A noter :
Plusieurs habitants opposés à la déviation s’étonnent de ce lancement des travaux près de Montoing, alors « qu’un terrain nécessaire pour réaliser l’un des deux côtés du pont n’a pas été acquis, son propriétaire ne voulant pas vendre ». Contactés à ce sujet, les services de la Région assurent que tout est parfaitement légal. « La Région a le droit de démarrer les travaux, en respectant l’arrêté d’autorisation environnementale, et partout où le foncier est maîtrisé. Les négociations amiables avancent bien sur la plupart des terrains manquants. Pour les quelques parcelles qui ne pourront être achetées à l’amiable, une procédure de déclaration d’utilité publique, qui devrait reconfirmer l’utilité publique du projet déjà déclarée, permettra de les maîtriser à moyen terme. »
Voilà qui annonce de très lourdes procédures complémentaires pour ces quelques parcelles car les emprises sont bloquantes (pile de pont). Il est curieux que les emprises de ce pont ne soient pas acquises depuis 1997, à moins que le projet n'ait évolué depuis en termes de calage.
Hélas, le jeu ambigu de l'Etat hyper-normalisateur et sous-financeur ne garantit pas le succès de l'enquête publique à venir. Celle-ci sera largement instrumentalisée par les opposants à tout.
Dans ces conditions, la région a intérêt a pousser au maximum les travaux le temps que les petits points à problème soient réglés. Trop de temps et de vies ont été et seront hélas perdus.
Les engins de l’entreprise SPIE Batignolles Valérian sur l’un des deux chantiers.
Les travaux ont débuté début février au Pertuis pour réaliser deux ouvrages d’art.
Une conduite de gaz doit être déplacée pour le chantier.
960 mètres de conduite.
Quatre chantiers distincts ont débuté pour la déviation.
