Jérémy a écrit:Je suis rassuré de ne pas être le seul à ne rien comprendre.
Ce qui est aussi étonnant c''est que juste avant le futur échangeur du Piquet, la N51 croise de nouveau l'A304 et là il y a bien un OA... Donc si c'est pour finalement fermer la nationale, ça devient n'importe quoi...
Hanternoz a écrit:La N51 ne va t'elle pas être déclassée ?
Hanternoz a écrit:La N51 ne va t'elle pas être déclassée ?
L'autoroute A304 sera mise en service en 2 temps
-fin 2017 : ouverture de la section Nord (du diffuseur du Piquet jusqu'à la déviation de Rocroi)
-courant 2018 : ouverture du reste du tracé (de l'échangeur de La Francheville au diffuseur du Piquet)
L'actuelle RN51 qui longe l'A304 dans la forêt domaniale des Potées sera rétablie du côté Est de l'A304 jusqu'à la RD31 en réutilisant en partie un chemin rural existant.
Ce rétablissement est prévu d'être réalisé pour de l’ouverture de la section Nord.
Toutefois, seuls les convois agricoles et forestiers seront autorisés à emprunter la RN51 qui à vocation à être déclassée en voirie communale sur la section "Le Piquet / RD31".
Nous restons à votre disposition pour tout autre renseignement.
PHOTOS. Ardennes : l’A304 se dévoile vue du ciel
L'union-Ma05.09.2017
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Vue du ciel, l’autoroute A304 ressemble à une deuxième Meuse. Avec cette couleur gris anthracite, que la chaussée n’avait pas il y a deux ans, lors de notre dernier survol, c’est comme si un nouveau fleuve sillonnait le département forestier et frontalier. Une large bande d’enrobé, foncée comme la Meuse sait l’être en hiver, grimpant vers le nord, et prenant d’autant plus des allures fluviales qu’elle est encore dépourvue de signalétique. C’est ainsi qu’on découvre ce ruban de 31 kilomètres de long, lorsqu’on le voit à 1500 pieds d’altitude (500 mètres), en filant à 200 km/h.
Le Robin DR 400 a décollé à midi, sous un ciel d’Azur, de l’aérodrome de Belval, à un battement d’ailes de Charleville-Mézières. Dans le casque, le pilote dispense les dernières consignes et communique ses directions au sol. D’abord plein sud, vers le Nœud de la Chattoire, échangeur de La Francheville et point de départ de l’A304, nouvellement baptisée « Autoroute des Ardennes ». C’est un des points kilométriques qui ne pose pas de problème, si ce n’est que depuis quelques années, les automobilistes passent sous un large panneau bleu et encore vierge, et s’écrient : « Les Ardennes, c’est bien le département où l’on arrive jamais ! » Nous laissons ces fans d’André Dhôtel (qu’ils se rassurent, les panneaux seront bientôt remplis) et filons vers le nord, direction Warcq-Belval.
Si l’on excepte les thermes romains et les tombes gauloises, car Warcq possède un patrimoine antique d’une rare richesse, ce chantier n’a pas connu de réels problèmes. Encore un peu de bitume, grâce à la centrale d’enrobage installée à l’échangeur voisin du Charnois, un peu de signalétique, et il sera terminé. On ne peut pas en dire autant près d’Haudrecy, un peu plus au nord : sur une centaine de mètres, le sol révèle des zigzags et des contorsions bien visibles du ciel. Les « plis d’Haudrecy », comme les présente le pilote, chahutent le chantier et triturent les méninges des entreprises comme des financeurs. Au point qu’après bien des tentatives avortées, l’État a proposé de prendre à sa charge des travaux consistant à planter des dizaines de pieux gigantesques, afin de consolider, à coups de millions d’euros, ce tronçon dominant le nord-ouest de Charleville.
Exit la tranchée terreuse, on revient, plus au nord, à un billard quasi fini. C’est lui qui, montant vers le Plateau, serpente l’océane forêt, comme un long fleuve sinueux. Tout juste, à Tremblois-lès-Rocroi puis Rocroi découvre-t-on, vu du ciel, des échangeurs aux allures de masques africains, chaque rond-point dessinant un œil, chaque œil rejoignant l’A304 par une bretelle. Au-delà, c’est la forêt, c’est la frontière.
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