivités ne lui apportent pas leur soutien financier. Et pour l'échangeur de Templemars, qui doit payer ?
1. Pourquoi un échangeur à Templemars ?
Avec un trafic de 50 000 véhicules par jour, l'échangeur de Seclin est saturé.
Premier constat avancé par les élus du Sud-métropole : sortir de l'A1 à Seclin est de plus en plus dangereux. « Il n'est pas rare de compter plus de 500 m de queue sur l'A1, où les automobilistes patientent, frôlés par les camions. Le jour où l'un d'entre eux viendra s'encastrer dans cette file, ce sera terrible », interpelle le maire de Seclin. Le deuxième constat est partagé par les élus et le monde économique.
Le développement qui s'est accéléré ces dernières années au sud de Lille se heurte aujourd'hui à la thrombose du trafic routier. Zone industrielle de Seclin (7 000 emplois), parc Seclin-Unexpo (1 500 emplois), zone d'activités de Templemars (4 000 emplois), et maintenant zone commerciale d'Avelin sont desservis par le seul échangeur de Seclin, qui sera aussi le seul accès à la future zone économique dite de l'A1-Est (130 ha), entre Seclin et l'aéroport de Lesquin. Pour les entreprises de la métropole, cette congestion du sud de Lille coûte « plus de 1,4 milliard d'euros par an », pointe du doigt Philippe Hourdain, président de la CCI Grand Lille. L'échangeur de Templemars permettrait non seulement de desservir les zones économiques que dessert déjà celui de Seclin, mais aussi d'accéder aux futures zones de Vendeville et Lesquin.
2. Pourquoi le projet est-il bloqué ?
En 2007, après trois ans de combat, les élus du Sud-métropole ont obtenu du préfet de l'époque de dissocier le dossier de l'échangeur de Templemars, vieux de quarante ans, de celui du contournement Sud-Est de Lille (CSEL), projet laissé en sommeil. En 2010, changement de cap. Le nouveau préfet reconnaît l'utilité d'un échangeur à Templemars, mais estime que l'équipement ne peut régler seul le problème de l'engorgement de l'A1. De nouveau, sa réalisation est conditionnée à celle du contournement de Lille, qui prévoit la construction d'un barreau de 9 km entre Seclin et Péronne-en-Mélantois pour relier l'A1 à l'A23 et à l'A27. Un projet de 350 ME pour lequel un troisième préfet, Dominique Bur, réclame fin 2011 la participation des collectivités. « Il faudra m'aider », intime-t-il aux élus. Le CSEL coûte deux fois le budget infrastructures dont il dispose pour toute la région jusqu'en 2014.
3. Qui pour payer l'échangeur de Templemars ?
Pour obtenir leur échangeur, les élus devront donc financer le CSEL, projet dont ils ne veulent pas, réclamant une variante plus au sud. La question du financement de l'échangeur de Templemars n'a, elle, en revanche jamais été posée. Sa réalisation, estimée à 20 ou 25 ME, a peu de chance d'être prise en charge par l'État, qui demande déjà de l'aide pour le CSEL. « Le problème n'est pas financier. Nous n'avons jamais demandé un centime à l'État », assure le maire de Seclin, catégorique : « Si on nous laissait faire, on saurait se débrouiller », promet-il. Comment ? « L'ex-président de la CCI, Bruno Bonduelle, s'était engagé à en financer la moitié. Pour le reste, je pense que la communauté urbaine, la Région et le Département mettraient une petite ligne budgétaire, et que pour boucler, on pourrait solliciter les entreprises du secteur. »
Directeur du groupe Frey, à l'origine de l'implantation de Leclerc et du parc So Green à Seclin, François Vuillet-Petite se dit prêt à participer, « à hauteur de nos moyens. Si on n'est pas capables, tous ensemble, d'amener 2 à 3 ME, c'est qu'on n'est pas bons. »
4. À Faches, Auchan s'est débrouillé seul
Le dernier échangeur inauguré sur l'A1 est celui de Faches-Thumesnil, en 1997. À l'époque, le groupe Mulliez avait financé seul sa réalisation, pour 10 ME. « LMCU nous y avait contraints pour pouvoir exploiter notre zone commerciale », précise François Poupard, directeur d'Auchan Faches. Il faut dire que l'arrivée de l'hyper avait eu un impact sur la fluidité de l'A1, avec une sortie Lesquin devenue surchargée. Un cas que François Poupard estime similaire à celui de Seclin. « C'est bien l'essor commercial d'Unexpo qui a perturbé le trafic sur l'échangeur de Seclin ces dernières années. Il vaudrait mieux pour tout le monde qu'Unexpo ait sa propre voie d'accès. L'échangeur bénéficiera au privé, il est légitime que son financement soit privé », affirme-t-il, allant jusqu'à considérer qu'un financement public, même partiel, constituerait un avantage à son concurrent direct, Leclerc.
Décidés à « faire bouger les choses » sur un dossier à propos duquel ils estiment que l'État « joue la montre », les élus du sud de Lille ont lancé mardi à Seclin une campagne de communication destinée à impliquer le citoyen dans ce débat qu'ils jugent « crucial pour le développement du territoire, mais aussi la sécurité des usagers de l'A1 ». Quarante mille autocollants siglés « Je veux l'échangeur de Templemars » sont distribués dans les commerces afin que les partisans de l'échangeur puissent afficher la couleur.
Adoptée début février par les 33 communes adhérentes du SIVOM du Grand sud de Lille, la décision de lancer une campagne de communication pour la réalisation d'un échangeur supplémentaire sur l'A1 s'est concrétisée avec le début de la distribution dans les commerces, les entreprises et les mairies de quelque 40 000 autocollants.
« Le but : faire en sorte que le préfet se rende compte, enfin, que les citoyens, le monde économique et les élus attendent cet échangeur avec impatience. Qu'il se rende compte que l'on ne peut plus attendre, car chaque jour, la situation sur nos routes se dégrade, étouffant le développement de notre territoire et faisant prendre des risques à nos concitoyens avec un échangeur de Seclin saturé, obligeant à faire la queue jusqu'à 500 m sur l'A1 », a fait valoir un maire de Seclin déterminé. À ses côtés, les représentants de Wattignies, Templemars, Vendeville, Lesquin, Noyelles et Gondecourt, ainsi que les représentants de la ZI de Seclin, d'Unexpo, du Leclerc et du parc So Greenvenus dire leur exaspération de voir leurs entreprises engluées dans la thrombose du trafic routier.
Après la manifestation organisée en octobre à Seclin, ponctuée par la remise au préfet d'une pétition signée par 2 000 personnes, cette initiative lancée hier, avec la diostribution d'un flyer édité par le SIVOM dans ses 33 communes adhérentes, se veut surtout une piqûre de rappel au préfet de l'obstination des élus à voir l'échangeur sortir de terre. « Nous ne lâcherons pas. L'État nous avait donné l'assurance que nous pourrions construire cet échangeur en 2007 avant de faire marche arrière en conditionnant sa réalisation à celle du contournement sud-est de Lille. Un dossier qui, depuis novembre et notre entrevue à la préfecture, n'a pas bougé. Or, nous ne pouvons nous permettre d'attendre », a encore martelé Bernard Debreu.
Toujours en ligne de mire, le développement économique du sud-métropole, accéléré ces dernières années « avec la promesse de voir arriver cet échangeur. Aujourd'hui, le monde économique dit "au secours", et nos autres projets de développement restent freinés », a regretté Bernard Debreu, amer. « D'autant que le problème n'est même pas financier. Nous n'avons jamais demandé un centime à l'État : si on nous laissait faire, on saurait se débrouiller », a-t-il garanti. Estimé à 25 M E, l'échangeur de Templemars pourrait être financé « par les collectivités locales et le monde économique », assure le maire de Seclin.
« L'ex-président de la CCI s'était engagé à en financer la moitié. Je pense que la communauté urbaine, la Région et le Département mettraient une petite ligne budgétaire. Et que l'on pourrait solliciter les entreprises du secteur. Entre la ZI de Seclin, le parc Unexpo, les zones de Templemars, Vendeville, Lesquin, sans oublier la future zone A1-Est, cela ne poserait pas de problème... »
G.E. a écrit:Tout à fait. Déjà, la DIR Nord ne part pas avec des a priori comme quoi une réduction arbitraire des vitesses serait la solution miracle.
Reste que les feux rouges aux entrées d'autoroutes ne règlent rien, comme en témoigne l'expérience ratée de l'A7.
fantransport a écrit:Depuis plus d'un an, on connait çà sur la Rocade Sud de Grenoble où aux heures de pointe, notamment dans le sens Chambéry->Grenoble parfois aussi en sens inverse, la vitesse est régulé à 70km/h.
Un article du Dauphiné Libéré du 31 mai 2011:
De 90 km/h à 70 km/h sur les voies rapides urbaines
Une photo pour illustrer la régulation:
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité