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Quel est le 3e ouvrage d'art en cours ?
RN 88 : un premier basculement avant la fin de l’année au Pertuis
Selon la Région, porteuse du projet, un premier basculement de circulation interviendra sur la Nationale, avant la fin de l’année, via l’intérieur d’un des ouvrages d’art actuellement en construction.
Commencé en début d’année, le chantier de la déviation du Pertuis et de Saint-Hostien lancé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes se poursuit. Un premier basculement de circulation interviendra sur la RN 88 avant la fin de l’année au Pertuis, avec un trafic routier qui doit passer dans l’un des ouvrages d’art en construction. Explications.
Pour l’heure, la Région Auvergne-Rhône-Alpes parle encore de « travaux préparatoires ». Mais ces opérations ont pris, en quelques mois, une nouvelle dimension sur l’immense chantier de la déviation de la RN 88 au Pertuis et à Saint-Hostien, avec la mise en chantier de la deux fois deux voies sur 10,7 km dont la livraison est prévue pour 2027.
Depuis janvier dernier, plusieurs ouvrages d’art ont été lancés. Des actions indispensables avant le début du terrassement de la déviation, prévu pour fin 2025 ou 2026. La réalisation de la future RN 88 passe donc, au préalable, par la construction de tous les ponts pour faire passer la deux fois deux voies au-dessus ou au-dessous d’autres routes ou chemins. L’an prochain débutera le chantier du plus imposant des ouvrages d’art : le viaduc du Roudesse à Saint-Hostien.
En attendant, trois opérations ont été lancées en début d’année, confiées à deux entreprises et un groupement d’entreprises. Le personnel de Razel-Bec a réalisé le premier d’entre eux, qui vient juste d’être terminé (lire ci-dessous). Le deuxième ouvrage d’art au Pertuis, dans la cuvette entre Les Granges et le bourg, est le chantier le plus important pour l’heure. Il va rendre possible le basculement du trafic routier de la RN 88 pour permettre à la future route de passer au-dessus. Si les travaux avancent bien, cela pourrait intervenir d’ici fin novembre. « Le basculement se fera à l’intérieur de l’ouvrage d’art. Il se fera au plus tard pour la fin de l’année », précise Caroline Di Vincenzo, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes.
Le trafic routier sera dévié dans l’ouvrage
Le début des intempéries - la pluie et surtout le froid - pourrait compliquer la suite du chantier qui arrive « sur des tâches sensibles ». Quant à l’ancien tronçon aujourd’hui en service, « il sera maintenu un moment mais, à terme, il disparaîtra totalement », prévient la conseillère régionale.
Pour l’heure, l’ouvrage est en cours de finition. L’habillage des murs « retours » en gabions est terminé côté Yssingeaux et en cours côté Le Pertuis. Le basculement de circulation permettra de terminer les travaux nécessaires au passage du ruisseau du Truisson. La moitié de l’ouvrage d’art (avec un « trottoir » destiné à la faune sauvage) a été réalisée et l’autre le sera après le basculement, pour pouvoir « ouvrir » la chaussée actuellement en service. Quelque 25 personnes travaillent aujourd’hui sur le site, pour les entreprises SPIE-Batignolles - Valérian et Maïa-Sonnier.
Un troisième ouvrage d’art, à Saint-Pierre-Eynac, est désormais aussi en chantier.
Un premier pont terminé depuis peu
L’ouvrage d’art destiné au rétablissement de la petite route communale qui dessert le hameau de La Chomette au Pertuis est terminé depuis quelques jours.
Les derniers engins de l’entreprise Razel-Bec et les cabanes de chantier ont été enlevés la semaine dernière. Les prés autour ont été semés. Seules des réservations de terre végétale rappellent que le chantier doivent reprendre avec le terrassement de l’ensemble de la déviation, dans plusieurs mois maintenant. Les parois visibles de l’ouvrage (au nord comme au sud) sont elles aussi en gabions remplis de basalte. Un second ouvrage d’art destiné au ruisseau en provenance des Granges a été réalisé. « L’idée était de terminer ce chantier-là avant l’hiver afin de sécuriser l’accès du village aux habitants », rappelle la conseillère régionale Caroline Di Vincenzo.
Le génie civil lancé sur un troisième ouvrage d’art à Saint-Pierre-Eynac
Après un premier décapage de terre végétale (stockée depuis en prévision de la fin du chantier), les travaux ont véritablement commencé en mars dernier au niveau de l’ouvrage d’art en bordure de la RD 26 à Saint-Pierre-Eynac, entre le rond-point de Lachamp, près de Montoing, et le bourg de Saint-Étienne-Lardeyrol. Mais depuis une semaine tout juste, viennent de commencer les travaux de génie civil.
Sur ce chantier, la particularité de l’ouvrage d’art réalisé est d’être un passage inférieur pour la future déviation de la RN 88. Contrairement aux deux autres chantiers au Pertuis, la route départementale déviée va passer par-dessus l’ouvrage, avec la déviation dessous, à l’intérieur. Ces travaux sont réalisés par l’entreprise Bouygues travaux publics, qui était déjà intervenue sur le doublement du tronçon d’Yssingeaux, au niveau de l’immense mur construit à Lavée, ou encore pour plusieurs ouvrages du contournement du Puy-en-Velay (La Chartreuse, tranchée couverte).TL’entreprise Bouygues Travaux Publics réalise ce pont qui permettra à la RD 26 de passer au-dessus de la future deux fois deux voies. Au centre : le ferraillage en cours de la semelle de la pile centrale de l’ouvrage.
La RD 26, située en plein milieu du chantier, a fait l’objet d’une première déviation provisoire avec les enrobés en avril dernier. Les deux mois d’été ont été mis à profit pour réaliser une « consolidation » du sous-sol, argileux et instable. À l’aide de surcharge de remblais, on a laissé naturellement le sol se tasser pendant deux mois avant de décaper le surplus.
Onze pieux en béton armé de 10 à 14 mètres de profondeur
À partir de mi-septembre, toute une série de pieux en béton armé ont été réalisés, toujours pour consolider les assises de l’ouvrage d’art à cause de ce terrain argileux. Quatre pieux de 1,20 mètre de diamètre, sur chaque culée du pont (11 mètres de profondeur côté nord et 14,40 mètres de profondeur côté sud), et trois pieux de 10,5 mètres, pour la pile centrale de l’ouvrage, ont été coulés.
Viendra ensuite le tour de l’énorme tablier, sur lequel passera la route départementale, une fois la pile centrale et les culées réalisées. « L’objectif est de couler le tablier avant la fin de l’année », rappelle l’entreprise Bouygues Travaux Publics.
Cet ouvrage d’art doit être terminé pour le mois d’avril 2024.
« Une dérive extrémiste et totalitaire » dénoncée par la Région
Alors que les travaux se poursuivent, les opposants à la déviation de la RN 88 regroupés sous la bannière de La lutte des Sucs, ont multiplié les actions ces dernières semaines. Les recours déposés par plusieurs associations n’ont toujours pas été examinés sur le fond par le Tribunal Administratif.La conseillère régionale Caroline Di Vincenzo est venue à la rencontre des représentants des entreprises sur le chantier du Pertuis.
Dans ce contexte tendu, la Région Auvergne-Rhône-Alpes dénonce ce qu’elle qualifie de « dérives de quelques extrémistes qui veulent se faire passer pour des victimes et tentent de faire pression sur la justice et sur les pouvoirs publics en imposant les contre-vérités d’une minorité au plus grand nombre. Ils se livrent depuis plusieurs semaines à des blocages faussement pacifistes, à des dégradations et autres vols pour saboter [le] chantier. Voilà maintenant que pour tenter d’échapper à leurs responsabilités et sous prétexte que la justice les a déboutés de leurs attaques fantasques, ils la critiquent avec excès. Cette mise en cause de la justice est inquiétante et dénote une dérive extrémiste, totalitaire et anti-républicaine. Dans notre démocratie, la Région fait confiance, elle, à la justice afin de pouvoir conduire à son terme un chantier attendu par l’immense majorité des habitants pour leur sécurité et leur tranquillité. Et faire la démonstration par les actes que le développement est compatible avec la préservation de notre environnement » explique encore la Région dans un communiqué.
Caroline Di Vincenzo, la conseillère régionale qui suit l’évolution de ce chantier, rappelle « que de notre côté, il y a un respect total des procédures. S’ils (les opposants, NDLR) pouvaient un peu respecter les gens favorables à la déviation, qui sont largement majoritaires. Le besoin de sécurité est important sur cet axe, tant pour les usagers de la RN 88 que pour les habitants des deux bourgs traversés par la Nationale » insiste-t-elle.
Lionel Ciochetto
Chantier de la RN88 en Haute-Loire : des opposants en garde à vue
Publié le 14/11/2023 à 16h45
Écrit par Solenne Barlot et AFP
Sept opposants au chantier de déviation routière de la RN88 sont en garde à vue ce mardi 14 novembre en Haute-Loire. Ils ont été interpellés pour des faits de « rébellion ».
Ils s'opposaient à un chantier de déviation routière à Saint-Hostien en Haute-Loire : 7 personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue mardi 14 novembre."Ce (mardi) matin, une vingtaine de militants ont tenté d'empêcher l'Inrap (institut national de recherches archéologiques préventives) de procéder à des fouilles archéologiques" sur ce chantier de déviation de la RN88, a indiqué à l'AFP le préfet de Haute-Loire Yvan Cordier. "Sur place, la gendarmerie a constaté des délits et sept personnes ont été interpellées avant d'être placées en garde à vue", a-t-il ajouté.
"L'usage de la force a été rendu nécessaire tout en restant proportionné et les travaux ont pu reprendre"
Yvan Cordier, préfet de Haute-Loire
La procureure du Puy-en-Velay Cathy Pajon a précisé que ces militants avaient été placés en garde à vue pour des faits de "rébellion et/ou opposition par violences ou voie de fait à l'exécution de travaux publics ou d'utilité publique". Le préfet Yvan Cordier raconte avoir reçu des représentants de la FNE (France nature environnement) de Haute-Loire fin octobre pour évoquer les questions liées à ce chantier.
Des blocages de machines
"Il s'agissait du dernier créneau de fouilles archéologiques avant les travaux et nous avions décidé de bloquer le chantier. Les militants se sont interposés entre les machines et le terrain convoité", a expliqué à l'AFP Renaud Daumas, conseiller régional écologiste et vice-président de la FNE 43, également membre de la Lutte des sucs, association à l'origine du blocage du chantier. Ce chantier de déviation est financé à hauteur de 198 millions d'euros (pour un coût total estimé à 226,5 millions d'euros) par la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’objectif est de créer une 2x2 voies entre Saint-Hostien et Le Pertuis.
Un rassemblement organisé
Pour les opposants à ce chantier, ces 10,7 km de route menacent 140 hectares d'espaces naturels, forestiers et agricoles, 16 habitats d'intérêt communautaire et plus de 100 espèces protégées, alors que l'actuelle RN88 ne présente pas une dangerosité plus élevée que la moyenne des routes du même type. Fin février 2022, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand avait rejeté une demande de suspension de travaux mais trois recours sur le fond sont toujours en cours d'examen. Un rassemblement est organisé devant la préfecture à 18 heures en soutien aux sept militants.
Ce samedi 16 décembre, en début d’après-midi, une quinzaine d’opposants au chantier de la déviation de la RN88 ont mobilisé la presse locale pour un court « happening » sur l’un des ponts du nouveau tronçon. Une opération de communication expéditive pour exiger, une nouvelle fois, l’arrêt des travaux.
Le Progrès a écrit:Saint-Chamond
Demi-échangeur de la Varizelle : les travaux vont pouvoir commencer
Lors du conseil municipal du lundi 22 janvier, l’assemblée a validé une mise à disposition des terrains à l’État pour permettre de lancer les premiers travaux du demi-échangeur de la Varizelle dès ce mois de janvier. Le gros œuvre devrait débuter juste avant l’été.
Annoncés et repoussés déjà à plusieurs reprises, les travaux du futur demi-échangeur de la Varizelle vont pouvoir commencer. En tout cas, plus rien ne devrait les en empêcher.
Début janvier, les conclusions du commissaire enquêteur Yves Valentin concernant la demande autorisation environnementale ont été rendues. Et il en ressort un avis favorable, sans réserve.
« Je suis certain que la mise en œuvre de ce projet confirmera toutes les promesses entrevues, qu’elle contribuera localement à une amélioration très nette des conditions de circulation et à une diminution significative des impacts négatifs qu’elle engendre actuellement, tout en étant exemplaire dans le respect de l’environnement et la réalisation des mesures écologiques compensatoires », rapporte ainsi Yves Valentin.
Un projet à 25 millions d’euros
De quoi conforter la majorité municipale dans ce projet à 25 millions d’euros, financé par l’État (50 %), Saint-Étienne Métropole (35 %) et le Département (15 %), face aux vives critiques récurrentes de ses opposants municipaux, qui n’ont pas manqué d’être renouvelées lors du dernier conseil municipal tenu lundi 22 janvier.
En effet, certaines parcelles communales au Pont Nantin et aux Barraques étant concernées par les travaux, la Ville devait permettre une prise de possession anticipée au profit de l’État (Dreal), en attendant la cession au profit de l’État ou l’intégration des parcelles concernées dans le domaine public de Saint-Étienne Métropole. Il fallait dans ce but valider une convention.
« Les travaux vont pouvoir commencer dès ce mois de janvier », a affirmé le maire, Axel Dugua, lors de cette séance municipale. Il s’agira des premiers travaux, notamment de dégagement des emprises. « Puis le gros œuvre doit démarrer juste avant l’été, pour se poursuivre sur l’année 2025, et une livraison fin 2025/début 2026 », a poursuivi le maire.
Mieux desservir la Varizelle, l’Arena et désengorger la sortie 16
Pour rappel, ce projet prévoit la création de deux bretelles, d’un giratoire et d’un pont franchissant la RN88, ainsi que d’une piste cyclable et une voie verte. « Il nous paraît essentiel de fluidifier cette entrée de ville importante, fléchée comme porte du Pilat. Cela permettra de mieux desservir la zone commerciale de la Varizelle, l’Arena et également de développer Métrotech à Saint-Jean-Bonnefonds », a rappelé l’adjoint en charge de l’urbanisme, Jean-Luc Degraix.
Et Axel Dugua de compléter : « L’objectif, c’est aussi de désengorger la sortie 16 qui est problématique aux heures de pointe et de faciliter l’accès au quartier Izieux-Le Creux. »
La déclaration d’utilité publique du contournement de Langogne signée par les préfets de l’Ardèche et de la Lozère
Circulation - Déplacements, Mende, Langogne
Publié le 26/03/2024 à 16:50
Célian Guignard
Philippe Castanet a apposé son paraphe sur le document, ce lundi 25 mars 2024, en présence de François Ghione, chef de la division d’ouvrage des routes nationales, et d’Alain Monteil, directeur régional adjoint de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie.
Le projet de contournement de Langogne de la RN88 est entré dans une nouvelle ère. Ce lundi 25 mars 2024, le préfet de la Lozère Philippe Castanet a signé la déclaration d’utilité publique (DUP), après que son homologue ardéchoise, Sophie Elizéon, en a fait de même. "La phase d’étude technique et celle de consultation publique sont terminées", prévient le représentant de l’État du pays des sources.
"La DUP est le point de départ pour maîtriser le foncier", précise François Ghione, chef de la division d’ouvrage des routes nationales. Par ailleurs, différentes études complémentaires seront menées, avant que les travaux ne démarrent en 2026 ou en 2027, à commencer par celles qui doivent mesurer l’impact sur la faune et la flore.
Sur la RN88 en Lozère, 10 % des accidents à Langogne
Ce nouveau tracé sera long de sept kilomètres. Il sera en bidirectionnel, soit en 2X1 voie. "Une route classique", clarifie Philippe Castanet. Il accueillera deux viaducs – le premier, au-dessus du Langouyrou ; le second, au-dessus de l’Allier. Des ronds-points sont prévus aux deux extrémités, ainsi que des carrefours giratoires intermédiaires, pour avoir un échange avec la RD906 et la zone d’activité des Choisinets, ainsi qu’avec la RD392.
"Ce contournement de Langogne répond à un besoin d’améliorer le cadre de vie des habitants et les conditions de circulation, de sécuriser la traversée de la ville, ainsi que de favoriser le développement urbain et touristique du secteur, affirme Alain Monteil, le directeur régional adjoint de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) Occitanie. Actuellement, la RN88 traverse la commune sur 3 km pour une vingtaine de carrefours. 10 % des accidents sur la RN88, en Lozère, se situent à Langogne. Les poids lourds rencontrent des difficultés de circulation dans l’agglomération. Le trafic y est très important."
Entre 80 et 120 millions d’euros
Ces travaux d’envergure ont été chiffrés à plus de 80 millions d’euros, en valeur 2019. Ils pourraient atteindre les 120 millions d’euros à la fin du chantier, prévu à l’horizon 2030, en fonction de l’inflation. Pour l’heure, la participation de chacun des partenaires, l’État et la Région en tête, n’est pas connue. "Les négociations auront lieu courant avril", annonce le préfet de Lozère.
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Un troisième ouvrage d'art bientôt achevé sur la déviation de la RN 88 en Haute-Loire
Publié le 11/04/2024 à 10h00
Les travaux sont en voie d’achèvement et la grue a été démontée le 21 mars. © Lionel Ciochetto
L’entreprise Bouygues travaux publics est sur le point de terminer le chantier d’un nouvel ouvrage d’art de la déviation de la RN 88 du Pertuis et de Saint-Hostien.
Après les deux ouvrages d’art déjà réalisés et en service au Pertuis (rétablissement de la route de la Chomette et passage de l’actuelle nationale avant les Granges), un troisième pont est en cours d’achèvement sur le chantier de la déviation de la RN 88.
Les travaux touchent à leur fin et les dernières finitions doivent se faire sous peu.
Terminés d’ici la fin de semaine prochaine
Situé près du village de Montoing à Saint-Pierre-Eynac, cet ouvrage d’art permettra, à terme, à la RD 26 qui rejoint Saint-Étienne-Lardeyrol de passer au-dessus de la déviation. Les travaux avaient commencé en février 2023 par une phase de décapage de terre végétale avant de débuter de façon concrète en septembre 2023. La grue sur le chantier a été démontée le 21 mars. Le tablier de 47 mètres de longueur a été coulé les 20 et 21 décembre derniers. Un tablier en béton précontraint. « Une technique qui permet de mettre beaucoup moins de ferrailles dans le béton », précise Stéphane Sagnard, chef de chantier de l’entreprise Bouygues travaux publics, qui avait obtenu le marché.
Le tablier repose sur des appuis néoprène de chaque côté, accessibles pour être changés.
Pour l’heure, les travaux de finition sont en cours. La glissière sur le pont a été installée, de même que les joints de chaussée. Les trottoirs vont être coulés cette semaine et l’ouvrage devrait être totalement terminé d’ici la fin de la semaine prochaine si tout se passe comme prévu.
Le rétablissement de la RD 26 sur le pont se fera en même temps que le chantier général.
Une phase moins spectaculaire en 2024
Concernant le reste du chantier de la déviation, les travaux se poursuivent, mais aucun nouvel ouvrage d’art ne sera lancé dans l’immédiat, même si le marché du viaduc du Roudesse a été attribué, mais pas encore officiellement notifié.
« Nous sommes, en 2024, sur une phase moins spectaculaire, moins visuelle du chantier », précise Caroline Di Vincenzo, conseillère régionale Auvergne-Rhône-Alpes. La collectivité est maître d’ouvrage délégué de cet immense chantier. « Les dégagements d’emprise vont se poursuivre cette année, tout comme la création de mares, le déplacement de certaines espèces ; tout cela en lien avec les mesures compensatoires du chantier », poursuit l’élue. Ces travaux « d’aménagements écologiques et paysagers » vont durer jusqu’en 2027. L’année 2025 sera, quant à elle, plus « concrète » avec le lancement de plusieurs ouvrages d’art et du lancement du terrassement global de la déviation.
Lionel Ciochetto
En chiffres
47 En mètres, la longueur du pont qui surplombera à terme la future deux fois deux voies.
6,5 En mètres, la hauteur approximative au-dessus de la chaussée de la déviation.
14 En mois, la durée totale du chantier depuis les premiers travaux de décapage de la terre végétale sur le site en février 2023.
500 En mètres cubes, le volume de béton nécessaire pour réaliser le tablier de l’ouvrage.
1.250 Le tonnage du béton employé pour le tablier.
4 L’ouvrage d’art de Saint-Pierre-Eynac est le quatrième de ce type réalisé en Haute-Loire par l’entreprise Bouygues travaux publics, après les deux construits pour le contournement du Puy et celui de la Besse, pour le passage à deux fois deux voies à Yssingeaux.
La conseillère régionale Caroline Di Vincenzo et le chef de chantier Stéphane Sagnard.
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