G.E. a écrit:Comme toujours, on cède à la facilité en ne prenant que le parti des opposants. C'est vraiment dommageable de la part d'un journal comme Le Monde.
dark_green67 a écrit:G.E. a écrit:Comme toujours, on cède à la facilité en ne prenant que le parti des opposants. C'est vraiment dommageable de la part d'un journal comme Le Monde.
Je ne pense pas que ce soit de la facilité. C'est du militantisme pur et dur.
Personnellement, il y a belle lurette que je ne considère pas Le Monde comme un organe d'information objectif...
G.E. a écrit:Une voie express concédée et pas une autoroute !
Un adossement n'est possible que si la section atteint l'A9 mais la DREAL ne semble pas vouloir étudier cette option. Visiblement, ils n'ont jamais emprunté la RN100.
Il y aussi le problème du millefeuille territorial : la jonction avec l'A9 se situe dans le Gard, ce qui doit poser des problèmes de compétences.
G.E. a écrit:Le nouveau calendrier de la LEO porte loin : http://www.paca.developpement-durable.g ... 68213c.pdf
Et toujours pas de connexion décente en vue avec l'A7 et l'A9...
Jean-Yves a écrit:travaux de cette dernière. Mais d'ailleurs, pourquoi une nouvelle enquête publique ??
Au final, presque 10 ans pour construire ... 9,5 kilomètres !! et encore, si le calendrier est respecté !!
MéridienMag a écrit:La LEO : les élus montent au créneau
Le projet de liaison Est-Ouest au sud d’Avignon (LEO), qui consiste à réaliser sur 15 km un contournement routier de l’agglomération d’Avignon, refait parler d’elle. Le 23 octobre prochain, la circulation de transit sera détournée sur la rocade. Un coup de force de la maire d'Avignon pour achever cette infrastructure que la Commission Mobilité 21 a reportée à horizon 2030-2050. Quelles sont les chances pour que le projet aboutisse avant cette échéance.
Le projet est dans les cartons depuis 1988. Mais les tranches 2 et 3 de la LEO (coût estimé à 345 M€ pour les 8,5 km à réaliser), cette voie express d’une trentaine de kilomètres au total assurant le contournement de la ville sur 15 km et visant à terme à relier l’A7 et l’A9 au Sud de l’agglomération, sont toujours orphelines alors qu'elles ont fait l'objet d'une DUP et que la section centrale a été mise en service en octobre 2010. Le coup fatal a été porté en juin dernier lorsque la commission Mobilité 21, chargée de faire le tri dans les projets contenus dans le Schéma national des infrastructures des Transports établi sous le précédent gouvernement, a décidé de classer cette infrastructure au rang des secondes priorités, ajournant donc la LEO de deux bonnes décennies.
La maire d’Avignon et présidente du Grand Avignon, Marie-Josée Roig, reprend donc la main sur ce dossier au moyen d’un coup de force en interdisant pendant un jour la circulation des poids-lours (estimée à 1 000 par jour) dans la ville en arborant le “tout faire pour annuler ce report”. Pour attirer l’attention des pouvoirs publics, les collectivités locales, communauté d’agglomération et Conseil général, ont fait adopter en séance des motions pour que le gouvernement revienne sur sa décision. “J’ai rencontré le président de la région Paca, Michel Vauzelle, et il m’a assuré qu’il allait mettre toute son énergie pour inscrire la LEO sur le prochain contrat de plan État-Région 2015-2020”, explique le président du Conseil général de Vaucluse, Claude Haut.
Mais pour Jean-Marc Coppola, vice-président de la région Paca délégué aux investissements régionaux : “nous allons tenter de l’inscrire. Mais il y aura des arbitrages à faire. Et je préfère mettre l’argent sur le ferroviaire qui est une compétence de la Région que sur la LEO.” Jean-Yves Petit, vice-président délégué aux transports publics régionaux, est du même avis : “nous sommes face à des budgets contraints, nous devons donc faire des choix. Et nous nous devons d’apporter une aide plus importante au transport ferroviaire. Si nous mettons dans le contrat de plan la LEO, quel autre projet va être sacrifié ?”.
DUP à expiration en 2013
Projet routier structurant pour l’agglomération, la LEO, qui devait permettre le passage de 40 000 à 50 000 véhicules par jour, est constituée de 3 tranches et d’une phase finale : la première se situe entre l’échangeur de Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas. Elle inclut la déviation de la RN 570 à Rognonas. La deuxième se situe entre l’échangeur de Rognonas et celui des Amandiers. La troisième correspond à la section entre Courtine-Nord et le giratoire des Angles. La phase finale doit permettre de relier la section centrale à l’A9 à l’Ouest et l’A7 à l’Est à horizon 2015. La tranche 1 de 3,8 kilomètres a été mise en service en 2010. Un coût de 127 M€ financés dans le cadre du Contrat de plan État-Région. Pour réaliser la 2e tranche, dont les travaux sont estimés à quelque 180 M€, les différents partenaires (État, Grand Avignon, CG 84, CG 13 et Région) ne parvenaient jusqu’à présent qu’à mettre sur la table 154 M€. En mars 2012, elle avait finalement obtenu la signature d’un protocole d’accord pour boucler le financement grâce à un nouvel effort collectif de quelque 26 M€. Et, en mai 2012, une décision ministérielle commandait les études préalables à une nouvelle DUP suite à la décision du comité de pilotage de réaliser la tranche 3 sous concession dont le coût est estimé à 165 M€.
Quid de la suite ?
Les études engagées devraient se terminer à l’automne 2014. “En revanche, la maîtrise foncière va continuer au-delà de l’automne 2014. L’État a mené les procédures administratives d’expropriation avant le 16 octobre 2013, comme l’exige la DUP. Maintenant, il va falloir indemniser les propriétaires. Cette phase va durer plusieurs années et devrait coûter entre 20 et 30 M€”, souligne Cyprien Jacquot, responsable du projet LEO à la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL). Mais qui va payer ? Pour l’instant, le tour de table entre les différents partenaires du projet n’est pas engagé. Mais interrogées sur le sujet, les collectivités se positionnent : “C’est à l’État de payer ! Il ne peut pas nous demander des efforts supplémentaires !”, s’exclame Marie-Josée Roig. “Nous ne nous substituerons pas à l’État. Il faudrait des garanties très fortes pour participer à ces acquisitions foncières”, déclare Claude Haut. “Nous avons comme consigne de reporter le projet, pas de l’arrêter, car il correspond à une vraie logique globale avec le tramway du Grand Avignon et la plate-forme multimodale de Courtine. Nous allons donc probablement poursuivre les déplacements de réseaux, l’archéologie, l’accompagnement des agriculteurs pour être prêts à accueillir le projet dans sa phase travaux”, ajoute Cyprien Jacquot.
Prochaine fenêtre de tir dans 5 ans ?
La commission appelle à la révision périodique de cette priorisation tous les 5 ans. Le calendrier peut être revu “en fonction des contraintes techniques et de la saturation du réseau existant, des possibilités de financements par l’État, l’Europe et les collectivités locales, du retour à la croissance”, selon le rapport de la Commission Mobilité 21.
Pour les collectivités locales, c’est un peu tard. Dans une déclaration commune, Région Paca et Département de Vaucluse attendent beaucoup du contrat de plan État-Région : “par un courrier du 5 septembre dernier, le Premier ministre nous indiquait que si la LEO n’était pas considérée comme prioritaire dans le cadre du programme Investir pour la France, la nouvelle génération des contrats de plan État-Région pouvait permettre de prioriser un certain nombre de projets d’investissements nécessaires au développement de nos territoires”. Pour Marie-Josée Roig, si rien n’aboutit, il faut aller plus loin : “pourquoi ne pas faire la tranche 2 de la LEO en Partenariat Public Privé ?”
Alain RICCI
Repères : Les clés du financement
Tranche 1 : 130 M€ répartis entre l’État (33,33 %), la Région (35,57 %), le CG 84 (14,2 %) et le CG 13 (20,2 %).
Tranche 2 : 180 M€ répartis entre l’État (38,05 %), la Région (25 %), le CG 84 (16,67 %), le CG 13 (5,56 %) et le Grand Avignon (14,72 %).
Tranche 3 : 165 M€ financés par un concessionnaire privé.
La Provence a écrit:"En arrivant, j'ai découvert une réalité surprenante"; Installé début mars, le préfet Bernard Gonzalez livre ses premières impressions
7 avril 2015
La LEO
Le Contrat de plan Etat-Région (CPER) qui est en phase de finalisation comprend la poursuite de ce projet trentenaire de contournement routier d'Avignon. Mais il s'agit pour l'instant seulement de financer les acquisitions foncières et indemniser les personnes expropriées, afin que tout soit prêt pour le jour où l'État remettra le projet en marche. Peut-être lors de la réévaluation des chantiers prioritaires par la "Commission mobilités 21", d'ici 2017.
En attendant, le préfet souhaite délester la rocade de son trafic infernal vers un autre itinéraire. "On ne peut pas se mobiliser pour ces quartiers et y lancer un projet de rénovation urbaine et y laisser un tel flux de véhicules. Il faut que l'on arrive à une solution intermédiaire dans les meilleurs délais". Le délestage pourrait se faire via un itinéraire passant derrière Courtine. Mais tout reste à faire.
La Provence a écrit:UN TRONÇON D'UN KILOMÈTRE JUSQU'À ROGNONAS RÉALISÉ D'ICI 2020; La LEO repart tout doucement de l'avant
Romain Cantenot
13 juin 2015
Dans une lettre adressée au Grand Avignon, le préfet de Région Michel Cadot fait part au président Jean-Marc Roubaud de la décision de l'État d'engager "la réalisation d'un kilomètre du tracé neuf, du giratoire de Rognonas à celui de la RN570". C'est-à-dire un barreau qui prolongera le premier tronçon de la LEO (liaison est-ouest d'Avignon) inauguré en 2010 jusqu'au pont de Rognonas. Cette extension permettra de rejoindre l'avenue de Tarascon, pénétrante importante de la Cité des papes.
Un pas de géant pour les élus mais un tout petit pas pour la LEO. Ce tracé ne représente guère qu'un sixième de la tranche numéro 2 du projet, qui doit relier Rognonas au rond-point de l'Amandier, avec un nouveau pont sur la Durance. Pas de quoi donner à cette infrastructure l'envergure dont on l'avait parée.
Ce second tronçon à 180 M€ a été ajourné en 2015, année où devaient commencer les six ans du chantier. Le ministre des Transports, à court de financements, avait décidé après évaluation de classer la liaison est-ouest d'Avignon parmi les secondes priorités, reportant la réalisation de ce projet lancé dans les années 1980 à l'horizon 2030-2050. Désespoir de la classe politique locale qui, depuis, s'escrime à remettre à l'ordre du jour cet équipement qui vise à désengorger la Rocade, dont les 20 000 habitants respirent chaque jour les gaz d'échappement de 50 000 véhicules. La LEO doit aussi permettre la mise en oeuvre du grand projet de pôle logistique où rail, Rhône et route doivent se rencontrer.
Ce barreau d'un kilomètre sera donc inscrit au contrat de plan État-Région 2015-2020 et les études doivent être réalisées rapidement, avec une réflexion sur le reste de la tranche 2 (sans délai précisé), pour laquelle une modification du tracé reste évoquée. Rappelons que le projet LEO comprenait à l'origine une 3e tranche, de Courtine aux Angles (Gard), avec un nouveau pont sur le Rhône. Parler de celui-ci relèverait du roman d'anticipation...
Le Moniteur a écrit:
A Avignon, la voie LEO (liaison est-ouest) est relancée
Rémy Mario (Bureau de Marseille du Moniteur) - LE MONITEUR.FR - Publié le 28/09/16 à 17h52
Mots clés : Transport collectif urbain
Après le tramway, dont les premiers travaux s’engagent, la LEO, le contournement routier du Grand Avignon, devrait redémarrer en 2018. Les partenaires publics ont bouclé le financement de la phase 2 (143 millions d’euros TTC).
La LEO va desservir une aire urbaine interdépartementale, couvrant le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône.
© Dreal Paca - La LEO va desservir une aire urbaine interdépartementale, couvrant le Vaucluse, le Gard et les Bouches-du-Rhône.
Renvoyée aux calendes grecques par la commission mobilité 21, absente du contrat de plan 2015-2020 dans sa première mouture, la réalisation complète du contournement routier de l’agglomération d’Avignon (seule une première tranche entre l’échangeur de Courtine nord et l’échangeur de Rognonas est en service depuis 2010 sur 3,8 km), sur une quinzaine de kilomètres entre le nord des Bouches-du-Rhône et le sud Vaucluse, refait surface. Dans la foulée de la révision cet été du contrat de plan en Paca (une rallonge de 116 millions d’euros apportée par l’Etat et la région), le comité de pilotage de la liaison est-ouest (LEO), réunissant les différents partenaires, Etat et collectivités, vient d’acter une nouvelle répartition des financements de la deuxième tranche (5,8 km, 143 millions d’euros). Le coup de pouce a notamment été donné par le conseil régional Paca qui porte sa participation à 38,5 millions d’euros et par la communauté d’agglomération Terre de Provence qui entre dans le tour de table, à hauteur de 3 millions d’euros. L’Etat, maître d’ouvrage, maintient son engagement dans le projet. La clé de financement est désormais la suivante: Etat (38,05%), région (26,95%), département du Vaucluse (14,72%), Grand Avignon (12,62%), département des Bouches-du-Rhône (5,56%), Terre de Provence (2,10%).
Appels d’offres en 2017
«Le redémarrage de ce projet est une très bonne nouvelle pour le Grand Avignon car de nombreux projets de développement du territoire de part et d’autre de la Durance et du Rhône étaient conditionnés par cette infrastructure: la requalification de la rocade Charles-de-Gaulle en boulevard urbain, le transfert du MIN de Châteaurenard, plusieurs projets de ZAC, le développement de Courtine» souligne Cécile Helle, la maire d’Avignon. «Le blocage de ce projet était une hérésie. Un pas de géant vient d’être franchi après des années d’attente mais il est regrettable que le Gard ne s’associe pas au financement car il est également concerné avec la tranche 3» ajoute Jean-Marc Roubaud, le président du Grand Avignon.
A la suite de ce nouveau tour de table, les études de la LEO, dont la DUP remonte à 2003, vont être relancées et des appels d’offres sont prévus en 2017 pour un lancement des travaux dès 2018. Ils concerneront les deux phases de cette tranche 2 prévue en 2×1 voies (de l’échangeur de Rognonas à l’échangeur de Châteaurenard puis de l’échangeur de Châteaurenard à l’échangeur des Amandiers avec un franchissement de la Durance). Mais la réalisation de la tranche 2 est bien prévue dans sa totalité. Quarante millions d’euros seront mobilisés dans le cadre du contrat de plan 2015-2020. «Sans cette phase 2 complète, le département des Bouches-du-Rhône n’aurait pas participé au financement du projet» assure Martine Vassal, la présidente du conseil départemental 13. Les Bouches-du-Rhône sont en effet attentives au désenclavement du Pays d’Arles que va permettre ce projet. Pour la tranche 3 (Courtine nord-Les Angles), le principe d’une réalisation en concession, avec une section payante, est confirmé. Le concessionnaire devra également porter à 2×2 voies la totalité de l’itinéraire de la LEO.
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