G.E. a écrit:Dans le cas de la LEO, la section centrale pourra tout à fait être reversée aux collectivités locales une fois réalisée... Sinon, ta solution peut présenter un intérêt car la DIR Méd ne possèdera alors plus qu'un petit bout dans le secteur et qu'il y a beaucoup de collectivités concernées.
Pour l'instant on spécule car les études ne sont pas suffisamment avancées et le SNIT a "oublié" les connexions de la LEO avec les A7 et A9.
Alexandre a écrit:G.E. a écrit:Dans le cas de la LEO, la section centrale pourra tout à fait être reversée aux collectivités locales une fois réalisée... Sinon, ta solution peut présenter un intérêt car la DIR Méd ne possèdera alors plus qu'un petit bout dans le secteur et qu'il y a beaucoup de collectivités concernées.
Pour l'instant on spécule car les études ne sont pas suffisamment avancées et le SNIT a "oublié" les connexions de la LEO avec les A7 et A9.
Dans le cas d'un axe structurant, je ne vois pas l'intérêt de transférer le tronçon central aux collectivités locales...
G.E. a écrit:Je suis tout à fait d'accord mais comme l'Etat n'assume plus son rôle, il va bien falloir trouver une solution pour débloquer ce dossier !
La Provence a écrit:Liaison est-ouest : un nouveau pont sur la Durance, et après ?
16 contributions Publié le mardi 05 octobre 2010 à 08H48
La tranche 1 de la LEO entre en service jeudi. Reste à savoir comment financer les deux autres
La Provence
Il ne faut désespérer de rien. Pas même de la Liaison est-ouest (LEO). Pour les automobilistes, ce vaste projet de contournement de l'agglomération avignonnaise, qui doit à terme courir du giratoire des Angles à l'échangeur de l'Amandier, ressemble certes à l'Arlésienne des infrastructures routières, toujours annoncée, jamais arrivée... Sauf que la LEO pointe enfin le bout de son nez, à l'horizon arlésien précisément.
La 1ere tranche de la Liaison est-ouest entre en service ce jeudi après 4 ans de travaux (voir ci-contre). Grâce à un nouveau pont sur la Durance, qui débouche en zone de Courtine nord, les usagers vont pouvoir gagner un temps considérable pour passer d'un département à l'autre. Sauf que du côté vauclusien, des voix discordantes soulignent que les bucco-rhodaniens sont les principaux (les seuls ?) bénéficiaires de ce nouvel ouvrage, puisqu'il servira surtout aux habitants du Nord des Bouches-du-Rhône qui partent travailler le matin du côté d'Avignon (5000 par jour). Ce qui "déstabilise fortement l'économie du projet", comme le soulignait une motion adoptée récemment par le conseil général de Vaucluse.
Se pose du coup la question de savoir ce que deviennent les deux autres tranches de la LEO, indispensables à la réalisation d'un contournement de la cité des papes. Soit la tranche 2, entre les échangeurs de Rognonas et de l'Amandier, avec construction d'un 3e pont sur la Durance ; et surtout la tranche 3, entre Les Angles et Courtine Nord, qui nécessite la réalisation d'un viaduc enjambant le Rhône. Le tout pour au moins 250M€, à trouver dans la poche de l'État et celles des collectivités locales.
Autant dire que le calendrier de ces deux chantiers est loin d'être établi. Par la voix de Dominique Bussereau, secrétaire d'État chargé des Transports, l'État a confirmé que la poursuite de la LEO sera inscrite dans le Schéma national des infrastructures de transports (Snit). Reste à savoir comment. Le préfet de région, Michel Sappin, qui assistera à l'inauguration de la 1 ere tranche de la LEO. Il pourrait en profiter pour annoncer, par exemple la désignation d'un préfet coordonnateur sur ce dossier, le principe d'un partenariat public-privé (PPP) pour les 2 tranches restant à réaliser, ou la clé de répartition des crédits à dégager (50% État, 50% collectivités locales?). Certains se prennent même à rêver au lancement rapide des travaux de la tranche2.
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Quatre ans de travaux et sept kilomètres de goudron
La première tranche de la Liaison est-ouest, ce n'est pas seulement un nouveau pont sur la Durance long de 750 mètres, mais aussi une "deux fois deux voies" de sept kilomètres, qui relie le giratoire de l'escapade (aux abords de Rognonas) et la zone de Courtine Nord. Le tout ponctué de six nouveaux ronds-points et d'écrans antibruit. Une couverture partielle du canal des Alpilles et la réalisation de six stations de pompage en des points stratégiques ont été nécessaires pour assurer la sécurité des automobilistes qui emprunteront ces voies. Il a fallu quelque quatre années pour venir à bout de ce chantier pharaonique, sur lequel ont travaillé, au plus fort des travaux, pas moins de cinquante personnes employées par une dizaine d'entreprises.
Joël RUMELLO
Guillaume a écrit:Au vu du côut du projet : 250 M€ pour les tranches 2 et 3 qui permettraient de boucler la partie centrale entre Les Angles (ex N100) et l'Amandier (N7)
, l'idéal me semble être une concession de l'ensemble de le LEO de l'A 9 à l'A 7 avec apport de la tranche 1 au concessionnaire, gratuité de la partie centrale et péages sur les parties ouest et est se raccordant respectivement à l'A 9 et l'A 7
La provence a écrit:Vaucluse - LEO : un grand pont en avant mais deux pas en arrière...
L'inauguration du pont sur la Durance, première tranche de la liaison Est-Ouest, a donné lieu à une partie d'échecs entre élus. En cause, la complexité et le coût des tranches deux et trois
Après s'être félicités de l'ouverture du pont sur la Durance, les acteurs de la LEO vont se pencher sur la difficile équation des tranches 2 et 3.
À toi, à moi. Rarement une inauguration aura donné lieu à une conférence de presse aussi animée. Et riche en enseignements. Hier, l'inauguration de la première tranche de la liaison Est-Ouest avait des faux airs de réunion de crise. Un préfet de Région qui dit la poursuite du projet en danger et qui demande aux élus "de faire bloc", un maire d'Avignon qui exhorte ses confrères à se mobiliser, un Conseil Général absent qui s'estime floué, un maire des Bouches-du-Rhône qui ne veut pas de la 2e tranche. Puis un Conseil Régional qui s'interroge sur un changement de tracés et qui en appelle "à une initiative de l'Etat"... On en oublierait presque pourquoi tout ce petit monde est venu tout endimanché en ce vendredi matin, au rond-point de l'escapade, à l'entrée de Rognonas.
C'est de là que s'élancera, lundi matin à 6 heures, la première voiture sur ce pont sur la Durance si longtemps attendu et si souvent raillé. Il faut dire qu'entre les premières réflexions sur la LEO et le coupé de ruban... 22 ans ont coulé sous les ponts. Le résultat de ce premier tronçon n'en est certainement que plus efficace. Et utile. Il a été conçu pour améliorer l'accès à Avignon en venant du Sud, renforcer l'accès aux équipements tels que l'hôpital, la gare TGV... et réduire la saturation automobile sur la Rocade Sud. Lundi s'ouvrira donc une voie express à 2x2 voies de 3,8 km, qui s'étend de l'échangeur de Courtine Nord à celui de Rognonas, en franchissant la Durance par un viaduc de 740 m. Le retard de sa mise en service, prévu jeudi dernier, ne recouvrait qu'une question de réglages de capteurs d'eau, puisque cette 1ère tranche est en zone inondable.
Voilà une bonne chose de faite dont (presque) tout le monde se félicite. Place maintenant à la mise en oeuvre des tranches 2 et 3 de la liaison Est-Ouest. Et il y a du boulot: le tracé n'est pas défini, le budget est loin d'être bouclé et des problèmes environnementaux s'en mêlent. De là à ce que ça prenne 22 ans...
Retrouvez le dossier complet sur la LEO aujourd'hui dans La Provence (éditions Vaucluse)
Romain Fauvet
Avignon News a écrit:LEO: ouverte à la circulation lundi matin | 2 votes | 1207 vues | 4 commentaires
Par Sophie MOULIN | le 08/10/10 à 17h47
Inauguration du premier tronçon de la LEO
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0 commentaire "Tout vient à point à qui sait attendre" dit l'adage. Ce matin la patience des Avignonnais et des Bucco-Rhôdaniens limitrophes a été récompensée, du moins en partie, avec l'inauguration de la première tranche du tronçon de la LEO (Liaison Est-Ouest) au sud d'Avignon.
La LEO, la fameuse Arlésienne, comme certains l'ont baptisée à force de l'attendre. Plus de 20 ans ! Enfin, ne nous réjouissons pas trop vite, ce n'est que la première des trois prévues.
Premier tronçon inauguré : 3,8 km de voie express (2x2 voies)
En attendant l'ouverture au public lundi dès 6 heures, tous les acteurs du projet (ou presque) ont fait ce matin un premier voyage inaugural à bord d'un bus affrêté à cet effet depuis le nouveau giratoire de l'Escapade à Rognonas qui ouvre la déviation jusqu'à l'échangeur de Courtine Nord à Avignon, à deux pas de la gare TGV.
3,8 km de voie express (2x2 voies) qui s'étend d'un bout du Vaucluse à un autre des Bouches-du-Rhône par un viaduc long de 740 m. Voilà le p'tit bout de LEO, relié à la déviation de Rognonas (14 km avec une route 2x1 voie), qui a été inaugurée ce matin par le préfet de région Michel Sappin, le préfet de Vaucluse François Budeyron, la députée-maire d'Avignon Marie-Josée Roig, Bernard Reynès député-maire de Châteaurenard, les maires de Rognonas et Barbentane MM. Picarda et Ichartel, ainsi que des représentants de la Région, du conseil général des Bouches-du-Rhône. Tous ont enfin pu poser pour la postérité lors du traditionnel coupage de ruban officiel, avant d'enchaîner les discours.
Le maire de Rognonas défavorable à la phase 2 de la LEO
Pour Marie-Josée Roig, députée-maire d'Avignon c'est "tout à la fois une immense joie et une non moins immense attente", car cela constitue "un enjeu vital pour toute notre agglomération, une accessibilité améliorée au bassin de vie depuis les grands axes routiers pour faciliter notre développement économique." Mais la députée-maire qui a porté le projet depuis le début, sait aussi que ce n'est qu'un début.
"On ne peut pas s'arrêter là, a-t-elle lancé à l'assemblée. Notre priorité doit être de terminer le travail commencé et non pas de nous lancer dans de nouvelles procédures".
Une réponse directe notamment au maire de Rognonas, Yves Picarda, qui a fait part de son désaccord concernant la tranche 2 des travaux prévue entre sa commune et le quartier de l'Amandier sur Avignon. "Je suis défavorable à cette phase 2, a-t-il lancé au tout début des discours, créant un remous d'étonnement dans la salle, mêlé de huées et d'applaudissements. Il souhaiterait de nouvelles études pour étudier un nouveau tracé qui est à ce jour situé dans une zone sensible au niveau hydraulique". Il craint également une augmentation des nuisances pour ses administrés.
Encore 300 M€ à trouver d'ici 2013
Le préfet de région Michel Sappin va dans le sens de Mme Roig, et des autres partenaires : "il y a eu une époque de doute, aujourd'hui de confirmation, et pour demain il faut choisir aujourd'hui. Il faut aller vite, aller de l'avant, liquider les petites querelles.... Je propose une réunion d'ici la fin de l'année entre tous les partenaires et les financeurs potentiels pour être dans les temps pour la déclaration d'utilité publique qui prend fin en 2013." Date à laquelle toutes les aquisitions foncières devront être faites. Reste donc à trouver encore près de... 300 M€ pour assurer la pérénnité du projet et engager rapidement les deux dernières phases. Car, il est vrai que le projet LEO n'est intéressant pour Avignon seulement s'il relie Les Angles à Avignon-Sud, pour éviter la rocade souvent saturée par le trafic...
Vers un partenariat privé/public ?
"Je le sais l'argent public est rare, ajoute Mme Roig, donc nous devons faire ensemble preuve d'originalité et d'audace en travaillant à un partenariat public/privé qui nous permettrait d'étaler dans le temps le remboursement des investissements immédiats, nécessaires." Reste encore à convaincre les financeurs et notamment le conseil général de Vaucluse, grand absent de cette inauguration.
Le conseil général de Vaucluse grand absent de l'inauguration
Engagé à hauteur de 11,19 % du coût total, le Département avait "apporté sa contribution à la condition que la construction des 2 ponts sur la Durance soit faite de façon simultanée, explique le président Claude Haut dans un communiqué de presse. Cet engagement n’a pas été tenu et aujourd’hui, un seul pont est construit. Le Département ne pourra envisager de poursuivre son soutien à ce projet que lorsqu’il pourra apprécier les engagements de tous les partenaires potentiels et que les priorités initiales (2ème pont sur la Durance) seront confirmées de façon officielle." A suivre...
La Provence a écrit:Un Vauclusien ministre, c'est utile ?
Publié le mercredi 17 novembre 2010 à 07H14
Liaison Est-Ouest, tramway à Avignon, déviation d'Orange... en charge des transports, Thierry Mariani est attendu au tournant
Nommé dimanche secrétaire d'État aux Transports, Thierry Mariani va bientôt crouler sous les sollicitations des élus vauclusiens... qu'ils soient de son bord politique ou pas.
Son heure était venue, disent ses amis politiques. Celle du Vaucluse aussi, qui n'avait plus eu de représentant au gouvernement depuis 2005. Et à gauche comme à droite, on se félicite au moins d'une chose : que Thierry Mariani ait été nommé secrétaire d'Etat aux Transports, lui qui avait plutôt fait de l'immigration son fonds de commerce. "Je suis très contente pour lui d'autant que, très égoïstement, si j'avais dû choisir son poste, c'est exactement celui que je lui aurais donné" lâchait hier la député-maire d'Avignon. Car le département de Vaucluse en général, et l'agglomération avignonnaise en particulier, ont besoin d'un coup de pouce sur plusieurs dossiers "transports" qui ont une fâcheuse tendance à s'enliser.
A commencer bien sûr par celui de la LEO (liaison Est-Ouest), ce vaste projet de contournement par le sud de la cité des papes. Nécessaire à un raccordement ultérieur de l'A9 à l'A7, elle permettrait surtout de soulager le tour des remparts d'Avignon et la rocade, littéralement asphyxiés par les automobilistes et les poids lourds qui circulent entre Gard et autoroute. La première tranche de la LEO a bien été réalisée et le nouveau pont sur la Durance est entré en service le mois dernier.
Mais l'Etat, maître d'ouvrage, ne se montre pas franchement pressé de lancer les deux tranches suivantes, qui comportent la construction d'un nouveau pont sur le Rhône et d'un troisième pont sur la Durance. Il faut dire que le chantier est évalué par la préfecture de Région à quelque 300 millions d'euros, à répartir entre Etat et collectivités locales.
Thierry Mariani n'ignore pas que les élus vauclusiens réclament à cors et à cris le lancement immédiat du chantier de la partie est (3e pont sur la Durance), pour rétablir l'équilibre entre départements, l'ouvrage récemment inauguré bénéficiant surtout aux communes du nord des Bouches-du-Rhône.
À Avignon, on compte aussi qu'il soutienne activement le projet de tramway entre Le Pontet et Villeneuve. Mais à Orange, c'est sur le dossier de la déviation -qui traîne depuis les années soixante!- que Thierry Mariani est attendu au tournant. On le soupçonne d'avoir, en tant que député, manifesté une mauvaise volonté certaine, par rivalité avec Jacques Bompard, maire d'Orange. Aujourd'hui au gouvernement, fera-t-il enfin avancer le dossier de la déviation en espérant en récolter les lauriers ?
E-lettre Sud Infos a écrit:AVIGNON. Financement de la Leo : le tiers d'Etat relance le projet
Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports veut sortir de terre le dossier de la Leo, le contournement d'Avignon. Pour l'instant, seul un des trois ponts avec ses accès est réalisé. Pour parvenir à ses fins, il accroît la part de l'État dans le projet de 27,5 % à 33 % pour permettre de relancer le chantier, notamment par l'achat du foncier avant la fin de la Déclaration d'utilité publique (DUP) qui tombe en 2013. Ensuite, il affirme que la préférence de l'État va vers un financement en direct de la puissance publique, mettant de côté, l'hypothèse d'un péage. Cette solution coûterait 2,10 € par passage à l'usager. Il écarte également l'option d'un partenariat public-privé. Dans ce dernier cas, un privé aurait réalisé le projet contre un loyer sur 28 ans payés par la puissance publique. "Le coût est, dans cette hypothèse, plus de deux fois supérieur à un investissement public direct, explique Hugues Parant, préfet de région. Nous ne pouvons faire supporter une telle charge aux générations futures". Et au ministre d'ajouter : "Cette solution profite avant tout aux banques". Fort du geste de l'État, Hugues Parant à pour mission de réunir en avril toutes les collectivités locales "pour savoir combien et quand elles mettent de l'argent dans l'opération", ajoute François Burdeyron, préfet de Vaucluse.
Pour boucler le projet, il manque 180 M€ pour aller du Vaucluse au Gard en traversant le Rhône et 165 M€ pour le second pont sur la Durance entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse. A cela s'ajoute 11,7 M€ que réclament les entreprises qui ont réalisé le premier tronçon qui aurait coûté 10% de plus que prévu. Si Paca est d'accord pour payer ce reliquat, les conseils généraux du 84 et du 13 refusent ce surcoût. Le financement pour un tiers des 345 M€ restant par l'État devrait débloquer la situation, espère Thierry Mariani qui compte notamment évoquer le sujet avec les présidents du conseil général du Gard et régional de Languedoc-Roussillon lors de la signature, dans les jours qui viennent, de la LGV Nîmes-Montpellier.
E-lettre Sud Infos | Publié le 02-02-2011
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