https://www.sudouest.fr/economie/transports/circulation-en-gironde/rocade-de-bordeaux-les-deputes-lrem-de-la-gironde-en-appellent-au-ministre-djebbari-8537259.php
Rocade de Bordeaux : les députés LREM de la Gironde en appellent au ministre Djebbari
Face à la thrombose chronique de la rocade, les parlementaires LREM girondins veulent rencontrer le ministre des Transports pour pousser l’État à engager des travaux
Quand neuf députés LREM saisissent un ministre du même parti, à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle et quatre des législatives, on peut penser à une opération cousue de fil blanc. Et attendre du ministre une réponse...
https://objectifaquitaine.latribune.fr/politique/2022-02-10/attractivite-les-neuf-chantiers-economiques-de-bordeaux-metropole-903794.html
Attractivité : les neuf chantiers économiques de Bordeaux Métropole
Trois axes, sept chantiers, 22 fiches, 300 actions opérationnelles et la promesse d'un guichet unique. C'est le résumé du nouveau Schéma de développement économique de Bordeaux Métropole. Une feuille de route particulièrement large qui embrasse tous les acteurs et tous les secteurs, soutenant à la fois la décarbonation de l'économie et la filière aéronautique ou encore le commerce, l'ESS et l'open data. Mais la métropole devra aussi s'attaquer rapidement à deux autres chantiers nés de son attractivité : les mobilités qui patinent et les prix de l'immobilier qui excluent.
Adopté officiellement lors du conseil métropolitain du 26 novembre, à l'unanimité moins une voix, le Schéma de développement économique de Bordeaux Métropole a été présenté plus en détails à près de 300 acteurs économiques ce jeudi 10 janvier. "Nous vous avons écouté et je pense que nous vous avons entendu [...] Nous avons la chance d'être sur un territoire qui malgré la crise maintient son attractivité", a introduit Alain Anziani, le président (PS) de la Métropole, avant de rappeler les ambitions de ce document né d'une concertation menée avec les acteurs économiques :
"On avait trois objectifs : répondre à l'attente des territoires et des acteurs économiques ; rester dans nos compétences légales ; et décarboner l'économie. La mutation écologique est en cours et elle est aujourd'hui dans la culture de l'entreprise pour des raisons idéologiques et stratégiques mais aussi pour répondre à la demande du consommateur [...] Le développement doit être durable et la croissance doit être verte. La solution c'est l'innovation pour mieux utiliser notre énergie et mieux valoriser nos déchets."
Un discours très offensif sur le plan écologique qu'Alain Anziani contrebalance aussitôt dans un exercice d'équilibriste : "Ne perdons pas nos fleurons industriels ! Je rappelle que la filière aéronautique et spatiale c'est 45.000 emplois en Nouvelle-Aquitaine. Et soyons clairs : l'aéronautique n'a pas besoin de nos territoires et si elle ne se développe pas ici elle se développera ailleurs ! Ne soyons pas naïfs. Donc je dis vive l'aéronautique et le spatial !"
Les sept chantiers de la Métropole
Ce schéma qui vient fixer les orientations économiques de la mandature 2020-2026 s'articule autour de trois leitmotiv - l'emploi, l'économie de la transition et le rééquilibrage entre les territoires - qui se traduisent par les sept gros chantiers suivants :
1/ Améliorer l'offre de services aux entreprises. L'objectif est de proposer du foncier économique, en poursuivant la politique de réserve foncière et en intégrant l'objectif de zéro artificialisation nette via la mutation, densification et désartificialisation des zones d'activités. Un premier chantier laboratoire sera mené en 2022 à Bordeaux Nord tandis que l'Opération d'intérêt métropolitain rive droite devrait se concrétiser aussi cette année tout comme la foncière dédiée à l'ESS. Enfin, la simplification des relations entre les entreprises et la Métropole est également au programme.
2/ Accompagner toutes les filières économiques dans les transitions écologique, sociale et numérique. Dans cette perspective, un outil d'auto-diagnostic de la RSE doit permettre aux entreprises, d'abord à Bordeaux dès 2022 puis dans le reste de l'agglomération ensuite, de se jauger par rapport aux actions à mener. Sont également prévus des plans dédiés au tourisme durable en mars 2022 et à l'Économie sociale et solidaire en mai 2022.
3/ Soutenir les grandes filières économiques et les activités émergentes. La Métropole cite, pêle-mêle, l'économie du fleuve, le marché d'intérêt national et l'agroalimentaire, l'artisanat et le commerce, les locomotives actuelles (aéronautique-spatiale-défense, santé, laser, viticulture) et émergentes (silver économie, santé et e-santé, hydrogène et énergies renouvelables, économie circulaire et logistique du dernier kilomètre).
4/ Valoriser les atouts économiques. Malgré l'arrêt de la démarche Magnetic Bordeaux dès 2020, le schéma prévoit de déployer des plans marketing en direction des entreprises et des investisseurs et notamment un plan marketing dédié à l'OIM rive droite en cours de structuration.
5/ Bordeaux Métropole entend investir davantage pour créer des effets de levier auprès des acteurs privés et publics.
6/ L'accent est mis sur la coopération à la fois avec les territoires voisins, dont le Médoc et le Libournais, et avec les entreprises et acteurs économiques. Une conférence annuelle permanente économique et un comité technique avec les entreprises seront ainsi mis sur pied tandis qu'une convention d'objectifs sera signée avec les principaux partenaires (Invest in Bordeaux, Bordeaux Technowest, les chambres consulaires, French Tech Bordeaux, etc.).
7/ Gagner la bataille de l'open data et de l'intelligence économique : c'est le dernier pilier avec une volonté d'analyser et de consolider les données du territoire pour mettre en œuvre et adapter la stratégie économique. Une équipe dédiée sera créée au sein de Bordeaux Métropole.
Les deux revers de la médaille
"Nous avons retenu 90 % des propositions formulées par les acteurs économiques, les 10 % restants étant soit déjà en œuvre, soit en-dehors de nos compétences", a assuré Stéphane Delpeyrat. Le vice-président en charge de l'économie, de l'emploi et de l'enseignement supérieur reconnaît néanmoins que l'attractivité de Bordeaux engendre aussi son lot d'effets négatifs pour les habitants, les salariés et les futurs salariés qui ont de plus en plus de mal à se loger et à se déplacer dans la métropole :
"Les problèmes de mobilités mais aussi le coût du logement deviennent des enjeux de ressources humaines pour les entreprises et les recrutements de nouveaux salariés. [...] Il faut, en quelque sorte, être mieux attractifs en s'attaquant aux revers de l'attractivité sur la mobilité, les prix de l'immobilier, la qualité de vie, etc. Parce que nous sommes en compétition avec les capitales européennes pour attirer les cadres."
Des propos qui font écho au récent coup de gueule poussé conjointement par plusieurs acteurs économiques girondins.
Et Alain Anziani y a d'ailleurs directement fait allusion en rappelant les actions menées et prévues par la Métropole dans le cadre du nouveau Schéma des mobilités adopté l'an dernier.
"On est tous d'accord sur le constat du gaspillage d'énergie, de temps et d'efficacité pour les entreprises à cause des problèmes de mobilités. Mais on a quelques solutions avec le tramway qui va bientôt desservir l'aéroport et sa zone d'emploi, le BHNS vers Saint-Aubin, le téléphérique sur la Garonne, le plan vélo, le développement du ferroviaire dans lequel on a une grande confiance et sur lequel on travaille activement avec la SNCF."
Patrick Seguin, le président de la CCI Bordeaux Gironde, salue une feuille de route autour "d'un développement économique raisonnable et maîtrisé". Jean-Frédéric Laurent, le patron du Grand port maritime de Bordeaux, salue aussi le travail réalisé et particulièrement la future OIM rive droite et les projets autour de l'hydrogène. Enfin, Laurent Binet de l'U2P partage lui aussi sa satisfaction de voir les TPE concernées par ce schéma tout en insistant sur la prise en compte des problématiques propres aux professions libérales... et en demandant une amélioration des dessertes de bus existantes, notamment le samedi.
Ce jeudi 24 février soir, Bordeaux Métropole annonce une voie supplémentaire sur la rocade à Lormont et une bretelle à Artigues. Le tout réalisé avec l’État.
Bordeaux Métropole a annoncé ce jeudi 24 février des « avancées » sur le dossier de la rocade. La collectivité révèle ainsi avoir obtenu de l’État « deux solutions pour désengorger le trafic sur les parties nord et est de la rocade ». Soit la création d’une voie supplémentaire au niveau de Lormont, entre l’échangeur 45 de l’A10 et l’échangeur 3 de la Rocade, avant le pont d’Aquitaine dans le sens entrant vers Bordeaux.
Autre chantier annoncé : la création d’une bretelle à hauteur d’Artigues-près-Bordeaux « qui reliera directement la rocade, sens extérieur, à la N89 vers Libourne ». Cette opération s’accompagnera d’un réaménagement de l’échangeur 26, ajoute Bordeaux Métropole.
Mise en service en 2029
Le calendrier : les travaux pourraient démarrer en 2027 et s’étaler sur deux ans, pour une mise en service en 2029. Le tout coûterait environ 100 millions d’euros, partagés entre l’État et Bordeaux Métropole.
En attendant, l’intercommunalité propose d’utiliser une partie de la bande d’arrêt d’urgence au niveau de l’échangeur 2 « pour maintenir une continuité de trois files ». Et au niveau de l’échangeur 4, de réserver la file de droite aux poids lourds pour faciliter les sorties. Ces demandes ont été soumises aux services de l’État.
Alexandre a écrit:A priori, on part de zéro. Donc le temps de faire toutes les études... pour des aménagements partiels (mise à 3 voies du seul sens extérieur, ajout d’un shunt sans la suppression des feux tricolores à Artigues…
ASF n’avait pas un projet pour construire 2 vraies bifurcations autoroutières, permettant notamment d’assurer une vraie continuité à 2x3 voies sur la Rocade ? Visiblement, ce n’est plus à l’ordre du jour…
Alexandre a écrit:ASF n’avait pas un projet pour construire 2 vraies bifurcations autoroutières, permettant notamment d’assurer une vraie continuité à 2x3 voies sur la Rocade ? Visiblement, ce n’est plus à l’ordre du jour…
G.E. a écrit:Effectivement, l'Etat semble préserver la continuité des grands axes autour de Bordeaux, mais il est prêt à transférer la rocade de Bordeaux ! Ce n'est pas très cohérent.
Alexandre a écrit:G.E. a écrit:Effectivement, l'Etat semble préserver la continuité des grands axes autour de Bordeaux, mais il est prêt à transférer la rocade de Bordeaux ! Ce n'est pas très cohérent.
Parce que la métropole était prête à la reprendre… mais c’était sous Juppé. Pas sûr que la nouvelle majorité soit d’accord.
colvert a écrit:Alexandre a écrit:G.E. a écrit:Effectivement, l'Etat semble préserver la continuité des grands axes autour de Bordeaux, mais il est prêt à transférer la rocade de Bordeaux ! Ce n'est pas très cohérent.
Parce que la métropole était prête à la reprendre… mais c’était sous Juppé. Pas sûr que la nouvelle majorité soit d’accord.
Et la logique d'itinéraire dans tout cela?
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