Bugsss a écrit:Une date de mise en service ? Ce serait quand en 2022 ?
Plusieurs sections à qui étaient déjà à 2x2 voies entre Chemilly, Cressanges et le Montet ont été réouvertes à 2x2 voies et à 90 km/h au lieu de 70
Chris a écrit:Plusieurs sections à qui étaient déjà à 2x2 voies entre Chemilly, Cressanges et le Montet ont été réouvertes à 2x2 voies et à 90 km/h au lieu de 70
C'est une bonne nouvelle.
Je vais de nouveau envisager de passer par là
https://www.lamontagne.fr/moulins-03000 ... _13998797/La Montagne a écrit:Le chantier de l'A79 (Allier) connaît un coup d'accélérateur, cet été, tout au long des 88 km
Publié le 18/08/2021 à 07h47
Si les mois de juillet et août sont synonymes de vacances pour beaucoup, les travaux du chantier de la mise aux standards autoroutiers de la RCEA connaissent un coup d’accélérateur. Et ce, tout au long des 88 km, de Sazeret à Digoin, alors que l’A79 doit être mise en service au second semestre 2022. La construction du viaduc du val d’Allier, gros morceau de ce chantier XXL, avance à pas de géant.
Pas de vacances pour le chantier de mise à 2 x 2 voies de la RCEA, entre Sazeret et Digoin (Saône-et-Loire). Bien au contraire, la saison estivale est mise à profit par Aliaé, le concessionnaire de l’autoroute désigné par l’État (constitué d’Eiffage et APRR), pour avancer au maximum les travaux de voirie mais aussi des ouvrages et bâtiments qui jalonneront les 88 km.
Les travaux, à l’est de l’Allier, au niveau de la zone de Dompierre-sur-Besbre, se poursuivent notamment au niveau des trois échangeurs qui permettront de desservir la ville. Dans cette zone, les équipements des viaducs sont également en cours de finalisation. Entre Dompierre et Digoin, les travaux d’enrobés démarrent dans l’un des sens de circulation.
L’application d’enrobés avance notamment aux alentours du Montet. Sur 18 kilomètres, entre Le Montet et Chemilly, les travaux de voirie sont finis avec une chaussée neuve dans les deux sens. Restent encore les travaux de finition (séparateurs de voies…), pour achever la mise aux standards autoroutiers.
Sur 18 kilomètres, entre Le Montet et Chemilly, les travaux de voirie sont finis avec une chaussée neuve dans les deux sens, mais pas la mise aux standards autoroutiers.
Démarré en septembre 2020, le chantier connaît cet été un coup d’accélérateur : le pic d’activité est attendu au début de l’automne. Plus de 1.300 personnes seront alors présentes au quotidien, représentant les compétences nécessaires à la mise en œuvre de ce chantier colossal. Un millier d’ouvriers étaient déjà à l’œuvre depuis avril, ils sont ce mois d’août plus de 1.100. Pas moins de 150 ouvrages sont prévus, dont 57 neufs. L’aménagement d’une aire de services a débuté à Toulon-sur-Allier. Quatre aires de repos sont aussi programmées.
La barrière de péage de Deux-Chaises sera la seule de l'A79.
Le viaduc de l’Allier voit sa longueur doublée
La voirie d’une première portion de 18 kilomètres, entre Le Montet et Chemilly, est achevée dans les deux sens. Les travaux de finition, de séparateurs de voies devront encore être menés pour achever la mise aux standards autoroutiers.
Le chantier du viaduc de l’Allier, l’un des ouvrages phares de la future A79, connaît une évolution importante. Le franchissement de la rivière a fait l’objet d’un traitement particulier. Ce pont, le plus important ouvrage d’art qui traversera la réserve naturelle du val d’Allier, voit sa longueur doublée, afin de redonner de la mobilité à la rivière, qui connaît des périodes de crues importantes. L’ouvrage disposera d’une revanche d’un mètre au niveau de crue centennale de l’Allier afin de laisser les eaux s’écouler librement.
Après la construction des piles et des culées, les charpentes sont actuellement lancées au-dessus du lit de la rivière. La charpente correspondant à l’un des sens de circulation a déjà été entièrement lancée. Pas la deuxième.
Le lançage du viaduc, centimètre par centimètre
Une douzaine d'hommes sont mobilisés sur le lançage du viaduc de l'Allier
Trois lançages sont prévus pour une partie du viaduc de l'Allier, sur plusieurs semaines. Au fond, on distingue l'avant-bec, cette partie rouge de 42 m de long qui sert à guider la structure métallique.
Comment pose-t-on une telle charpente d’acier, d’une longueur totale de 416 mètres ? Avant toute chose, il faut la construire. Les ouvriers de l’usine d’Eiffage Métal à Lauterbourg en Alsace, spécialisée dans la construction métallique clés en main, ont conçu la structure. C’est là que toutes les poutres métalliques ont été fabriquées. « Les poutres qui constituent les charpentes arrivent par différents convois exceptionnels », explique Nicolas Eppinger, conducteur de travaux. Les soudures et la peinture sont ensuite faites sur place ».
Une douzaine d’ouvriers – tous ultra-concentrés – sont nécessaires pour le lançage proprement dit, cette opération qui consiste à faire glisser horizontalement un élément de pont en construction sur ses futures piles, afin de le mettre dans sa position finale. Posée sur une des rives de la rivière Allier, la structure est poussée à l’aide d’un treuil et de poulies.
Nicolas Eppinger, conducteur de travaux, montre la "chaise", cette partie qui sert provisoirement à soutenir le pont, avec son installation définitive au-dessus de la rivière.
Une douzaine de personnes sont mobilisées sur le lançage du viaduc de l'Allier.
Le viaduc prend sa place définitivement grâce à un treuil et des poulies.
L’avant-bec, énorme pièce à l’avant du pont (42 m de longueur !), sert d’outil de guidage. Cet élément provisoire, fixé à l’avant de la charpente métallique, permet son accostage en douceur sur les appuis (piles et culée) de l’ouvrage.
Autre terme technique, la « chaise » désigne le support métallique doté de plaques de glissement pour permettre le lançage du tablier de pont.
« Avant et après le lançage, nous devons aussi ajuster la hauteur de la charpente. D’un mètre ou plus. Depuis la plateforme d’assemblage, on règle le niveau. »
À l’œil nu, il est très difficile de voir le pont avancer. Seuls les câbles bougent. Et encore, très lentement, centimètre par centimètre. Car l’opération est particulièrement délicate.
"Il n’y a aucun retour en arrière possible. Aucun droit à l’erreur. Nous lançons le pont sur 150 mètres en une journée. Du moins, pour les parties les moins délicates. La dernière partie, courbe, plus technique, demandera encore plus de temps."
Résultat, il faut compter huit jours pour le lançage en cours. Trois lançages seront nécessaires pour venir à bout des plus de 400 mètres de charpentes.
« Techniquement, c’est assez simple, il s’agit d’un ouvrage bipoutre assez classique », souligne Nicolas Eppinger. Titulaire d’un BTS en constructions métalliques et d’une licence en génie civil, il est conducteur de travaux chez Eiffage pour la première fois sur une opération de ce type. Un métier qu’il a choisi par passion : « C’est gratifiant, de voir qu’on laisse son empreinte dans le paysage. Ça nous rend tous assez fiers. »
Respect du planning et de l’environnement
Le chantier du viaduc de l'Allier nécessitera encore plusieurs mois.
Mais, bien que classique, ce chantier présente une particularité. Outre ses dimensions XXL, la hauteur variable des tronçons rend les manœuvres plus délicates.
Autre exigence, et de taille, c’est le respect du planning. « C’est l’enjeu de ce chantier ». Les dates des deuxième et troisième lançages sont ainsi calées : le 7 septembre, et le dernier, en octobre. Impossible d’y déroger. La dernière exigence est environnementale : au milieu de la réserve naturelle, les contraintes sont fortes.
« Par exemple, on fait la peinture avant d’installer le pont. Impossible de faire ça au-dessus de la rivière. On procédera juste à quelques retouches. »
À l’automne, resteront la pose des dalles en béton du tablier, puis les travaux d’assainissement, le coulage de l’enrobé, et enfin, le raccordement de l’ouvrage au réseau autoroutier.
Ariane Bouhours
Samib a écrit:Petite question en voyant les photos de l'échangeur à Montmarault et le péage provisoire.
Pour l'instant on a l'entrée depuis Montmarault qui est libre de péage en passant juste à côté sur une belle longueur mais à l'avenir c'est elle qui aura besoin d'une prise de ticket. Ce péage d'entrée se trouvera où et est il déjà en place ?
Léman Express a écrit:Plusieurs sections à qui étaient déjà à 2x2 voies entre Chemilly, Cressanges et le Montet ont été réouvertes à 2x2 voies et à 90 km/h au lieu de 70. Il reste ça et là des rétrécissements de chaussée notamment au niveau de passages supérieurs en travaux.
Chris a écrit:Léman Express a écrit:Plusieurs sections à qui étaient déjà à 2x2 voies entre Chemilly, Cressanges et le Montet ont été réouvertes à 2x2 voies et à 90 km/h au lieu de 70. Il reste ça et là des rétrécissements de chaussée notamment au niveau de passages supérieurs en travaux.
Vu que j'envisage le trajet à la fin du mois, cela veut bien dire qu'entre Chemilly et Montmarault, on est à 2x2 voies à 90 km/h tout du long, sauf à quelques endroits ponctuel ?
Et que du coup cela redevient intéressant de passer par là pour aller à Clermont plutôt que par Saint-Pourçain ?
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