road66 a écrit:Bonjour,
et pourtant ce n'est plus le 1er avril ..
le démago bobo est de retour !!
Cf le JDD:
https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/gaspard- ... ue-3887375
Lambig a écrit:Oh tiens, c'est bizarre. Hidalgo ne serait plus la seule personne à vouloir supprimer cette verrue ? Par démagogie, vous voulez dire qu'il est plus facile de se faire élire en promettant un meilleur cadre de vie ?
Pas pour les banlieusards qui vivent à proximité de l'A86 et de la Francilienne.
http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/5-idees-pour-transformer-le-reseau-autoroutier-francilien-d-ici-2050-16-04-2019-8054328.php
5 idées pour transformer le réseau autoroutier francilien d’ici 2050
Le Salon des maires d’Ile-de-France proposera mercredi une conférence sur ce que devraient devenir les autoroutes et axes structurants de l’Ile-de-France dans 30 ans. Bluffant. Voici 5 des pistes que le Parisien vous dévoile en exclusivité.
Saturées, génératrices de pollution, coupures urbaines, les autoroutes franciliennes n’ont plus la cote. Elles restent pourtant indispensables à bon nombre de Franciliens. Sur les 41 millions de déplacements quotidiens en Ile-de-France, 15 millions sont réalisés en voitures individuelles.
Alors comment faire pour améliorer les choses ? Une consultation en ce sens a été lancée en mai 2018 par le Forum métropolitain du Grand Paris*. Elle a invité des spécialistes à réfléchir au devenir des autoroutes, du boulevard périphérique et des voies rapides ou structurantes du Grand Paris. Quatre équipes, composées chacune de cabinets d’urbanistes, d’architectes, paysagistes et autre spécialistes, ont relevé le défi.
Les résultats de cette consultation et les visuels en découlant seront présentés lors d’une exposition ouverte au public en juin prochain. A l’occasion du Salon des maires d’Ile-de-France, qui se tient du 16 au 18 avril à Paris, quelques pistes de réflexion seront livrées. Le Parisien vous en présente cinq en exclusivité.
1. Des voies réservées au transport collectif
L’atelier des Mobilités, dont le bureau d’étude 6-t fait partie, propose de doubler le réseau de transports en commun existant. Chaque autoroute pourrait ainsi disposer d’une « voie à haute occupation » (HOV), c’est-à-dire une voie dédiée aux transports collectifs (covoiturage, taxis partagés, bus ou navettes et navettes autonomes). Elles seraient accessibles via des « gares » d’autoroutes, des aires comprenant des commerces et services (commerce Drive, poste, analyses médicales, etc.) adaptés à la demande locale et sans concurrencer l’offre environnante. « Pour les connecter au territoire, nous pensons par exemple à une conciergerie, qui pourrait porter le linge déposé par les automobilistes au pressing de la commune », explique Nicolas Louvet, fondateur et directeur de 6-t.
Ces aires pourraient aussi être reliées au métro ou au RER et disposer de parcs relais pour laisser son véhicule. Dans les zones denses, elles pourraient également être accessibles grâce aux opérateurs de nouvelles mobilités (Mobike, Lime, Cityscoot, Klaxit, Padam, Uber etc.). « En 2050, il y aura encore des voitures individuelles et non autonomes, estime Nicolas Louvet. Ce n’est pas grave à condition que l’on trouve un usage plus intelligent et plus propre. »
2. Un réseau de bus rapides vers les gares
Le « Newdeal pour les voies rapides du Grand Paris » a été conçu par une équipe composée notamment d’experts de Seura Architecte. Le groupement a imaginé, entre autres, sur chaque autoroute, un système de rabattement rapide, depuis et au-delà de la Francilienne, vers les gares de RER, stations de métro ou du futur Grand Paris Express. Il s’agirait d’un réseau de bus à Haut Niveau de Service - composé plus tard de navettes autonomes - qui fonctionnerait aux heures de pointe avec une fréquence équivalente au métro. Il circulerait sur une voie dédiée, avec un minimum d’arrêts pour un maximum d’efficacité.
3. Moins de voies à l’approche de Paris
Entre l’A86 et le périphérique, un réseau de pistes cyclables serait créé et le nombre de voies des autoroutes franciliennes pourrait être réduit : « Par exemple, sur l’A6, à partir d’Orly/Villejuif, on pourrait progressivement passer à deux fois deux voies y compris sur le périphérique. Le trafic ressemblera davantage à celui d’une route nationale », précise l’architecte David Mangin. L’équipe estime pouvoir réduire de 50 % la congestion d’ici 2050 dans la partie centrale de l’agglomération et de 50 % la pollution, objectif principal de cette consultation.
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4. Un partage entre voitures, vélos et… piétons
Imaginez des autoroutes qui traverseraient des forêts, sur lesquelles piétons, vélos et voitures cohabiteraient sans souci. Ce sont quelques-uns des aspects de SUN, conçu notamment par Rogers Stirk Harbour and Partners, agence d’architecture londonienne, ou Artelia, un groupe international multidisciplinaire.
Ces autoroutes, imaginées comme des « couloirs multifonctionnels », serviront avant tout aux mobilités, y compris les plus douces. L’équipe propose de faire disparaître les barrières entre les voies. De la place sera ainsi faite aux vélos et aux piétons et la route pourra aussi s’adapter aux flux (matin/soir) en modulant son nombre de voies. Des aires d’autoroute seraient aussi aménagées en pôles d’échanges et d’activités. Elles permettraient des transferts entre les modes (covoiturage, train, flottilles de bus-tram autonomes, etc.)
5. Des portions transformées en boulevards verts
Le groupement, composé notamment de spécialistes de Richez Associés, a imaginé pour 2050, non plus seulement des autoroutes, mais des portions transformées en « boulevard urbain » avec une largeur de voies réduites et une vitesse abaissée. Là aussi, les axes disposeront de voies dédiées. Des « tubes » auxquels on accède et on sort facilement grâce à des bus, taxis partagés, transport à la demande, covoiturage et tout type de mobilités partagées. La fréquence et le nombre seront calibrés en fonction des bassins de vie et des besoins. Ces voies seront ouvertes aux services vitaux et économiques : livraisons, santé, déchets, etc.
Pour réconcilier route et environnement, l’équipe propose aussi d’accroître fortement la végétation aux abords des autoroutes. De quoi canaliser les polluants, accueillir de nouveaux usagers (cyclistes, piétons) et conforter les réserves écologiques régionales. « Ces axes pourront participer à faire baisser la température des villes de quelques degrés, détaille Vincent Cottet. En récupérant l’eau de pluie, on pourrait aussi arroser ponctuellement les routes et diffuser de la fraîcheur dans des quartiers comme la Plaine Saint-Denis. »
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* Il est composé des communes incluses dans le périmètre de l’unité urbaine parisienne, des départements d’Ile-de-France, de la métropole du Grand Paris et de la région
tanaka59 a écrit:Un article du "Parisien" . Si d'ici 2050 il n'y pas de RN184 entre A15 et A14 , ni de N406 on risque de se retrouver avec un énorme contournement de l'idf incomplet ... Imaginez quelqu'un venant de Grande Bretagne, Normandie, Picardie ou du Nord de la Belgique ... On enverrez tout le transit avec le trafic local éjecté de l'A86 sur une rocade incomplète à l’ouest ... Sacré détour , et j'ai du mal à croire que l'A104 ouest puisse "encaisser" un tel trafic !
Pour réconcilier route et environnement, l’équipe propose aussi d’accroître fortement la végétation aux abords des autoroutes. De quoi canaliser les polluants, accueillir de nouveaux usagers (cyclistes, piétons) et conforter les réserves écologiques régionales
Oh ouirafi a écrit:On est tous d'accord que c'est une verrue sans nom,
Ah bon ???mais il existe un tas de solutions.
Ouais, dans les sections où il est sur remblai et viaduc , ça va être juste "un peu" coûteux de l'enterrer, c'est sûrrafi a écrit:Et ensuite, avant le supprimer, on pourrait penser à le semi, voire l'enterrer complètement. Ca s'est fait aux Portes des Lilas ou dans le secteur Parc des Princes.
Ça serait long, un peu coûteux, mais les nuisances sonores disparaîtraient, la pollution serait uniquement concentrée autour des cheminées d'évacuation etc.
Dis 4 ou 5, ce sera un délai plus "réaliste". La viabilité c'est une autre affaire .C'est pour moi la solution la plus viable sur un très long terme (la aussi, on parle de 2 ou 3 décennies).
rafi a écrit:Il n y a même pas à débattre de la suppression du périphérique.
guy21 a écrit:Eh bien si, moi je débats!
Ce périphérique, qui ulcère tant les néo-nantis de Paris intra-muros qui, n'ayant plus besoin de voiture vouent aux gémonies ceux pour qui ce moyen de transport est incontournable, sert à des gens comme moi qui doivent de temps en temps aller travailler, voir des clients depuis leur domicile de banlieue.
J'habite la banlieue, le 94 pour être précis, car je n'ai pas les moyens de me loger ni dans Paris ni dans le 92, lieux desquels je pourrais, moi aussi, crier haro sur la voiture des pauvres qui polluent.
Je dénonce donc vivement l'égoïsme de certains parisiens - pas tous heureusement. Encore plus l'opportunisme des candidats qui les flattent sur ce terrain.
tanaka59 a écrit:Aussi appelé nymbisme ... On utilise une infra , on voit celle ci arriver à saturation on s'oppose à quoi que ce soit comme changement du moment que c'est chez le voisin. On exige les avantages et refuse les inconvénients
JMB a écrit:Lu dans l’édition Papiers du Parisien. Pour info le candidat qui porte cette idée préconise de boucler une Francilienne à 2 x 4 voies.
Facile de pousser les problèmes vers la banlieue.
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