[ A26 ] Calais - Troyes

[Logales]

Le programme de rénovation de l'A26 reliant Reims à  Calais avait débuté en 2001 et se termine entre Béthune et Lillers.
21 kms de chaussée ( aller et retour ) rénovés pour 3 M d'euros.

50 % de l'enrobé bitumeux initial seront recyclés et réinjectés dans la composition du nouveau.

Neuf semaines de perturbations annoncées entre l'échangeur 5 (Lillers) et l'échangeur 6 ( Béthune).

Basculement de circulation et déviations ponctuelles sont prévus.

Source : C.W. Voix du Nord du Mercredi 16 avril 2008.

[Jonathan Balsamo]

L'état de la chaussée nécessitait-il des travaux de rénovation ?

[Logales]

Par endroit oui,je la prend rarement car elle est payante, et puis, c'est l'autoroute qu'empruntent nos amis anglais et brittaniques quand ils débarquent à  Calais.

Ils ont d'ailleurs l'habitude de faire une course de vitesse en passant par l'A26 pour rejoindre la montagne ... Je sais que des records d'inconscience et de vitesse ont été maintes fois battus ...

[Guillaume]

Projet de nouvel échangeur à St Erne Outre et Ramecout permettant de desservir Sissonne
Il est vrai qu'il y a 29 km ente les échangeurs 13 (Laon) et 14 (Guignecourt)

Question orale sans débat n° 1382S de M. Antoine Lefèvre (Aisne - UMP)

publiée dans le JO Sénat du 04/08/2011 - page 2006

M. Antoine Lefèvre attire l'attention de M. le ministre chargé des transports sur l'autoroute A26, qui relie Calais à Troyes, en traversant le département de l'Aisne suivant un axe nord-ouest/ sud-est, par Saint Quentin et Laon.
Géré par la SANEF, cet axe ne compte qu'un seul accès entre la Ville-préfecture Laon et Reims, à savoir Guignicourt, sur une distance de 50 kilomètres.

Les élus des communes sises entre ces sorties 13 (Laon) et 14 (Guignicourt) réclament une étude de faisabilité quand à l'installation d'un échangeur, à proximité de St Erme-Outre-et-Ramecourt, avec la D 18, aménagement régulièrement évoqué par ceux-ci depuis une quinzaine d'années. En effet, le trajet entre ces sorties est alors de presque 40 kms, et la communauté de commune de la Champagne–Picarde, qui regroupe 48 communes situées de part et d'autre du tracé, souhaite pour les habitants du territoire et les entreprises, qu'ils puissent accéder à l'A 26, sans devoir soit « remonter » au nord de Laon ou « descendre » vers Reims.

Cette césure, en milieu de parcours, reprendrait la même fréquence d'accès que dans les autres portions.de l'autoroute. Il lui demande donc ses intentions sur cette demande qui faciliterait le trafic dans cette partie du département.

En attente de réponse du Ministère chargé des transports En attente d'une réponse ministérielle

http://www.senat.fr/questions/base/2011/qSEQ11081382S.html

[Guillaume]

Des maires donnent leur avis

LAON (Aisne). Créer une entrée d'autoroute sur l'A26 entre Laon et Guignicourt, le projet n'est pas nouveau. Les maires des communes autour de Saint-Erme sont favorables mais…

UNE intervention d'Antoine Lefèvre, la semaine dernière auprès du ministre des Transports, relance la question de la mise en place d'un accès à l'autoroute A 26 à proximité de Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt.

Dans le jargon de la Sanef, on parle d'un diffuseur. Le projet avait déjà été étudié il y a quelques années sur cet axe reliant Calais à Reims entre la sortie 13 de Laon-Chambry et la sortie 14 de Guignicourt.

Dans sa proposition, Antoine Lefèvre, sénateur-maire de Laon, insistait sur la mise en place de cet équipement « pour une desserte de ces territoires de l'Aisne pour les populations concernées, et faciliterait l'accès aux zones d'activités que ces communautés de communes ont développées ».

L'édile allait même plus loin en demandant l'aménagement d'un parking à proximité ce qui encouragerait la pratique du covoiturage pour ceux qui empruntent cet axe à destination des bassins d'emploi de Laon, Reims, ou encore Saint-Quentin et même Amiens.

Oui mais…

Les maires concernés sont bien évidemment favorables*. « Ce serait un beau cadeau de Noël », lâche Lionel Messieux. Le maire de Liesse a envie d'y croire mais il sait que l'idée n'est pas nouvelle. « À l'époque, dans les années 1970-1975, mes prédécesseurs avaient mis en place une zone industrielle ». Cette surface n'a toutefois jamais trouvé preneur. L'équipe municipale a donc récemment décidé de transformer cette ZI en une zone artisanale et commerciale. Dans cette commune de 1.386 habitants, ils ont eu raison, puisque fin 2012, une supérette ainsi qu'une maison médicale pourraient voir le jour. « Les documents sont à la signature », indique celui qui est maire de la commune depuis quatre ans.

Son voisin, maire de Sissonne, près de 2.400 habitants, est plus sceptique. « Bien sûr que si cela se faisait, j'applaudirai des deux mains mais je n'y crois pas du tout ». Pierre-Marie Lebée voit dans cette annonce une arrière-pensée politique : « On est dans une période électorale. On va sortir de vieux projets et ils seront enterrés aussitôt après, pour les cinq années à venir ».
Selon lui, ceux qui prennent l'autoroute pour se rendre sur leur lieu de travail restent à la marge. Pour aller à Reims ou à Laon, il existe d'autres axes. Plutôt que d'investir des millions d'euros sur un accès à l'autoroute, Pierre-Marie Lebée propose « d'améliorer les infrastructures existantes comme la RD 1044 ou l'axe reliant Montcornet à Reims ».

Quand il rencontre des chefs d'entreprise, Pierre-Marie Lebée assure que leur préoccupation porte bien sur les voies de communication mais plus que les axes routiers, il veut parler du virtuel avec l'accès notamment à Internet.

Aurélie MARCOTTE - amarcotte@journal-lunion.fr


*Le maire de Saint-Erme n'a pas souhaité répondre à notre appel.

[titi59]

J'ai pris l'A26 pour aller de Lille à Nice.
Le revêtement est en piètre état de Cambrai à Reims.
Il a une particularité, principalement sur la voie de droite, il y a des bandes parallèles de goudron fondu semblables à des traverses de chemin de fer sur des dizaines de kilomètres.
L'enrobé est il posé sur des dalles de béton ?
J'ai déjà vu la même chose à Mons (B) mais avec des écarts bien plus importants entre les bandes de goudron, mais dans ce cas c'est une chaussée en béton.

[Frédéric SAVIN]

Je ne pense pas qu'il y ait de la chaussée béton, car cette autoroute n'est pas très ancienne.

Il arrive fréquemment qu'il y ait des coulures de bitume à intervalles réguliers, même sur une chaussée qui n'a jamais contenu que de l'enrobé.

Les spécialistes de la construction routière te répondront mieux que moi sur ce phénomène de fluage (pourquoi elles sont disposées selon la largeur de la chaussée et pourquoi elles sont à intervalles réguliers.)

[tanaka59]

Sur l'autoroute Tournai / Mons j'avais l'explication d'un ami travaillant dans les TP . Il s'agit de joints de dilatation (certains sont bouchés pour ... la je n'ai pas de réponse)

[basco - landais]

[digression technique]
Pour répondre sans m'étendre dans la technique routière, je vous invite à decouvrir ce document qui apportera toues les reponses à vos questions

http://www.stac.aviation-civile.gouv.fr ... chfiss.pdf

Ceci est autant valable pour les chaussées autoroutières

Les marques de bitume transversales sont le traitement au bitume des fissures crées quand on n'emploie pas ce procédé par comblement et pontage
[/digression technique]

Ce sujet sera clos ou transféré dans "un peu de technique routière"

[dark_green67]

Je ne pense pas qu'il y ait de la chaussée béton, car cette autoroute n'est pas très ancienne.

Bien sûr que si qu'il y a de la chaussée béton sur l'A26 ! C'est même majoritairement du béton et c'est l'entreprise Beugnet qui a pratiquement tout réalisé dans les années 80.

Je me souviens qu'ils avaient installé leur centrale à béton successivement à Thérouanne, Marquion, Bellenglise et Nouvion-le-Comte. A l'époque, Beugnet essayait beaucoup d'innover et a expérimenté plusieurs types de chaussées avec malheureusement pas mal de déboires : dalle épaisse (pour éviter d'appliquer en 2 passes le béton maigre et le béton de roulement), dalle cloutée (avec des granulats durs enchâssés à la surface du béton pour mieux résister à l'abrasion), dalle à épaisseur variable (pour avoir une voie poids lourds plus résistante et une voie rapide moins épaisse, donc moins chère), etc...

Bref, entre Calais et Reims, il doit y avoir pas loin de 2 fois 200 km de chaussée béton.

[basco - landais]

Alors si c'est une ancienne chaussée béton, c'est une remonté de fissures de fractures des dallles ou de tractions horizontales par mauvais accrochage
Une petite doc pour : http://www.eiffagetravauxpublics.com/fi ... calfat.pdf
avec une superbe photo de ces traitements

[dark_green67]

Il a une particularité, principalement sur la voie de droite, il y a des bandes parallèles de goudron fondu semblables à des traverses de chemin de fer sur des dizaines de kilomètres.

Si l'espacement entre ces "traverses" ( ) est de l'ordre de 5 à 6 mètres, ça correspondrait bien à la remontée des joints des dalles béton à travers l'enrobé. Dans ce cas, un pontage provisoire suffit largement et on appliquera une nouvelle couche d'enrobé "anti-fissuration" dans quelques années.

Si l'espacement est inférieur, ça voudrait dire que les dalles de la voie lourde se sont cassées et que ce sont ces fissures qui remontent. Dans ce cas, ça signifie que la couche de fondation est morte et qu'il va sans doute falloir procéder prochainement à une rénovation lourde. Normalement, le concessionnaire n'apprécie pas vraiment...

[titi59]

Il a une particularité, principalement sur la voie de droite, il y a des bandes parallèles de goudron fondu semblables à des traverses de chemin de fer sur des dizaines de kilomètres.

Si l'espacement entre ces "traverses" ( ) est de l'ordre de 5 à 6 mètres, ça correspondrait bien à la remontée des joints des dalles béton à travers l'enrobé. Dans ce cas, un pontage provisoire suffit largement et on appliquera une nouvelle couche d'enrobé "anti-fissuration" dans quelques années.

Si l'espacement est inférieur, ça voudrait dire que les dalles de la voie lourde se sont cassées et que ce sont ces fissures qui remontent. Dans ce cas, ça signifie que la couche de fondation est morte et qu'il va sans doute falloir procéder prochainement à une rénovation lourde. Normalement, le concessionnaire n'apprécie pas vraiment...

5 à 6 m ça doit bien correspondre au rythme du défilement qu'on peut observer à 130 km/h.
En Belgique les dalles sont plus longues et l'effet "traverses" est bien moindre.

Globalement, les chaussées de l'A26 en zone SANEF ne sont pas très bonnes (sauf A1-A2). De Chalons à Troyes, il y a pas mal de rustines. Par contre les aires de services sont presque toutes en réfection !

[hh35]

La voie de droite de l'A1 est de très mauvaise facture sur de nombreux kilomètres, il y a beaucoup de camions certes mais à ce tarif c'est assez scandaleux.

[titi59]

La voie de droite de l'A1 est de très mauvaise facture sur de nombreux kilomètres, il y a beaucoup de camions certes mais à ce tarif c'est assez scandaleux.

Je voulais dire de l'A1 à l'A2, mais sur l'A26...

Les autoroutes SANEF en général ne sont pas très bonnes ou sont étriquées (Echanges A26 - A4 ou l'A29 par exemple) :

[tanaka59]

C'est plus la partie nord de l'A26 qui laisse à désirer :/

Sur le fait que la SANEF entretienne mal des chaussées c'est vrai . Durant l'hiver 2010/2011 assez rigoureux la SANEF n'avait pas rebouché des trous sur l'A1 (section A21 / A26 ) , mais aussi sur les premiers kilomètres de l'A26.

[titi59]

Sur l'A26, le passage de SANEF à SAPRR est bien visible.
La chaussée est vraiment meilleure vers le sud...

[Guillaume]

Je n'en avais pas encore entendu parler mais un diffuseur va ouvrir à noeux les mines à l'été prochain.
il prendra le numéro 6.1. l'échangeur actuel 6.1 deviendra soit une simple biffurcation autoroutière avec l'A 21 ou alors prendra le numéro 6.2

Nœux-les-Mines: un accès direct à l’autoroute en principe dès l’été prochain
Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 03/08/2013

En ce week-end de chassé-croisé, les Nœuxois qui partent en vacances ou qui en reviennent par l’autoroute doivent faire une partie du trajet sur une départementale. L’été prochain, si tout va bien, leur ville aura un accès direct à l’A26.

Les travaux de construction du diffuseur doivent débuter en ce début du mois d’août. Cet échangeur était réclamé depuis des années par Jacques Villedary qui a dû déployer toute sa force de conviction pour l’obtenir. Au terme de diverses péripéties, dont la découverte d’espèces rares sur le site, l’autorisation ministérielle finale n’a été délivrée qu’en décembre dernier.

L’ancien ouvrage d’art des Houillères enjambant l’autoroute sur le territoire de la commune de Labourse vient d’être renforcé. C’est à cet endroit que sera créé le diffuseur. Commandé par la CCNE (communauté de communes de Nœux et environs), il devrait être achevé à la fin du premier trimestre 2014, trois mois après la disparition de l’intercommunalité qui l’avait demandé pour desservir une nouvelle plateforme logistique de 60 hectares ainsi que pour désenclaver la zone industrielle. Et qui finance entièrement les travaux.

Ce nouvel accès à l’autoroute sera situé à mi-chemin entre celui de Liévin, distant de 5,5 km, et de celui de Béthune, à 6 km. Le diffuseur sera raccordé au giratoire de la rue Lavoisier (sur la zone industrielle) à la nouvelle voie de contournement de Nœux qui se dirige ensuite vers la RD 937.

La gare de péage sera entièrement automatique.

13 640 000 euros pour le péage
jeudi 07.03.2013, 08:00

Le pont de Labourse subit actuellement des travaux de renforcement jusqu'à la mi-avril.

Cinq ans que la Communauté de communes de Noeux et environs (CCNE) cherchait à obtenir une sortie et un péage autoroutier sur les communes de Noeux-les-Mines et Labourse.

Et c'est en fin d'année dernière que les travaux de l'échangeur autoroutier ont démarré au niveau du pont de Labourse.
«on a réussi un superbe coup », déclarait Jacques Villedary, président de la CCNE lors des voeux de la communauté de communes en janvier dernier.
Projet - La réalisation d'un diffuseur au niveau des communes s'inscrit dans la mise en place d'une politique de développement économique et d'amélioration du cadre de vie. Le diffuseur sera implanté au niveau du PS 325, ancien ouvrage des Houillères du bassin Nord/Pas-de-Calais, pour réaliser le franchissement de l'autoroute A26. Situé à 5,5 km au nord du diffuseur n°6.1 (sortie Liévin - bifurcation A26/A21) et à 6 km au sud du diffuseur n°6 (Béthune), le nouveau diffuseur sera raccordé à la route départementale 937 qui relie Bully-les-Mines à Béthune. Il facilitera ainsi la liaison entre l'A26 et les communes de Noeux-les-Mines, Labourse, et par extension Sailly-Labourse, Cambrin, Auchy-les-Mines. Ce nouvel accès permettra également de délester les départementales 937 et 65, améliorant ainsi la qualité environnementale et la sécurité des centres-villes qu'elles traversent. Le diffuseur portera le chiffre de n°6.1, qui est actuellement celui de Liévin qui changera donc de chiffre. La gare de péage, tout automatique, portera deux voies en entrée et trois en sortie, avec vue directe sur la piste de ski, une volonté de l'architecte.
Travaux - La réalisation de ce diffuseur s'articulera autour de trois phases de travaux : Confortement de l'ouvrage du pont de Labourse jusque mi-avril, avec le renforcement du tablier par fibres de carbone (800 000 euros HT) ; Travaux principaux du diffuseur de mai à décembre 2013 ; Équipements des installations de péage d'octobre à décembre 2013. La mise en service du diffuseur est prévue pour avril 2014.
Objectif - Le projet permettra d'assurer la pérennité et la survie des zones industrielles existantes en les rendant directement accessibles à partir de l'A26, du contournement de Noeux-les-Mines (et donc de la nationale) et à terme, de la liaison Béthune-La Bassée-Lille. Ce projet améliorera également la sécurité et la qualité environnementale des centres-villes de Noeux-les-Mines, Labourse et Sailly-Labourse, mais aussi la desserte du stade de glisse ou de la base nautique de Noeux. Elle devrait aussi permettre le développement économique en attirant de nouvelles entreprises et de nouveaux investisseurs.
Environnement - Suite à une reconnaissance de site de deux mois, une espèce protégée au niveau national a été découverte : le lézard vivipare. Une plus longue reconnaissance de six mois a de nouveau été commandée. Cette fois-ci, il a été trouvé le lézard des murailles, une autre espèce protégée au niveau national, et également la gesse des bois, une fleur protégée au niveau régional. La Chaîne des Terrils a donc demandé à la Sanef de penser à créer des bandes de schiste aux abords des accotements du diffuseur ainsi qu'un corridor biologique également en schiste pour que les lézards transitent sous l'autoroute.
Coût - Le total de ces actions s'élèvera à 13 640 000 euros hors taxe. Des subventions ont été demandées auprès du FNADAT (fonds national d'aménagement et de développement du territoire) et du département à hauteur de 20 % chacun.

Camille JANIK

[guy21]

Je suis passé hier au droit du diffuseur. Les bretelles d'accès sont équipées du marquage et des glissières. Elles sont séparées de la voie de l'A26 par des cônes. Ca sent l'ouverture proche...
Allant souvent sur Verquin depuis Paris, j'attends avec intérêt ce nouveau diffuseur qui m'évitera le détour par Béthune.

[Guillaume]

Ouverture prévue en novembre

http://www.lavoixdunord.fr/region/labourse-place-aux-finitions-sur-l-echangeur-ia30b53954n2281091

Labourse: place aux finitions sur l’échangeur autoroutier, avant l’ouverture en novembre
Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 18/07/2014
PAR BENOÎT FAUCONNIER ET PASCAL BONNIERE (PHOTO)

Le diffuseur autoroutier de Nœux-les-Mines, sur l’autoroute A26 et le territoire de la commune de Labourse, sera mis en service en novembre.

Le pont de l’échangeur est en fait un ancien ouvrage d’art des Houillères, sur lequel passait un cavalier, qui a été renforcé avec des plaques de carbone. - A + La construction du diffuseur de Nœux, également appelé « échangeur », sur l’autoroute A26, est en cours d’achèvement. Le dossier sera bientôt refermé, après avoir donné des sueurs froides à pas mal de monde. Malgré les retards, les élus d’Artois Comm. ne retiennent que le meilleur. À savoir les perspectives qu’offre cet échangeur, voulu il y a une dizaine d’années déjà par l’ancienne communauté de communes de Nœux et environs. « Cette autoroute A26 est une artère, elle amène de l’oxygène à notre territoire. Les entrées et sorties à Fouquières, puis ici, ça irrigue le territoire et permet le développement. Deux échangeurs avec une telle proximité, c’est rare ! » a rappelé, enthousiaste, Thierry Tassez, vice-président d’Artois Comm. en charge de l’aménagement et de l’attractivité du territoire.

L’affaire aura coûté 15 M €, entièrement à la charge de l’agglomération, qui finance un équipement qui sera exploité et géré par la SANEF (par ailleurs maître d’ouvrage), et qui restera la propriété de l’État au terme de la concession accordée à la SANEF. « Il n’y a plus qu’à développer ce qui va bien. Il n’y a plus qu’à se dire que le financement engagé trouve ses contreparties en attractivité, en emplois, en qualité de vie », commente pour sa part Alain Wacheux, président d’Artois Comm., qui parle d’un « enjeu structurant de l’agglomération ».

Moins de camions et une meilleure desserte de Loisinord

Artois Comm. retient donc de cette construction la possibilité de détourner la circulation de camions par l’échangeur plutôt que par le centre-ville de Nœux. Mais aussi une meilleure desserte de Loisinord, et l’aménagement futur de Loisinord 2. Dans les cartons sont toujours évoqués soixante hectares de terres dédiées à un parc logistique. D’autres élus justifient en aparté cet aménagement : « des entreprises menaçaient de quitter la zone industrielle s’il n’y avait pas la fibre optique et un accès direct à l’autoroute ».

Une fois entériné, le projet a dû faire face à de nombreuses contraintes environnementales notamment, pour désamianter l’emprise, protéger des lézards présents sur place ainsi qu’une petite fleur, la gesse, ce qui a nécessité de concevoir une voirie doublement courbée, pour l’éviter. « Avec ces deux ans de retard, Amazon ne serait peut-être pas à Lauwin-Planque, mais ici », regrette une élue. L’histoire (économique) ne se refera pas.

Que reste-t-il à faire sur le chantier?
La mise en service de l’échangeur de Nœux-les-Mines est programmée en novembre. D’ici-là, il reste encore à réaliser du génie civil sous l’auvent de la future gare de péage. Dont des îlots sur lesquels l’équipement de péage sera installé. La pose de la couche de roulement, les marquages au sol, la pose des glissières en béton, des panneaux de police et de la signalisation seront échelonnés d’ici novembre, ainsi que l’équipement des îlots en béton. Le péage sera entièrement automatisé. Il comprendra cinq voies d’accès au total : trois voies d’entrée vers Nœux-les-Mines et Loisinord, et deux pour rejoindre l’autoroute A26.

Pour l’heure, sur l’autoroute A26, dans les deux sens, la vitesse de circulation à hauteur du chantier est réduite à 110, puis 90 km/h. La largeur des voies est rétrécie.
Drôles de petites bêtes
Les lézards sont choyés. Une étude a révélé la présence d’une espèce protégée sur le site. Habituellement, les échangeurs autoroutiers sont clôturés. Dans le cas de celui de Nœux-les-Mines, un bas de clôture à mailles très fines a été installé. Il les empêche donc de franchir le grillage. S’ils veulent vraiment franchir l’autoroute, les lézards sont invités à se promener le long de al clôture, à emprunter un cheminement en matériaux schisteux, et à se diriger vers un couloir d’une largeur d’1,20 m. Le tapis rouge n’est pas encore sorti