Alexandre a écrit:Quant à la proposition de longer le futur tunnel du RER E, ca me fait doucement rire...
Oui, au niveau du 1er étage : on condamne tous les rez de chaussée qui deviennent des parkings, le 1er étage devient le nouveau rez-de-chaussée. Sur la dalle, un superbe parc. Et le tour est joué "à moindres frais".hh35 a écrit:Ils ont qu'à construire une chappe de béton au dessus de l'avenue
Ced a écrit:j'y ai pensé mais bon déja un metro sur le pont... par contre on peut s'arreter avant....
Ca ferait quand meme 2x3 voie + RER + Metro + tram + voie desserte, le tout sur un meme axe ça comence a faire du débit.....
Maastricht a écrit:une petite ligne La Défense-Trocadéro-Montparnasse, pour ma part, ça me botterait bien.
super5 a écrit:Au contraire, Jean Sarkozy défend mordicus le projet de tunnel.
bzh-99 a écrit:super5 a écrit:Au contraire, Jean Sarkozy défend mordicus le projet de tunnel.
Il est pas encore assez influent pour s'asseoir sur les projets de Papa !
Pour la RN 13 en boulevard urbain, c'est déjà la situation actuelle, il me semble. Mais que ce serait bon d'avoir l'A 14 jusqu'au périf !
G.E. a écrit:(La fin justifie les moyens)
Sinon, on va trouver des crédits pour la RN13 alors qu'un peu plus au Nord l'A15 s'arrête sur les bords de Seine...
J'aime bien le discours qui consiste à enfouir l'infra pour libérer l'espace en surface : on aurait pu faire de même à plusieurs endroits au lieu de gaspiller, comme on le fait, les emprises d'ex projets routiers : prolongement du BIP, VDO, etc.
Enfouissement de la RN13 : installation du comité de pilotage
Daniel Canepa , préfet de la région d'Ile-de-France, préfet de Paris, a installé jeudi 13 novembre 2008 le comité de pilotage pour l'enfouissement de la RN 13.
Que faire de la RN 13 à Neuilly-sur-Seine de son kilomètre et demi qu'empruntent chaque jour 170.000 véhicules ?
Dans la lettre de mission adressée le 22 septembre dernier par le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau à Daniel Canepa, préfet de la région d'Ile-de-France, préfet de Paris, les objectifs sont clairs : il faut assurer "une liaison routière efficace entre le pont de Neuilly et le boulevard périphérique de Paris en libérant en surface l'avenue Charles-de-Gaulle du trafic de transit" et permettre "le développement de nouveaux espaces publiques urbains, des transports collectifs, et des modes de déplacement "doux" ainsi que la diminution des nuisances environnementales pour les riverains."
Les moyens pour y parvenir le sont beaucoup moins.
Après plusieurs études la solution retenue a été l'enfouissement (décision ministérielle du 9 octobre 2006, à la suite du débat public organisé du 12 février au 30 mai 2006).
Mais là encore : enfouir comment ?
C'est désormais au comité de pilotage installé jeudi 14 novembre par le préfet Canepa, de le déterminer. La mission du comité : préciser les objectifs de l'opération, en étudier les modalités de financement et organiser la poursuite des études.
Quelle solution ?
"Plusieurs solutions techniques concernant le projet de dénivellation et de couverture de la RN13 ont été présentées et soumises à la discussion et à l'appréciation des participants", annonce la Préfecture de la région Ile-de-France dans son communiqué. Il en existe pour l'instant deux principales.
La première solution, considérée comme un chantier pharaonique, consiste à percer un tunnel de deux fois trois voies sous la RN 13 elle a les faveurs de Jean Sarkozy, élu en mars 2008 conseiller général du canton sud de Neuilly. Selon la Direction régionale de l'équipement (DRE), enfouir complètement la circulation dans un immense tunnel coûterait 950 millions d'euros.
Le nouveau maire (div. d.) de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin préfère lui une solution mixte plus "économique" : un souterrain moins large avec le maintien d'une partie de la circulation sur l'avenue, évalués à 700 millions.
Le comité de pilotage devra donc retenir dans un premier temps une des variantes présentées. Sur cette base, le projet sera finalisé sous ses différents aspects, transport, aménagement, urbanisme et financier.
Les études ont été confiées à la direction régionale de l'Equipement qui a fait appel à Egis Route. Par ailleurs, un urbaniste sera désigné pour donner des orientations en termes d'aménagement urbain en fonction de la solution technique retenue. "Pour l'instant, nous restons sur l'hypothèse d'un cofinancement par l'Etat et les collectivités locales qui voudront bien s'y associer", a expliqué Daniel Canepa. "Mais nous n'excluons pas de recourir au partenariat public-privé ni de prendre en compte certains développements immobiliers permis par la couverture de la RN13".
L'enquête publique pourrait se dérouler en 2011 pour un premier coup de pioche en 2013/2014. Durée des travaux : environ six ou sept ans.
Adrien Pouthier avec Nathalie Moutarde
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