lucienmathurin a écrit:C'est une bonne nouvelle ça ! On peut espérer que d'autres axes qui furent éclairés le redeviennent du coup.
Alexandre a écrit:lucienmathurin a écrit:C'est une bonne nouvelle ça ! On peut espérer que d'autres axes qui furent éclairés le redeviennent du coup.
Uniquement ceux prévus par le schéma directeur de l'éclairage.
Alexandre a écrit:lucienmathurin a écrit:C'est une bonne nouvelle ça ! On peut espérer que d'autres axes qui furent éclairés le redeviennent du coup.
Uniquement ceux prévus par le schéma directeur de l'éclairage.
Coltrane a écrit:Et je fais mon pari que les végétaux ne seront pas entretenus. J'imagine même pas à quoi ça va ressembler un an après. ce sera pire qu'avant.
Sanef propose d'investir 150 millions sur l'A1 entre Roissy et la capitale
INTERVIEW
La section d'autoroute publique reliant l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle à la porte de la Chapelle va jouer un rôle majeur dans la desserte des sites des JO de 2024. Mais cette portion est très dégradée du fait d'un sous-investissement chronique. Sanef, qui exploite le reste de l'autoroute A1, propose d'assurer les travaux de rénovation en échange d'une intégration de cette section dans sa concession, et d'une prolongation « de moins d'un an » de celle-ci.
Tourisme - Transport
« Nous sommes prêts à assurer une remise à niveau complète et durable » de l'autoroute A1 de la porte de la Chapelle à Roissy - Charles-de-Gaulle, indique Arnaud Quémard, le directeur général de Sanef, qui réclame en échange que cette portion soit intégrée à sa concession.
Sanef revient à la charge. En 2017, le concessionnaire, qui exploite 5 des 7 autoroutes qui arrivent sur Paris, avait lancé l'idée d'un grand plan de travaux pour rénover les portions d'autoroutes publiques qui entourent la capitale en échange d'une prolongation de ses concessions. Mais Emmanuel Macron n'avait pas donné suite. Dans une interview aux « Echos », Arnaud Quémard, le directeur général de la filiale de l'espagnol Abertis, désormais codétenu par Atlantia et ACS, relance cette idée en la ciblant sur l'autoroute A1, dans la perspective des Jeux olympiques de 2024.
Vous proposez à l'Etat de faire de l'A1 entre la capitale et l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle « une autoroute modèle du Grand Paris ». En quoi consiste votre projet ?
Cela fait plusieurs années que Sanef réfléchit à l'évolution du réseau autoroutier à proximité de Paris. A l'origine, les autoroutes ont été créées pour les trajets longue distance. Mais elles font aujourd'hui partie intégrante de la mobilité du quotidien, avec l'augmentation constante du nombre d'habitants en banlieue et grande banlieue. Cela entraîne à la périphérie de Paris des embouteillages, une congestion persistante et de la pollution. Pour y faire face, nous avons proposé à l'Etat des investissements sur nos axes, et sur les portions du réseau public qui font la jonction jusqu'au périphérique. Le lancement par le gouvernement l'an dernier d'une mission sur l'avenir du réseau routier public montre que la réflexion progresse. Mais il faut de manière urgente trouver une solution pour l'autoroute A1.
Pourquoi ?
La section reliant Roissy à la porte de la Chapelle va jouer un rôle majeur dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, en assurant la desserte du Stade de France, du village des médias et du village olympique. C'est également une voie d'accès privilégiée à Paris lorsqu'on vient de Roissy - Charles-de-Gaulle. Et elle sera d'autant plus d'importante que le CDG express, la liaison ferroviaire directe qui doit relier l'aéroport à la capitale, ne sera pas prêt à temps pour les JO . Mais cette portion de l'A1 est très dégradée du fait d'un sous-investissement chronique. Que ce soit pour les JO ou après, elle ne peut pas rester dans l'état dans lequel elle est actuellement.
Que suggérez-vous ?
La concession de Sanef s'arrête au sud de Roissy. Nous proposons d'y intégrer la section publique de 18 kilomètres qui va jusqu'à la porte de la Chapelle, et d'en faire la porte d'entrée que mérite la capitale. Nous sommes prêts à assurer une remise à niveau complète et durable de l'infrastructure. Il faut en particulier revoir le système d'évacuation des eaux de pluie, très déficient aujourd'hui, et rénover le tunnel du Landy, dans lequel il faut revoir l'éclairage et assurer la continuité du signal GPS. Les abords de l'autoroute seraient également nettoyés et revégétalisés, avec ensuite un entretien quotidien. Nous projetons également l'installation d'un système de vidéosurveillance avec détection automatique d'incidents, afin de pouvoir les traiter au plus tôt pour réduire les impacts sur le trafic. Au-delà, nous souhaitons faire de l'A1 le prototype de l'autoroute moderne, adaptée aux évolutions de la mobilité.
Quels types d'aménagements envisageriez-vous ?
Nous proposons de réserver la voie de gauche au covoiturage, aux véhicules propres, et à un système de bus express qui permettrait à des automobilistes d'entrer dans la capitale en laissant leur voiture dans de très grands parkings de covoiturage en amont, notamment entre Senlis et CDG. Au niveau des aires de la Courneuve, qui font déjà partie de la concession Sanef, nous proposons de construire un pôle d'échange multimodal permettant la liaison avec les futures gares du Grand Paris Express. A moyen terme, la réduction de la pollution des voitures rend même possible la création d'une piste cyclable sécurisée pour que le vélo fasse partie intégrante de la mobilité du quotidien !
Quel budget pourriez-vous engager ?
Nous prévoyons au total 150 millions d'euros d'investissements. C'est environ dix fois plus que ce qu'anticipe l'Etat pour une remise à niveau ponctuelle de cette section pour les JO.
Que demandez-vous en contrepartie ?
La portion d'autoroute qui est aujourd'hui gratuite le resterait. Nous ne souhaitons pas non plus augmenter les péages existants . Le financement des travaux se ferait par un allongement modéré de la concession Sanef, sur une durée inférieure à un an. C'est une solution qui ne coûterait pas un euro à l'Etat. Nous sommes prêts par ailleurs à reprendre sur la base du volontariat les agents de l'Etat qui travaillent à l'entretien de cette portion.
Avec la campagne actuelle contre la privatisation d'Aéroports de Paris, le contexte n'est pas favorable…
Nous ne sous-estimons pas la difficulté politique. Mais il s'agit d'un véritable projet d'intérêt général, sans besoin d'argent public, impliquant un adossement qui ne porte que sur quelques kilomètres, avec des bénéfices clairement identifiables, que ce soit pour les JO ou sur le long terme. De surcroît, la concession Sanef est l'une des premières à expirer, en 2031. Même prolongée de quelques mois, notre concession restera l'une des premières à se terminer parmi les grandes concessions autoroutières.
lesechos.fr
France Bleu Île de France a écrit:
Le ministère des transports exclue toute prolongation de concession d'autoroute en échange de travaux
Alors que la Sanef demande à l'état de prolonger sa concession sur l'A1 en échange de travaux entre Paris et l'aéroport Charles-de-Gaulle, l'État dit non et ferme la porte à tout plan d'adossement.
La proposition est jugée "malvenue" par le ministère des Transports. Le cabinet d'Élisabeth Borne ferme ainsi la porte à la demande de la Sanef. La société d'autoroute qui exploite plus de 2000 kilomètres de bitume sur tout le nord du pays, souhaite prolonger la durée de sa concession sur l'Autoroute A1 en échange de travaux sur une partie de la voie. Dans son viseur, les 18 kilomètres entre Paris et l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Le ministère exclue tout plan d'adossement
Une pratique connue sous le terme d'adossement. La Sanef s'engage à payer 150 millions d'euros pour rénover le tronçon d'autoroute contre une rallonge de sa concession sur la totalité de l'A1. Ce contrat prend fin en 2031. Le gestionnaire demande une prolongation d'un peu moins d'un an. "Ce n'est pas souhaitable", indique le ministère des Transports qui précise que "la ministre a toujours exclu clairement de recourir à tout plan d’adossement."
Pour tenter de faire pencher la balance, la Sanef mise sur les JO 2024. Une route toute belle pour les Jeux compenserait, en partie, l'absence du Charles de Gaulle Express qui sera finalement livré fin 2025. Un argument qui ne suffit visiblement pas à convaincre le gouvernement.
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