Le Parisien a écrit:Hauts-de-Seine
A Clichy et Saint-Ouen, la nouvelle voie «anti-bouchons» près du pont de Gennevilliers se précise
Après deux décennies dans les cartons, ce projet était devenu une légende urbaine. Censée désengorger la circulation dans un quartier en pleine mutation à la frontière des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis, l’avenue de la Liberté entre dans sa phase de concertation. Le chantier pourrait démarrer en 2024.
Clichy, le 16 avril 2021. La nouvelle voie reliant Clichy (Hauts-de-Seine) à Saint Ouen (Seine-Saint-Denis) partira du la place du Général-Roguet, près du pont de Gennevilliers, qui sera également réaménagée. Les travaux devraient débuter en 2024 pour une durée de deux ans. LP/Anne Sophie Damecour
Par Anne-Sophie Damecour
Le 19 avril 2021 à 15h29
Il ne s’appelle plus le Bucso – pour Boulevard urbain de Clichy - Saint-Ouen – mais avenue de la Liberté. Soit 750 mètres de voie nouvelle reliant le rond-point du Général-Roguet, à Clichy-la-Garenne, et le boulevard Victor-Hugo, à Saint-Ouen. Ce projet d’aménagement à la frontière des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis était devenu une véritable légende urbaine au fil des décennies, car jamais réalisé.
A Clichy et Saint-Ouen, la nouvelle voie «anti-bouchons» près du pont de Gennevilliers se précise
Notamment parce qu’il nécessitait de mettre autour de la table de nombreux acteurs. En l’occurrence : le département des Hauts-de-Seine, la région Ile-de-France dans le cadre de son plan « anti-bouchons », les villes de Clichy et Saint-Ouen, l’établissement public interdépartemental Yvelines - Hauts-de-Seine, compétent en matière de voirie, le territoire de Plaine Commune Grand Paris, l’Etat et le fonds de solidarité et d’investissement interdépartemental (Fs2i).
« Il y a désormais un budget et un calendrier »
« Pendant longtemps, des conflits politiques entre les anciens maires et les départements ont empêché ce projet, analyse Rémi Muzeau, maire (DVD) de Clichy et conseiller départemental des Hauts-de-Seine depuis 2015. Mais nous avons relancé les choses et il y a désormais un budget et un calendrier. » Le coût prévisionnel de l’avenue de la Liberté est estimé à 25 millions d’euros, avec un financement des différents acteurs, pour des travaux prévus à partir de 2024 et une durée de deux ans.
D’ici là, de nombreuses étapes doivent encore être validées, à commencer par la concertation en ligne des habitants jusqu’au 21 mai, puis une enquête publique. Car il ne s’agit pas seulement de créer une nouvelle voie de circulation pour désengorger le quartier de la place de la République, à Clichy, traversé matin et soir par des milliers d’automobilistes qui n’ont d’autres choix pour emprunter le pont de Gennevilliers.
Des centaines de logements, à Clichy, sur les ex-terrains de L’Oréal, et aux Docks, à Saint-Ouen
L’objectif est également de s’inscrire dans un quartier en pleine mutation, avec la mise en service du prolongement de la ligne 14 du métro, ainsi que d’importants programmes immobiliers dans chacune des deux communes. Trois cents logements vont notamment être construits à Clichy, sur les anciens terrains de L’Oréal, rue du Général-Roguet, alors qu’à Saint-Ouen, les immeubles continuent de pousser comme des champignons dans le prolongement du nouveau quartier des Docks.
« Le projet prévoit des pistes cyclables, une voie de bus, des trottoirs très larges et des plantations d’arbres », détaille Rémi Muzeau, reconnaissant que l’avenue de la Liberté n’a plus rien à voir avec le projet de boulevard urbain des années 1990. Parce que les temps ont changé et que les circulations douces sont désormais incontournables. Tout comme les aménagements à dimension « développement durable », prévus de part et d’autres des 750 mètres de voirie à double sens mais sur une seule voie.
Un projet inédit de groupe scolaire intercommunal
Avec, par exemple, une « surface végétalisée humide chargée de récupérer les eaux de ruissellement en développant la biodiversité », détaille le projet. « Avec le maire de Saint-Ouen, nous réfléchissons également aux nouveaux équipements publics nécessaires pour ce quartier », poursuit le maire de Clichy, évoquant par exemple les discussions très avancées pour la réalisation d’un groupe scolaire intercommunal, plutôt que de construire des établissements « chacun de son côté d’une frontière qui n’existera plus ».
Un projet inédit entre deux villes qui ne font partie, ni du même département, ni de la même académie. « La seule chose qui compte, c’est la cohérence territoriale, estime Karim Bouamrane, nouveau maire (PS) de Saint-Ouen. La priorité, c’est la qualité de vie des habitants. On ne peut pas avoir de rupture urbaine uniquement parce que ce n’est pas la même ville. »
https://actu.fr/societe/val-d-oise-covo ... 26610.html
Val-d'Oise. Covoiturage : le projet de suppression d'une voie de l'A15 abandonné par l'État
La nouvelle est officielle depuis ce samedi 24 avril 2021. Le projet de suppression de la voie de gauche de l'A15 pour le covoiturage est abandonné par les services de l'État.
C’est officiel depuis ce samedi 24 avril 2021. Le projet de neutralisation de la voie de gauche sur l’A15 pour le covoiturage est abandonné par les services de l’État.
C’est le Premier ministre, Jean Castex, qui a pris cette décision. Elle a été relayé dans l’après-midi par le préfet du Val-d’Oise, Amaury de Saint-Quentin, à plusieurs élus du Département.
Mise en route prévue en octobre
Les services de l’État avait envisagé de dédier la voie de l’autoroute A15 uniquement au covoiturage à partir du mois d’octobre prochain. Un axe routier emprunté quotidiennement par quelque 190 000 véhicules.
Un dessein qui avait fait fortement réagir les élus valdoisiens qui avaient même, sous la houlette de l’Union des maires du Val-d’Oise et du Conseil départemental du Val-d’Oise, créer un collectif pour s’opposer au projet.
En effet, il jugeait notamment ne pas avoir été concertés dans le dossier et subir une décision unilatérale de la Direction interdépartementale des routes d’Île-de-France (Dirif).
Samedi 6 février 2021, une réunion avait même été organisée, rassemblant de nombreux maires, mais également des parlementaires et des élus des conseils départemental et régional.
5 millions d’euros dépensés inutilement
« Absurde », « grotesque », « totalement déraisonnable », commentaient ainsi plusieurs maires, tandis qu’une conseillère départementale s’interrogeait : « Mais comment peuvent-ils nous pondre une idée aussi débile ? ! »
Au final, l’État a baissé la garde. Pour la plus grande satisfaction de nombreux élus.
« Les maires et les élus du département ont été entendus », se félicite Julien Bachard, maire (Lr) de Saint-Gratien.
« Ce projet avait fait l’unanimité contre lui. Alors, oui au covoiturage mais fait en cohérence et intelligemment. Et espérons que l’État travaille plus avec les collectivités locales à l’avenir… ça évitera des dépenses inutiles », note Alexandre Pueyo, conseiller départemental (Lr) de Cergy.
De son côté Daniel Fargeot, président de l’Union des maires du Val-d’Oise et maire d’Andilly, ne cache pas non plus sa satisfaction.
"C'est une très bonne nouvelle pour les élus du Val-d'Oise et les usagers de l'A. Pour qui connaît cet axe, la création du covoiturage aurait encore détériorer les condition de circulation déjà compliquées aujourd'hui."
Daniel Fargeot
Maire (Lr) d'Andilly et président de l'Union des maires du Val-d'Oise
En effet, l’A15 est la seule autoroute francilienne à ne pas avoir de d’accès direct au périphérique parisien. Ce qui complique la donne des usagers qui souhaitent se rendre dans la Capitale. Un effet entonnoir vers l’A86 se crée dans le prolongement du pont de Gennevilliers. Et ce quel que soir l’heure à laquelle on circule.
"Ce qui est regrettable dans cette histoire, ce sont les 5 millions d'euros qui ont été investis pour cette voie de covoiturage. Nous, élus valdoisiens, aurions préféré qu'il soit dédiés à l'amélioration des infrastructures existantes de l'A15."
Daniel Fargeot
Preuve que la décision d’abandonner le projet a été prise très récemment, une réunion en visioconférence était prévue le 4 mai 2021 entre les élus valdoisiens et le préfet de la Région Île-de-France, Marc Guillaume.
Selon la projection effectuée, la vitesse maximale autorisée sur la voie de covoiturage pourrait être abaissée à 50 km/h sur la quasi totalité du trajet comme le montre une carte indiquant l’emplacement des différents panneaux. (©DR)
Le projet qui était envisagé
La voie de gauche de l'A15 devait être dédiée à partir d'octobre 2021 au covoiturage, sur environ 8 km, de Franconville vers Gennevilliers, traversant six communes du Val-d’Oise (Franconville, Montigny-Lès-Cormeilles, Cormeilles-en-Parisis, Argenteuil et Sannois).
Devaient être autorisés sur cette file le covoiturage, les véhicules avec au moins deux personnes à l'intérieur, mais également les véhicules à très faibles émissions de Co2 (électricité, hydrogène, hydrogène-électricité / hybride rechargeable, hydrogène-électricité / hybride non rechargeable, air comprimé), les transports en commun, le service Pam (Pour Aider à la Mobilité), les taxis et les véhicules des secours (police, samu, pompiers, ambulances).
Les objectifs étant « d’améliorer la rapidité et la régularité des déplacements des véhicules autorisés (voie réservée) » et de « ne pas dégrader de façon importante les temps de parcours des autres usagers (section courante) ».
Avec comme ambitions, d’encourager la pratique du covoiturage « dans un secteur aujourd’hui mal irrigué par les transports en commun », de « permettre aux usagers des transports en commun routier et du covoiturage d’éviter la congestion en heure de pointe » et « d’inciter les usagers à pratiquer le covoiturage en intégrant une nouvelle infrastructure adaptée et compréhensible ».
radial a écrit:Pourquoi ça ne passe pas en France ?
radial a écrit:Pourtant ces deux pays ont en commun la culture de l'individualisme.
radial a écrit:Merci pour vos réponses.
Eh oui, aux USA, ils ont plus de place que nous.
https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/cette-autoroute-est-dangereuse-des-elus-du-val-doise-reclament-leclairage-de-la15-05-10-2021-3YUYG5FBTNFWNMLTUBTVN36TNU.php
«Cette autoroute est dangereuse» : des élus du Val-d’Oise réclament l’éclairage de l’A15
Les conseillers régionaux de la majorité ont écrit au préfet de région pour demander la remise en service de l’éclairage de l’A15. Ils veulent notamment utiliser le réseau électrique mis en place pour l’expérimentation avortée sur le covoiturage.
Ils veulent « essayer de sortir par le haut de cette situation ubuesque », selon les termes de Xavier Melki, le maire (LR) de Franconville, élu à la Région. Les dix conseillers régionaux* val-d’oisiens de la majorité ont écrit ce jeudi au préfet de région, afin de demander la remise en service de l’éclairage de l’autoroute A15.
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tanaka59 a écrit:Bonjour,https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/cette-autoroute-est-dangereuse-des-elus-du-val-doise-reclament-leclairage-de-la15-05-10-2021-3YUYG5FBTNFWNMLTUBTVN36TNU.php
«Cette autoroute est dangereuse» : des élus du Val-d’Oise réclament l’éclairage de l’A15
Les conseillers régionaux de la majorité ont écrit au préfet de région pour demander la remise en service de l’éclairage de l’A15. Ils veulent notamment utiliser le réseau électrique mis en place pour l’expérimentation avortée sur le covoiturage.
Ils veulent « essayer de sortir par le haut de cette situation ubuesque », selon les termes de Xavier Melki, le maire (LR) de Franconville, élu à la Région. Les dix conseillers régionaux* val-d’oisiens de la majorité ont écrit ce jeudi au préfet de région, afin de demander la remise en service de l’éclairage de l’autoroute A15.
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