[ N88 ] A47 - St-Etienne - Le Puy - Mende - A75

[colvert]

Pour le TA il n'y avait pas d’ambiguïté « aucun des moyens invoqués par les quatre associations, n’est, en l’état de l’instruction, de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée ». Les plaigants contestent la décision du TA " contraire aux obligations constitutionnelles et conventionnelles qui imposent aux juges de motiver leurs décisions » et "étudient désormais la possibilité d’un ultime recours devant le Conseil d’État".
https://www.leveil.fr/pertuis-43200/act ... _13919914/

RN 88 : les travaux de la déviation du Pertuis et de Saint-Hostien vont se poursuivre
Publié le 25/02/2021 à 07h25
RN 88 : les travaux de la déviation du Pertuis et de Saint-Hostien vont se poursuivre

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a rendu son jugement sur le référé concernant les travaux de la déviation du Pertuis et de Saint-Hostien sur la RN 88, mercredi 24 février. Les associations ont été déboutées. Les travaux peuvent continuer.

Alors que les travaux de dégagement des emprises (le déboisement) de la déviation du Pertuis et de Saint-Hostien avaient commencé dès les premiers jours de l’année 2021, quatre associations de protection de l’environnement (FNE AuRA, FNE Haute-Loire, AUTA (Association des usagers des transports d’Auvergne) et SOS Loire-Vivante) ont déposé plusieurs recours, dont les deux derniers en date du 29 janvier, devant le tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Ce dernier a jugé, mardi 23 février, un référé suspensif des travaux de la déviation.

Plusieurs dizaines de personnes avaient d’ailleurs fait le déplacement mardi devant le tribunal clermontois pour montrer leur détermination face à ce projet qu’elles dénoncent depuis un an. « Cet investissement de 226,5 millions d’euros ne permettrait pas un vrai gain de temps pour les usagers. Cette déviation est injustifiée et les impacts environnementaux démesurés », assurent les associations.

Elles avaient attaqué l’autorisation environnementale accordée par le préfet de Haute-Loire. « Les travaux ayant commencé début janvier, malgré la neige et des températures très négatives, parfois de nuit et devant le constat de non-respect des prescriptions de l’arrêté d’autorisation environnementale, FNE Haute-Loire a déposé plainte auprès de l’Office français de la biodiversité mi-janvier », rappellent également les associations opposées à la déviation. Elles réclamaient alors une suspension des travaux, jugeant nécessaire d’arrêter le chantier dans un premier temps pour pouvoir ensuite étudier l’autre recours sur le fond.

Le tribunal administratif a rendu sa décision mercredi après-midi. Au terme d’une ordonnance de 12 pages, il indique que la requête des associations est rejetée. « Notre dossier était très complet. Nous étions assez confiants pour une décision favorable », explique Jean-Jacques Orfeuvre, vice-président de FNE 43. « Nous déplorons cette façon de faire très surprenante qui nous semble contraire aux obligations constitutionnelles et conventionnelles qui imposent aux juges de motiver leurs décisions. Ce rejet reste un rejet du référé en urgence et n'est absolument pas assimilable à un jugement sur le fond », analyse t-il.
Pas de nature « à faire naître un doute sérieux »

Le tribunal administratif a simplement indiqué « qu’aucun des moyens invoqués par les quatre associations, n’est, en l’état de l’instruction, de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée », en faisant référence à l’autorisation environnementale attaquée par les associations.

Pour Michel Chapuis, conseiller régional : « Les travaux attendus par l’immense majorité vont donc continuer. Il y a d’abord eu l’approbation de la commission d’enquête publique suite à la réception massive d’avis favorables et l’autorité environnementale a reconnu la qualité exceptionnelle du dossier qui lui était présenté. Ce qui est suffisamment rare pour être souligné de la part d’une institution qui n’est pas prolixe en compliment. Elle a formulé, conformément à sa mission, des recommandations au nombre de 22, auxquelles la Région va répondre positivement. J’espère sincèrement que les opposants vont enfin comprendre tout l'intérêt de cette déviation, à la fois pour limiter l’accidentologie, pour le bien des habitants, mais aussi pour l'économie et le tourisme. Et que plus rien ne va empêcher de faire avancer la Haute Loire. »

De leur côté, les opposants à la déviation du Pertuis et Saint-Hostien ne s’avouent pas vaincus. Ils étudient désormais la possibilité d’un ultime recours devant le Conseil d’État.

Le seul regret qu'on pourrait avoir (mais c'est bien trop tard) est celui de ne pas avoir un tracé plus court passant au nord du Mont Pidgier, ce que on voit bien sur le photomontage, mais cela aurait conduit à éviter totalement Saint-Hostien.
https://www.batirama.com/article/38588- ... stice.html

Le chantier de déviation contesté en Haute-Loire entériné par la justice
Batirama.com
24/02/2021 0
Le chantier de déviation contesté en Haute-Loire entériné par la justice

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a rejeté la demande d'associations de défense de l'environnement qui contestent le projet de la RN 88 financé par la région Rhône-Alpes-Auvergne.
"Aucun des moyens invoqués" par ces quatre associations "n'est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée", estime le tribunal, saisi en référé, dans son ordonnance. En conséquence, la demande de suspension des travaux déposée par France Nature Environnement (Haute-Loire et Auvergne-Rhône-Alpes), AUTA (usagers) et SOS Loire Vivante est rejetée.
"C'est une décision sans aucune motivation, qui se contente de résumer les positions des uns et des autres, comme si tout était déjà décidé", a regretté Jean-Jacques Orfeuvre, responsable de FNE 43. "J'espère sincèrement que les opposants vont enfin comprendre tout l'intérêt (de cette déviation) à la fois pour limiter l'accidentologie pour le bien des habitants mais aussi pour l'économie et le tourisme", a réagi de son côté Michel Chapuis, maire du Puy-en-Velay.
Les travaux, permettant la création d'une 2x2 voies entre Saint-Hostien et Le Pertuis, ont commencé début janvier après l'accord donné par la préfecture le 28 octobre dernier, malgré plusieurs manifestations d'opposants. Les 10,7 km de route menacent "140 hectares d'espaces naturels, forestiers et agricoles, 16 habitats d'intérêt communautaire, plus de 100 espèces protégées", alors que "l'actuelle RN88 ne présente pas une dangerosité plus élevée que la moyenne des routes du même type", selon ces associations.
Coût estimé de la déviation : 226,5 millions d'euros
Au-delà de leur demande de suspension en référé, elles ont déposé un recours sur le fond pour réclamer l'annulation de l'autorisation environnementale. Des élues du groupe d'opposition RCES (Rassemblement citoyen, écologiste et solidaire) au conseil régional ont également déposé des recours devant les tribunaux administratifs de Lyon et Clermont-Ferrand, dénonçant un "conflit d'intérêts du président de région Laurent Wauquiez" dans son fief de Haute-Loire, où il a été député et maire du Puy-en-Velay.
Le budget primitif 2021 de la Région comprend un investissement de 23,3 millions d'euros dévolu à ces travaux. Le coût total de cette déviation est estimé à 226,5 millions d'euros, dont 198 millions d'euros financés par la Région, auxquels s'ajoute le coût du doublement de la déviation d'Yssingeaux, dans le même département, pour un montant de 37,8 millions d'euros de fonds exclusivement régionaux, selon le groupe RCES.

[colvert]

Ayant perdu le référé suspensif, les opposants font la manche pour se payer un vrai avocat pour ester en Conseil d'Etat.
https://www.francebleu.fr/infos/environ ... 1614704014

Les opposants à la déviation de la RN 88 appellent aux dons pour financer leur combat judiciaire
Mardi 2 mars 2021 à 17:54 - Par France Bleu Saint-Étienne Loire, France Bleu Saint-Étienne Loire, France Bleu Pays d'Auvergne

Les opposants au contournement du Pertuis (Haute-Loire) sur la RN 88 ont ouvert une cagnotte sur HelloAsso pour financer les services d'un avocat auprès du Conseil d'État.

Les opposants au contournement du Pertuis sur la RN 88 appellent aux dons pour financer les suites judiciaires de leur combat contre la 2X2 financée en grande partie par la Région entre cette commune Saint-Hostien en Haute-Loire.

Ils comptent saisir le conseil d'État d'ici la fin du mois pour casser la décision du tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Les juges auvergnats ont rejeté leur recours le 24 février. Et cette décision a laissé les associations sur leur faim. "Nous n'avons aucune explication, assure Jean-Jacques Orfeuvre, vice président de France Nature Environnement Aura et Haute-Loire. La décision fait quatre lignes alors que notre dossier contient 82 pages d'argumentaires extrêmement précis sur tous les points de l'arrêté préfectoral".

France Nature Environnement estime avoir besoin de 3 000 à 6 000 euros mais leur objectif affiché sur HelloAsso s'élève lui à 18 000 euros. La FNE, qui fédère 25 associations altiligériennes, doit se payer les services d'un avocat agréé par le Conseil d'État et ne peut donc pas continuer en comptant uniquement sur la juriste de la FNE. Il s'agit aussi de tenir tête à l'État et la Région. "Ils sont venus avec quatre avocats et le préfet de Haute-Loire en personne", raconte Jean-Jacques Orfeuvre.

[G.E.]

Comme dit le proverbe, "il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre". En attendant, les avocats parisiens ne demandent qu'à travailler.

On peut espérer au passage que les médias locaux consacrent au moins autant d'efforts et de lignes à présenter le point de vue légal qui a été validé sans réserve par la justice. C'est quand même plus intéressant que les gesticulations des rares opposants.

[guy21]

Comme dit le proverbe, "il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre". En attendant, les avocats parisiens ne demandent qu'à travailler.

On peut espérer au passage que les médias locaux consacrent au moins autant d'efforts et de lignes à présenter le point de vue légal qui a été validé sans réserve par la justice. C'est quand même plus intéressant que les gesticulations des rares opposants.

Là je crois qu'on rêve un peu. Ce genre d'information relevant bien moins du sensationnel alimentant les canards.

[Bugsss]

J'attends la loi, qui condamnera tout recours abusif ou toute action d'entrave, sur un projet d'intérêt public.

Bien entendu, ceci une fois la DUP accordée. Il faut bien entendu, écouter, et prendre en compte tous les avis, même négatifs, mais une fois que l'infra est actée, on y revient plus.

Sinon, à ce compte, on relance A45...

[G.E.]

Bien entendu, ceci une fois la DUP accordée. Il faut bien entendu, écouter, et prendre en compte tous les avis, même négatifs, mais une fois que l'infra est actée, on y revient plus.

L'action judiciaire est légitime à tous les stades du projet. Supposons une entreprise qui fait mal son travail et que des riverains s'en aperçoivent, la justice doit être en mesure de l'arrêter.

Ce qui pourrait donner lieu à des poursuites, c'est l'instrumentalisation de la justice à des fins particulières et dilatoires alors qu'un projet a passé les très nombreuses et strictes étapes de sa validation. On en est pas loin dans ce dossier.

Les actions des rares opposants à la RN88 montrent en tout cas une faiblesse de l'Etat qui s'embourbe dans des procédures inutilement complexes : enquêtes multiples, concertations interminables à tous les échelons, procédures multiples et variées... Le tout prête à de multiples voies de recours sous d'infinis prétextes. C'est presque caricatural mais une virgule manquante, un jour de retard ou une procédure non exécutée strictement à la lettre peut faire tomber 10 ans de procédures. A quand simplifiera-t-on ce millefeuille infernal pour qu'un chantier soit conçu et réalisé en 10 ans au lieu de 15, 20 ou jamais ? L'intérêt général doit prédominer au final et dans les meilleurs délais !

[Eric]

Les actions des rares opposants à la RN88 montrent en tout cas une faiblesse de l'Etat qui s'embourbe dans des procédures inutilement complexes : enquêtes multiples, concertations interminables à tous les échelons, procédures multiples et variées... Le tout prête à de multiples voies de recours sous d'infinis prétextes. C'est presque caricatural mais une virgule manquante, un jour de retard ou une procédure non exécutée strictement à la lettre peut faire tomber 10 ans de procédures. A quand simplifiera-t-on ce millefeuille infernal pour qu'un chantier soit conçu et réalisé en 10 ans au lieu de 15, 20 ou jamais ? L'intérêt général doit prédominer au final et dans les meilleurs délais !

L'intérêt général, qu'est ce que c'est ?

Cela fait 20 ans que ce sont les intérêts particuliers des nimbystes qui dominent, ce qui explique l'absence de concrétisation de projets. Associé au manque de stratégie de l'Etat et au manque de financement, et plus rien ne sort de terre.

[G.E.]

C'est pour cela qu'il faut se féliciter quand des collectivités territoriales volontaristes sortent des projets de l'ornière.

Par chance, la déviation du Pertuis bénéficiait d'une DUP suivie de l'achat des terrains nécessaires au projet. Cela a permis d'économiser 5 (ou plus) longues années. Ne manquait que le financement débloqué par la région et la reprise des études environnementales en raison de la complexité croissante des normes à ce niveau.

Le rendu final sera à très haute qualité environnementale et que dire des services rendus par ce projet !

[Argentoratum]

L'intérêt général, qu'est ce que c'est ?
Cela fait 20 ans que ce sont les intérêts particuliers des nimbystes qui dominent, ce qui explique l'absence de concrétisation de projets. Associé au manque de stratégie de l'Etat et au manque de financement, et plus rien ne sort de terre.

Bonne nouvelle : nous avons un nouveau Haut-Commissaire au plan "chargé d’animer et de coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l’État et d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels"

Ok je sors

[G.E.]

On peut parler de choses sérieuses ?

[Bugsss]

Il ne faudrait pas oublier non plus l'impact sur la migration des ratons laveurs, et aussi l'impact sur la liaison Riga/Lisbonne, qui passe par la N88

[Guillaume]

Un projet de complément de l'échangeur Nord de Monistrol-sur-Loire

https://www.lacommere43.fr/monistrol-et-environs/item/36888-monistrol-sur-loire-la-commune-mise-beaucoup-sur-le-demi-echangeur-de-la-rn88.html

Monistrol-sur-Loire : la commune mise beaucoup sur le demi-échangeur de la RN88

Les élus de Monistrol-sur-Loire ont présenté leur vision de l'urbanisme des prochaines années à la sous-préfète Barbara Wetzel. Outre les aménagements urbains, la création d'un demi-échangeur supplémentaire sur la RN88 pourrait améliorer la circulation des voitures et des bus.

Avec 4600 scolaires sur la commune, les flux de circulation sont importants aux entrées et sorties d'école, de la maternelle au lycée. Parmi les pistes envisagées pour désengorger le centre-ville, la majorité émet le souhait depuis plusieurs années de créer un demi-échangeur supplémentaire sur la RN88 au Nord-Est, au niveau du pont de "Paulin. Si on peut entrer et sortir côté Saint-Etienne, on ne peut pas côté Puy-en-Velay.

Avec le quartier résidentiel de Beauvoir, le lycée général et bientôt le lycée professionnel Notre-Dame-du-Château, les élus sont revenus à la charge en profitant de la visite de la sous-préfète Barbara Wetzel pour lui en toucher deux mots. "Je n'en ai pas entendu parler. Je vais me rapprocher de la DIR Massif Central sur le sujet", a indiqué la représentante locale de l'Etat.

Désengorger le centre-ville

Une étude de circulation en 2019 avait analysé le problème des 50 bus de 13,30 mètres de long qui engorgent le rond-point des Droits-de-l'Homme alors que le carrefour n'est pas calibré pour de grandes manoeuvres. Sur ce rond-point avaient été comptabilisés 7 500 véhicules par jour. C’est moins que sur l’avenue de la Libération (11 700) ou l’avenue de la Gare (9 100 à 10 400).

A l'époque, le maire Jean-Paul Lyonnet estimait que ce demi-échangeur baisserait de 30 % le nombre de cars à ce rond-point. "A une échelle de 20 ans, on en aura besoin", avait-il ajouté.

L'aire de repos indirectement concernée

"La Région s'est engagée à financer l'étude de faisabilité", indique encore le maire de Monistrol. La difficulté viendrait de la courte distance entre l'entrée sur la RN88 et l'aire de repos qu'il conviendrait aussi d'agrandir pour accueillir les poids-lourds.

Il y a deux ans, ce demi-échangeur était estimé autour de 5 millions d'euros.

[frantz58]

La solution pour faire d'une pierre deux coups serait de compléter l'échangeur actuel et de créer une nouvelle aire de repos accessible dans les deux sens depuis l'échangeur comme cela ce fait de plus en plus un peu partout ainsi cela permettrait d'agrandir l'aire sans grandes difficultés mais aussi d'éviter les entrecroisements entre l'échangeur et l'aire de repos

[colvert]

Maintenant que les déviations de Yssingeaux et Saint Hostien sont lancées de façon inéluctable, des élus demandent la déviation de Langogne.
https://www.leveil.fr/langogne-48300/ac ... _13924632/

Déviation
RN 88 : les élus lozériens réclament le contournement de Langogne
Publié le 09/03/2021 à 17h45

Alors que la déviation du Pertuis et de Saint-Hostien est lancée, l’aménagement de la RN 88 au sud du département traîne depuis longtemps. De quoi agacer les élus voisins lozériens.

Dans un communiqué commun, le maire de Langogne, Marc Oziol et le président de la communauté de communes du Haut Allier, Francis Chabalier, auxquels ils associaient « les Lozériens, et particulièrement les Langonais, se réjouissent que les trois députés de Haute Loire, d’Ardèche et de Lozère, aient souhaité souligner ensemble l’enjeu de sécurité du croisement de la RN 88 et de la RN 102 au-dessus de Pradelles. Les élus locaux de Langogne espèrent une même mobilisation pour activer l’aménagement de la RN 88 dans sa traversée de la Lozère et de la Haute Loire. »

« Pas de financement prévu »

Les élus rappellent que « le premier tronçon, reconnu et affirmé comme prioritaire, correspond au contournement de Langogne. La communauté de communes du Haut Allier et la commune de Langogne viennent d’adresser un courrier à la Dreal d’Occitanie pour connaître l’avancement de l’enquête publique annoncée pour le printemps 2021. Il est essentiel que les travaux soient engagés rapidement. Or, leur financement n’est pas prévu dans le protocole de préfiguration du futur contrat de plan État-Région (CPER) 2021-2027, ni dans l’accord régional de relance 2021-2022, signés le 9 janvier dernier. » Aussi, ils adressent « un cri d’alarme pour le secteur de Langogne, territoire qui est déjà confronté à d’importantes difficultés en matière d’urbanisme et de développement économique du fait de l’application conjointe de la loi Littoral et de la loi Montagne. »

« Repousser sans cesse depuis 1993 »

« Le désenclavement routier constitue un levier important pour le développement économique de Langogne au travers notamment de sa nouvelle zone d’activités économique réalisée par le Syndicat mixte pour l’aménagement et le développement autour de la RN 88. Chacun peut constater que l’aménagement de la RN 88, promis depuis 1993, est sans cesse repoussé au mépris de l’avenir de nos territoires de montagne qui n’ont pas de solutions alternatives. Où est la volonté exprimée dans le titre de la loi Essoc : “État au service d’une société de confiance” ? » s’interrogent enfin le maire de Langogne et le président de la communauté de communes.

[G.E.]

Pas de chance, ils sont dans une région qui dépense sans compter en saupoudrant au lieu d'investir dans des projets structurants...

On peut penser que les études visant à désenclaver Mende seront prioritaires dans le département.

[Bugsss]

Vu que les élus locaux sont demandeurs, c'est déjà une "bonne" base, comme disait l'autre.

[G.E.]

Politiquement, la petite Haute-Loire compte énormément dans l'immense région Auvergne-Rhône-Alpes.
Politiquement, la minuscule Lozère ne compte pas du tout dans l'immense région Occitanie.

Le résultat est clair : des chantiers en Haute-Loire d'ici à 2025 et peut-être au-delà, et rien en Lozère avant 2030.

Un Etat au service de ses territoires et investissant dans son réseau routier corrigerait ces inégalités dictées aussi par le relief, la démographie.
Mais il n'en est rien, hélas !

[Bugsss]

J'ai le sentiment qu'un jour, cet axe va faire comme l'A79. Il sera concédé.

Pour cela il faut que l'itinéraire devienne attractif par l'allongement des 2x2 voies actuelles. Le trafic, mécaniquement augmentera.

Dès lors, il faudra que l'Etat et la région avancent rapidement sur les mises à 2x2 voies, ce qu'il ne saura pas faire.

Et donc, je me dis que ca terminera en mise en concession, s'ils arrivent à trouver un concessionnaire, et si les écolos ne jettent pas leurs véhémences dessus

Déjà, si entre Toulouse et Severac, on arrive à avoir la 2x2 voies, d'un coté, de l'autre, une 2x2 voies intégrale jusqu'au Puy, et la déviation de Mende, espérons à terme à 2x2 voies avec le traitement d'un itinéraire rapide dans la vallée du Lot, ça amènera les gens à repenser leur choix, quant à faire Lyon/Toulouse par N88, au lieu d'A7, A9 et A61.

[road66]

Bjr

On pourra faire en premier A89 A75 et RN88 à 2x2 voies dans quelques années pour Lyon Toulouse.

[colvert]

Au Pertuis il y en a qui cherchent la petite bête pour bloquer le chantier.
https://www.lacommere43.fr/actualites/i ... rtuis.html

samedi, 13 mars 2021 07:01
Les Naturalistes de Haute-Loire détectent la présence d'une espèce protégée et menacée au Pertuis
Lors d'une balade dimanche dernier, des traces du campagnol amphibie a été décellées sur une zone humide au Pertuis, sur l'emprise du tracé de la future RN88. Il s'agit d'une espèce protégée et menacée. De quoi nourrir l'argumentaire des opposants à la RN88 en 2x2 voies.
Elle est était partie sur les traces des pontes des grenouilles rousses à "Faussier" au Pertuis quand son oeil averti a été alerté par plusieurs indices intrigants : des joncs coupés en biseau à 10 cm du sol, des entrées de terrier de 6 cm dans un terrain marécageux et des crottes près de l'eau sous la végétation herbacée. Cette naturaliste a fait appel à d'autres experts, pointus sur le sujet, qui lui ont confirmé les traces du campagnol amphibie. "C'est le castor des marais", nous glisse-t-on. Il n'a rien à voir avec le campagnol terrestre qui pullule actuellement dans le Mézenc. "Les agriculteurs n'ont rien à craindre avec ce campagnol amphibie. Il ne vit que sur les rives des cours d'eau lents, les zones humides, les mares, étangs et lacs."

Protégé par une loi
Cette espèce, très rare en France et très peu connue en Haute-Loire, n'apparaît pas sur les données issues de l'enquête environnementale qui entoure le projet de RN88 entre Le Pertuis et Saint-Hostien. "Il est protégé par la loi depuis 2012 ainsi que son habitat. Il est interdit de le détruire", précise un mammalogiste (zoologiste et biologiste spécialiste de l'étude des mammifères).

Opposés au projet de RN88
Cette découverte peut-elle jouer dans le combat qui oppose les partisans et les opposants à ce projet de nouvelle RN88 ? Les Naturalistes, qui n'ont pas souhaité s'engager dans la bataille judiciaire et restent volontairement discrets pour ne pas subir de pressions, espèrent que les associations vont s'en saisir. "Ce projet, ce sont 140 hectares recouverts définitivement de béton et goudron. On estime que ce projet est trop coûteux et impactant pour la biodiversité pour un gain de temps de 1 à 3 minutes. 30 000 arbres ont été coupés cet hiver. On parle de mesures compensatoires mais cela mettra 20 ou 30 ans avant que les oiseaux daignent s'y implanter. Sur le tracé, on a 75 espèces protégées sur les listes rouges. On promet des compensations énormes mais impossibles, tout simplement irréalisables."