glouby a écrit:Ensuite VE au normes (il y a les panneaux) sur la déviation de Chérisy (ouverte en 1996 je crois).
JRL a écrit:La section de la N12 la plus pénible à faire les soirs de fin de week-end, c'est sans doute celle entre Verneuil et Dreux ! Avec les rétrécissements de 2x2 en 3 ou 2 voies, certains villages à traverser, les feux et les rond-points, ce ne sont que des occasions d'embouteillages ! La dernière fois que je suis passé par là , 1h30 pour faire 37 km !!!
Il est temps de faire quelque chose pour ce tronçon...
glouby a écrit:Pour éviter St Rémy, il suffit de prendre l'ancienne N12 qui passait dans Nonancourt. On reprend la N12 aux feux de St Rémy.
L'actuelle déviation date de 1962-63. Les OA avait étaient calibrés à 3 voies.
FDH a écrit:C'est surtout la traversée de St Rémy sur Avre qui est problématique, en direction de Paris : les feux sont mal coordonnés, ce qui occasionne de gros bouchons, surtout le dimanche.
FDH a écrit:Mais il y a une parade : prendre l'itinéraire bis à Verneuil sur Avre (passer par Brezolles et Laons et rejoindre la N12 à l'entrée de Dreux). On est presque toujours gagnant, même si c'est une petite route
Ouest-France a écrit: Alençon - Paris en 2 x 2 voies en 2013 ?
Alençon - Paris en deux fois deux voies par la Nationale 12, c'est un vieux rêve qui n'est pas trop loin d'être réalisé. En plus du tronçon, Hauterive - Le Mêle, sont déjà acquis pour fin 2008 le doublement de la déviation nord-ouest d'Alençon plus des acquisitions foncières dans le cadre de la déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon. Dominique Perben, ministre des Transports a confirmé récemment cet engagement à Yves Deniaud, député de l'Orne et président de l'association J'aime la 12. Le ministre a également précisé que serait finalisé début 2007 le programme de développement et de modernisation de la RN12, l'objectif étant une mise à deux fois deux voies complète.
Que reste-t-il à faire ? Grosso modo, une cinquantaine de kilomètres pour rallier l'Orne à Paris, soit le quart du trajet. Par le détail, il reste une vingtaine de kilomètres dans l'Orne (Alençon - Saint-Denis, Mortagne ? Tourouvre et Sainte-Anne jusqu'à la limite avec l'Eure), une quinzaine de kilomètres de Verneuil à la limite de l'Orne et à peu près autant entre Verneuil et Dreux. La difficulté tient au fait qu'on se situe là dans trois départements différents, l'Orne, l'Eure et l'Eure et Loir, appartenant à trois régions différentes, la Basse-Normandie, la Haute-Normandie et le Centre qui n'ont pas toutes le même intérêt à moderniser la N12. Du côté de Verneuil, on se trouve tout au sud de la Haute-Normandie, région peu encline à mettre la main à la poche pour aménager une portion de voie qui ne lui sert quasiment à rien. Le point le plus noir et le moins avancé se situe actuellement du côté de Nonancourt (27) et Saint-Rémy-sur-Avre (28 ) où il faut également tenir compte de la modernisation de la Nationale 154 Rouen-Chartres via Dreux. La situation n'est pas simple mais elle n'a rien d'insurmontable pour François Caucé, président de la CCI d'Alençon (et vice-président de J'aime la 12 »). Il se démène pour que les conseils régionaux se mobilisent alors que vont se discuter les plans Etat-région pour les cinq ans à venir. « On s'est fixé la mise à 2 fois 2 voies de cet itinéraire d'ici 2013. » L'État devra y mettre des moyens conséquents. François Caucé estime que c'est possible grâce « à la vente de ses concessions autoroutières. » Il observe en outre que la 12 est désormais la seule route nationale ornaise restant de la compétence de l'Etat.
Ouest-France a écrit: François Caucé : « La 12, c'est maintenant »
François Caucé, président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon, exprime les enjeux de la modernisation de la Nationale 12 jusqu'à Paris. « Il n'y a pas de développement économique s'il n'y a pas d'infrastructures cohérentes qui traversent un territoire. Le centre et le sud de l'Orne sont concernés par la modernisation de la Nationale 12. Avec l'A28 qui traverse notre département, avec son futur embranchement avec l'A88 qui va sur Caen, nous sommes sur l'axe Nord-Sud de l'Ouest européen. La Nationale 12 est très importante. Elle va permettre de relier cet axe à la région parisienne. Et de faire d'Alençon et de sa région, un véritable carrefour économique. 80 % des entreprises du sud du département travaillent de manière directe ou indirecte avec la région parisienne. » François Caucé cite aussi l'extension du port de Havre appelé dans un avenir proche à devenir le troisième port européen. « Ils vont passer de 3 à 9 millions de containers dans les cinq ans à venir. On pourrait profiter de cette très grande infrastructure en créant dans l'Orne des centres de logistique « d'éclatement ». Nous sommes à 180 km du Havre et, par la RN 12, à 180 km de la région parisienne et de ses huit millions d'habitants. On ne veut pas rater le train en marche. » Pour François Caucé, aucun doute, « La RN12, c'est maintenant. » Il invite tous les chefs d'entreprise à signer une pétition de soutien pour l'achèvement d'urgence de la modernisation de la RN12. Renseignements : www.alencon.cci.fr
Ouest-France a écrit: Hauterive-Le Mêle : la RN 12 à 4 voies en 2008
Hauterive - Le Mêle en 2 x 2 voies, c'est pour fin 2008. Actuellement, deux ponts sont construits pour enjamber la Sarthe.
La nouvelle 2 x 2 fois entre Le Mêle et Hauterive, zone très humide, nécessite de nombreux ouvrages d'art. Particularité du chantier, deux ponts sont actuellement en construction à quelques mètres d'intervalle pour enjamber un méandre de la Sarthe qui vient frôler l'actuelle Nationale 12. L'un aura 30 mètres de large, l'autre 45 m dont 15 serviront au passage du grand gibier ; on est ici à quelques encablures de la forêt de Bourse. Cette tranche de travaux comprend trois autres ponts, deux pour desservir des riverains au Ménil-Brout et à Saint-Léger-sur-Sarthe, un pour franchir la rivière Tanche. Ces cinq ouvrages seront achevés au cours de l'été 2007. Coût total de l'opération, 5 230 000 € soit environ un million d'euros par pont.
Parallèlement à cette opération, quatre ouvrages hydrauliques sont en construction au sud du bourg du Ménil-Brout. Ces ouvrages ont pour objet de faciliter le cours des rivières Sarthe et Vezonne, « que la nouvelle route ne joue pas le rôle d'une digue », explique Alain Rion, chargé de l'opération pour la DDE. On est ici dans une zone inondable. Tout est fait pour contrarier le moins possible la circulation des cours d'eau. La livraison est prévue au printemps 2007. Coût, 3 millions d'euros.
Il ne restera plus alors que la construction de deux ouvrages dits de raccordement avec les deux voies existantes, l'un à l'ouest à Hauterive (livraison en 2007), l'autre à l'est à Saint-Léger-sur-Sarthe (livraison en 2008).
L'année 2007 verra encore la fin de tous les travaux de terrassement et la construction de deux giratoires à Hauterive où sera installé un demi-échangeur. « On pourra sortir d'Alençon vers Hauterive et aller d'Hauterive vers Alençon. » Un échangeur complet (déjà bien engagé) sera également mis en place au Ménil-Broût. En 2008, il ne restera plus que les travaux de revêtement, de sécurité et les raccordements aux voies existantes.
Fin 2008, ce sont 10,5 km de 2 x 2 voies nouvelles qui seront mis en service entre Hauterive et Le Mêle-sur-Sarthe, soit le chaînon manquant entre Alençon et Mortagne-au-Perche. L'ensemble de l'opération aura coûté 67 millions d'euros. La bagatelle de 6 millions du kilomètre !
Auriom a écrit:Trois articles coup sur coup dans l'édition alençonnaise d'Ouest-France sur la mise à 2x2 voies intégrale de la RN12.
On commence par l'article principal :Ouest-France a écrit: Alençon - Paris en 2 x 2 voies en 2013 ?
Alençon - Paris en deux fois deux voies par la Nationale 12, c'est un vieux rêve qui n'est pas trop loin d'être réalisé. En plus du tronçon, Hauterive - Le Mêle, sont déjà acquis pour fin 2008 le doublement de la déviation nord-ouest d'Alençon plus des acquisitions foncières dans le cadre de la déviation de Saint-Denis-sur-Sarthon. Dominique Perben, ministre des Transports a confirmé récemment cet engagement à Yves Deniaud, député de l'Orne et président de l'association J'aime la 12. Le ministre a également précisé que serait finalisé début 2007 le programme de développement et de modernisation de la RN12, l'objectif étant une mise à deux fois deux voies complète.
Que reste-t-il à faire ? Grosso modo, une cinquantaine de kilomètres pour rallier l'Orne à Paris, soit le quart du trajet. Par le détail, il reste une vingtaine de kilomètres dans l'Orne (Alençon - Saint-Denis, Mortagne ? Tourouvre et Sainte-Anne jusqu'à la limite avec l'Eure), une quinzaine de kilomètres de Verneuil à la limite de l'Orne et à peu près autant entre Verneuil et Dreux. La difficulté tient au fait qu'on se situe là dans trois départements différents, l'Orne, l'Eure et l'Eure et Loir, appartenant à trois régions différentes, la Basse-Normandie, la Haute-Normandie et le Centre qui n'ont pas toutes le même intérêt à moderniser la N12. Du côté de Verneuil, on se trouve tout au sud de la Haute-Normandie, région peu encline à mettre la main à la poche pour aménager une portion de voie qui ne lui sert quasiment à rien. Le point le plus noir et le moins avancé se situe actuellement du côté de Nonancourt (27) et Saint-Rémy-sur-Avre (28 ) où il faut également tenir compte de la modernisation de la Nationale 154 Rouen-Chartres via Dreux. La situation n'est pas simple mais elle n'a rien d'insurmontable pour François Caucé, président de la CCI d'Alençon (et vice-président de J'aime la 12 »). Il se démène pour que les conseils régionaux se mobilisent alors que vont se discuter les plans Etat-région pour les cinq ans à venir. « On s'est fixé la mise à 2 fois 2 voies de cet itinéraire d'ici 2013. » L'État devra y mettre des moyens conséquents. François Caucé estime que c'est possible grâce « à la vente de ses concessions autoroutières. » Il observe en outre que la 12 est désormais la seule route nationale ornaise restant de la compétence de l'Etat.
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